Genre : Enquête

Rating : M = pour certaines "images"

Personnages : Dawn Darkwell et Matthew Monnory, tous les deux journalistes du Chicaneur, tenu par Ginny et Luna (cf L'amour d'un père)

Disclamer : Merci à la grande JK Rowling qui nous autorise à jouer avec son univers et ses personnages. L'intrigue et les personnages principaux m'appartiennent, même si je ne toucherai pas d'argent dessus.

Résumé : Matthew Monnory, reporter pour le Chicaneur, découvre que des sorciers se font tuer dans le monde moldu et que Ste Mangouste maquille ces faits en accidents auprès des familles. Après quelques recherches, il réussit à constituer un dossier qu'il présente à sa patronne : Ginny Potter. Cette dernière lui demande de creuser davantage avec l'aide d'une coéquipière : Dawn Darkwell.

Avertissement : Il s'agit ici d'une fic centrée sur 2 OC, liée à mon autre fic intitulée L'amour d'un père. Néanmoins, elle peut tout à fait se lire indépendamment de l'autre si vous le souhaitez.

Publication : J'ai écrit cette fic avec un découpage en "jours". Les chapitres ne seront donc pas vraiment équilibrés. Et je découperai en 2 parties (3 pour le 14e jour) les journées de plus de 4 000 mots. Pour la fréquence : tous les lundis, ça vous convient ?


Notes : Coucou tout le monde ! Voici le pendant du chap.78 de L'amour d'un père ;) Bonne lecture à vous !


Jour 21 : Mardi 6 octobre

— Salut, Ginny, fit Dawn en accueillant sa patronne avec un léger sourire poli lorsqu'elle sortit de la cheminée.

— Bonjour, Dawn, Matthew… Thomas ? s'étonna-t-elle de le voir également.

— Quelque chose me dit que, de toute façon, tu vas bientôt appeler tous les membres de l'équipe, donc autant que je sois déjà là, non ? confia le plus jeune des Monnory.

— Comment ça ? interrogea la rédactrice en chef en reportant son attention sur les deux autres. Quelle est l'urgence ?

— Et si tu nous offrais un café ? On n'a pas dormi de la nuit avec Dawn… lui apprit Matthew.

— Hum. Ok. Allez dans la salle de réunion, ça nous permettra d'avoir plus de place pour nous installer. J'apporte le café. Et je n'ai pas pris de petit-déjeuner non plus, je vous signale ! répliqua-t-elle à son reporter.

— Je vais chercher un paquet de gâteau chez moi, je reviens ! signala Thomas sur un coup de tête.

Ginny n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui dire que ce n'était pas la peine qu'il avait déjà décampé via le réseau de cheminées.

Matthew leva les mains en signe d'impuissance puis entraîna sa partenaire dans la salle de réunion. Dawn ressortit l'ensemble des documents de son sac, le temps que Ginny arrive avec un plateau contenant quatre tasses de café. Thomas les rejoignit moins d'une minute plus tard.

— Merci, Ginny, Thomas, commenta Dawn en attrapant l'un des cafés.

Elle soupira de bonheur en sentant la chaleur sous ses mains et davantage lorsqu'elle porta la tasse à sa bouche.

Son comportement amusa son coéquipier, et Thomas ne put s'empêcher de remarquer :

— Quelque chose a changé avec toi, Dawn, non ? Tu m'as l'air…

— Plus sûre d'elle ? proposa Matthew.

— C'est possible que ce soit ça, en effet, confirma son frère.

Bien évidemment, ce genre de réflexion la fit rougir. Ginny s'amusa de leurs réactions à tous les trois. Elle attrapa l'un des biscuits à thé que Thomas venait d'apporter et l'avala avec une gorgée de café avant de reprendre :

— Alors, je vois que Dawn a sorti ses dossiers, mais pourquoi m'avoir fait venir si tôt ?

— Nous avons réussi à coincer Vernon Dursley et son conseiller, hier, expliqua Matthew. On a profité qu'ils avaient rendez-vous ensemble pour les choper tous les deux.

— Oh ! s'exclama Ginny.

— Et c'est qui, ça, Dursley ? intervint Thomas.

— Un moldu qui a une certaine importance, dira-t-on, lui répondit sa patronne. Je pense que Dawn et Matthew sauront t'expliquer pourquoi après.

Elle reporta son attention sur eux.

— Et donc, qu'est-ce que ça a donné ?

— Eh bien, il s'avère que Vesper est bel et bien le Preston Wax du Ministère de la Magie. Et il s'avère qu'il est également en lien avec le Ministère moldu, continua de relater le reporter. Or, son enlèvement – par nous, donc – n'est pas passé inaperçu. L'information est remontée aux autorités moldues qui ont dû la transmettre à celles de notre monde.

— Et vous savez ça comment, exactement ? insista Ginny qui ne comprenait pas bien d'où Matthew tirait ses conclusions.

— Eh bien, disons que l'endroit où l'on s'est réfugiés pour interroger Dursley et Wax a fini par être découvert et qu'on a pu entendre des sortilèges être lancés… expliqua Dawn.

— Donc vous avez pu vous en sortir sains et saufs de ce que je vois, mais qu'en est-il de vos prisonniers ?

— Eh bien, je suppose qu'ils les ont récupérés, grimaça le journaliste. Toujours est-il qu'on a désormais les informations nécessaires pour faire un super dossier pour le Chicaneur.

— À voir la quantité, je pense qu'on peut même tenter de sortir un numéro spécial, répliqua leur patronne.

Matthew ne put s'empêcher de jeter un regard vainqueur à sa coéquipière, avant de préciser :

— Par contre, on n'a pas encore tous les éléments. J'ai encore des noms de moldus qui doivent m'être confiés…

Dawn fronça les sourcils puis se rappela : les empreintes relevées par Ron et, peut-être, une vidéo de l'agression de Gérald Strauss après le match de football.

— En même temps, tu m'as dit qu'on ne pouvait pas se permettre de publier les noms que l'on a, fit-elle remarquer.

— Exact. Mais il nous manque aussi des informations sur ce qu'il se passe exactement au Ministère de la Magie. On a quelques infos grâce à… notre contact au sein du Ministère : on sait que ça se passe au niveau du Département des Mystères et on a appris de Wax lui-même qu'il est un ancien Langue-de-Plomb. À part ça…

— Bon, patronne, et si tu contactais les autres, maintenant, que nos deux morts-vivants puissent nous expliquer tout ce qu'ils ont fait pendant leur silence radio ? intervint Thomas.

— Oh ! Eh ! Je t'ai donné des nouvelles, n'abuse pas ! contesta Matthew.

— Oui, ben, à moi peut-être, mais pas aux autres, tu m'excuseras ! rétorqua son frère.

— Tu n'avais qu'à le leur transmettre !

Dawn se mit à rire devant ces deux-là en train de se chamailler. Elle fit signe à l'autre sorcière de se rapprocher d'elle et lui expliqua comment elle avait classé chacun de ses dossiers et ce que Matthew et elle avaient réussi à récolter comme informations.

— Parfait. Je pense en effet qu'on a de quoi travailler sur ce sujet aujourd'hui. On essaie de lancer l'impression ce soir pour une sortie demain matin. Il faut appeler tout le monde, car leur aide ne sera pas du tout négligeable… et ça permettra à Thomas d'enfin satisfaire sa curiosité.

Ginny commença par envoyer son Patronus prévenir son mari que tout allait bien, comme elle le lui avait promis. Elle avait bien senti que s'il n'y avait pas eu les enfants à la maison, il aurait bien voulu l'accompagner. Puis ils se chargèrent tous les quatre de contacter l'ensemble de leurs collaborateurs.

Tous arrivèrent assez rapidement et s'installèrent, comme demandé, dans la salle de réunion. Des cafés furent rapidement servis à ceux qui en désiraient. De l'eau chaude fut également mise à disposition pour ceux préférant prendre du thé ou une infusion.

Puis Dawn et Matthew présentèrent leur affaire, de la demande de Rébecca Strauss au journaliste jusqu'au Patronus envoyé à Ginny quelques heures plus tôt, sans omettre les pistes qu'ils avaient également vérifiées avant de les écarter.

— Et pour Horace Slughorn, vous ne savez toujours pas comment il en est venu à faire cette interview ?

Matthew secoua négativement la tête.

— Non. Mais au stade où on en est, on peut même imaginer qu'il se soit prêté à cet interrogatoire de son plein gré. Qui sait comment Wax a pu lui présenter les choses ?

Plusieurs sorciers opinèrent du chef et des épaules se haussèrent. Tout ceci n'était que spéculation, mais c'était en effet possible.

Dawn s'en voulait un peu, car elle avait complètement oublié d'interroger Dursley à ce sujet. Son collègue s'en rendit compte et lui pressa l'épaule.

— Ne te tourmente pas avec ça, partenaire. Tu as pensé à plein d'autres choses utiles, tu sais. Et on a un peu été pressés par le temps, quand on était à l'usine. On savait que des secours risquaient d'arriver d'un moment à l'autre. On cherchera pour Slughorn plus tard, ce n'est vraiment pas notre priorité, d'accord ?

Elle acquiesça. S'ensuivirent d'autres questions ils relevaient sur un tableau toutes celles auxquelles ils ne parvenaient pas à répondre ou pour lesquelles il manquait encore des éléments ou qui nécessitaient davantage d'éclaircissements.

Lorsqu'ils estimèrent avoir fait le tour des interrogations, Ginny reprit la parole :

— Très bien. Il nous faudra plancher sur ces éléments plus tard. Nous posterons progressivement nos découvertes dans les prochains numéros du Chicaneur. Pour le moment, il est important de publier tout ce qu'on a déjà. Vous avez fait un travail monstrueux, tous les deux, mais vous avez aussi gratté là où il ne faut pas et ça risque fortement de nous retomber dessus, mais on ne peut pas ne pas publier ce dossier spécial. Vous êtes tous d'accord avec ça ?

Tout le monde approuva. Cependant, avisant Daphné, la rédactrice en chef ajouta :

— Par contre, je sais que ce n'est pas dans nos habitudes de cacher certaines informations, mais je suggère de garder pour nous le nom de « Greengrass ».

Elle vit plusieurs froncements de sourcils de personnes sur le point de répliquer, mais tous les regards finirent par converger vers Daphné.

— Pas de contestation ? Dans ce cas, c'est parfait. Mettons-nous au travail !

Ils s'attelèrent donc à distribuer les tâches. Puis chacun travailla à l'élaboration de l'article qui lui était confié, le tout sous les conseils de Dawn et Matthew qui naviguaient entre leurs différents coéquipiers pour vérifier les contenus et apporter des informations complémentaires lorsque cela s'avérait nécessaire.

-x-

Lorsqu'en fin de journée l'ensemble de la maquette fut enfin achevé, tout le monde s'accorda une pause. Ginny en profita pour aller chercher son mari, en espérant qu'il soit chez eux avec Malfoy, ce qui lui permettrait de demander à ce dernier de garder leurs enfants.

Quelques minutes plus tard, elle revenait au Journal en compagnie d'Harry.

— Désolée, Ginny. Je n'étais vraiment pas certain que tu étais toi-même, déclara alors l'homme.

— Tu n'as pas à t'excuser. Au contraire, je préfère que tu fasses preuve de prudence. Ça prouve que tu as compris l'enjeu de notre affaire.

— Oh que oui ! J'étais là pour Jonas, au cas où tu l'aurais oublié…

Elle secoua la tête négativement, un sourire amusé aux lèvres. Harry sembla alors réaliser qu'il se retrouvait en présence de toute l'équipe éditoriale du Chicaneur.

— Euh… bonsoir ! les salua-t-il, l'air mal à l'aise.

— Eh bien, vous en avez mis du temps ! s'exclama Pansy.

— Il fallait bien qu'ils confient leurs enfants à quelqu'un avant de venir, répliqua Daphné.

C'était dans des moments comme celui-ci qu'on distinguait ceux qui avaient des enfants de ceux qui n'en avaient pas. Néanmoins, Pansy haussa les épaules.

— Alors, de quoi s'agit-il ? interrogea à nouveau Harry. Je ne comprends pas bien ma présence parmi vous, je dois bien l'avouer.

Matthew lui fit signe de le suivre. Il l'entraîna dans la salle des maquettes.

— Voilà le dossier exposé dans sa totalité. Enfin, dans la mesure de ce que l'on a décidé de transmettre ou pas. Par exemple, aucun nom moldu n'est précisé… Enfin, aucun sauf…

— Mon oncle, je suppose ? souffla le sorcier à lunettes.

Le reporter acquiesça gravement.

— C'est pourquoi on a considéré qu'il était très important pour nous que tu lises le numéro avant de valider sa mise en impression.

— Mais pourquoi me demander mon avis ?

— Je pense que tu comprendras en prenant connaissance de tout ça, expliqua gravement Matthew.

— Ah.

Ginny entra dans la pièce à son tour.

— En attendant ton approbation, tout le monde reste confiné ici. Pour notre sécurité à tous.

— Je comprends. Enfin, dans l'idée, soupira son mari avant de s'atteler à la tâche.

Les deux autres l'observèrent quelque temps, puis décidèrent de le laisser seul pour sa lecture.

— Tu penses que ça va aller pour lui ? demanda Matthew à sa patronne.

— Je pense que oui. Mais je préférais tout de même qu'il soit au courant de ce qui va être dit au sujet de son oncle plutôt que ça lui tombe dessus sans qu'il comprenne d'où ça sort, tu vois…

— Parfaitement. On n'a plus qu'à attendre son feu vert, si je comprends bien.

— Exactement.

-x-

Dawn était épuisée. La nuit blanche de la veille se faisait ressentir dans l'ensemble de son corps et elle luttait pour garder les yeux ouverts. Lorsque Harry et Ginny retournèrent dans la salle des maquettes en compagnie de Joyce, elle se demanda ce qu'ils allaient modifier… mais elle n'avait clairement plus la force de se lever pour aller voir de quoi il retournait de plus près.

— Hey ! Ça va, partenaire ? l'interrogea Matthew en s'installant près d'elle.

— Non. Je suis morte. Je veux aller me coucher.

Elle l'observa et secoua la tête.

— Comment fais-tu pour avoir l'air toujours si plein d'énergie ?

— Sûrement l'adrénaline. Je pense que je ne ferai pas long feu quand je rentrerai chez moi, si ça peut te consoler.

— Ouf ! Oui, j'étais en train de penser que tu étais un surhomme, répondit-elle avec un sourire fatigué.

— Tu veux que je te ramène un café ? lui proposa-t-il.

— Volontiers, merci.

Elle entendit vaguement Ginny parler d'aider à quelque chose, et fut étonnée de voir Harry la rejoindre et se laisser tomber sur la chaise à ses côtés. Dawn se demanda ce que faisait Matthew avec son café. Le Sauveur entama la conversation :

— Comment vont Jonas et tes parents ?

— Je ne sais pas. Je suppose qu'ils vont bien. Je l'espère, en tout cas, soupira-t-elle.

— Comment ça, tu ne sais pas ? Enfin… je sais que tu loges au Terrier, ces derniers temps, mais je pensais que vous pouviez quand même communiquer, souffla-t-il.

— Eh bien, Matt a mis en place une procédure pour qu'on puisse échanger des informations par boîtes postales, mais d'après lui, rien de nouveau depuis vendredi. J'étais tellement prise par tout ça que je n'y ai pas plus réfléchi que ça, mais à en parler, là, je sens l'inquiétude monter à vitesse grand V. J'aurais dû penser à demander à Ron d'aller vérifier que tout allait bien, soupira-t-elle à nouveau.

Harry opina du chef, un peu inquiet.

— Ron va bien ? Il sait pour le numéro spécial ?

— Je pense, oui. Ginny est allée chez lui, tout à l'heure. Ça n'a pas duré longtemps, cependant.

— Bien. Je suis ravi qu'il ait pu vous aider. J'avais un peu peur qu'il ait des soucis après ça, mais apparemment non.

— Franchement, je lui suis vraiment reconnaissante pour toute l'aide qu'il nous a apportée depuis Jonas, confia-t-elle avec un sourire.

Le sorcier valida ses paroles d'un mouvement de tête.

— Bonsoir, Harry !

Dawn sursauta et ne put qu'acquiescer lorsque le brun s'excusa pour rejoindre Luna. Ces deux-là avaient l'air de bien se connaître.

— Je confirme que tu as une mine affreuse, fit alors une voix qu'elle connaissait bien.

— Merci de me le faire remarquer, Matt.

Elle attrapa le café qu'il lui tendait et s'empressa d'en avaler le contenu. Elle grimaça quelques secondes plus tard en constatant qu'elle avait déjà complètement vidé la tasse.

— Quand est-ce qu'on rentre chez nous ? demanda-t-elle à son coéquipier.

— Je viens de croiser Ginny. Le numéro est enfin bouclé et elle vient de contacter les imprimeurs. Maintenant, elle attend leur confirmation avant de nous autoriser à partir.

Dawn acquiesça.

— Tu sais ce qu'ils ont modifié ? relança-t-elle, curieuse.

— Juste un ajout pour indiquer le lien de parenté entre « Harry Potter » et « Vernon Dursley ».

— Oh ? Il a vraiment voulu faire ça ? s'étonna-t-elle.

— Apparemment, ricana l'homme.

La sorcière secoua lentement la tête de haut en bas avant de reprendre :

— J'espère qu'il n'y aura pas de problème pour l'impression. Comme ils savent pour nous, au Ministère, ils ont sûrement fait surveiller les imprimeries, non ?

— C'est une possibilité.

Dawn observa son collègue. Malgré la fatigue, elle sentait bien qu'il ne lui disait pas tout.

— Que sais-tu à ce sujet ? Je sens bien que tu me caches quelque chose, Matt…

L'homme se mit à rire doucement.

— Eh bien, tu penses bien que Ginny a songé à cette éventualité, n'est-ce pas ?

— J'imagine, oui… admit Dawn, mais ne voyant pas où il voulait en venir.

— Quand elle est allée voir Ron, dans l'après-midi, elle lui a remis l'adresse des imprimeries avec lesquelles elle va traiter, ainsi qu'une liste de personnes à contacter de ma part. Les sorciers qui nous ont déjà aidés hier.

— Je vois. Tu fais d'une pierre deux coups, c'est ça ?

— Je ne comprends pas…

Et en effet, son air montrait qu'il était un peu perdu face à ses paroles.

— Eh bien, tu fournis à Ron l'aide qui lui est nécessaire pour surveiller les imprimeries et ça te permet de prendre des nouvelles par la même occasion. Si l'une de ces personnes était venue à manquer, après notre départ de l'usine, hier, tu sais que Ron te l'aurait rapporté…

— Bien vu. Heureusement que tu es fatiguée, la taquina-t-il, ce qui la fit doucement rire.

Quelqu'un siffla dans la pièce. Il s'agissait de leur patronne.

— Un repas chinois, ça vous va pour ce soir ? demanda-t-elle.

— Mais carrément ! s'exclama Will.

— Tu veux accompagner Harry, Will ?

— Je peux venir aussi ? proposa Jake.

— Parfait… répondit-elle.

— Bon, eh bien, on ne va pas rentrer tout de suite, soupira Dawn.

— Eh non, il va falloir que tu luttes encore un peu avant de pouvoir aller dormir.

— Hélas ! sourit-elle tout de même.

Heureusement, Harry, Will et Jake furent rapidement de retour. Tous migrèrent vers la salle de réunion pour avaler ce dîner bien mérité.


Je vous préviens au cas où : je ne suis pas sûre de poster le prochain chapitre lundi prochain.
En attendant, je vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël à tous !
Bizz bizz ! - May'