Bonjour à tous! Je souhaiterai avant tous vous remercier pour les vues et suivis qui sont de plus en plus nombreux de jours en jours! Seulement, n'ayant pas eu la possibilité d'avancer beaucoup sur l'écriture de l'histoire, j'ai choisi de poster à partir d'aujourd'hui que un jeudi sur deux, comme ce fut le cas au début. Comme j'aime énormément écrire cette histoire je préfère poster moins souvent que de ne plus poster du tout pendant un temps. Je pense que c'est plus sympathique d'avoir un rythme régulier plutôt que de ne jamais savoir quand arrivera la suite.

Voilà! J'espère vous revoir encore plus nombreux dans deux semaines~

Bonne lecture à tous !


Une terrible douleur se propagea dans tous son être. Dans un hurlement la magicienne se réveilla alors. La première vision qu'elle eut fut celle d'un orc, retirant sans aucune douceur la flèche de sa jambe.

« Arrête de beugler, saleté ! Lui cria alors l'orc, attirant l'attention de ses congénères. »

Un grand Uruk-Haï s'approche alors du lit d'appoint sur lequel Nessa est allongeait. D'un sourire narquois il la toisa. La magicienne essaya de bouger, elle ne pouvait pas rester là à ne rien faire. Seulement elle ne put faire aucun mouvement, une force étrange l'obligeant à rester allonger. L'Uruk-Haï se met alors à rire d'une voix forte.

« Alors petite magicienne, ça fait quoi de se sentir aussi inutile ? »

Nessa aurait voulu hurler, insulter l'immonde créature mais aucun son ne voulait sortir de sa bouche. Elle ignorait ce qu'était le poison sur la flèche, mais une chose était sûr, il était puissant. Il lui était totalement impossible de faire le moindre mouvement ! Saroumane était le seul capable d'un tel ouvrage. Ce qui fit grandir encore plus son énervement.

Mais alors qu'elle fut sur le point d'essayer une énième fois de se mouvoir, une nouvelle douleur atroce la frappa. L'orc avait repris ses activités et s'afférer maintenant à retirer les morceaux briser de la flèche encore perdu dans sa jambe. L'orc n'y méta aucune douceur, il n'en avait que faire. Même si les ordres de Saroumane étaient de ramener la magicienne en vie, jamais il n'avait précisé qu'elle devait être en bonne santé à l'arriver.

« Laissez-là tranquille ! Hurla alors une voix lointaine. »

La magicienne tourna la tête vers sa droite et ses yeux tombèrent sur les silhouettes de Merry et Pipin. Ils se débattaient de toutes leurs forces pour échapper à la poigne des Uruk-Haï. Voir leur amie souffrir les mettaient eux aussi dans une colère noire. Mais la douleur était si forte et ses forces si faibles que Nessa perdit à nouveau connaissance.


Depuis trois jours et trois nuits, Legolas, Aragorn et Gimli ne s'étaient pas arrêtés de courir. Ils étaient sur les traces de leurs amis et des orcs qui les avaient enlevées. Même si la fatigue se faisait ressentir, le besoin de revoir leurs compagnons était plus fort.

Alors qu'ils continuaient de courir, Aragorn repérât un objet argenté qui refléta la lumière dans son œil. Curieux, le rôdeur s'accroupie alors et découvre l'une des broches en forme de feuille de Lórien qui maintient normalement la cape de leurs compagnons.

« Non sans raisons tombent les feuilles de Lórien, dit-il alors, retenant l'attention de l'elfe.

- Ils sont peut-être en vie, déclare Legolas. »

Mais alors qu'il allait se relever Aragorn repéra, un peu plus loin, une mare rougeâtre. S'approchant, il reconnut immédiatement la substance, du sang. Celui des orcs étant noirs il savait que ce dernier appartenait à l'un de leurs compagnons. Juste à côté était éparpiller les restes d'une flèche briser. Attrapant l'objet, il le senti et une odeur horrible se propagea dans ses narines. Dégouter, il lâcha la flèche un peu plus loin et déclara :

« Elle est empoisonnée. »

Legolas fronça les sourcils, inquiet. Il espérait de tous cœur qu'il ne s'agissait pas du sang de la magicienne, la savoir blesser le mettait hors de lui.

« Alors dépêchons-nous de les retrouver, dit-il alors, déterminé.

- Ils ont moins d'un jour d'avance, ajouta Aragorn avant de reprendre la route. »

Il était plus difficile pour Gimli de les suivre. Il lâcha, avant de courir de plus belle, qu'eux les nains étaient des sprinteurs, redoutable sur les courtes distances ! Plusieurs heures plus tard, les trois compagnons arrivèrent alors sur les terres du Rohan, pays des seigneurs des chevaux. Legolas, grâce à ses yeux d'elfe, arrivait à distinguer le trajet qu'emprunter le cortège d'orcs. Il se sentait de plus en plus confiant, bientôt il retrouverait ses amis et sa bien-aimée.

Cette nuit aussi, ils ne prirent aucun instant de repos, ils étaient enfin si près du but. Seulement, au petit matin, l'elfe remarqua avec effroi que le soleil qui se lever au loin, était rouge.

« Beaucoup de sang à dut couler cette nuit… »

Mais alors qu'ils continuaient leur route, Aragorn s'arrêta net et bientôt il arriva aux oreilles de l'elfe des bruits de sabots frappant le sol. Des cavaliers approcher. A toute vitesse les trois compagnons se cachèrent à l'abri des regards. C'est alors qu'un groupe entier de cavaliers passèrent à côtés d'eux sans les voir. Il y avait là plus de 300 chevaux.

Reconnaissant le blason du Rohan, les compagnons finissent alors par sortir de leur cachette. C'est alors qu'Aragorn s'exclame d'une voix forte :

« Cavalier du Rohan, quelles nouvelles des Hommes de la Marches ? »

D'un geste de la main, le chef de la troupe indiqua à ses hommes de faire demi-tour et bientôt de puissant chevaux entourèrent le trio. Les lances furent sorties et pointer sur les intrus. C'est alors qu'un cavalier en particulier se détacha du lot.

« Que font, un elfe, un homme et un nain dans le Riddermark ? Demanda-t-il. Répondez !

- Donnez-moi votre nom, dresseur de chevaux, je vous donnerais le mien, déclara Gimli d'une voix ferme. »

Vexé mais pas effrayer pour un sou, l'homme descendit alors de son cheval et se posta devant le nain.

« Je vous couperais volontiers la tête, nain. Si elle sortait un peu plus du sol.

- Vous seriez mort au moindre geste ! S'insurgea Legolas, arc bander sur l'homme. »

Les cavaliers n'attendirent pas une seconde pour viser de leurs lances la tête de l'elfe. Aragorn, souhaitant calmer les esprits, s'interposa immédiatement, faisant baisser l'arme de Legolas.

« Je suis Aragorn, fils d'Arathorn, voici Gimli, fils de Gloïn et Legolas du Royaume Sylvestre, présenta-t-il. Nous sommes des amis du Rohan et de Théoden, votre roi !

- Théoden ne reconnaît plus ses amis de ses ennemis, répondit l'homme, retirant son casque, pas même les siens. Saroumane a empoisonné l'esprit du roi et à revendiquer la suzeraineté de ses terres. Mes cavaliers sont loyaux au Rohan et pour cela nous avons été bannis. Le magicien blanc est rusé, il va et vient à ce que l'on dit, vieillard enveloppé d'un manteau à capuchon et ses espions se faufilent partout à travers nos filés.

- Nous ne sommes pas des espions, ajouta Aragorn d'un ton calme. Nous pourchassons un groupe d'Uruk-Hai, en direction de l'ouest. Ils ont emmené captifs trois de nos amis.

- Les Uruk ont été détruits, nous les avons massacrés pendant la nuit.

- Mais il y avait deux Hobbits et une femme ! S'exclama Gimli. Les avez-vous vus avec eux ?

- Il n'y a pas de survivant, termina-t-il par dire. »

Legolas n'y croyait pas, jamais Nessa n'aurait pu être tué par des hommes. Elle savait se défendre, même sans magie ! Cela était impossible. Aragorn et lui échangèrent un regard perdu, ils ne pouvaient y croire. Devant leurs mines désabuser le cavalier siffla deux chevaux.

« Azufel, Harod. Puisse ces chevaux vous apportez meilleure fortune qu'à leurs premiers maîtres, dit-il. Rechercher vos amis, mais n'ayez pas trop d'espoir. C'est peine perdu sur ces terres. »

Puis, d'un seul et unique mouvement, les Rohirrim suivirent leur chef qui partit en grand galop, laissant les trois amis seuls avec leur tristesse. Grimpant sur les chevaux qui leur avait été offert, ils se dirigèrent le cœur lourd vers le tas de corps fumant. Là, des carcasses était empiler, transformer en cendre. Gimli se mit à fouiller à la recherche d'un indice, n'importe lequel, qui pourrais démentir les paroles du cavalier. Seulement sa voix se fit tremblante lorsqu'il retrouva les restes de l'une des ceintures des hobbits.

« Cela leur appartenait... »

Dans un cri rageur Aragorn vint frapper de toutes ses forces dans le casque d'un orc, l'envoyant plusieurs mètres plus loin, avant de s'écrouler à genoux. Seulement, alors qu'il était à terre, le rôdeur trouva une piste. Sur le sol, les traces suggéraient qu'au moins les hobbits avaient réussi à s'échapper. Courant se protéger parmi les arbres de la forêt de Fangorn.

« Fangorn... Quelle folie les as conduits là ? Se demanda Gimli.

- Cela ne nous dit pas ce qu'il est advenu de Nessa, répondit Legolas, agacer. »

Même s'il était heureux de savoir que les hobbits avaient potentiellement réussi à rechaper à la tuerie, le sort de la magicienne lui était plus précieux encore.

« Nous ne pouvons qu'espérer qu'elle soit à leurs côtés en ce moment même, répondit Aragorn, tout autant inquiet. »


D'étrange voix se mélanger dans son esprit. Elle voulut se concentrer pour les comprendre mais l'impression que son crane allait exploser sous la pression l'empêcha de continuer. Les sons étaient si dilués qu'il lui sembla être sous l'eau. En ouvrant les yeux, autant qu'elle le put, la magicienne comprit qu'elle était en mouvement. Allonger sur une civière d'appoint elle sentie la terre et les pierres lui labourer le dos. Nessa leva la tête, elle était tractée par un orc qui semblait épuiser. Et à ses côtés se tenait droit et fière l'Uruk-Haï à la peau recouverte de peinture blanche. La magicienne serra les dents, encore lui ?!

Elle essaya de regarder autour d'elle, voulant estimer le nombre d'ennemis qu'elle aurait à tuer pour s'échapper. Mais à sa plus grande surprise, il n'y avait personne d'autre. Ses seuls geôliers étaient un orc épuisé et un Uruk-Haï peinturlurer, elle avait vu pire. Puisant dans ses forces Nessa descendit soudainement de la civière, s'écroulant de tout son long sur le sol rêche. Elle essaya de se mettre sur ses pieds mais la tâche fut plus dure qu'espérer. Les pas lourds de l'Uruk-Haï s'approcher d'elle, pourtant il lui semblait qu'il avançait au ralenti. Il fallait dire que Nessa n'était pas très rapide, à ramper sur le sol, alors l'Uruk-Haï prit son temps pour l'atteindre. D'un geste lace il se saisis alors de la cheville de la jeune femme, la tirant vers lui. Sans ménagement il lui attrapa les bras pour la relever.

« Où crois-tu aller comme ça ? Dit-il d'une voix roque.

- Dépêche-toi de la remmener ici, le maitre attend depuis déjà trop longtemps, ajouta l'orc tenant la civière. »

Dans un grognement de mécontentement il souleva la magicienne comme s'il s'agissait d'une simple brindille, avant de la jeter sur la civière. Le souffle coupé par la violence du choc, Nessa se détesta d'être si faible. Comme si de rien n'était les orcs reprirent leur route, laissant bientôt apparaitre au loin, la grande tour d'Isengard.