Bonsoir! Il est bien tard le moment où l'auteur choisit d'enfin poster ce chapitre. Je l'aurais fait plus tôt... si je ne m'étais pas écroulée comme une vieille chaussette sur mon canapé ! Cela mise-à-part, j'espère que vous êtes contents d'avoir enfin la suite de l'histoire haha !

To chat-de-nuit: Bienvenue à toi et merci pour ton commentaire si gentil ! J'espère que la suite sera à la hauteur de tes attentes, merci beaucoup :)

To HP51: Haha désolé pour ça mais un peu de suspens de temps en temps c'est assez amusant non ? Enfin surtout pour moi ! ;) Quoi qu'il en soit la coupure pub est terminée haha. Merci beaucoup pour ton commentaire encourageant !

Bonne lecture !


Voyageant sur les terres dessertes du Rohan, les habitants d'Edoras se dirigeaient d'un pas peu assuré jusqu'à leur destination. Les discussions aller bon train, tous étaient inquiets pour leur avenir et ceux de leurs enfants. Quand allaient-ils pouvoir rentrer chez eux ?

Essayant de rester la tête haute, les trois compagnons voyageaient à dos de cheval aux côtés du Roi du Rohan. Gimli était par ailleurs en grande discussion avec la nièce de ce dernier, Eowyn. La jeune femme ne se lassait pas d'entendre les histoires du nain, cela calmer quelque peu ses tristes pensées.

« En effet on ne voit que peu de femmes nains et en réalité elles sont si proches au niveau de la voix et de l'apparence qu'on les confond souvent avec les hommes nains, raconta Gimli. »

Eowyn tourna la tête vers Aragorn qui, à l'aide d'un geste, lui chuchota « c'est la barbe ! », la faisant rire.

« Et cet état de faits a donné naissance à une rumeur qui dit qu'il n'y a pas de femme nains et que les nains jaillissent des trous qui sont dans le sol ! Ce qui naturellement est ridicule ! »

Dans un hennissement la monture du nain s'emballa et partie au galop faisant tomber Gimli au sol. Eowyn se précipita vers lui le sourire aux lèvres pour l'aider à se relever.

« Ça va bien, ça va très bien, pas de panique. Rassura-t-il. C'était délibéré, je l'ai fait exprès. »

Legolas observa la scène de loin, mais ne put s'empêcher de rigoler. Contrairement à ses amis, l'elfe avait préféré voyageait à pied pour le moment. Il s'était quelque peu éloigné du groupe, souhaitant un peu de calme pour laisser ses pensées se perdre dans de beaux souvenirs.

Les jours de chevaucher se passèrent ainsi, où tous chercher à prendre leurs marques. Lors des nuits froides, Legolas avait une pensée pour la magicienne, avant de s'endormir. Il espérait qu'elle s'en sortirait et qu'ils pourraient enfin se retrouver. Ces jours passaient en sa compagnie lui avait rappelé encore plus fortement l'amour qu'il lui portait par le passé. Un sentiment qui n'avait jamais réellement disparut même après leur séparation. Ce jour-là, ils s'étaient quittés d'un commun d'accord. Chacun d'eux avait eu une façon différente de pleurer la mort de leur fille. Nessa s'était refermé sur elle-même et ne supportait plus tout ce qui pouvait lui rappeler son enfant. Malheureusement, Legolas étant le père de la petite, rester à ses côtés avaient été des plus douloureux. Il l'avait compris et naturellement ils s'étaient éloignés l'un de l'autre. L'elfe avait lui aussi besoin de pleurer son enfant mais il ne pouvait compter sur la présence de la magicienne et cela l'avait énormément blessé. Alors pour leur bien à tous les deux il avait décidé de partir, de rentrer chez lui en Mirkwood et ils ne s'étaient jamais revus jusque lors. Mais maintenant qu'il l'avait retrouvé il ne voulait plus jamais avoir à s'éloigner d'elle. Il avait été blessé oui, mais en réalité il lui avait déjà tous pardonner par avance. Elle était la femme de sa vie et il était terrifié à l'idée de la perdre.

Le matin du jour suivant, Legolas avait repris son poste de sentinelle. Grace à ses yeux perçants il observait les alentours. C'est alors qu'un duo de cavalier passer à ses côtés, continuant leur route. L'elfe les suivis du regard, une étrange lueur dans les yeux. Il sentait que quelque chose approchait.

Des hurlements terrifiants parvinrent soudainement à ses oreilles. N'attendons pas un seul instant, l'elfe s'élança. Il arriva juste à temps pour abattre un immense warg. Il se précipita ensuite sur l'orc, l'égorgeant. Jetant un regard en arrière il vit Aragorn s'approcher et cru bon alors de le prévenir. Cet orc était un éclaireur, d'autre aller arriver. Le rôdeur comprit et se dirigea alors dans l'autre direction, partant avertir le Roi et ses soldats.

« Qui a-t-il ? Qu'avez-vous vu ? Demanda ce dernier.

- Des Wargs ! Hurla Aragorn. Nous sommes attaqués ! »

Dans le cortège les cris de peur se firent entendre et les villageois commencèrent à paniquer. Aragorn se précipita pour récupérer son cheval qu'Eowyn tenait.

« Tous les cavaliers en tête de colonne ! Ordonna Théoden. »

Tous s'exécutèrent dans l'instant alors que le roi demanda à Eowyn de dirigeait les habitants jusqu'au Gouffre de Helm, un peu plus loin en contre-bas. Puis, dans un cri de rage, il ordonna l'attaque. Ses soldats partirent à l'assaut de l'ennemi sans attendre. Ils ne flanchèrent pas à la vision de la horde d'orcs, chevauchant des wargs, qui déferlaient de la colline. Ils étaient prêts à mourir pour protéger leurs familles et leurs patries.

Le combat fut d'une grande sauvagerie et les derniers Wargs partirent en retraite. Malheureusement peu de soldats en sortirent vivant et le Roi observait le champ de bataille avec tristesse. Ces morts avaient été inutile... Soudainement, il entendit la voix de l'elfe s'élever dans les airs.

« Aragorn ?! S'écria-t-il, ne le voyant nulle part. »

Gimli à son tour se mit à appeler le rôdeur, mais aucune réponse ne leur fut apporté. Paniquer ils avançaient sans réel but précis. Aux abords d'une falaise Legolas s'accroupie, cherchant des indices sur le sol. Tout d'un coup un rire disgracieux se fit entendre, l'elfe s'approcha de l'orc en train de suffoquer. Gimli arriva à son tour, le menaçant de sa hache.

« Dit moi ce qui s'est passé et j'abrégerais tes souffrances.

- Il est mort, articulât-il difficilement. Il a dégringolé de la falaise !

- Menteur ! S'insurgea Legolas, soulevant l'orc par sa cuirasse. »

C'est alors que dans un dernier rire l'orc succomba à ses blessures. Sonnée d'entendre cela, Legolas ne sut quoi dire, ne sachant s'il devait croire cette horrible créature ou pas. Mais dans la main de l'orc se trouver le pendentif d'Aragorn, jamais il ne se serait séparé de lui volontairement. Alors il lui fallait se rendre à l'évidence, Aragorn était perdu. Legolas s'approcha alors du rebord de la falaise, les yeux dans le vague. Il n'arriver pas à y croire...

« Mettez les blessés sur les chevaux, ordonna le roi à ses commandants. Les loups de l'Isengard vont revenir, laissez les morts. »

Legolas le regarda, stupéfait devant ces ordres. Théoden posa une main réconfortante sur l'épaule de l'elfe, lui aussi été sonné de la nouvelle mais il ne devait pas se laisser aller.

« Venez... dit-il, avant de se détourner. »


Lors d'une nuit sombre, une ombre marchée tant bien que mal à travers les flammes et la boue. Elle essayait de rejoindre le pied de l'immense tour d'Isengard. Dans les hauteurs de la tour, le magicien blanc observa l'ombre apeurer d'un regard antipathique.

« Le serpent est de retour, cracha-t-il entre ses dents. »

Nessa leva à peine les yeux, ne les posant qu'un bref instant sur le magicien qui avançait dans la pièce. Saroumane se tourna vers Dwenn, qui s'atteler à soigner les blessures de la jeune femme.

« Vas chercher ce cèlera, ordonna-t-il. Il serait capable de se perdre. »

Le rôdeur posa un regard nonchalant sur le magicien, montrant qu'il n'était pas des plus heureux face à cette demande. A vrai dire il avait tellement mieux à faire que d'aller retrouver un sous-homme perdu dans les escaliers. Il ne voulait pas lâcher du regard celle que le magicien lui avait promis. Après tous, il avait fait son travail et à présent il n'avait d'yeux que pour sa récompense, la Sorcière Noire. Il la connaissait depuis tellement de temps mais aujourd'hui, plus que jamais auparavant, elle était sienne.

Saroumane réitéra son ordre, sans oublier de menacer de mort le rôdeur s'il ne se dépêchait pas de faire ce qu'on attendait de lui. Alors Dwenn obéi, posant le fils et l'aiguille qu'il était sur le point d'utiliser pour refermer l'énième blessures du corps de la jeune femme. Nessa posa un regard indéchiffrable sur le rôdeur qui lui sourit en retour, lui jurant du bout de cils qu'il reviendrait près d'elle très rapidement. Saroumane toussa une seconde fois, impatient et enfin Dwenn disparu dans les escaliers.

La jeune femme sentie le regard de Saroumane se posait sur elle. Ce qu'avait prévu le magicien c'était réalisé mais à présent il lui fallait apprivoiser la nouvelle personne qu'était devenue Nessa. L'obscurité avait complètement effacé tout ce qui faisait d'elle la personne qu'elle fut par le passé. Il avait devant lui la personnification de la noirceur, le pouvoir destructeur de la vilénie. Comme promis il avait rendu sa magie à la jeune femme, mais une magie nouvelle, une magie noire. Nessa était devenue cette magie noire, ne répondant qu'à son appel, plus rien d'autre ne compté. Lorsqu'elle plongea ses grands yeux noirs dans les siens, Saroumane se sentit étrangement intimider. Elle était comme un nouveau-né, incapable de maitriser sa propre magie et c'est ce qui la rendait dangereuse, même pour lui.

« Mon Seigneur... fit une voix peu sûre d'elle. »

Saroumane se tourna alors vers le nouvel arrivant, un air de dégout au visage. Grima avait enfin fait son apparition et attendait maintenant les ordres du Seigneur des lieux. Dwenn, quand-a-lui, n'attendit pas la permission pour reprendre son poste, retournant aux côtés de sa promise.

« J'espère que tu viens ici avec des informations intéressantes, Grima.

- Oui oui, tout à fait, s'empressa d'ajouter l'homme. »

A cet instant, il sembla se rendre compte de la présence de l'étrange femme qui le fixée d'un regard sombre et marqua un temps d'arrêt. Il observa, effarer, l'expression neutre de cette dernière alors qu'une épaisse aiguille entrait dans sa chaire. Saroumane tourna la tête dans sa direction, remarquant son hésitation.

« Parle librement, langue de serpent, dit-il d'une voix ferme.

- Bien Seigneur... reprit-il. Le peuple de Théoden est acculé, nul doute qu'ils se dirigeront vers le Gouffre de Helm.

- La forteresse est impénétrable, se dit-il à lui-même, réfléchissant à une solution.

- Le Gouffre de Helm a une faiblesse, reprit Grima. Son mur d'enceinte est taillé dans la roche, hormis un petit caniveau à sa base, pas plus grand qu'un égout. »

Fort de cette nouvelle information, il lui vint une idée. Le magicien ne répondit pas et se dirigea vers une seconde pièce. Là, était entreposé toutes ses positions et artefacts magiques. Il s'afféra à créer une machine de feu capable de briser la roche. Intriguer par ce qu'il se tramait, Nessa se leva à son tour, délaissant Dwenn. Elle entra dans la pièce et approcha de chaque objet entreposer, frétillant d'en apprendre plus.

« Comment ? Se demanda alors Grima derrière elle, comment le feu peut-il défaire la roche ? Quel genre de machine pourrait abattre le mur ? »

Saroumane attrapa vivement le bras de l'homme. Il tenait d'un peu trop près d'une flamme, qui aurait put d'un simple mouvement les tuer tous.

« Si on fait une brèche dans le mur, le Gouffre de Helm tombera, reprit Saroumane, s'éloignant dans les couloirs.

- Même en cas de brèche, il faut être un très grand nombre, des milliers pour prendre d'assaut la forteresse !

- Des dizaines de milliers, affirma le magicien.

- Mais mon Seigneur, il n'existe pas une telle armée. »

A peine eut-il prononcer ces paroles qu'il voulut les ravalés. Leurs pieds les avaient menées sur un balconnet, donnant sur la vallée en contre-bas. Ses yeux s'ouvrir de stupéfaction devant les dizaines de milliers d'orcs et d'Uruk-Hai près à se battre.

L'armée accueillit l'arrivée du magicien de milliers d'exclamation et de cris de guerre, faisant frissonner l'homme. Cette démonstration de pouvoir était stupéfiante et effrayante en même temps. D'une main, Saroumane intima le silence et les cris cessèrent.

« Un nouveau pouvoir s'élève, la victoire est imminente ! S'exclama-t-il. Cette nuit, la terre sera souillée par le sang du Rohan. En avant vers le Gouffre de Helm, pas de quartier ! »

Alors que les exclamations des Orc et Uruk-Hai se firent entendre de plus belle, le bruit d'un objet éclatant au sol lui fit tourner la tête. Saroumane fronça les sourcils en voyant la Sorcière a l'embrasure de la porte. Elle se maintenait difficilement sur ses jambes, se retenant d'une main pour ne pas s'effondrait. Nessa ne comprenait pas vraiment ce qui lui arriver, mais la simple vision de cette gigantesque armée prête à tuer tous hommes, femmes ou enfants qu'ils croiseront lui avait tordu le ventre de peur. Mais pourquoi s'inquiétait-elle pour le sort de ces gens qu'elle ne connaissait pas ?

Saroumane vit passer dans le regard de la jeune femme une chose qui ne lui plaisait pas. Une lueur, une lueur étrange avait traversé les yeux de la sorcière. Il comprit qu'une lutte acharner se faisait dans son esprit, que le bien et le mal se battait toujours en elle. Heureusement pour le magicien, il lui restait encore une carte à jouer. Une vérité qui, il en était sûr, ferait sombrer la sorcière pour de bon.