Chapitre 10 - Sursis

Hermione et Severus s'entendaient relativement bien sur l'éducation de Maï-Lee. Ils avaient réussi à trouver une sorte de routine pour que la fillette soit le moins possible déstabilisée.

Ce soir-là, alors que la petite était dans son bain, Hermione était affairée à lui laver les cheveux, discutant avec sa fille de ce qu'elle avait fait pendant la journée avec Binty. Severus, ayant enfin terminé de corriger la montagne de copies qui gisait un peu plus tôt sur son bureau, s'était rapproché de la salle de bain à l'entente d'un rire cristallin des plus adorables, signe que sa fille était prise d'un de ses fous rires dont elle avait le secret. Rire couvert par celui d'Hermione, qui, entre deux hoquets, suppliait sa fille :

– Maï ! ça suffit, rit-elle. Arrête ! Tu mets de l'eau partout ! NON ! AAAAAAAH !

Severus stoppa net à l'entrée de la pièce, sidéré par le spectacle qui s'offrait à lui : Hermione, agenouillée par terre près de la baignoire, son chemisier blanc aussi mouillé que ses cheveux, laissant entrevoir par transparence une chose dont il savait qu'elle hanterait son esprit jusqu'à la fin de ses jours, lui confirmant, s'il en était nécessaire, que son élève n'était absolument plus une petite fille !

– Severus ! S'il-vous-plaît ! s'écria-t-elle, le sortant de ses pensées de moins en moins chastes. Pouvez-vous m'apporter une serviette pour Maï ? J'ai peur de mettre de l'eau partout !

Le professeur s'exécuta, détournant les yeux de cette vision des plus enchanteresses, attrapant le linge sur sa droite, bien rangé sur une étagère.

– Tenez, celle-ci est pour vous, lui expliqua-t-il en lui en tendant une alors qu'il emprisonnait sa fille dans la deuxième.

– Euh… merci… Puis, se regardant dans le miroir derrière elle, poussa un « Oh ! Merlin ! » en devenant aussi rouge que son soutien-gorge que l'on voyait clairement apparaitre sous ses vêtements trempés.

– Très Gryffondor… laissa échapper Severus, alors qu'il essuyait la petite à côté d'elle.

– Oh ! s'indigna Hermione. Comment osez-vous ?! Puis, avant même d'avoir pu réfléchir aux conséquences de son geste, elle attrapa un gobelet qui flottait encore dans la baignoire, le remplit et lui jeta l'eau dessus !

Severus, dégoulinant et proprement ébahi par tant d'audace, se redressa et toisa la responsable qui commençait sérieusement à regretter son geste irréfléchi… Après tout, il s'agissait de Severus Rogue et dont le mauvais caractère était bien connu !

– Très bien… commença-t-il d'une voix doucereuse qui ramena Hermione à plusieurs années en arrière. Puisque c'est ainsi… Et, avec la rapidité du serpent qui fond sur sa proie, il se pencha, plongea sa main dans la baignoire et envoya une vague moussante sur Hermione.

S'ensuivit une bataille d'eau mémorable, où Maï-Lee, essayant tant bien que mal de se mettre à l'abri des trombes d'eau qui fusaient de toutes parts, se régalait des rires et des cris de ses parents qui semblaient ne s'être jamais autant amusés de leur vie.

La salle de bain était dans un sale état, tout comme les adultes qui s'y trouvaient. Le sol n'était plus qu'une immense flaque d'eau savonneuse et terriblement glissante… Tout à coup, alors qu'Hermione essayait d'éviter une nouvelle vague de la part de son professeur (qui n'avait plus rien de tel à ce moment-là !), son pied glissa, l'envoyant valdinguer dans les airs. Severus, alarmé, accourut le plus rapidement possible, avant qu'elle ne touche le sol, et, glissant à son tour, la télescopa et ils se retrouvèrent par terre, l'un sur l'autre, dans un enchevêtrement de bras et de jambes, riant tous les deux aux éclats.

Puis, soudain, Severus ne rit plus du tout. Il était littéralement allongé sur Hermione, qui s'était retrouvée elle-même plaquée au sol, sous lui, les cheveux trempés en bataille, les yeux brillants de son hilarité, les joues rougies par la gaité du moment, son chemisier qui ne cachait plus rien de son soutien-gorge aussi rouge que ses lèvres appétissantes. Mais ce n'était pas cela qui l'avait stoppé. Non, ce qui l'avait stoppé était la sensation qu'il ressentait, alors que la demoiselle, pendant la chute, l'avait agrippé, passant ses bras autour de son cou et une de ses jambes autour de son bassin, provoquant sans le vouloir le retroussement de sa jupe sur le haut de ses cuisses qu'il sentait fermes et douces autour de lui.

Il sentit tout d'un coup son sang bouillonner dans ses veines et affluer à grande vitesse vers le sud de sa personne, sa respiration se bloquer et son cœur s'accélérer. Ses yeux fixaient les lèvres de la Gryffondor, qui, comprenant l'émoi soudain de son professeur n'en rougit que d'avantage. Sans même se rendre compte de ce qu'il faisait, Severus se rapprocha, toujours les yeux rivés sur ces lèvres de plus en plus attirantes, remarquant à peine que la jeune fille sous lui semblait dans le même état.

Et puis, alors que leurs bouches s'avançaient inexorablement l'une vers l'autre, comme attirées telles deux aimants, un raclement de gorge fit éclater ce moment magique comme une bulle de savon.

– Et bien, et bien… Je vois que l'on s'amuse comme des petits fous, par ici !

– Papibus ! cria Maï-Lee pendant que Severus et Hermione se relevaient tant bien que mal, rougissant à un tel point qu'ils auraient pu faire mourir une tomate de jalousie, tels deux enfants pris les doigts dans le pot de confiture.

Albus Dumbledore en personne se trouvait dans l'encadrement de la porte de la salle de bain, un sourire espiègle faisant deux fois le tour de sa tête, et les yeux plus pétillants de malice que jamais.

– Euh… bonsoir, Monsieur le Directeur, balbutia Hermione en attrapant la serviette que Severus lui tendait.

– Miss Granger, vous pouvez rentrer chez vous, lui dit doucement le Maître des Potions, je finirai avec Maï-Lee.

– Bien Professeur. Puis, sans demander son reste, elle fila dans ses quartiers, le cœur battant et la honte aux joues.

– Maï, va mettre ton pyjama et va au lit, Binty te rejoindra ensuite.

– Oui papa… Bonne nuit Papibus. Puis, après un bisou mouillé sur la joue des deux hommes, elle partit dans sa chambre, se repassant encore et encore l'image de son père et sa mère à deux doigts de s'embrasser… Ah, si seulement Papibus n'était pas arrivé à ce moment-là !

Severus s'affairait à rendre à sa salle de bain son aspect d'origine, mais mettait un point d'honneur à ne surtout pas regarder Dumbledore, la honte cuisante de sa faiblesse encore bien présente dans son esprit.

– Severus… appela doucement le Directeur.

Pas de réponse…

– Severus ! répéta-t-il un peu plus fort.

Toujours rien. Rogue continuait de l'ignorer.

– FILS ! tonna soudain Albus, sa puissance magique faisant vaciller les flammes des chandeliers qui éclairaient la pièce.

Grrr… Quand son père d'adoption le prenait par les sentiments, il était certain de perdre !

– Oui ? répondit-il enfin d'une petite voix.

– Viens avec moi. L'ordre ne souffrait aucune discussion, et il le suivit jusque dans son salon, où ils s'assirent tous les deux, Severus se séchant d'un simple coup de baguette.

– Vous vouliez me voir ? tenta-t-il le plus innocemment du monde alors que le vieil homme faisait apparaitre de nulle part un service à thé bien fumant.

– Je venais t'avertir que presque tous les Mangemort de la liste ont été capturés et subissent en ce moment-même le Baiser du Détraqueur… Seul Lucius Malefoy nous échappe encore…

– Bien ! souffla le professeur, soulagé par la nouvelle.

– Il y a autre chose… et je me dois de t'en avertir, annonça le Directeur, toute trace de malice disparaissant tout à coup de ses yeux.

– Quoi donc ? s'inquiéta le Serpentard, alarmé par le si soudain sérieux de son mentor.

– Je dois encore faire quelques recherches à ce sujet, mais il semblerait que lorsque le dernier Mangemort aura été attrapé, et bien… la logique voudrait que personne d'entre nous n'ait été tué…

– C'est une bonne nouvelle, non ? Alors, quel est le problème ? Je ne vois pas pourquoi… Soudain, Rogue se figea, l'horreur se peignant sur son visage. Il venait de comprendre le cheminement logique… NON ! s'indigna-t-il en se levant à la vitesse de l'éclair.

– Severus…

– Dites-le… souffla-t-il, désespéré, les yeux fermés, comme pour ne pas voir l'atroce vérité.

– Severus…

– JE VEUX VOUS ENTENDRE LE DIRE ! s'énerva-t-il, complètement accablé et malheureux comme jamais.

Alors, Albus se résigna, conscient de la douleur qu'il allait causer à cet homme qu'il avait élevé comme le fils qu'il n'avait jamais eu, conscient aussi qu'il allait lui enlever une partie du bonheur qu'il venait enfin de trouver :

– Comme personne ne sera tué, annonça-t-il le cœur serré, Miss Granger et toi n'auront aucune raison d'envoyer Maï-Lee dans le passé…

– Albus, non… supplia Rogue, le cœur au bord des lèvres.

– Je suis navré, mon Fils… Mais… lorsque nous aurons capturé Lucius Malefoy, Maï-Lee disparaitra de notre époque.

oOo. oOo. oOo. oOo. oOo. oOo. oOo.

Severus était atterré. Une semaine s'était écoulée depuis qu'il avait entendu la triste nouvelle. Et il ne savait pas comment réagir. Il n'en avait pas parlé à Hermione… Il n'en avait pas trouvé la force… Pourtant, il lui faudrait faire vite…

Depuis que Maï-Lee avait fait cette entrée fracassante dans sa vie, changeant la morosité de son quotidien, il était heureux. Cela ne faisait que quatre petits mois qu'elle était là, mais cela avait largement suffit à ce qu'il s'y attache vraiment !

Oui, il pouvait dire qu'il l'aimait. Il aimait cette petite fille… sa fille. Et elle allait partir… Elle-même ne le savait pas… Il ne lui avait pas dit non plus… Il espérait au moins qu'ils pourraient se dire au revoir. Albus avait donné l'ordre de capturer Lucius et non de le tuer… Mais on ne savait jamais comment la bagarre pourrait tourner… Et s'il mourrait tout d'un coup, Maï-Lee disparaitrait aussitôt ! Comme ça, en un simple claquement de doigt ! Sans que rien ni personne ne puisse l'en empêcher. Et cela pouvait arriver à tout moment !

Qu'allait-il faire, maintenant ? Il s'était habitué à sa présence, à ce qu'elle fasse irruption dans son lit pour le réveiller le matin aux aurores. Il entendait encore son rire cristallin et si communicatif… Que ce son allait lui manquer !

Elle lui avait apporté la lumière qui manquait à son quotidien… Mais pas seulement… Elle lui avait permis de se rapprocher d'Hermione, aussi…

Hermione. Comment allait-il lui dire que dans quelques temps, leur fille ne serait plus là ? Et qu'adviendrait-il d'eux ? De cette complicité qui s'était peu à peu installée entre eux ? Continueraient-ils à se voir comme ils en avaient pris l'habitude ? Oh, bien sûr, il restait les cours du soir, pour son Apprentissage, mais en dehors de ça ? Retourneraient-ils à des rapports strictement professionnels élève/professeur ?

Il s'était habitué également à la voir entrer et sortir de chez lui comme si elle était chez elle… Ce qui était un peu le cas, en y réfléchissant. Il arrivait également souvent qu'elle soit déjà là quand il rentrait, lisant un livre qu'elle avait chipé dans sa bibliothèque personnelle alors que la petite faisait des dessins sur la table basse du salon.

Dans ces moments-là, il en prenait un lui aussi, et, l'air de rien, prenait place à ses côtés, sur le canapé, et plongeait dans son propre livre, dans une sérénité qui le surprenait lui-même. Les seuls bruits que l'on entendait alors étaient les crépitements du feu dans la cheminée, le bruissement des pages que l'on tourne et les crissements des feutres de Maï-Lee.

Il se souvint qu'une fois, Hermione s'était endormie sur son livre. Il en avait profité pour, le plus discrètement possible, glisser les doigts dans ses cheveux… Juste pour voir quelle sensation il éprouverait… Mais il avait très vite retiré sa main en attendant la petite venir vers lui.

Severus se rendait compte que ses sentiments avaient sacrément évolué vis-à-vis de la Gryffondor, ces dernières semaines… Il éprouvait envers elle une attirance de plus en plus forte, et qu'il arrivait de moins en moins à réprimer. Il lui était même arrivé, une fois, alors qu'il faisait cours à sa classe, justement, de faire une chose qu'il ne se serait jamais permise en temps normal.

Fermant les yeux, il se rappela : c'était lors d'un de ces cours de potions où tous les élèves avaient le nez plongé au-dessus de leurs chaudrons, une concentration collective telle que l'on aurait pu entendre une mouche voler. Hermione était en train de découper ses racines de gingembre en rondelles parfaites à sa table au fond de la classe. Furtivement, il s'était glissé derrière elle et avait murmuré à son oreille, la faisant légèrement sursauter :

– Plus fines les rondelles, Hermione… Comme ceci… Et il avait posé sa main sur celle qui tenait le couteau d'argent, lui faisant faire le mouvement.

Elle s'était mise à trembler, et, lentement, avait tourné son visage vers lui, plantant ses yeux dans les siens. Il avait remarqué, alors, le trouble qu'il avait provoqué chez elle… Il était resté longtemps, son souffle sur sa nuque, sentant son délicat parfum qui lui titillait les narines, et ses cheveux qui lui chatouillaient le menton…

Oui, c'était un fait : il était véritablement attiré par Hermione Granger. Et ce qu'il s'apprêtait à lui dire risquait de faire repartir leur relation à zéro… Mais il ne pouvait pas la laisser dans l'ignorance de quelque chose d'une telle importance !

C'est pourquoi il se retrouvait ce soir-là, une fois Maï-Lee couchée, devant la porte de l'appartement de la Gryffondor, accessible par le laboratoire.

Toc, toc, toc… Un mouvement se fit entendre dans ses quartiers.

– Bonsoir, Severus, fit Hermione, quelque peu surprise, en ouvrant la porte. S'appeler par leurs prénoms respectifs était en quelque sorte devenu une habitude, à laquelle ils ne portaient plus attention. Avons-nous un cours, ce soir ? s'enquit-elle les sourcils froncés.

– Non, non… Je dois vous parler de quelque chose d'important… Le professeur avait l'estomac noué et la gorge sèche.

– Oh, dans ce cas… Elle ouvrit d'avantage la porte, l'invitant ainsi à entrer. Le Directeur des Serpentard se rendit compte qu'il n'avait jamais mis les pieds chez elle. Il trouva la pièce accueillante, même si les couleurs étaient un eu trop Gryffondor à son goût. Voulez-vous une tasse de thé ? proposa-t-elle en lui indiquant le canapé où il s'installa.

– Oui, merci.

Elle revint une minute plus tard avec deux tasses de thé fumant dont une avec une rondelle de citron, comme elle savait que Severus l'aimait. L'attention toucha le Serpentard plus qu'il n'aurait pu l'avouer.

– Je vous écoute… dit-elle, un sourire avenant aux lèvres. Et Severus s'en voulut d'avance de gâcher ce si beau sourire.

– Hermione… commença-t-il, posant sa tasse sur la table basse devant lui. Ce que j'ai à vous dire est… compliqué…

– Severus ? s'inquiéta-t-elle tout à coup. Maï-Lee va bien, au moins ?

– Oui, oui, elle va bien… Mais il est vrai que cela la concerne…

– Que se passe-t-il ? Vous me faites peur…

– Bon… se lança-t-il, cherchant encore par où commencer. Vous connaissez les raisons pour lesquelles Maï-Lee nous a été envoyée, n'est-ce pas ?

– Bien sûr, répondit-elle, perplexe. Tous les membres de l'Ordre du Phénix ont été assassinés, et vous et moi compris. Elle a été envoyée pour éviter ce carnage.

– Exact, confirma-t-il. Vous n'êtes pas non plus sans savoir qu'une liste nous a été envoyée avec elle.

– Oui, je sais… Ce sont les Mangemort qui sont sensés nous tuer dans le futur… Severus, où voulez-vous en venir ? demanda-t-elle de plus en plus impatiente.

– Presque tous les Mangemort ont été retrouvés… sauf un.

– Ah ! Et donc ? l'invita-t-elle à continuer.

– Donc, si on les attrape tous, ils ne tueront plus personne dans le futur.

Hermione le regarda, perdue. Pourquoi donc lui disait-il tout cela ? Elle trouvait la nouvelle plutôt bonne, elle ! Si personne n'était tué, ils avaient tous un bel avenir devant eux… Et Maï-Lee pourrait grandir et s'épanouir… Elle se figea soudain, comprenant enfin où il voulait en venir. Elle vrilla tout à coup ses yeux, l'implorant silencieusement de démentir ce à quoi elle venait de penser.

– Impossible… souffla-t-elle alors que des larmes qu'elle n'avait même pas senti affluer dégringolèrent le long de ses joues. Severus, s'il-vous-plaît, dites-moi que c'est faux !

Oh, oui ! Il aurait aimé le lui dire ! Il se détestait d'être la cause de ces larmes qui ravageaient son si doux visage. Il aurait voulu tout effacer, lui dire que c'était une blague de mauvais goût et qu'il regrettait de lui avoir raconté ça ! Mais non, ce n'était pas le cas…

– Je suis désolé, Hermione, dit-il le cœur gros alors qu'elle pleurait d'avantage, cachant son visage dans ses mains et se balançant compulsivement d'avant en arrière.

– Combien de temps ? demanda-t-elle à travers ses doigts.

– Je l'ignore… Il reste seulement Lucius Malefoy à capturer, et il demeure introuvable… Mais les membres de l'Ordre sont à sa recherche, sans compter une bonne vingtaine d'Aurors surentrainés. Cela peut prendre plusieurs mois, comme seulement quelques jours… Sa voix se brisa, et il se tût.

La Gryffondor continua de pleurer.

– Pourquoi faut-il qu'on nous l'enlève alors qu'on vient tout juste de faire sa connaissance ? Hein ? Pourquoi ?

– Hermione… appela-t-il alors qu'elle était toujours enfouie dans ses mains. Hermione… tenta-t-il une nouvelle fois.

Seuls des pleurs lui répondirent. Il se rapprocha d'elle, passa ses doigts sous son menton pour relever son visage vers lui et lui dit :

– Hermione, s'il-te-plaît, regarde-moi… La brunette releva la tête, interloquée par le tutoiement. Ce n'est qu'un « au revoir »… Nous ferons ce qu'il faut pour la retrouver dans le futur…

Elle ferma les yeux, frissonnant à l'idée de ce qu'impliquaient ses dernières paroles…