Chapitre 15 - Pardonne-moi
Severus était prêt.
Il avait passé les deux dernières semaines les plus éprouvantes de sa vie, moralement et sentimentalement parlant. Hermione avait bien failli le rendre complètement cinglé, surtout lors des cours du soir. Cours auxquels, contre toute attente, elle avait accepté de se rendre malgré leur mésentente. Il soupçonnait Minerva d'y être pour quelque chose…
Mais, tout de même, elle était venue, pour son plus grand bonheur… Ou malheur, finalement… Il avait très vite déchanté lorsqu'il se fit la remarque que leurs conversations (et oui, elle avait enfin consenti à lui parler de nouveau !) se cantonnaient uniquement à tel ou tel ingrédient, ou telle façon de mélanger une potion.
En cours, la journée, elle s'était faite discrète, ne levant plus la main lorsqu'il posait une question dont il savait qu'elle connaissait la réponse. D'ailleurs, Gryffondor passait une période où les rubis avaient du mal à descendre dans le sablier…
Il avait également failli s'étrangler lorsque Maï-Lee, un soir où elle voulait aller voir sa mère, avait donné au vieil Hector le nouveau mot de passe qu'Hermione avait choisi : « Tu es un lâche ». Outre le fait qu'il lui avait semblé recevoir un bon coup de pied dans l'estomac, il avait dû expliquer à sa fille au sourire angélique ce que cette charmante petite phrase voulait dire…
Merci Hermione ! Qui avait dit à sa fille que son père était le mieux placé pour lui expliquer ce qu'était la lâcheté.
Merci Hector ! Espèce de vieux rabougri peint à l'huile qui avait failli mourir une deuxième fois (mais de rire cette fois-ci) en comprenant dans les grandes lignes que ce qualificatif s'adressait au Maître des Potions en personne !
Et enfin, merci Maï-Lee ! Qui une fois l'explication donnée, sans détail le concernant bien entendu, il ne fallait tout de même pas exagérer, avait fait la remarque Ô combien sage et philosophique que « C'est pas bien d'être un lâche ! » Et Hector était reparti dans un fou rire huilé…
Fort heureusement, il avait été épaulé… par les deux dernières personnes auxquelles il aurait pensé : Harry et Ron. Oui, effectivement, ils n'étaient plus Potter et Weasley, du moins en privé. Ils étaient Harry et Ron, qu'il avait appris à connaître, et à apprécier. Il comprenait d'ailleurs beaucoup mieux leur relation future, celle vue dans la pensine, car en effet, ils étaient loyaux et… attachants.
Et sans eux, il ne serait pas ici, ce soir, dans la Salle-Sur-Demande (terrain neutre oblige), à attendre bien sagement, et fallait-il l'avouer, anxieusement, une Hermione totalement ignorante de ce qui allait lui arriver…
oOo. oOo. oOo. oOo. oOo. oOo. oOo.
Hermione regarda sa montre avec désespoir. Certes il n'était que vingt heures, mais elle avait envie d'aller se coucher tôt. C'était samedi soir et la semaine avait été longue, à tout point de vue. Mais Ron l'avait suppliée… Et elle ne pouvait jamais rien refuser à Ron… à Harry non plus, d'ailleurs, tout bien réfléchi…
Mais là, son Rouquin adoré avait vraiment dépassé les bornes ! Cette andouille bourrée d'hormones de mâle en rut avait donné rendez-vous à deux filles le même soir, dans deux endroits différents, certes, mais à la même heure ! Susan Bones et Parvati Patil.
Alors qu'il rejoignait Susan à la Tour d'Astronomie pour ce qui promettait d'être une nuit de folie, il lui avait demandé, à elle, sa meilleure amie, de se rendre auprès de Parvati pour l'excuser et lui donner un autre rendez-vous… Minable !
Et vu qu'Harry avait déjà filé on ne sait trop où avec sa future femme dans le but évident mais non avoué de parfaire leur entrainement avant leur Nuit de Noce, histoire d'être au top, c'était elle, Hermione, pauvre jeune fille de dix-huit ans qui n'avait rien à faire un samedi soir à part aller dormir, qui devait rendre ce service à son bien aimé, mais non moins crétin d'ami, qui n'était même pas capable d'au moins s'offrir un agenda !
C'est donc d'un pas rageur qu'elle se rendait à la Salle-Sur-Demande, pestant et repestant encore sur la stupidité des hommes, tous âges confondus !
Elle fut surprise de voir la porte déjà dessinée sur le mur à son arrivée. Peut-être, se dit-elle, que Parvati avait fait en sorte que Ron n'ait pas à faire le pied de grue trop longtemps dans le couloir.
Elle ouvrit doucement la porte en l'appelant discrètement. Elle ne voulait pas se retrouver en présence de sa condisciple, attendant un Ron qui ne viendrait pas, allongée lascivement et complètement nue sur un lit…
– Parvati ? appela-t-elle de nouveau en entrant.
Elle éprouva une pointe de remords quand elle remarqua la lumière tamisée par des centaines de petites bougies qui flottaient un peu partout. Avançant franchement, elle regarda autour d'elle : elle se trouvait dans un petit salon décoré avec goût, avec un grand canapé, une cheminée au feu ronflant et une table basse sur laquelle attendaient deux tasses et une théière fumante. L'atmosphère était douillette et accueillante.
Elle sursauta un peu en attendant la porte se refermer derrière elle et se retourna vers l'entrée.
– Parv… Oh Merlin ! s'exclama-t-elle en voyant qui venait de fermer la porte.
Une partie de son cerveau voua Ron aux Enfers et le maudit sur cinq générations, tandis que l'autre partie fulminait littéralement de s'être fait piéger de la sorte ! À bien y réfléchir, elle avait été idiote : jamais Ron ne l'aurait envoyée annuler un rendez-vous ! Il n'était pas comme ça. Il avait beau collectionner les filles comme des cartes de Chocogrenouilles, il les respectait. Il assumait ses actes, lui.
Elle resta là, bouche bée de stupéfaction, à regarder cet homme qui se tenait appuyé contre la porte fermée, condamnant la seule issue possible, et donc, ne lui laissant aucune chance de lui échapper.
Elle n'en fulmina que d'avantage.
– Hermione, attends… supplia Severus en levant la main, paume face à elle, pour l'arrêter dans son élan, alors que, écumant de rage, elle sortait déjà sa baguette.
– Hermione ? répéta-t-elle frondeuse, la colère montant encore d'un cran. Ce n'est plus Miss Granger ?
– Non, Hermione, écoute-moi, s'il te plait.
– Et si j'en ai pas envie ? demanda-t-elle en se maudissant de sortir des paroles dignes de l'âge de sa fille. La colère et la honte, sans doute… Ou peut-être l'humiliation de se retrouver devant lui, sans y avoir été mentalement préparée.
– Je te jure que je te laisserai partir dès que j'aurai fini. Mais je dois te parler. Il faut que l'on s'explique… s'il te plaît.
Hermione ferma les yeux un instant, essayant tant bien que mal de refouler ses larmes. Elle ne voulait pas pleurer devant lui.
– Je t'écoute, assena-t-elle durement, les yeux toujours fermés.
Elle ne voulait pas le regarder. Elle ne voulait pas voir la tristesse dans ses yeux. Elle savait qu'il l'aimait. Elle l'avait saisi depuis longtemps. Mais elle voulait qu'il comprenne qu'il lui avait fait du mal. Terriblement. Et elle savait que si jamais elle avait le malheur de se perdre dans ses yeux, elle lui pardonnerait tout de suite. Or, elle s'y refusait ! Sa fierté avait été touchée, et elle voulait se venger en le forçant à se sacrifier sur l'autel de la dignité.
– Euh… Tu ne voudrais pas t'asseoir, d'abord ? demanda-t-il, secoué face à sa froideur. Il avait peur de l'avoir perdue à jamais, et le pire, c'est qu'il la comprenait très bien.
Hermione ne dit rien et prit place sur le canapé, le dos droit, les mains posées sur sa jupe d'uniforme. Severus la suivit, la tête baissée, dans un silence repentant.
– Je te demande pardon, dit-il après quelques secondes de silence, qui retomba aussitôt après qu'il ait parlé.
Elle ne lui rendait pas la tâche facile, mais c'était de bonne guerre. Il comprit qu'elle voulait qu'il s'explique. Elle avait les yeux fixés sur les flammes, la respiration tremblotante mais qu'elle essayait visiblement de contrôler. Lui était tourné vers elle, et ne la quittait pas du regard. Il souffla un grand coup. Il était temps de mettre sa fierté au placard.
– Je n'aurais pas dû réagir comme je l'ai fait…
– Sans blague, le coupa-t-elle, froide et sarcastique, sans pouvoir s'en empêcher. C'est un peu tard pour s'en apercevoir, non ?
– J'ai agi bêtement, continua-t-il comme si elle n'avait rien dit. Je regrette vraiment mon comportement… Je ne me cherche pas d'excuse, bien sûr, mais j'ai eu peur…
– Peur de quoi ?! demanda-t-elle en se retournant enfin vers lui, l'incrédulité se peignant sur son visage.
– Quand j'ai vu tes amis arriver, j'ai eu peur de leur réaction… Et de celle des autres…
– De leur réaction ? Mais ce sont eux qui m'ont poussée vers toi ! s'écria Hermione, la colère toujours présente. Et des autres ? Mais qu'est-ce qu'on en a à faire des autres ? Et puis comment l'auraient-ils su ?
– Et bien, je pensais qu'ils…
– Es-tu en train d'insinuer que mes meilleurs amis, ceux que je considère comme des frères, auraient couru dans tout le château pour raconter qu'ils nous avaient surpris tous les deux nus dans un lit ? articula-t-elle en détachant bien chaque syllabe, sa fureur montant encore d'un cran.
– C'est en effet ce que j'ai pensé, oui, sur le moment. Mais je sais maintenant que j'ai eu tort.
– Jamais ils n'auraient fait ça… Et tu aurais dû le savoir, toi aussi… Après tout ce que je t'ai raconté sur eux, après tout ce que nous avons vu dans la pensine… Jamais tu n'aurais dû douter de leur loyauté envers moi… Je t'avais dit qu'ils étaient dignes de confiance…
Hermione pleurait, maintenant. Ses larmes avaient coulé sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle était blessée. Outre le fait qu'il l'ait abandonnée, il ne lui avait pas fait confiance… Et ça, c'était pire à ses yeux.
– Je le sais, maintenant… J'ai enfin compris…
– Tu ne m'as pas fait confiance… Tu n'as pas donné foi en mon jugement… Si tu ne me fais pas confiance pour ça, comment veux-tu me faire confiance pour tout le reste ? Pour Maï-Lee ? Pour nous ? Rien ne pourra jamais marcher dans ces conditions…
Elle s'était levée, le regard perdu. Partir. Oui, c'était ce qu'elle voulait. Elle devait partir de cette pièce, après ce dont elle venait de se rendre compte.
Severus était sans voix. Son monologue prenait de plus en plus des airs de révélation, et il ne voulait absolument pas qu'elle parte dans cette direction. Sinon, tout serait fichu. Il fallait qu'il redresse la barre, et vite ! Il se leva à son tour, pour lui faire face.
– Non, Hermione ! Tu te trompes ! C'est en moi que je n'ai pas confiance… J'ai merdé, d'accord ? Mais je te jure que j'ai compris… J'ai bien discuté avec Harry et Ron, avoua-t-il en attrapant sa main alors qu'elle s'éloignait de lui. J'ai enfin compris ce lien qui vous unit. Je n'en imaginais pas l'ampleur, à ce moment là… C'est pour ça que je suis parti ! C'est pour ça que j'ai fui… Comme un… Comme un… lâche…
– Parlons-en, oui, justement, de ta fuite ! cria-t-elle en arrachant sa main de la sienne. Te rends-tu compte dans quelles circonstances tu m'as laissée ? Dans quel état j'étais quand tu es parti ?
– Oui, je sais…
– NON ! Tu ne sais pas ! Tu ne sais rien du tout ! hurla-t-elle, folle de rage. J'étais nue, seule dans un lit de l'infirmerie, encore blessée de la veille. Avec pour seul souvenir de la nuit qu'on avait passée, des draps défaits, les cheveux en pagaille, ton odeur sur mon corps, avec mon sang et ta semence entre les cuisses ! Alors non ! Ne me dit pas que tu sais !
Severus tomba à genoux, écrasé par la rage d'Hermione. Il se rendait vraiment compte seulement maintenant qu'il l'avait sans doute blessée à jamais, et de la pire des façons. Il avait envie de mourir. Il aurait volontiers demandé à la Salle de le foudroyer sur-le-champ si cela avait été possible. Des larmes dont il n'avait même pas conscience d'avoir un jour versé coulaient de ses yeux. Jamais il n'avait ressenti ça. Jamais il n'avait eu aussi mal. Même les séances de Doloris de Voldemort étaient plus supportables. Elle le quittait. C'était un fait. Elle allait l'abandonner comme il l'avait fait avec elle, sauf que lui, il le méritait.
Il voulait remonter le temps et revenir à ce matin maudit où il avait pris la fuite. Mais il ne pouvait pas… Ils avaient assez joué avec le temps comme ça, et… Il fallait qu'il assume ses actes. Peu importe qu'elle sorte de sa vie après, mais il ne pouvait pas la laisser dans cet état-là…
Voyant qu'elle s'éloignait encore, il se précipita, toujours à genoux et entoura ses jambes de ses bras, pour l'empêcher de partir.
– Hermione, non. Ne pars pas ! Reste avec moi… Ne me quitte pas. S'il-te-plaît ! supplia-t-il alors qu'elle pleurait elle aussi. Pardon, pardon… Je ferai tout ce que tu voudras… Mais ne t'en vas pas ! Je regrette tellement… Je t'aime… Je t'aime tellement…
La Gryffondor était atterrée. Elle avait simplement voulu des excuses, et voilà qu'il la suppliait de ne pas le quitter. Elle avait voulu qu'il mette sa fierté au placard, et il pleurait, à genoux devant elle, ses bras entourant ses hanches et son visage contre son ventre. Lui, le Maître des Potions, Monsieur-je-garde-mon-flegme-en-toute-circonstance, le plus grand Espion de ces vingt dernières années, Severus Rogue en personne lui avouait tout son amour pour elle… Et en pleurant !
Que devait-elle faire ? Elle l'aimait tout autant. Jamais elle n'aurait cru le voir comme ça un jour. N'était-ce pas une preuve supplémentaire, s'il en fallait, de son amour ? Était-elle prête à sacrifier leur vie à tous les deux pour un peu de fierté mal placée ? Leur vie à tous les trois, plutôt ?
Oui, il l'avait abandonnée alors qu'elle venait de lui offrir sa virginité. Oui, il avait fui sans se retourner alors qu'elle l'appelait.
Mais n'avait-t-il pas tenté d'entrer en contact avec elle depuis ce jour-là ? Et par tous les moyens possibles et imaginables ? N'avait-il pas visiblement réussi à rallier Ron et Harry à sa cause pour tenter de la récupérer ? N'était-il pas, présentement, à genoux et en larmes devant elle, la suppliant de rester avec lui ? Et par-dessus tout, était-elle vraiment prête, elle, à le quitter ? Voulait-elle vraiment qu'il ne fasse plus partie de sa vie ?
Non, bien sûr que non, elle ne voulait pas. Elle était tombée amoureuse de lui depuis belle lurette. Elle aimait le regarder quand il était concentré au-dessus de son chaudron. Elle aimait l'écouter argumenter lors de leurs discussions scientifiques. Elle aimait le voir s'occuper de leur fille… Elle l'aimait, lui.
– Moi aussi je t'aime… répondit-elle la voix chevrotante, les yeux plein de larmes. Il fut si surpris qu'il redressa la tête, convaincu d'avoir mal compris, et desserra un peu ses bras, ce qui permis à Hermione de descendre à son niveau pour lui faire face. Mais tu m'as fait du mal… ajouta-t-elle en plongeant dans ses yeux, aussi rouges et mouillés que les siens.
– Je te jure de ne jamais recommencer.
– Bien.
– Alors tu ne me quittes pas ? demanda-t-il plein d'espoir.
Elle sourit en secouant négativement la tête, pour lui confirmer qu'elle resterait avec lui, désormais. Heureux et soulagé, Severus fondit sur ses lèvres.
Comme il était heureux ! Encore plus quand elle lui rendit son baiser. Mais quand d'elle-même elle glissa sa langue entre ses lèvres pour l'approfondir, l'atmosphère changea. Un besoin urgent, impérieux du corps de l'autre se fit sentir. Ils avaient besoin de se montrer l'un l'autre l'étendue de leur amour, physiquement. Ils avaient besoin de se pardonner, de s'excuser, de quoi que ce soit d'autre qui les avait séparés ces derniers temps.
Et c'est Hermione qui donna le feu vert quand elle accrocha ses cheveux pour le rapprocher encore plus d'elle. Elle gémit quand elle sentit les mains de Severus agripper ses fesses pour qu'elle passe ses jambes autour de lui. Toujours à genoux au sol, il la fit basculer pour qu'elle se retrouve allongée sous lui, sur le tapis. Elle soupira quand il quitta ses lèvres pour venir embrasser son cou, ses mains déjà occupées à la déshabiller.
Mais Hermione n'était pas en reste… Ils étaient sur un pied d'égalité, maintenant. Et elle décida de le déshabiller aussi.
Ils furent nus en quelques minutes, leurs mains parcourant fébrilement le corps de l'autre. Severus n'en revenait pas d'être là, au-dessus d'Hermione, leurs peaux se touchant et s'électrisant. Il voulait se faire pardonner. Il voulait poser ses lèvres et sa langue partout sur son corps. Goûter sa peau qui lui avait tant manqué depuis leur première fois.
Alors, tout doucement, il laissa ses lèvres parcourir son cou, puis ses seins, sur lesquels il s'attarda un moment, mordillant doucement les petites pointes rosées et durcies, lui arrachant des gémissements de plus en plus sonores. Il descendit encore, léchant son ventre plat, faisant le tour de son nombril, tandis qu'elle s'accrochait au tapis.
Puis il arriva à son intimité qu'il savoura de sa bouche, la faisant crier par moment.
– Sev… Severus, s'il te plaît, supplia-t-elle.
Il savait ce qu'elle voulait. Il en avait autant envie qu'elle. Il remonta doucement le long de son corps, posant ses lèvres ça et là sur sa peau, la faisant frissonner au passage. Puis, quand il arriva au niveau de son visage, il se perdit dans ses yeux.
– Je t'aime, lui dit-il au moment où il la pénétra, la faisant se cambrer de plaisir.
– Moi aussi, Severus.
Et il démarra ses coups de reins, d'abord lentement, pour savourer le plaisir d'être de nouveau en elle après cette trop longue séparation. Puis, quand elle remonta ses cuisses pour entourer ses hanches de ses jambes, il accéléra la cadence. Ses gémissements firent écho aux siens, qui bientôt, se transformèrent en cri alors qu'elle hurlait sous le plaisir qu'il lui procurait. Elle se cambra violemment alors qu'elle jouissait, le menant à son tour vers les portes du Paradis.
Comblés et épuisés, ils roulèrent sur le tapis, et faisant apparaitre une couverture, s'endormirent à même le sol.
