Chapitre 7 – Révélations surprenantes

** Flash Back **

Le Terrier, la veille de la rentrée pour la Sixième année.

Il était tard, tout le monde dormait, les bagages étaient bouclés pour pouvoir prendre le Poudlard Express le lendemain matin. Harry, Hermione et Ron étaient dans la chambre de ce dernier. Ils étaient en train de parler de choses et d'autres, lorsqu'Hermione interpela les deux garçons. Elle venait de refermer d'un coup sec le gros grimoire qu'elle lisait. Son air grave et sérieux n'augurait rien de bon aux yeux de ses deux amis, qui, instinctivement, s'étaient mis à rechercher ce qu'ils avaient bien pu faire de mal.

« Il y a déjà un petit moment que je pense à quelque chose, mais je ne sais pas ce que vous allez en penser… » commença-t-elle en les regardant.

« Si tu nous le dis pas, Mione, on ne saura jamais quel est notre avis… » fit remarquer Ron en levant les yeux au ciel, alors que Harry pouffait.

« Et bien, en fait, je voudrais que l'on se fasse une promesse… » dit-elle gravement.

« Ok. Et quel genre de promesse ? » demanda Harry, suspicieux.

« Une Promesse Sur Le Sang » lâcha la brunette tout à trac le plus sérieusement du monde.

« Sur le Sang ! Rien que ça ! » partit Ron d'un rire pourtant vite maîtrisé devant le regard triste de son amie, malheureuse de ne pas avoir été prise au sérieux. « Mais… heu… oui, c'est une excellente idée… n'est-ce pas Harry ? » demanda-t-il en quête de soutien, tentant tant bien que mal de se rattraper.

« Oui, c'est une bonne idée, Herm' ! répondit le Survivant qui tâchait de lui rendre le sourire. « Alors ? que veux-tu que nous nous promettions ? »

« Et bien, je pense que nous devrions nous promettre d'être toujours amis, quoi qu'il se passe, et d'être toujours là les uns pour les autres… ça vous va ? Parce qu'après tout, avec cette fichue guerre qui va bientôt nous tomber dessus, j'ai peur qu'on finisse par s'éloigner les uns des autres… » proposa-t-elle en se mettant debout.

Les deux garçons se regardèrent un instant, puis, se levant à leur tour, dirent d'une seule et même voix : « c'est d'accord ! »

« Bien… alors il y a un petit rituel pour sceller la Promesse… puisque c'est une Promesse Sur Le Sang… » Tout en parlant, elle transforma une plume sur le bureau de Ron en un petit poignard d'argent, sous les yeux de plus en plus perplexes de ses deux amis, qui commençaient à grimacer au fur et à mesure que la compréhension s'insinuait en eux.

« Euh… Hermione, t'es pas sérieuse, là… » commença le courageux Ron.

« Ne vous inquiétez pas, quelques gouttes de sang suffiront… » les rassura-elle en se piquant l'intérieur de ses deux mains, dont le sang perla.

Elle fit de même avec les mains des deux autres, puis, avant que le sang ne coagule, ils lièrent leurs mais en un cercle parfait.

« Maintenant, répétez après moi : Je promets d'être toujours là pour vous, et que jamais l'amitié que je vous porte ne faiblira, quoi que la vie nous réserve. »

Les garçons s'exécutèrent et aussitôt, des liens magiques se formèrent et s'enroulèrent autour de leurs poignets, brillèrent un instant d'une lumière dorée, puis disparurent, scellant ainsi leur Promesse à jamais.

** Fin du Flash Back **

Harry et Ron s'étaient rendus à l'infirmerie comme à chaque fois qu'ils avaient un créneau libre pour aller voir leur amie. Quelle ne fut pas leur surprise quand Mme Pomfresh leur apprit que celle-ci était non seulement guérie, mais aussi sortie pour rejoindre les nouveaux appartements qui allaient de pair avec sa nouvelle fonction de Préfète-en-Chef.

Ils étaient donc repartis dans l'espoir de la rejoindre quand ils s'aperçurent qu'ils n'avaient aucune idée de l'endroit où son appartement se trouvait.

En réfléchissant au moyen de la trouver, ils en vinrent à la seule solution qui se présentait à eux : ils devaient se servir de la Carte du Maraudeur.

Après avoir couru à travers une bonne partie du château pour rejoindre la tour Gryffondor, ils arrivèrent devant la Grosse Dame, lui indiquèrent le mot de passe « Unum Omnes » et entrèrent dans la Salle Commune, vide à cette heure-ci. Ils se dépêchèrent de grimper les marches qui les menaient au dortoir des septièmes années.

Harry ouvrit sa malle pour en sortir la Carte qu'il étala sur son lit, tandis que Ron fermait la porte pour plus de discrétion.

« Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises ! » assena Harry à l'aide d'un petit coup de baguette sur le vieux parchemin décrépit. Lui et Ron attendirent patiemment que les plans de Poudlard apparaissent et se mirent à chercher « Hermione Granger » parmi les centaines de petits points présents…

Ils commençaient vraiment à désespérer, quand tout à coup, au bout de plusieurs longues minutes Ron, pointant son doigt à un endroit précis, s'écria :

« Là ! regarde ! mais qu'est-ce que… »

« MALEFOY ! » hurlèrent-ils d'une même voix. Ils se levèrent soudainement, et, la carte dans la main de Harry, se précipitèrent vers le lieu où se trouvait leur amie, probablement en grand danger…

En effet, ce ne pouvait être que cela : en trouvant le point portant le nom d'Hermione, ils avaient trouvé également un point nommé « Drago Malefoy » juste à côté. Tout près d'elle. Trop près d'elle… beaucoup trop près à leur goût !

C'est ainsi qu'ils s'étaient retrouvés à tambouriner contre le portrait d'une adorable petite fille qui refusait catégoriquement de leur ouvrir s'ils ne lui donnaient pas le mot de passe.

Ils étaient donc à deux doigts de prendre des mesures coercitives envers cette fillette au visage d'ange quand ils virent la porte s'ouvrir sur une Hermione tout sourire et… à n'en pas douter, en parfaite santé.

« Hermione ! Est-ce que tout va bien ? » s'inquiéta Ron en la prenant dans ses bras.

« Oui, tout va bien… c'est pas la peine de tout casser ! » répondit-elle en riant devant les visages effarés de ses deux amis.

« Pas la peine de tout casser ? s'indigna Harry en lui montrant la Carte du Maraudeur toujours dans sa main. Tu plaisantes là, non ?! On a vu que Malefoy était avec toi ! »

« Oh ! Ça… euh… » répondit Hermione, gênée et perdant son sourire d'un coup.

« Oui, ça ! Justement ! Renchérit Ron. Qu'est-ce que la Fouine faisait avec toi ? Il ne t'a pas embêtée, j'espère ? S'il a osé poser une main sur toi, je te jure que je le tue ! »

« Non, non, tout va bien… mais… euh… bon. Rentrez, il faut que nous discutions de certaines choses… assez importantes… » Devant l'air plus que mystérieux et de plus en plus peiné de leur amie, les deux compères se turent et la suivirent sans un mot jusque dans la salle commune.

Ne leur laissant pas le temps de s'extasier devant la beauté des lieux, elle les fit s'asseoir sur le canapé devant la cheminée, pendant qu'elle prenait place dans l'un des deux fauteuils qui était en face.

« Bon… les garçons… » commença-t-elle, la voix tremblante, en levant ses beaux yeux noisette un peu trop brillants vers eux. Elle entortillait ses doigts dans la jupe plissée de son uniforme, et semblait être sur le point de pleurer.

Eux, ne la menaient pas large : ils n'avaient jamais vu leur sœur de cœur si peu sûre d'elle. Elle qui était depuis le tout début la tête pensante de leur Trio, celle qui gardait toujours la tête sur les épaules en toutes circonstances. Celle qui avait toujours été là pour eux et qui serait toujours là pour eux.

Pour Harry, elle était la sœur qu'il n'avait jamais eue. Il l'aimait d'un amour fraternel, certes, mais inconditionnel. S'il le fallait, il mourrait pour elle sans hésitation. Et il savait qu'elle le ferait aussi pour lui. Il jeta un œil discret à son meilleur ami, et il comprit que celui-ci ressentait la même chose.

Ron fronçait les sourcils. Il affichait une mine perplexe devant ce qu'il voyait dans les yeux de sa meilleure amie. Son regard, qu'il connaissait maintenant par cœur. Outre les sept longues années qu'il avait passé à déchiffrer les différentes lueurs qui illuminaient ses yeux, où il avait vu tantôt la joie, tantôt la tristesse, mais aussi la colère, l'intuition, et enfin l'amour… il avait aussi passé quelques semaines à les regarder en tant que son petit ami. Ces quelques semaines pendant les vacances d'été qu'elle avait passé avec lui au Terrier en fin de cinquième année. Ces moments passés où ils avaient cru être amoureux l'un de l'autre… outre les mots d'amour et les caresses échangés, il y avait eu aussi les baisers. Ces baisers où il avait eu l'horrible impression d'embrasser sa propre sœur. Il avait eu peur de le lui avouer. Peur de gâcher cette si belle amitié qui les liait. Mais il avait fini par comprendre qu'il en était de même pour elle. Elle aussi le considérait comme un frère. Alors contre toute attente, leur amitié déjà très importante ne s'en était trouvée que renforcée.

Ne supportant plus de la voir dans cet état, Ron se leva du fauteuil pour s'approcher d'elle, s'accroupit, posa sa main sur sa joue et l'encouragea à parler :

« Minie… »

Hermione leva brusquement les yeux vers lui. Il ne l'avait pas appelée comme ça depuis longtemps. C'était sa façon de l'appeler lorsqu'ils étaient ensemble. Elle lui sourit et pris une grande respiration pour se donner du courage.

« Les garçons… j'ai des révélations disons… assez surprenantes à vous faire. Tout d'abord, je veux que vous me promettiez de me laisser finir avant de sauter aux conclusions, et surtout, surtout de ne pas me juger… »

« Mais Mione… intervint Harry, comment veux-tu qu'on te promette ça alors qu'on ne sait pas de quoi il en retourne ? » Ron acquiesça.

« Harry, Ron… j'en appelle à notre amitié… à notre Lien du Sang ». Lâcha-t-elle en prenant un air des plus sérieux. À ses mots, de minces filaments luirent un instant autour de leurs poignets, leur rappelant ainsi la Promesse qu'ils s'étaient faite.

« Tu as toute notre attention. » Proclama Harry soudain sérieux, Ron retournant s'asseoir à sa place.

« Merci. Bon. Il s'est passé quelque chose d'assez surprenant… vous vous rappelez sûrement de ce qu'il s'est passé le jour où ma main m'a brûlé ? » débuta Hermione.

« Franchement, comment on aurait pu oublier ça ? répondit Ron frissonnant, tant revivre l'évènement lui était pénible. Tu nous as flanqué la trouille de notre vie ! »

« Et bien en fait, ce n'est pas arrivé par hasard… je vais vous montrer, mais pas d'affolement, d'accord ? » Elle sortit sa baguette qu'elle pointa sur sa paume gauche et fit apparaître le triangle rouge sous les cris étouffés des garçons.

« C'est quoi, ça ? » s'écria Ron en prenant sa main.

« C'est la symbolique du Feu… je… hum… c'est mon Élément. Je veux dire que je vais bientôt maîtriser cet élément, et le plier à ma volonté... enfin, quand je me serai entrainée… » annonça Hermione devant leur regard sceptique.

« Pardon ? Tu veux dire que tu as un nouveau pouvoir ? tenta de comprendre Harry en souriant.

« Plusieurs en fait… sans vouloir me vanter… mais je n'en connais pas encore l'étendue… »

« Cool ! Pas que ça me dérange, mais comment c'est possible ? » demanda Ron.

« Euh… en fait, c'est là le plus dingue… et le plus difficile à croire… et c'est aussi là que je vous demande de ne pas juger trop vite… et de ne surtout pas m'interrompre avant que j'aie fini de vous raconter. Ok ? » hésita la Préfète.

« Herm' tu nous inquiètes, là ! Crache le morceau… » s'impatienta Harry qui se doutait qu'il n'allait pas apprécier la suite.

Hermione prit une grande respiration et se lança : « Il existe une prophétie… qui me concerne, moi et… quelqu'un d'autre… cette personne et moi, sommes liées en quelque sorte. Plus exactement nos âmes sont liées… et, avant que vous ne disiez quoi que ce soit (elle leva un doigt pour intimer le silence à Ron qui avait ouvert la bouche pour dire quelque chose), sachez que Dumbledore est au courant et que l'on ne peut rien y faire… personne ne peut rien y faire… Donc, grâce à cette prophétie, je vais avoir de nouveaux pouvoirs, qu'il va falloir que je développe, avec… cette autre personne. Et tout ça dans un seul but… accrochez-vous bien : pour Repousser les Ténèbres à jamais… selon la prophétie, bien sûr. » termina-t-elle en souriant… elle se sentait soulagée. Maintenant, quelles que soient leurs réactions, au moins, ils savaient… restait juste un dernier détail… et pas des moindres…

« On peut parler maintenant ? » demanda Harry d'une voix timide après quelques minutes de silence. C'était le temps qui lui avait fallu pour assimiler les informations qu'il avait entendues. Ron, lui, avait l'air d'un poisson hors de l'eau…

« Oui, c'est bon… vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez… » décréta Hermione. Elle savait qu'elle allait passer un interrogatoire en règle… elle allait se retrouver sous un feu nourri que questions pendant les heures à venir. Mais elle était prête… et elle sentait, dans leur lien, que Drago aussi. « Feu à volonté ! » lui dit-il d'ailleurs pour confirmer sa pensée.

Harry et Ron se regardèrent, puis la question tant attendue fusa : « Qui est cette autre personne ? » Au vu de ce qu'ils avaient vu sur la Carte du Maraudeur et de la réaction d'Hermione à ce moment-là, ils se doutaient de la réponse, mais n'étaient pas sûrs de vouloir l'entendre.

Elle se retourna alors vers la porte de la chambre de Drago qui était derrière elle. « Tu viens ? Je crois qu'il vaut mieux leur montrer… »

« J'arrive mon Cœur… mais je vais passer par la porte… je crois qu'ils ne supporteront pas si je transplane juste devant eux ! »

Les deux Gryffondor restèrent interdits lorsque Drago Malefoy sortit de sa chambre dès qu'Hermione s'était retournée vers sa porte… comme si… elle l'avait appelé !

Il s'avança vers eux, et, contrairement à ce qu'Harry et Ron avait pu penser, il n'affichait pas ce sourire froid et goguenard auquel il les avait habitués depuis si longtemps. Non, Drago avait un regard déterminé et son sourire était franc quand il tendit une main devant lui en disant :

« Potter, Weasley, je crois qu'une trêve s'impose… »

Les deux Gryffondor se levèrent pour lui faire face. Ils regardèrent un instant sa main, mais ne la prirent pas. Drago jeta un coup d'œil à Hermione qui lui sourit, lui conseillant d'attendre un instant. Harry, qui n'avait rien raté de cet échange furtif, regarda les yeux de son ennemi de toujours. Il y vit quelque chose qui le laissa complètement pantois. Cette étincelle qui avait brièvement illuminé ses yeux lorsqu'il les avait posés sur Hermione, il avait déjà vu la même dans les yeux de Ginny lorsqu'elle le regardait lui… c'était l'étincelle de l'amour… impossible… comment c'était arrivé ? Que s'était-il passé entre eux pour qu'il la regarde avec ces yeux-là…

Ron, lui, regardait Hermione et il comprit tout de suite : son comportement avait changé du tout au tout depuis que ce maudit Serpentard était entré dans la pièce. Un sourire était accroché à ses lèvres, ses yeux brillaient étrangement, et elle semblait rayonner… comme si, tout à coup, elle avait retrouvé une part d'elle qui lui manquait… NON ! Pas lui ! Il regarda un instant Malefoy, la main toujours tendue devant lui. Il ne semblait pas gêné le moins du monde par le silence qui régnait autour d'eux. Il se laissait scruter sous toutes les coutures par les deux Gryffondor et n'en montrait aucun signe d'agacement… Il y a encore quelques jours, pareille situation leur aurait coûté d'innombrables remarques acerbes de la part du blond, avec peut-être un ou deux maléfices à la clé… mais là ! c'était une tout autre personne qui se trouvait devant eux… le regard que sa meilleure amie portait sur lui le confirmait…

Sa meilleure amie… après leur rupture, il s'était juré de toujours tout faire pour la rendre heureuse… et la Promesse qu'ils s'étaient faite tous les trois n'avait fait que renforcer ce serment… alors, contre toute attente, il regarda Drago Malefoy dans les yeux et parla pour la première fois depuis de longues minutes :

« Malefoy, peut-être qu'avec le temps, on apprendra à s'apprécier… mais je te jure que si tu lui fais du mal… je te tue ! » sur ses paroles, et à la stupéfaction de tous, en particulier d'Harry, il serra la main du Serpentard.

Harry, lui, mit un peu plus de temps à réagir. Tout d'abord parce qu'il était tellement étonné de la réaction si positive de Ron, connaissant leur passé commun à Hermione et lui, et la possessivité de son ami et ensuite parce qu'il voulait avoir une preuve… LA preuve que tout ceci était réel, que Malefoy ne les menait pas en bateau. Alors, comme si elle avait lu dans ses pensées, Hermione se rapprocha de Drago et noua ses doigts aux siens. Drago, lui se retourna vers elle, encra ses yeux dans ceux de la brunette et colla son front contre le sien en poussant un soupir. Puis, rompant le contact de ses yeux, se tourna vers Harry et lui dit :

« Ne t'inquiète pas Potter… je lui appartiens, corps et âme, et pour toujours… puis, déglutissant difficilement face à la véracité de ses propos, continua : je ne pourrais pas me détacher d'elle, même si je le voulais… mais de toute façon, je n'en ai aucune envie. »

Le sérieux qu'il arborait à cet instant, les paroles qu'il venait de confesser devant eux, sans aucune gêne ni pudeur, les yeux brillants d'une flamme authentique, tout cela contenait pour Harry le sceau d'une promesse aussi sincère et durable que celle qu'ils avaient scellée de leur sang.

Il prit alors une grande inspiration et serra la main de son ex-meilleur ennemi.

« Malefoy… si tout ce que tu viens de dire est vrai, à propos d'Hermione et toi… alors je ne vois pas de problème pour instaurer une trêve… que j'espère durable… mais je rejoins ce qu'a dit Ron tout à l'heure : si tu lui fais du mal, je te tue ! »

« Aucun souci… » répondit Drago en souriant, soulagé que cela se soit passé aussi simplement… il se doutait que pour ses amis à lui, cela ne serait pas aussi simple…

Hermione, heureuse, sauta dans les bras de ses amis en pleurant. « Vous allez voir ! Ce sera super ! On va pouvoir s'entrainer ensemble pour supprimer le Seigneur des Ténèbres ! »

« Ok, ok, Herm', calme-toi ! s'écria Harry en rigolant. Je me demande si on ne devrait pas reformer l'AD… on va y réfléchir… »

« Ouais… bon… heu… on va aller manger, nous. Je commence à avoir faim… » dit Ron en tapotant son estomac. « Je suppose que vous ne descendez pas pour manger... »

« Non, répondit Drago qui prenait la main d'Hermione machinalement. Dobby va nous apporter le repas ici… nous avons encore pas mal de choses à mettre au point, surtout par rapport à ce que je vais dire aux Serpentard… je vous rappelle que mon intervention de l'autre jour à la sortie du cours de Potions n'a pas été des plus discrète… et du coup, ils ont pas mal de soupçons… »

Sur ces entre faits, Hermione les raccompagna à la sortie et leur colla un baiser à chacun sur la joue avant qu'ils ne partent, provoquant un grognement chez son petit ami.