Chapitre 10 – Le tapis magique
[Hermione fut si contente de la décision de son Serpentard bien aimé qu'elle lui sauta au cou avec tellement de fougue qu'ils basculèrent du fauteuil où ils étaient assis pour se retrouver allongés par terre sur le tapis, riant aux éclats.]
La brunette se retrouva allongée sur Drago qui, dans leur chute avait instinctivement resserré ses bras autour d'elle. Elle s'arrangea pour passer une jambe de chaque côté et se mettre à califourchon au-dessus de lui.
Comprenant ses intentions, Drago attrapa ses lèvres avec une avidité féroce, la pressant contre lui. Elle entama des mouvements lascifs avec ses hanches, frottant contre le bassin du Serpentard, qui gémit dans sa bouche.
« Mya, tu vas me rendre dingue ! Si tu savais comme j'ai envie de toi ! » lui dit-il dans leur lien, tout en l'embrassant.
Elle quitta ses lèvres, déclenchant par la même occasion un grognement de frustration, se redressa, le regarda droit dans les yeux avec un air de défi et d'une voix la plus sensuelle qui soit lui dit :
« Prouve-le. »
Ni une ni deux, il se jeta sur elle avec une frénésie quasi animale, mordant ses lèvres presque jusqu'au sang, la faisant gémir de plaisir tandis qu'elle accrochait ses doigts dans ses cheveux blonds. Toujours assise sur lui, il avait saisi ses fesses et lui intimait de rapides mouvements des hanches, la faisant se frotter plus fort contre sa virilité durcie. Elle sentait sa respiration devenir de plus en plus saccadée.
Quand elle continua le rythme d'elle-même, il empoigna ses seins et entreprit de les malaxer par-dessus le tissu. Il sentait les pointes se durcir sous ses caresses. Il voulait les lécher, les mordiller. Alors, d'un mouvement sec, il ouvrit son chemisier d'un seul coup, arrachant tous les boutons au passage, dévoilant sa poitrine emprisonnée dans son soutien gorge.
Il embrassa ses seins par-dessus le sous-vêtement. Hermione gémissait de plus en plus. Elle voulait sentir sa bouche sur sa peau enflammée, alors elle enleva elle-même la prison de dentelle, sous un gémissement approbateur du Serpentard qui déposa des baisers brûlants sur ses mamelons dressés.
Il fit passer une main sous sa jupe, puis continua directement sous sa lingerie, et trouva son clitoris qu'il commença à caresser. Hermione gémissait sous la douce torture et se frottait de plus en plus fort contre lui.
Drago grognait de plaisir. Mais leur position ne lui permettait pas d'approfondir ses caresses. Alors, d'un habile mouvement des hanches, il la fit basculer sur le tapis et se retrouva au-dessus d'elle.
Hermione n'en pouvait plus : elle n'avait jamais été aussi excitée. Ils avaient pourtant fait l'amour le matin-même, mais là, c'était du désir pur, presque animal, qu'ils avaient besoin tous les deux d'assouvir. Sa respiration était erratique, son cœur battait à une vitesse ahurissante.
Drago la regarda un instant : elle était si excitante comme ça, allongée devant lui, les joues rouges, les yeux assombris par le désir. Il sentait dans leur lien qu'ils avaient la même passion dévorante en ce moment-même.
Il releva sa jupe et plaça sa main sur sa culotte. Elle était trempée. Cette vision l'excita encore plus et, dans un mouvement sec, arracha le bout de tissu, qu'il porta à ses narines en fermant les yeux. Hermione hoqueta, et gémit encore plus fort lorsqu'il inséra deux doigts en elle d'un seul coup.
Il commença de longs mouvements de va-et-vient, la faisant crier et se tortiller de plus en plus. Avec son autre main, il caressait son clitoris en faisant des cercles de plus en plus rapides.
« Drago ! plus… vite… » Elle hurlait à présent, alors que son amant bougeait ses doigts à l'intérieur d'elle d'une manière proprement scandaleuse. Elle sentait un incendie dans son bas-ventre. Elle éprouvait tellement de plaisir que c'en était douloureux. Sa tête tournait dans tous les sens, elle n'avait plus aucune pensée cohérente, elle agrippait ses mains sur le tapis pour ne pas perdre pied. Elle sentait les doigts de Drago aller de plus en plus profond et de plus en plus vite en elle.
« Dray… DRAY ! je… vais… je vais… »
« Oui, viens pour moi mon Amour ! Je veux t'entendre crier ! »
Soudain, elle décolla. Son dos s'arqua et un long grognement rauque s'échappa de sa gorge en feu. Drago sentit ses muscles internes se resserrer violement autour de ses doigts. Il approcha sa bouche et lapa avidement son intimité brûlante tandis que la liqueur de son plaisir s'écoulait dans sa bouche.
Hermione retomba mollement sur le tapis, complètement dévastée par l'orgasme foudroyant qui avait ravagé son corps. Les yeux mi-clos, elle sentit que son amant se positionnait au-dessus d'elle.
Avant qu'elle ne redescende complètement de son apogée de plaisir, il la pénétra d'un coup sec, la faisant crier de nouveau et amorça de violents coups de rein tandis qu'elle s'accrochait à lui, laissant les marques de ses ongles sur sa peau.
Drago était fou. Il avait adoré l'entendre hurler son prénom. Il avait adoré la voir bouger dans tous les sens tant son corps était ravagé par le plaisir. Elle n'avait plus eu aucun contrôle et c'était lui qui l'avait mise dans cet état.
Il se mouvait en elle de manière frénétique, ramenant ses cuisses autour de lui pour aller encore plus profondément en elle. Elle envoyait cogner ses hanches contre lui pour accélérer encore plus le rythme. Leurs corps étaient en sueur, mais ils n'en avaient cure. Ils étaient tout à leur plaisir, ressentant également le plaisir de l'autre par le biais de leur lien.
Il savait qu'il n'allait plus pouvoir tenir bien longtemps. Il se redressa alors, à genou devant elle, et attrapa ses hanches pour toucher ce point si sensible caché au plus profond de sa féminité. Apparemment, il le trouva, car elle hurlait de nouveau en se resserrant autour de lui. Cela lui fut fatal. Il se déversa en elle en un long cri rauque. Il n'avait jamais joui aussi fort… il s'écrasa contre elle, haletant, redescendant tout doucement du Paradis dans lequel il les avait amenés tous les deux. Ils s'endormirent presque aussitôt, sur le tapis, devant le feu crépitant, n'ayant même plus la force de faire venir une couverture sur eux.
