Chapitre 23 – Douce vengeance
Hermione s'était réveillée un matin, en sueur, le bas ventre en feu. Elle avait fait un rêve assez intense ! C'était la première fois que ça lui arrivait…
Malheureusement, elle ne pouvait pas assouvir le désir qui la tenaillait, Drago n'étant pas dans le lit avec elle. C'était le seul jour de la semaine où il commençait ses cours une heure avant elle. Donc, il était déjà levé.
De dépit, elle s'était levée en soufflant. Une douche ! Voilà ce qui lui fallait !
Elle n'attendit pas que l'eau soit chaude pour se placer sous le jet et commença à se laver… se souvenir lui en rappela un autre, bien trop vivace pour l'état dans lequel elle se trouvait maintenant ! Elle se rappelait de Drago, invisible, quand il lui avait fait la surprise de la rejoindre sous cette même douche…
Elle se rappelait aussi qu'elle s'était promis de se venger… mais les évènements qui avaient suivi avaient totalement éclipsé le reste.
Toutefois, l'envie qu'elle avait de lui à cet instant devenait trop intense… il fallait qu'elle trouve le moyen d'arriver à ses fins !
L'occasion lui fut donnée quelques heures plus tard, où, pendant qu'elle se dirigeait dans la Grande Salle pour le repas du midi, Drago vint la voir pour l'informer que McGonagall avait besoin de lui le soir-même : il devait surveiller une classe de deuxième année ayant écopé d'une retenue collective d'une heure.
Il ne fallut pas longtemps à Hermione pour mettre son plan à exécution…
Le soir venu, elle attendit patiemment dans le couloir de la classe de métamorphose, invisible, que Drago et les élèves entrent et s'installent.
Au bout d'un quart d'heure, elle transplana silencieusement directement dans la salle et se faufila rapidement jusqu'au bureau professoral où Drago était assis, plongé dans ses propres devoirs alors que les élèves faisaient le devoir que Minerva leur avait donné, en silence.
Drago avait décidé de s'attaquer à ses devoirs, de façon à pouvoir faire autre chose de bien plus intéressant lorsqu'il rentrerait chez lui… quand tout à coup, une sensation étrange sur sa nuque le fit frissonner.
Il se retourna vivement, un peu trop d'ailleurs à en juger par le craquement douloureux de son cou. Mais il ne vit rien.
Une nouvelle sensation de caresse sur son torse le fit sursauter et reculer loin de son bureau, les roulettes de la chaise grinçant bruyamment.
En même temps qu'il vit plusieurs visages interrogatifs se lever vers lui, il sentit un poids qu'il ne reconnut que trop bien s'asseoir sur lui.
« Mon Cœur ?! Qu'est-ce que tu fais là ?! »
« Chut mon Amour… tu ne voudrais pas que les élèves dont tu as la surveillance se doutent de quelque chose… » murmura-t-elle d'une voix taquine alors qu'elle entamait de lascifs mouvements des hanches sur son bassin.
« Hermione ? Je peux savoir ce que tu es en train de faire ? » souffla-t-il alors qu'il commençait à avoir chaud.
« Tu n'as pas une petite idée ? » Sa voix était sensuelle et aguicheuse, ce qui envoya des décharges électriques directement dans les reins de Drago, qui dut s'agripper à la table alors qu'il devenait de plus en plus dur.
Il rapprocha son siège du bureau, de façon à être caché au maximum. Il n'en revenait pas qu'elle ose faire ça, ici, devant tout le monde. Elle qui était tellement à cheval sur le règlement, était désormais assise à califourchon sur lui.
Lors qu'il la sentit descendre de sur ses genoux, il ressentit en même temps une pointe de frustration et un peu de soulagement. Enfin, elle se rendait compte de ce qu'elle faisait… pensa-t-il.
Mais le soulagement fut de courte durée lorsqu'il sentit une petite main chaude abaisser sa braguette et s'immiscer dans son boxer. Il retint un souffle lorsqu'elle se plaça entre ses cuisses. Elle était passée sous le bureau ! Merlin ! C'était la situation la plus excitante qu'il n'avait jamais vécu dans sa vie !
Il dut étouffer une exclamation lorsqu'elle le prit dans sa bouche, entamant de longs et langoureux va-et-vient le long de sa virilité.
« Mon Cœur ! Arrête ça tout de suite ! C'est pas raisonnable ! » implora Drago sans grande conviction, son esprit s'embrumant de plus en plus.
« Oses me dire que tu n'aimes pas ça ! » gloussa-t-elle en accélérant ses mouvements.
« Mais tu te rends compte, si les autres entendent quelque chose ? »
« Tu n'as qu'à ne pas faire de bruit… » Et elle fit buter son gland contre sa gorge.
Drago n'en pouvait plus… plus elle s'affairait le long de son membre douloureux et palpitant, plus il avait envie de gémir… il regarda sa montre… allez, plus que dix minutes, et il pourrait faire sortir les élèves ! Merlin ! Il ne tiendrait pas jusque là !
Elle continuait d'aller et venir avec sa bouche chaude, enroulant sa langue autour de lui, aspirant, léchant, et le mordillant sur toute sa longueur.
Le Serpentard se tenait au bureau, ses longs doigts blancs crispés tellement fort sur le bois qu'il aurait pu en arracher un morceau.
Tout à coup, il se tendit, se mordant furieusement la lèvre pour ne pas crier. Il explosa dans la bouche de sa tendre moitié, alors que la sonnerie annonçant la fin de la retenue retentit.
Retrouvant ses esprits l'espace d'une minute, il ordonna aux élèves de sortir et de laisser leurs devoirs sur leurs tables.
Une fois le dernier parti, d'un geste de la main il ferma la porte à clé et invoqua un sortilège d'insonorisation.
« Tu es fière de toi, hein ? »
« Absolument ! » rit-elle en réapparaissant à sa vue. Il se rendit compte alors, à sa grande stupéfaction, qu'elle était en sous-vêtements.
Il la saisit par les hanches, la ramenant à sa hauteur.
« Tu sais que l'on n'attaque pas un Malefoy impunément… murmura-t-il à son oreille, laissant sa langue trainer dans le creux de son cou. Je vais devoir me venger, maintenant… et je te promets que la torture sera lente et douloureuse… » Ses mains parcouraient la dentelle emprisonnant sa poitrine si désirable, titillant ses mamelons dressés par le désir.
« Oh, non, s'il-vous-plaît, Monsieur ! Ne me faites pas de mal ! » implora-t-elle faussement larmoyante, alors qu'il l'asseyait sur le bureau face à lui, les cuisses écartées et les pieds reposant sur les accoudoirs de son fauteuil.
« Je vais te faire souffrir, petite Sorcière… tu l'auras bien mérité… tu pourras toujours crier, personne ne t'entendra ! » Il caressait doucement sa féminité par-dessus la dentelle de son string rouge sang. Il reconnaissait les sous-vêtements qu'il lui avait offerts à Noël. Elle rejeta doucement sa tête en arrière, appuyée sur ses coudes, commençant à balancer ses hanches sous les ondes de plaisir que Drago lui envoyait.
Délicatement, il écarta le tissu déjà trempé et glissa un doigt dans sa moiteur, qu'il ressortit doucement.
« Regarde ça ! s'esclaffa-t-il. Tu es déjà toute trempée ! Vilaine petite Sorcière ! » Et il mit le doigt humide dans sa bouche, fermant les yeux pour apprécier son goût.
Cette vision des plus érotiques excita d'avantage la Gryffondor qui se tortilla encore plus, réclamant toute l'attention de son amant qui la regarda, le sourire carnassier et les yeux assombris de désir pour elle.
Le Serpentard plongea alors deux doigts dans ses profondeurs exquises et amorça de rapides va-et-vient. Hermione haletait. La chaleur provoquée par les doigts de Drago à l'intérieur d'elle se transforma en brûlure de plus en plus douloureuse, la faisant gémir de plus en plus fort.
Elle cria tout à coup lorsqu'elle sentit des dents racler sur son clitoris gonflé de désir.
« Alors, Vilaine petite Sorcière, que penses-tu de ma torture ? »
« Ça, une torture ? Laissez-moi rire, Monsieur ! » le provoqua-t-elle. « J'ai déjà connu mieux ! »
Il leva un sourcil dubitatif.
« Ah oui ? Très bien, tu l'auras voulu ! » Il enfonça un troisième doigt et accéléra le mouvement, la faisant crier, alors que de son autre main, il frottait vivement son clitoris, envoyant des décharges de plaisir dans tout son corps.
Hermione criait de plus en plus fort à présent. Ses coudes ne la retenant plus, elle écrasa son dos sur la table, ses yeux se révulsant par moment.
Lorsque Drago sentit qu'elle était au bord de son paroxysme, il retira ses doigts, ce qui lui valut un regard noir de frustration. Il la regarda en souriant tendrement, visiblement très fier de lui, et se positionna entre ses cuisses.
Il entra violement en elle, leur arrachant un cri d'extase à tous les deux. Il débuta férocement ses coups de butoir. Elle l'avait trop excité pour qu'il soit doux, mais il savait qu'elle aimait ça.
Ses coups de reins étaient si sauvages et rapides que le bureau commençait à bouger sous leurs corps.
Il agrippait la chair tendre de ses hanches alors qu'elle enroulait ses jambes autour de lui pour approfondir ses poussées. La sueur perlait sur leur peau et leur souffle devenait erratique.
Drago avait la tête renversée en arrière, les yeux clos et la bouche ouverte, laissant échapper des grognements de plus en plus rauques, alors qu'il pilonnait sa Lionne de plus en plus fort.
Tout à coup, elle hurla, arquant son dos sur la table, ses muscles se resserrant fortement autour de son amant qui se déversa en elle dans un long râle rauque. Elle retomba mollement sur le dos, lui se vautrant sur elle, à bout de souffle, complètement vidé de toutes forces, descendant doucement du violent orgasme qui les avait ravagés.
« T'as la force de nous faire transplaner jusqu'à chez nous ? demanda Drago au bout de quelques minutes. Parce que moi, non ! Tu m'as épuisé mon Cœur ! » Ils se regardèrent un instant, puis éclatèrent de rire.
« Je vais essayer… laisse-moi me concentrer… » Elle ferma les yeux un instant tandis qu'il raffermissait sa prise sur elle, toujours dans la même position, avachi sur elle, sur le bureau.
Ils se retrouvèrent instantanément sur le lit d'Hermione, dans la même position. Il tira les couvertures sur eux, et s'endormirent comma ça, comblés, amoureux et heureux.
