Chapitre 10

pov Jamie

Ce fut Edward qui nous ramena chez nous. Il semblait être encore capable de fonctionner. Peut-être parce que ce n'était pas sa compagne qui l'avait rejeté mais le fils de l'alpha de Bella. Il y avait encore de l'espoir pour lui. Elle pouvait tout simplement quitter sa meute pour une autre dans laquelle Edward la rejoindrait.

J'étais restée complètement amorphe toute la nuit mais Edward était tout de même resté avec moi dans ma chambre. Il s'était endormi à un moment mais il était là, au moins.

Mr saucisses-lentilles m'avait rejetée. J'étais anéantie. Il ne m'avait pas simplement rejetée, il me détestait à présent. Il ne m'aimait plus. Probablement que je ne pouvais pas penser qu'il m'avait aimer. Il aimait une Jamie humaine. Pas la vraie Jamie, la vampire à moitié humaine. Personne n'aime les vampires, de toute façon.

Edward avait revendiqué Bella, déjà. Il ne pouvait pas la perdre si facilement, si ? Je ne voulais pas qu'il la perde. Il y avait des solutions pour leurs retrouvailles. Elle était neutre, elle pouvait donc demander à changer de meute. Une meute qui ne détesterait pas Edward parce qu'il avait été gentil avec un vampire. Suffit simplement que la nouvelle meute ne le sache pas, comme ça, ils ne pourraient rien lui reprocher. Je ne pouvais donc plus rester avec Edward.

Je ne voulais plus être seule.

Je ne voulais pas non plus rester avec Edward parce qu'il pouvait racheter ses fautes si je disparaissais de sa vie. Bella ne serait peut-être même pas obligée de quitter sa meute.

Edward caressait mes cheveux depuis qu'il était réveillé. Je ne savais pas vraiment depuis quand il faisait jour mais il était quelque-part entre le matin et le soir. Aucun de nous n'avait mangé quoique ce soit depuis la veille, avant de partir au Darkness.

« Je voudrais que tu saches que j'entends tes pensées et que cela me fait de la peine, me dit-il.

« Depuis quand ? Lui demandai-je.

« Depuis hier. Je n'ai rien dit parce que tu avais besoin d'avoir ce cheminement dans ton esprit mais je n'aime pas la direction que cela prend.

Je m'assis sur le lit, en me tournant pour faire face à Edward qui se redressa lui aussi, s'adossant à la tête du lit.

« Veux-tu boire ? Me demanda-t-il en me présentant son poignet.

Je secouai la tête. Je ne savais pas ce que je voulais. Je ne voulais pas être seule, je ne pouvais pas rester avec Edward. Je ne le voulais pas non plus, j'allais être juste un boulet rempli de dépression. Alors je savais ce que je voulais.

« Mords-moi.

Edward écarquilla les yeux.

« Non !

« Si, Edward, il faut que tu le fasses.

« Jamie, tu me demandes de te tuer, là.

« C'est ce que je veux. Je ne peux plus vivre maintenant. Je ne veux plus être seule, je ne veux plus savoir que personne ne m'aime.

« Moi, je t'aime.

Je soulevai mon regard vers son visage et fit glisser ma main sur sa joue.

« Je ne m'étais même pas dit que tu pouvais le faire ou non, remarquai-je. Probablement parce que j'avais peur que ça ne soit pas le cas.

« Je suis sûre que Bella t'aime bien aussi.

« Peut-être, admis-je. Mais Bella et toi avez besoin d'avoir votre vie et j'ai besoin de ne plus en avoir.

« Cela passera.

« Nos états d'esprit ne sont pas si changeant, du moins, pas tant que la situation ne change pas.

« Je ne peux pas y réfléchir seul, me dit-il. Puis-je en parler avec Bella ?

Je hochai la tête. Je n'y voyais pas d'objection. Puis ils étaient compagnons, ils étaient censés gérer les choses à deux. La voix de Bella était inquiète, elle expliqua qu'Alistair ne lui permettait pas qu'ils se voient. Edward lui dit qu'ils trouveront une solution mais qu'il avait besoin de son aide, de parler avec elle pour mettre ses pensées au clair. Il expliqua tout. Absolument tout ce qu'il savait sur moi, il raconta de nouveau ce qu'il savait de ma vie, de mon sentiment de rejet avec les autres vampires quand mon père m'éduquait, avec les humains ensuite puis avec Morgan. Il lui dit que je répétai sans cesse, de ma voix ou dans ma tête que personne n'aimait les vampires. Il parla de son sauvetage, du sauvetage de la louve attaquée par le vampire. Même le passage où je lui avais avoué ne pas avoir réfléchi à savoir s'il m'aimait ou non de peur de la réponse. Il tentait de la convaincre... de le convaincre lui-même de ne pas me tuer. Il lui fit promettre de ne parler de ça à personne parce qu'il savait que je ne voudrais pas que mon compagnon soit mis au courant même s'il me détestait. Inutile qu'il me déteste encore plus de m'être donné la mort, le laissant tout seul sans compagne. La haine valait mieux que la mort d'un compagnon. Puis la mort rendait toujours les gens plus gentils qu'ils l'étaient de leur vivant. Je préférai qu'il me déteste en me croyant en vie mais inaccessible.

Edward avait raccroché, Bella lui avait dit d'essayer de nouveau de me convaincre de rester en vie et que oui, elle m'aimait bien. Alors il s'était remis face à moi. Il cherchait ses mots mais je ne prêtai pas attention aux expressions qui suivirent sur son visage. J'étais en train de mourir. Pas mon corps, mon esprit. Je dépérissais de l'intérieur et cela engendrait une dissonance. Mes émotions avaient fini par disparaître. Je ne ressentais rien, émotionnellement parlant. Ni triste, ni soulagée, ni rien du tout.

« Jamie, je t'aime, Bella t'aime. Les loups de mon ancienne meute ne sont pas aussi vindicatifs que les Darkrivers au sujet des vampires. Les Quileutes, mon ancienne meute, ont un vaste territoire près de Forks et Forks est le territoire d'un clan de vampires. Ils apprécieraient probablement que tu leur montre qu'il est possible pour eux de se nourrir de sang animal. Pour l'instant, ils se nourrissent de... et bien, d'humains oui mais seulement ceux qui devraient finir en prison pour le reste de leur vie.

« Je ne peux pas, Edward, je ne peux plus. Mon compagnon m'a rejeté, il ne m'aime pas et je meurs de l'intérieur à cause de cela mais mon corps ne meurent pas, lui. Cela créé beaucoup de divergences dans mon esprit.

Il s'inquiéta et sembla se concentrer. Il fut plus inquiet encore.

« Tu as raison, lâcha-t-il anéanti. Ton esprit se vide comme si tu étais en train de mourir mais tu as l'air d'aller bien, physiquement.

« Mords-moi, je t'en prie.

« On peut lui parler, le convaincre...

« Edward, si on s'approche de lui, il ne nous laissera pas parler, il nous tuera, simplement. Il n'y a rien d'autre à faire, je ne veux pas qu'il soit celui qui me tue. Mords-moi, si tu m'aimes, fais-le.

« D'accord, accepta-t-il, fataliste.

Je fermai les yeux et attendis. Aucun soulagement n'apparut, je n'avais plus rien d'émotionnel. Edward plaça ses mains de part et d'autre de mon visage, je le laissai faire.

« Ouvre les yeux, encore un peu ma belle.

J'ouvris les yeux.

« Je t'aime, Jamie. Je resterai avec toi jusqu'à ce que tout ton corps et tout ton esprit soient partis. Et tu resteras avec moi pour toujours, même si tu n'es plus avec moi. Et pour Mr saucisses-lentilles et bien, on l'emmerde. Maintenant, ferme les yeux.

Je les fermai. Il embrassa mon front puis relâcha mon visage. Il prit mon poignet droit et me mordit. La douleur provoquée n'était pas désagréable dans un premier temps. Je n'avais pas mal, probablement parce que mon esprit se déconnectait petit à petit. J'attendis mais aucune douleur, aucun spasme dû à la toxicité de la salive du lycan ne parvint à bouger mes muscles autour de la morsure. Edward arrêta de me mordre, je rouvris les yeux. La morsure était présente, un peu de sang coula mais rapidement, la morsure se referma laissant simplement une cicatrice visible qui restera toujours. Enfin, jusqu'à ma mort.

Sauf que... la plaie n'était pas censée cicatriser. Parce qu'Edward était un lycan et que sa salive était toxique pour les vampires.

« Ma salive n'est pas toxique pour toi, déduisit Edward.

« L'autre méthode alors, fis-je. Je préférai la morsure parce que je savais que mon instinct ne se réveillerait pas pour me protéger. La mort serait arriver lentement, ce qui m'aurait laissé le temps d'aspirer ta salive, ce que tu allais devoir m'empêcher de faire mais j'aurais été affaiblie, ça aurait été facile. Tu vas devoir me tordre le cou mais j'ai peur que mon instinct de vampire se réveille et t'en empêche. Et peut-être, essaye de te tuer.

Il ne pouvait pas refuser, il avait déjà accepter de me tuer. Par morsure ou comme ça, quelle importance ? C'était probablement plus facile pour lui par morsure. Je n'allai pas mourir directement derrière.

« Pas maintenant, je m'y attends. Faut prendre les vampires par surprise mais mon esprit se démantèle, ça deviendra facile, peut-être demain.

Edward passa du temps face à moi. Parfois, il me parlait. Il me posait des questions sans intérêt, j'avais répondu aux deux premières mais j'avais arrêté de répondre ensuite mais il ne cessa pas de me parler et de chercher à ce que je le fasse.

L'interphone sonna. Edward se leva de mauvaise grâce et alla répondre. Je n'entendis qu'un « oui » puis il avait raccroché. Il ne revint pas dans la chambre. Une minute plus tard, la porte s'ouvrit sans que personne n'aie frappé. Je supposai qu'Edward venait de faire entrer quelqu'un.

« Tu es venu la tuer ? Demanda Edward.

Je sus alors qui c'était. Ça ne me faisait ni chaud ni froid.

« Parce qu'elle est pratiquement déjà morte. Elle n'a plus d'émotion et elle a cessé de parler. Son esprit meurt mais pas son corps, ça créé des divergences dans son esprit.

« Tu la mordue ? S'énerva Morgan.

Il était fou de rage.

« Oui mais ça ne la tue pas, elle a cicatrisé très vite, notre salive ne lui fait rien.

Morgan avait cessé de grogner. Je n'avais pas bougé de mon lit aussi je ne savais pas s'ils se jaugeaient l'un l'autre ou s'ils discutaient simplement.

« Elle m'a demandé de la tuer autrement, en lui brisant le cou mais je ne peux pas maintenant, elle s'y attend, son instinct de vampire la protégera. Je dois attendre qu'elle meurt un peu plus de l'intérieur. Elle me l'a demandé mais si tu ne veux pas, t'es le seul à pouvoir la convaincre, du moins, si tu peux la ramener. La seule manière est que tu fasses l'inverse de ce que tu as fait hier. Tu l'as rejetée, je préfère être sûr que tu l'avais compris en nous menaçant hier soir. Je te détesterai toute ma vie si je suis obligé de la tuer. Tu t'en fous mais peu importe. Elle ne méritait pas ça.

Edward lui indiqua que j'étais dans ma chambre et je sentis la présence de Morgan derrière moi. J'étais toujours assise en tailleur sur mon lit, face à la tête du lit où se trouvait Edward tout à l'heure. Je sentis une main sur mon épaule, je me fis faire demi-tour. Morgan posa une jambe pliée sur mon lit devant moi et s'assit dessus tout en me regardant. Je n'arrivai pas à déceler ses émotions. Il me fixa longtemps.

« Tu n'as plus rien dans cette tête.

Il avait parlé doucement. Son visage s'affaissa, je ne saurais dire à quelle émotion cela correspondait.

« Jamie, je suis désolé.

Il prit mes mains.

« Je t'en prie reviens, je t'aime. Je suis désolé de t'avoir détestée et encore plus de t'avoir rejetée. J'aurais dû attendre que tu m'expliques tout. Je t'aime.

Il me semblait... désespéré ?

« Bella m'a tout dit, elle m'a tout expliqué, elle a plaidé pour toi, elle a tout donné. Je l'ai écoutée, d'accord ? Et j'ai compris. Je t'aime et je sais que tu m'aimes. Même si tu ne ressens rien à présent, je sais que c'est encore quelque-part.

J'en doutais.

« Tu es un vampire et c'est très bien, tu es forte. Parfaite pour moi. Je le réalise seulement maintenant. Et tu es humaine, ça te rend encore plus forte. Le sang de lycan ne rend pas les vampires plus fort, le sang humain, oui. Ton sang est humain, ton corps en produit et c'est ton humanité qui te rend plus forte que tu ne l'es. Les humains peuvent revenir à la vie tant que ce n'est pas trop tard.

Je ne savais pas.

« Si on peut réanimer un cœur, je peux réanimer ton esprit !

Il resta silencieux puis se jeta sur moi, colla ses lèvres aux miennes, il me maintint la nuque d'une main pour ne pas que je tombe trop rapidement sur le matelas. Cela fit quelque-chose d'à peine perceptible. Je n'avais pas répondu au baiser mais il ne s'arrêta pas. Il gronda contre ma bouche et je sentais son corps sur moi vibrer. Son loup l'aidait avec ce qu'il faisait. Peu importe ce qu'il faisait.

Il mordit ma lèvre inférieur et cela fit quelque-chose d'un peu plus perceptible. Je répondis alors au baiser, voulant retrouver la chose qui s'était passée. Cela sembla lui donner moins d'hésitation, il approfondit le baiser. Cela était agréable. C'était ça la chose qui était arrivée à deux reprises avant ça. Pas une émotion mais une sensation et je compris ce qu'il faisait. Il essayait de me faire revenir.

Il éloigna son corps du mien sans relâcher ma bouche. Il plaça son genou entre mes jambes, collée contre moi. Son genou vibrait. La même sensation monta et quelque-chose d'autre arriva. J'eus du mal à la saisir dans un premier temps. Il me griffa en haut du bras. La nouvelle chose augmenta. C'était une émotion. Un sentiment.

La sécurité.

Un sentiment de sécurité. Une part de mon esprit revint. Je me sentais à ma place à présent. En-dessous du corps musclé de Morgan. C'était ma place, là que je devais être. Il cessa le baiser, retira son genou et plus rien de lui ne me touchait. Il me regarda. Je ne me sentais plus en sécurité. Il revint, mis tout son corps sur moi, m'embrassa de nouveau. Il glissa une main vers mon entre-jambe entre nos corps et joua dessus à travers mon jean. C'était le même jean qu'hier et une pensée que je devais me changer arriva mais disparut directement. Aucune pensée ne remplaça celle-la. Ce qu'il faisait sur mon entre-jambe était sur le point de me faire exploser. Ça avait dépassé le domaine de l'agréable, c'était du plaisir et cela allait exploser.

Il s'arrêta de nouveau, avant que ça n'explose, et éloigna son corps du mien encore une fois en me fixant. Il y avait un truc qui montait en moi.

La colère...

non, c'était pas ça.

La frustration.

Il revint de nouveau et me laissa exploser cette fois, j'eus une dose immense de plaisir et quelque-chose explosa avec en même temps.

L'amour.

Il regarda mes yeux et il semblait avoir saisi chaque émotion qui m'avait traversée parce que cette fois, il ne se jeta pas sur ma bouche mais à mon cou. Il me mordit, fortement à la jointure de mon cou et de mon épaule. C'était agréable. Plus qu'agréable. Son amour et sa possessivité passa à travers sa morsure, passant de lui à moi et je sus ce que je devais faire. Je le mordis à mon tour à l'épaule. L'amour passa entre nous à travers nos deux morsures. Puis le sentiment d'appartenance, la possessivité, la possession. Il était à moi, j'étais à lui. Il envoya sa dominance à travers sa morsure et je ne sus ce qu'il recevait de moi. Dominance aussi ? Soumission ? Peut-être n'avais-je rien du tout à échanger contre ça.

Il ne stoppa pas sa morsure, je ne la stoppai pas non plus. Cela dura longtemps alors j'arrêtai de le mordre. Finalement, c'était ce qu'il attendait, il arrêta de me mordre ensuite. Ce devait être un truc de dominant.

Il se redressa et s'assit au pied de mon lit mais je n'aimais pas que son corps soit si loin de moi. Je lui envoyai un regard suppliant mais il me sourit simplement et attendit juste. Je devais aller vers lui, c'était ce qu'il attendait que je fasse. Je me redressai et me blotti contre son torse, il m'enserra de ses bras et me berça.

Mon esprit se remettait en place par vagues, c'était très perturbant et m'empêchait parfois de réfléchir.

« Je t'aime, murmura-t-il au-dessus de ma tête.

Je fis bouger ma main sur son torse pour lui signifier que j'avais entendu et que je l'aimais aussi. Je ne savais pas s'il avait compris, cependant. J'étais incapable de parler.

Beaucoup de temps passa avant qu'il ne me répète qu'il m'aimait. Je fis le même scénario alors que mon esprit était pratiquement revenu à la normale. Je ressentais toutes mes émotions à présent et mon désir pour lui était revenu en force mais je restai sage parce que j'aimai beaucoup trop être dans ses bras.

Un peu moins de temps passa avant qu'il ne répète de nouveau qu'il m'aimait.

« Je t'aime aussi, lui répondis-je alors.

J'avais répondu sans vraiment avoir pensé à le faire. C'était sorti machinalement. Il me redressa alors et m'embrassa.

« Es-tu totalement revenue ? S'enquit-il quand il me força à me détacher.

« Oui, je suis là, moi toute entière.

Je lui souris. J'avais envie qu'il me déshabille, qu'il se déshabille et qu'il me prenne tout de suite.

Clairement, j'étais revenue. Il le sentit car il afficha un sourire en coin.

« Me pardonneras-tu un jour ? Me demanda-t-il.

« Peut-être, répondis-je.

Loin de moi l'idée de le faire se sentir mal mais j'ignorai comment je me sentais par rapport à son rejet depuis qu'il m'avait fait revenir. Il avait compris son erreur et était venu la réparer. J'imagine que ça comptait.

« Pourquoi personne ne parlait de ce que cela faisait de perdre son compagnon ? Me dis-je à moi-même. C'est pas quelque-chose que je veux revivre.

« Ça n'arrivera pas de nouveau, me rassura-t-il. J'ai été un connard mais je ne le serai plus. Je t'ai revendiquée, tu es à moi désormais et même toi, tu n'y pourras rien.

Ses paroles me rassurèrent.

« Tu es à moi aussi, précisai-je.

« C'est une évidence, me sourit-il.

« Peux-tu me prendre, maintenant ?

Il rit devant mon empressement.

« Une fois que je t'aurais ramenée chez moi, promit-il.

Après quelques minutes, Edward toqua à la porte, plus pour nous signifier de sa présence vu que la porte était ouverte. Je me tournai un peu pour le regarder et lui souris. Il semblait soulagé que je sois revenue.

« Il est peut-être temps de manger, je suis en train de mourir de faim.

« Oui, moi aussi, acceptai-je.

« Que veux-tu ? À toi de choisir, cette fois.

« Des saucisses-lentilles.