Disclaimer : Kill Ben Lyk est l'oeuvre d'Erwan Marinopoulos.

Résumé : De la colocation à l'amitié puis à l'amour, il n'y avait qu'un pas. Un pas que Ben et Roberto avaient allégrement franchi. [Kill Ben Lyk]

Remerciements : Un grand merci à Li_Rex (Rexou) sur Twitter pour m'avoir très gentiment dessiné Ben et Roberto pour la couverture de ce recueil !

Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la troisième édition du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but est de poster, tous les jours de juillet, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème est déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on doit toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer Le but du jeu est de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations, car les deux mois comportaient 31 jours.

Jour 5: Vacances

Je tiens à préciser que le film n'exploitant pas le passé de Roberto ou de Ben, ce que je peux écrire est donc issu de mon cerveau.

31 nouvelles anecdotes de colocation avec un twist

L'été 2020

Ben et Roberto partaient rarement en vacances. Le youtuber aimait bouger mais ce n'était pas le cas de son compagnon, beaucoup plus casanier que lui. Et cette année, avec la pandémie, partir quelque part était impossible. Les vacances d'été qu'ils auraient, elles seraient entre leurs quatre murs à Londres, les fenêtres ouvertes. Le vidéaste admettait être dégoûté : pour une fois que Robbie avait semblé partant pour une aventure ! Puis il se ravisait : c'était dégueulasse d'oser se plaindre de ne pas pouvoir partir en voyage alors que des gens mourraient, d'autres étaient contaminés et le personnel soignant se démenait pour empêcher de trop lourdes pertes. Rester à la maison était un bien maigre sacrifice qui permettait de les aider. Il pensa notamment à sa mère, infirmière.

Non, il n'avait pas le droit de se plaindre.

Même si oui, il ne pouvait pas le nier, cela faisait bien chier quand même.

Contrairement à ce qu'il avait pu penser, des vacances forcées dans leur appartement n'étaient pas une mauvaise chose. En fait, cela lui avait rappelé un fait qu'il avait oublié : des vacances réussies n'étaient pas des vacances où on en faisait un maximum, où on allait partout. Ici, avec Roberto, ils profitaient de leur temps libre en rattrapant leur retard sur des séries, des films en mangeant des sucreries. Avec la canicule dehors et le ventilateur à l'intérieur, il aurait pu se croire sur une plage sous les tropiques. Lui qui n'en faisait jamais, il se retrouvait à faire la sieste aux côtés de son compagnon. Les vacances, c'était le repos, c'était se forger des souvenirs...

Et c'était exactement ce qu'il faisait.

Et sans nier son âme de globe-trotteur, il avouait aisément mieux comprendre l'attrait de son chez soi que Robbie affectionnait tant. Aussi se jura-t-il pour les prochaines de trouver un juste équilibre entre maison et exploration afin de les satisfaire tous les deux.