Disclaimer : Kill Ben Lyk est l'oeuvre d'Erwan Marinopoulos.

Résumé : De la colocation à l'amitié puis à l'amour, il n'y avait qu'un pas. Un pas que Ben et Roberto avaient allégrement franchi. [Kill Ben Lyk]

Remerciements : Un grand merci à Li_Rex (Rexou) sur Twitter pour m'avoir très gentiment dessiné Ben et Roberto pour la couverture de ce recueil !

Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la troisième édition du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but est de poster, tous les jours de juillet, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème est déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on doit toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer Le but du jeu est de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations, car les deux mois comportaient 31 jours.

Jour 10: Parfum

Je tiens à préciser que le film n'exploitant pas le passé de Roberto ou de Ben, ce que je peux écrire est donc issu de mon cerveau.

31 nouvelles anecdotes de colocation avec un twist

Le parfum de Roberto

Roberto ne mettait pas de parfum, d'eau de Cologne. Les seules choses qui auraient pu justifier une fragrance auraient été son après-rasage, le savon (ou les gels douches) ou la crème hydratante qu'il mettait sur son visage, l'un des rares soins qu'il avait de sa peau d'ailleurs. Ben le savait. Pourtant, il avait sur lui cette odeur particulière, une qu'il n'avait jamais sentie ailleurs. Une effluve douce, chaude, apaisante et réconfortante avec un fond musqué. Par moment, il se disait qu'il devait l'imaginer : l'after-shave de Robbie ne sentait quasiment rien, ils partageaient le même savon mais lui ne sentait pas pareil. Quant à la crème, eh bien, elle avait l'odeur d'une crème pour la peau basique. Et pour désormais y être habitué, ce n'était pas non plus les restes du cannabis qu'il fumait régulièrement. Puis, il finit par se dire que c'était peut-être un tout : le savon, l'après-rasage, la crème, l'herbe. Et au fond, peu importait d'où cela pouvait venir. Ce parfum, c'était Roberto, cela le rendait encore plus unique en son genre, une seule respiration et Ben se sentait fondre dans ses bras.

Même s'il se demandait quand même une chose : avait-il une odeur particulière pour son compagnon ?

FIN