Disclaimer : Kill Ben Lyk est l'oeuvre d'Erwan Marinopoulos.

Résumé : De la colocation à l'amitié puis à l'amour, il n'y avait qu'un pas. Un pas que Ben et Roberto avaient allégrement franchi. [Kill Ben Lyk]

Remerciements : Un grand merci à Li_Rex (Rexou) sur Twitter pour m'avoir très gentiment dessiné Ben et Roberto pour la couverture de ce recueil !

Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la troisième édition du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but est de poster, tous les jours de juillet, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème est déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on doit toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer Le but du jeu est de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations, car les deux mois comportaient 31 jours.

Jour 14: Réunion

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : Trente sixième baiser : Un baiser de retrouvailles

Je tiens à préciser que le film n'exploitant pas le passé de Roberto ou de Ben, ce que je peux écrire est donc issu de mon cerveau.

31 nouvelles anecdotes de colocation avec un twist

Sept cent trente jours

C'était fini. C'était enfin fini. Après presque deux ans loin de son pays natal, deux années loin de Londres, deux printemps passés loin de ceux qu'il aimait, Ben pouvait enfin rentrer. Michel Girard s'éclipsait, Ben Lyk revenait sur le devant de la scène. Mais surtout, ce qui faisait battre son cœur de plus en plus fort dans sa poitrine au fur et à mesure que l'avion s'approchait de l'aéroport, c'était qu'il allait revoir Roberto. Il allait enfin le revoir, pouvoir vivre à nouveau à ses côtés sans craindre que la mafia ne soit à ses trousses pour le tuer. Sept cent trente jours sans avoir le droit de le contacter, d'entendre le son de sa voix, de lui donner des nouvelles... Jusqu'à la veille où il avait enfin pu lui dire qu'il rentrait à la maison. Pendant ces cent quatre semaines, il s'était demandé si leur couple allait tenir la distance, l'absence. Robbie l'aurait trompé, il aurait compris et pardonné : aucun des deux ne savait combien de temps allait s'écouler entre leurs derniers au revoir, s'ils devaient les considérer comme des adieux. Son compagnon lui avait dit qu'il n'y avait eu personne, il le croyait. Il descendit sur le tarmac puis alla récupérer ses valises. Il avançait, se demandant si son petit-ami était là. Peut-être n'avait-il pas pu se libérer ? Pendant cette pause forcée, il avait fini par décrocher le CDI dont il avait tant rêvé. Il passa une porte puis se figea. Au loin, devant lui, il était là, inchangé, toujours aussi beau, ses cheveux décidément rebelles, son sourire qui le faisait fondre, ses yeux qui brillaient sous l'effet de l'émotion.

- Robbie...

Le monde autour de lui ne comptait plus. Il lâcha tout, se précipita vers lui. Leurs lèvres furent enfin réunies après deux ans d'abstinence. Ils n'arrivaient pas à se séparer, de peur que l'arrêt de leur étreinte ne fasse s'évanouir l'autre en millions de particules infinies.

- Je suis rentré, Robbie. Finit par dire Ben entre deux baisers

- Bienvenue à la maison, Ben. Je t'attendais.

FIN