Disclaimer : Kill Ben Lyk est l'oeuvre d'Erwan Marinopoulos.

Résumé : De la colocation à l'amitié puis à l'amour, il n'y avait qu'un pas. Un pas que Ben et Roberto avaient allégrement franchi. [Kill Ben Lyk]

Remerciements : Un grand merci à Li_Rex (Rexou) sur Twitter pour m'avoir très gentiment dessiné Ben et Roberto pour la couverture de ce recueil !

Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la troisième édition du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but est de poster, tous les jours de juillet, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème est déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on doit toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer Le but du jeu est de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations, car les deux mois comportaient 31 jours.

Jour 17: Abandon

Je tiens à préciser que le film n'exploitant pas le passé de Roberto ou de Ben, ce que je peux écrire est donc issu de mon cerveau.

31 nouvelles anecdotes de colocation avec un twist

S'abandonner

Ben avait déjà fait l'amour. Mais il n'avait jamais fait cela avec un homme. Il ne l'avait pas encore fait avec Roberto. Il y avait quelque chose en lui qui le bloquait malgré tout le désir qu'il éprouvait à son égard, l'envie d'être à lui comme de le posséder (même s'il n'aimait pas ce verbe car son petit-ami n'était pas un objet). Ce n'était pas non plus dans son caractère. Il aimait le sexe. Une jolie demoiselle qui lui rentrait dedans, le draguait et lui annonçait qu'elle avait envie de lui, il se retrouvait très vite nu à ses côtés. A y penser, cela faisait très adolescent qui découvrait les joies de la chair et qui était submergé par ses hormones. Il était comme ça, n'y prêtait pas vraiment attention.

Il s'était déjà demandé, alors que leur relation venait d'évoluer, comment deux hommes faisaient l'amour. Il l'avouait, dans son esprit étaient venus les grands clichés parce qu'il n'y connaissait absolument rien. Et alors qu'il n'avait pourtant aucun problème avec le porno, il n'arrivait pas à aller voir du côté des films adultes gays. Quelque chose le retenait, une chose qui l'empêchait de s'abandonner complètement, ce qui le frustrait énormément et le peinait. Que devait penser Roberto ? Qu'il l'aimait mais pas assez pour être intime avec lui ? Il n'en parlait pas, ne semblait d'ailleurs pas dérangé par l'absence d'amour physique entre eux. Mais l'esprit de Ben lui faisait miroiter les pires scénarios. Jusqu'à ce jour. Jusqu'à ce jour où l'un de leurs baisers grandissait pour devenir le prélude à un rapprochement. Entre deux embrassades, Robbie lui dit une simple phrase, un assemblage de mots pourtant évidents mais qui montrait qu'il le comprenait, le respectait, l'aimait tel qu'il était :

- On peut attendre si tu n'es pas prêt.

Sa voix d'ordinaire muette à ce sujet sembla enfin se libérer.

- J'ai peur... Admit-il. Mais j'en ai envie.

Ce jour-là, ils s'unirent pour la première fois, le jeune homme ayant compris que pour s'abandonner vraiment, il suffisait juste d'aimer et d'être aimé en retour. Le genre des amants importait bien peu dans l'opération.

FIN