Disclaimer : Kill Ben Lyk est l'oeuvre d'Erwan Marinopoulos.

Résumé : De la colocation à l'amitié puis à l'amour, il n'y avait qu'un pas. Un pas que Ben et Roberto avaient allégrement franchi. [Kill Ben Lyk]

Remerciements : Un grand merci à Li_Rex (Rexou) sur Twitter pour m'avoir très gentiment dessiné Ben et Roberto pour la couverture de ce recueil !

Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la troisième édition du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but est de poster, tous les jours de juillet, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème est déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on doit toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer Le but du jeu est de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations, car les deux mois comportaient 31 jours.

Jour 19: Se taire

Je tiens à préciser que le film n'exploitant pas le passé de Roberto ou de Ben, ce que je peux écrire est donc issu de mon cerveau.

31 nouvelles anecdotes de colocation avec un twist

Ecouter et se taire

Ben n'avait pas l'habitude de rester silencieux. Non, pour être honnête, il savait l'être : devant un film à la télévision ou au cinéma, en cours quand il était encore scolarisé, dans les moments importants. En dehors de ça, le silence avait tendance à l'angoisser et il lui fallait toujours un bruit de fond : la radio, Youtube, les infos, sa propre voix en réfléchissant tout haut. Et un jour, la vie se montra taquine :

Quelle ironie c'était pour un youtuber vloggeur d'avoir une extinction de voix !

- Ben. Utilise ça à ton avantage. Lui dit Roberto. Un vlog monté comme un film muet. Ca pourrait être drôle, non ? Je ne m'y connais pas en montage mais ça doit pas être hyper dur, non ?

Le sourire de l'influencer valait toutes les paroles du monde. Et à devoir se taire, le jeune homme redécouvrait des sons qu'il avait pris pour acquis ou perdus à force d'étourdir ses oreilles :

Le chant des moineaux.

Les airs de guitare de l'école de musique non loin de chez eux.

Mais surtout la respiration de Roberto la nuit, les airs qu'il lui arrivait de fredonner. Oui, au final, se taire, c'était bien aussi parfois.

FIN