Disclaimer : Kill Ben Lyk est l'oeuvre d'Erwan Marinopoulos.

Résumé : De la colocation à l'amitié puis à l'amour, il n'y avait qu'un pas. Un pas que Ben et Roberto avaient allégrement franchi. [Kill Ben Lyk]

Remerciements : Un grand merci à Li_Rex (Rexou) sur Twitter pour m'avoir très gentiment dessiné Ben et Roberto pour la couverture de ce recueil !

Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la troisième édition du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but est de poster, tous les jours de juillet, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème est déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on doit toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer Le but du jeu est de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations, car les deux mois comportaient 31 jours.

Jour 29: Monde

31 nouvelles anecdotes de colocation avec un twist

Le monde de Roberto

Quand Roberto réalise que Ben est son monde, il prend peur. Ce n'est pas sain d'avoir ce genre de réflexion. Il devrait être capable de vivre par lui-même, pour lui-même, être auto-suffisant pour son bonheur personnel. Pourtant, c'est ainsi, le vidéaste est devenu son univers. Il ne se voit plus sans lui. L'idée d'un monde sans lui l'effraye. C'est pour ça qu'il n'a pas peur alors qu'il met sa vie en danger.

Un coup de feu résonne dans les jardins de Chiswick. La pauvre fille dans la voiture à la vitre brisée est décédée. Ben n'est pas là. Tout le monde est mort dans cette foutue baraque.

Sauf Ben.

Ben est vivant. Il le sait. Il le sent. Il en a la conviction viscérale. Il prend l'arme sur le corps de la victime assise et court en direction de la fusillade. Ben est son monde. Et il préfère mourir plutôt que de vivre dans un univers où Ben Lyk n'est plus là. Il le sauvera ou il mourra en essayant. Peu importe l'issue, elle lui sera bénéfique : il lui porte secours et ils sont ensemble ou il périt et il ne verra donc pas la fin de celui qui est devenu son propre cœur.

- Tiens bon, Ben... J'arrive !

FIN