Auteur: Kuro-Hagi – 25/08/2021

Genre: Amitié - Romance – Yaoi - Hurt/Comfort

Disclaimer: Tout ce monde et ces personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki.

Notes : Désolée pour le retard de ce chapitre tant attendu ! Je ne voulais pas le bâcler… Et j'espère qu'il vous plaira ;) En tout cas un grand merci pour vos commentaires et votre fidélité !

Ju : Merci pour ta review ! Et oui… Il ne reste plus que quelques jours déjà de ce AoKagaMonth ! (moi aussi j'aime bien Sean et Aiden;)) Désolée pour le délai !


Home By Now

25 août

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« Oh fuck... »

Il tend la main pour éteindre son réveil maladroitement. Il soupire et se tourne pour refermer les yeux, sachant pourtant que c'est une très mauvaise idée. Il est vraiment trop tôt et il est déjà tellement épuisé. Réellement, habituellement après un camp comme celui-là, il passe au moins deux jours à dormir. Enfin… plus que dans ces habitudes en tout cas.

Malgré l'envie de se rendormir, ses paupières lourdes et son corps encore engourdi de sommeil, son esprit commence à cogiter. L'avion ne va pas l'attendre, il n'a pas tout à fait terminé sa valise, il pourrait y avoir de la circulation sur le trajet jusqu'à l'aéroport… Bref, il n'a pas vraiment le temps de traîner au lit.

Il se redresse toujours fatigué mais finalement trop anxieux pour rester au lit. Il dégage vivement ses draps en soupirant et se lève pour rejoindre la cuisine. Il allume la machine à café puis se frotte le visage les coudes posés sur le plan de travail en attendant que le liquide sombre s'écoule. L'odeur corsée envahit la pièce et commence à le réveiller un peu. Il jette un œil à l'horloge en grimaçant. Son avion est à dix heures. Il a trente minutes pour se doucher, boire son café et fermer sa valise.

Tendu...

Il décide de s'activer un peu plus, il attrape son téléphone, commande un uber, puis il file sous la douche. Il faut optimiser : le temps qu'il prenne sa douche son café sera juste à la bonne température être bu.

Il a faim mais au moins il est installé dans véhicule qui l'emmène à l'aéroport. Il aura le temps de manger là-bas en attendant son vol. Il regarde le paysage défiler et bâille à plusieurs reprises. Pour une fois, il ne s'inquiète pas des quatre heures de vol. Il est tellement fatigué qu'il va probablement dormir tout le long. Et il préfère autant. Il a besoin d'être un peu reposé pour voir Daiki.

Avant de se coucher la veille au soir, il a pris la décision d'acheter un billet d'avion pour Chicago persuadé qu'il ne pourrait pas parler à cœur ouvert à travers un écran ou un téléphone. Il a besoin de voir Daiki, de savoir qu'il peut le toucher, d'être réellement physiquement avec lui. Même si c'est effrayant, il a besoin de cette réalité.

Cependant, l'avantage d'être fatigué c'est qu'il est loin pour l'instant de s'inquiéter de cette conversation. Il n'a assez d'énergie que pour un problème à la fois. Et pour l'instant son problème est d'être à l'heure pour son avion sans se tromper de destination. Pas que ça lui soit arrivé un jour, il est trop méticuleux pour ça, ça ne l'empêche d'être toujours stressé à l'idée de manquer un avion. Le pire c'est qu'il n'a aucun impératif pour être à Chicago… Il pourrait prendre le vol suivant si le celui-ci lui passe sous le nez. Mais même le raisonnement le plus logique ne suffit pas à le détendre.

Il descend du véhicule, il a déjà fait son enregistrement en ligne, il n'a plus qu'à déposer sa valise. Il a pris de quoi rester quelques jours à Chicago. Il a trouvé un hôtel pas trop cher près de chez Daiki, qu'il a réservé pour une nuit. Il ne sait pas exactement ce qu'il résultera de cette discussion. Peut-être qu'il devra rentrer tout de suite, peut-être qu'il sera bon qu'il reste quelques jours pour parler encore…

Sa valise partit en soute. Il passe rapidement la douane et il n'a plus qu'à attendre l'embarquement. Il souffle un peu, sa nervosité diminuant légèrement et se met donc en quête d'un solide petit déjeuner, accompagné d'un second café.

Une fois dans l'avion, coincé dans des fauteuils trop petits, les dernières inquiétudes qui s'accrochaient à lui s'envolent. Il bâille, met ses écouteurs sur ses oreilles et ferme les yeux. Il commence à penser à Daiki, à cette conversation qui l'attend et de nouvelles inquiétudes fleurissent dans son esprit. Mais il arrive à les chasser alors que le sommeil gagne du terrain.

Il se réveille en sursaut pour la deuxième fois du vol. La première fois pour le repas, et cette fois.

Chicago…

L'avion approche de la piste d'atterrissage et se pose sans encombre sur l'asphalte. Alors qu'il reprend tout à fait ses esprits un nouveau moment d'anxiété lui noue les tripes. Et si Daiki n'appréciait pas la surprise ? Il soupire et chasse cette pensée. Daiki lui a avoué qu'il avait autant envie de le voir que lui. Et ils ont vraiment besoin de se parler librement, face à face.

Il descend enfin de l'avion et rejoint les tapis pour récupérer sa valise. En attendant, il commande un véhicule pour se rendre à son hôtel et voit s'afficher plusieurs messages de Daiki.

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[Aomine — 14h03]

Hey la belle au bois dormant… Toujours pas levé ? J'y crois pas que ton estomac ne te réveille pas il est déjà midi chez toi.

[Aomine — 15h17]

Je vais finir par m'inquiéter…

[Aomine — 16h23]

Ah ouais… Tu plaisantais pas quand tu disais que tu dormais au moins deux jours après un camp… J'avais pas compris ça au sens littéral.

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Il sourit et décide de rassurer quand même Daiki.

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[Kagami — 16h30]

Hey. Sorry. Tu es chez toi vers quelle heure ?

[Aomine — 16h32]

Enfin ! J'ai cru qu'il t'était arrivé un truc… Je suis chez moi vers 17h.

[Kagami — 16h33]

Ok. Parfait. On se voit vers 17h30 dans ce cas. A tout de suite !

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Il réalise qu'il tremble un peu quand il ouvre sa valise une fois à l'hôtel. Son périple terminé, installé dans sa chambre d'hôtel, l'angoisse d'affronter Daiki et lui-même remonte en flèche. Des sueurs froides glissent sur son dos, son estomac se noue douloureusement et sa poitrine devient terriblement étroite. Il reconnaît les premiers signes d'une crise d'angoisse et commence à respirer difficilement. Il se mouille le visage et tente de faire le vide dans sa tête.

Il lui faut quelques longues minutes pour se détendre. Il achève de se déshabiller et se glisse sous la douche. Après quatre heures de vol, l'angoisse qui le ronge et la fatigue qui lui colle encore à la peau. Il a besoin de ça. Il laisse l'eau couler sur son corps, délassante. Il pose son front et ses mains contre le carrelage et savoure ce moment de paix.

Il repère l'immeuble dans lequel vit Daiki. C'est un bâtiment d'un certain standing dans lequel il est possible d'accéder aux appartements directement par des escaliers extérieurs. Il repère le numéro et l'étage de l'appartement de Daiki et…

Son estomac se noue, sa respiration est plus rapide. Il inspire profondément. Dans la poche de son sweat, il ne cesse de faire tourner encore et encore son téléphone entre ses doigts. Il n'a pas fait tout ce chemin pour renoncer maintenant.

La poitrine un peu serrée, il monte au quatrième et dernier étage et trouve l'appartement 402. Devant la porte, il a l'impression que de nouveau sa respiration est plus courte. Il lève une main hésitante, tremblante jusqu'à la sonnette et il presse doucement le bouton. Un frisson d'adrénaline le parcourt quand il entend du mouvement derrière la porte. Cette fois il ne peut plus reculer.

La porte s'ouvre.

Daiki.

Étrangement, alors qu'il pensait que son angoisse exploserait à ce moment précis et qu'il s'effondrerait incapable de respirer. Voir Daiki, devant lui, torse nu avec un simple jogging, tellement beau et à la fois si nature, si simple, si familier, comme l'évidence…

Home.

Et il sent l'angoisse refluer. La simple vue de Daiki l'apaise. Il est en sécurité. Rien d'autre n'existe, le monde extérieur, l'humanité, rien n'a d'importance, tant qu'il est avec Daiki. Daiki lui a toujours fait cet effet.

« Tai ?

— Hi. »

Il sourit. Parce que la tête de stupeur de Daiki est absolument parfaite. Son sourire s'agrandit et il laisse échapper un léger rire.

« Tu verrais ta tête… »

Ça semble faire réagir le basketteur qui grommelle en attrapant son poignet. Il l'attire à l'intérieur et avant même que la porte se referme il sent les bras de Daiki s'enrouler autour de lui.

Daiki a toujours été un adepte de ce genre d'étreinte. Enfin avec lui en tout cas, maintenant il se demande si ce n'était pas juste pour profiter pour… Le sentir. Depuis quand Daiki sent aussi bon ? Mais cette odeur lui ait tellement familière, tellement réconfortante.

Home.

Comment il a fait pour ne pas réaliser plutôt ?

Il inspire doucement sa peau.

« Tu me renifles là ? Tu m'as totalement sniffé ! »

Il explose de rire et s'écarte un peu de Daiki alors qu'il le libère de ses bras.

« Well… Tu sens bon. Je vais pas nier. »

Il est soulagé que les choses ne soient pas différentes. Elles sont juste comme d'habitude, parfaitement naturelles. Et ça ne peut que rendre la conversation plus facile n'est-ce pas ?

« Je me suis dit que… Comme j'étais en avance et qu'on doit discuter de choses importantes. Ce serait mieux de le faire en face tu vois.

— Et t'as eu une super idée. Où est ta valise ?

— Oh… J'ai pris une chambre à l'hôtel à côté.

— Quoi ?!

— Ben… Je me suis dit que ce serait peut-être mieux comme ça. Et puis, je t'ai pas vraiment prévenu non plus…

— Tu vas pas payer un hôtel. Tai… Quoiqu'on ait à se dire… On reste pote ok ?! Et je veux que ce soit bien clair… ça changera absolument rien à ça. J'ai une chambre d'ami. Tu dors là ce soir et c'est même pas discutable.

— Mais… Ma valise…

— On verra plus tard. Tu veux boire un truc ?

— Ouais… Une bière si t'as…

— Ouais. Et je crois que je vais te suivre. Je crois qu'on va avoir besoin de ça. »

Il fait bon dans l'appartement de Daiki, alors il retire son sweat pour ne garder que son t-shirt et le suit à l'intérieur. L'appartement est sobre, plutôt bien rangé, mais peut-être que Daiki a une femme de ménage. Il a sûrement les moyens pour ça. Il s'installe sur le canapé alors que Daiki ramène les bières et éteint la télé qui tournait en fond. Ils trinquent et boivent un peu de bière silencieusement.

Il observe Daiki du coin de l'œil, essayant un peu de voir s'il ressent quelque chose de particulier en le voyant torse nu. Mais non. Et il ne sait pas si c'est la nervosité, une sorte de conditionnement dû à des années de déni, ou juste que définitivement il n'est pas attiré sexuellement par les hommes, Daiki inclus.

Il soupire doucement et se décide à parler, parce qu'il est inutile de reporter ça plus longtemps.

« Je suppose que c'est le moment où je me lance hein ?!

— J'imagine que oui… Il faut qu'on crève l'abcès…

— Ouais. »

Il sourit et hoche la tête doucement, il cherche un peu ses mots et joue nerveusement avec l'étiquette de sa bouteille de bière.

« C'est cool Tai… Ok ? Pas de stress… Je promets de pas te juger…

— Ok… Je sais… C'est juste… Peut-être que c'est moi qui me juge tu vois ? »

Il secoue la tête et se lance après avoir pris une profonde inspiration.

« Tu es… Et tu étais… La personne la plus importante pour moi. Ma priorité… J'ai jamais ressenti une connexion aussi forte avec qui que ce soit d'autres… Ni homme, ni femme. Comme je te l'ai dit… L'autre soir, j'étais jaloux. Et… J'ai réalisé que c'était pas la première fois. Au lycée, je ressentais déjà cette jalousie. Mais j'ai jamais voulu voir… Comprendre ce que c'était… Je veux que tu comprennes que c'est pas nouveau tu vois ? C'est juste comme si ta révélation m'avait fait réaliser des trucs. »

Il a besoin de dire clairement les mots, parce qu'il a besoin d'être honnête avec Daiki mais aussi avec lui-même. Il réalise que c'est important pour qu'il avance, pour qu'il accepte. Il fixe sa bouteille et balbutie un peu, il a l'impression que sa voix tremble d'émotion.

« Daiki… Je crois que… Non… Pas je crois… Parce que je suis presque sûr qu'il peut y avoir de sentiments plus fort que ce que je ressens pour toi… Daiki… Je suis amoureux de toi... »

Il se risque à jeter un œil au basketteur qui le regarde, sans bouger attentif, mais il devine dans la posture de son corps l'émotion, sa poitrine qui se soulève un peu rapidement, la tension de ses épaules. Il réalise une nouvelle évidence, il le connaît si bien, il a passé tellement de temps à l'observer sans le réaliser qu'il est capable de deviner ce qu'il ressent sans paroles. Il lit aussi l'inquiétude, l'attente dans son regard.

Oui… Il l'attend… Ce…

« Mais… Je… Je sais pas si c'est possible... »

Il se passe une main nerveuse sur la nuque.

« J'ai jamais été attiré par un homme Dai… Jamais. »

Il se mord la lèvre. Il devine une lueur qu'il n'aime pas dans le regard de son ami. Daiki bouge enfin pour prendre une longue gorgée de bière et détourne les yeux.

« Jamais comme… Pour moi non plus…

— Yeah… Et… Je sais que tout repose pas sur le sexe et tout mais… Je sais que pour moi être en couple, le sexe c'est important… Éprouver du désir pour l'autre, se sentir désirer c'est important pour moi… Je sais qu'il y a des couples qui fonctionnent très bien sans cette alchimie et j'ai pas de problèmes avec ça… Juste que c'est pas moi…

— Et c'est pas moi non plus... »

Il soupire et secoue la tête.

« Et c'est d'autant moins possible que je suis extrêmement jaloux… Avec toi je veux dire… C'est un truc nouveau et un peu flippant cette possessivité tu vois…

— C'est plutôt flatteur.

— Yeah… Super. Je peux pas te donner cette partie d'une relation, mais je veux pas que t'ailles la chercher ailleurs ? J'ai l'impression d'être un beau connard tu vois ? »

Il rigole tristement et boit de longues gorgées de bière.

« Ouais… »

Daiki boit aussi quelques gorgées de bière, mais il ne dit plus rien et il n'aime pas la tristesse qui émane de lui.

« Je suis désolé…

— T'excuses pas. »

Le regard bleu se pose de nouveau sur lui et transperce son cœur. Le sourire qui étire les lèvres de Daiki est un peu crispé.

« J'ai juste besoin d'un peu de temps pour remettre les choses en place dans ma tête tu vois… Tu viens de m'avouer que tu m'aimais mais que je pouvais pas te toucher… Et je-

— J'ai pas dit ça…

— Quoi ?

— Tu peux me toucher Daiki… J'ai toujours aimé que tu sois tactile avec moi… Si ça veut dire quelque chose… Et… Josh a une théorie… Et j'ai fait pas mal de recherche qui vont dans le même sens. Peut-être que je me suis jamais autorisée à être attiré par les hommes et que c'est pour ça qu'aujourd'hui je n'éprouve aucun désir pour des hommes… Mais que c'est juste une question de déni tu vois… Et qu'il faut que je m'ouvre à la possibilité pour que mon désir se réveille. »

Il se gratte nerveusement la nuque et soupire de frustration.

« Je sais juste pas… Dans combien de temps… Ni si ça arrivera… Je peux juste rien te promettre... »

Sa voix lui semble si pitoyable. Il ose supplier Daiki de patienter pour lui ? Est-ce qu'il peut vraiment lui demander ça ? Il souffle la gorge un peu nouée.

« Et je veux pas te faire souffrir Dai… »

Ces mots semblent faire un électrochoc à son ami. Il fronce soudain les sourcils et la tristesse disparaît dans son regard et elle est remplacé par une lueur qu'il connaît bien : Le défi et la combativité.

Daiki saisit sa nuque et presse son front contre le sien.

« Et je veux pas que tu souffres Taiga… »

Les doigts de Daiki son chaud et un frisson de bien-être le parcourt. Daiki ferme les yeux, mais lui il ne peut détacher son regard de cet homme. Il est beau, magnifique. Et c'est déjà un progrès, il ne s'était jamais autorisé à se dire que Daiki était beau avec cette sensation chaude dans son ventre. Il ne s'était jamais autorisé à penser qu'il est beau pas parce qu'il a une beauté plastique indéniable et qu'il est objectivement bel homme, mais parce qu'il le ressent au fond de ses tripes, parce que ses sentiments le rendent plus beau, plus éblouissant.

Il sourit doucement, un peu d'espoir peut-être naît dans son ventre. Oui il aime le contact de Daiki. A défaut d'être sexuel, il aime sentir sa main chaude sur sa nuque, la chaleur de son corps irradier contre le sien, l'odeur épicée de sa peau.

« On est deux dans cette histoire Taiga. On va patienter… Prendre le temps ok ? Tout le temps dont tu as besoin… Y'a pas d'urgence. »

Les yeux de Daiki s'ouvrent de nouveau sur les siens et le regardent, interrogateurs.

« Ok ?

— OK… »

Son regard dérive sur les lèvres de Daiki. Il lève doucement sa main pour la glisser sur la joue de Daiki. Il est un peu hésitant, il sent son ami se tendre légèrement, lui laissant les rênes comme s'il avait peur de l'effrayer et de l'interrompre. Doucement, il redessine ses lèvres du pouce et, parce qu'il est incapable de retenir plus longtemps ses pensées qui prennent trop de place dans sa tête et dans son ventre à présent, il souffle :

« Tu es beau Daiki... »

Un sourire étire les lèvres de Daiki. Et putain qu'il aime ce sourire.

« C'est un bon déb- »

Il l'interrompt en posant doucement ses lèvres sur les siennes, sans réfléchir, brûlant d'envie de goûter son sourire.

C'est un baiser léger, qu'il ne fait pas durer trop longtemps. Juste une douce pression de ses lèvres sur les siennes auxquelles il goûte la bière. Quand il s'écarte, Daiki sourit un peu plus et souffle.

« C'est vraiment un très bon début. »

Il ne répond pas et Daiki semble s'inquiéter.

« Enfin… Si tu as aimé s'entend évidemment.

— Baka… Bien-sûr que j'ai aimé.

— Oh ok. Bon te gêne pas pour recommencer quand tu veux alors hein ?! Je me défendrai pas ! »

Il rit doucement. Ça fait du bien. Et oui Daiki a raison, c'est un bon début. Et il revient presser ses lèvres sur ses siennes, savoure son goût et la texture de ses lèvres. Puis il se fait plus aventureux et vient doucement caresser sa langue de la sienne.

Et rien ne lui semble plus naturel que d'embrasser Daiki.