Auteur: Kuro-Hagi – 27/08/2021
Genre: Amitié - Romance – Yaoi - Hurt/Comfort
Disclaimer: Tout ce monde et ces personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki.
Notes : Je cumule le retard ! Je suis navrée ! Mais on arrive vraiment dans une partie délicate de la fic ! Et surtout ce sont les derniers chapitres ! Merci vraiment pour vos commentaires et votre fidélité !
Ju : Merci pour ta review super touchante ! Je suis ravie que tu aies apprécié le chapitre précédent et qu'il t'ait fait ressentir tant d'émotions ! Il n'était pas simple mais visiblement j'ai réussi à faire passer ce que je voulais.
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26 août
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Enfin la fin de l'entraînement, souvent il trouve que le débriefing de fin de journée est trop long. Il a toujours été un joueur d'instinct, il a appris avec le temps que discuté la stratégie était malgré tout important arrivé en NBA, mais ça ne l'empêche pas de trouver cette étape particulièrement ennuyeuse. Ce qu'il aime c'est jouer. Être sur le terrain, sentir le cuir sous ses doigts, faire rebondir la balle comme si elle était une extension de lui-même, se mesurer aux autres et marquer de toutes les manières les plus farfelues possibles. Son instinct et son naturel au basket sont ses principaux atouts. Et il sait que c'est ce que les Bulls et les Lakers cherchent chez lui.
Il prend sa douche rapidement, pressé de rentrer. Habituellement, il n'est pas si pressé, surtout ses dernières semaines où il retarde le moment de rentrer chez lui, le plus proche possible de celui où il pourra discuter avec Taiga. Il n'aime pas se retrouver chez lui seul et tourner en rond en attendant ce moment précieux.
Mais ce soir, Taiga l'attend chez lui.
La veille au soir, ils ont discuté. Beaucoup. Taiga était curieux de savoir quand il avait découvert son attirance pour les hommes, comment il l'a accepté, comment il l'a annoncé et comment il l'a exploré. Il a été honnête, parce que sa relation avec Taiga a toujours été honnête en dehors de cette information précise. Mais personne ne peut lui jeter la pierre d'avoir eu peur. Même si Taiga est un peu déçu qu'il ait eu peur de sa réaction à l'époque, il sait que la peur est accrochée à la différence. Chaque personne qui n'appartient pas à la norme, qui n'entre pas dans les standards a peur à un certain degré. Il a découvert que Taiga a souffert d'être asiatique ici, il a été victime de racisme. Et peut-être aussi que ça a joué dans son déni.
Alors, il a été honnête. Il a toujours su d'une certaine manière qu'il était gay. Pour lui ça n'a pas été une révélation. Simplement, quelque chose qui a toujours évident. En tout cas, à partir du moment où on commence à prendre conscience de tomber amoureux et plus tard avec l'attirance sexuelle. La révélation pour lui a été de découvrir que le fait d'aimer les garçons n'était pas « normal ». Il a tellement horreur de ce terme. Il a découvert durement qu'il était différent et que ça pourrait lui attirer des ennuis.
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« Mina-chan ?! Elle est trop jolie et il paraît qu'elle a déjà des seins !
— Je préfère Satsuki !
— Arrête c'est la copine de Daiki.
— Mais non ! Ils sont pas ensemble. Il paraît que c'est sa sœur… Hein Daiki ? C'est ta sœur Satsuki ? »
Il hoche la tête et fronce les sourcils.
« Ouais… Mais vous avez pas intérêt à lui manquer de respect ! »
Le plus grand des quatre garçons qui discutent, éclate de rire en le regardant de la tête aux pieds. Il n'est pas le petit de la classe mais pas loin et malgré les heures à se dépenser sur les terrains de basket il est plutôt chétif. Il est précisément aussi menaçant qu'une mouche. Mais peu importe, il défendra Satsuki bec et ongles.
« Tu me fais trop peur Daiki ! »
Les garçons se moquent encore, puis il lui demande.
« Et toi ? Tu préfères qui ?
— Oh… Hm… Moi j'aime bien Noobu. Celui qui est en dernière année. »
Les garçons se regardent, silencieusement visiblement choqués, puis ils reviennent sur lui et le plus grand sourit.
« Tu plaisantes hein ?
— Quoi ?! Il… Il est mignon et… Super cool. Même s'il aime le baseball… »
Ils ont fait un pas en arrière.
« Tu peux pas être amoureux d'un garçon ! C'est dégueu ! »
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Les insultes ont fusées : PD, tapette, pédale… Et de plus colorées. Il n'a pas compris sur le moment ce qui se passait. Ses copains lui ont tourné le dos. Le lendemain son bureau et son casier ont été saccagés. Quand il marchait dans les couloirs on soufflait des insultes à son passage et quelques jours plus tard, son crush avait organisé un tabassage en règle parce que être l'objet de son désir était dégoûtant et le salissait. Un peu plus d'un an de persécutions et d'insultes. Jusqu'à ce qu'il revienne après un été en ayant gagné vingt centimètres. Son visage fermé et dur suffisait à faire taire tous les haters. On ne lui a plus cherché de noises. Il a choisi avec un Satsuki un collège loin de ses « connards » et à prétendre aimer les filles. Il a même essayé à un moment, mais il a bien vite compris que les filles ce n'était vraiment pas pour lui.
Taiga lui a parlé de ce qu'il avait vécu aussi. Et c'est avec des nœuds au ventre qu'il l'a écouté lui raconté des scènes similaires à celles qu'il a pu vivre mais parce qu'il avait simplement les yeux bridés. Pour avoir la paix, il a pu prétendre au collège et au lycée aimer les filles. Taiga ne pouvait rien faire pour avoir l'air moins… asiatique. Comme lui, les choses ont changé en grandissant, leur taille et leur carrure ont vite suffi à éloigner les connards, mais ils ont conscience que beaucoup n'ont pas cette chance.
Ils ont commandé des pizzas et passé la soirée à refaire le monde. Oubliant, ou plutôt, mettant de côté la raison de la venue de Taiga pour le reste de la soirée. Taiga reste quelques jours, ils ont encore le temps.
Ça ne semblait pas, en tout cas, urgent d'en parler à ce moment-là, il avait eu une sorte de révélation, une évidence quand Taiga lui a avoué ses sentiments puis lorsqu'il l'a embrassé. Après lui avoir expliqué qu'il ne ressentait aucun désir pour lui, ce qui il doit bien l'admettre a été assez blessant, ce baiser lui a donné beaucoup d'espoir. Taiga n'a pas l'intention de baisser les bras. Même s'il se pose beaucoup de questions, même s'il doit encore apprivoiser cette part de lui, il n'abandonne pas au premier obstacle venu. Il aime ça chez Taiga. Il se bat pour ce qu'il aime et c'est plutôt flatteur pour lui.
Ça ne semblait pas urgent d'en parler hier soir, ni ce matin, quand il a jeté un œil par la porte entre ouverte de la chambre d'ami et observer Taiga dormir. Il l'avait observé quelques instants, heureux de le voir là chez lui tout simplement. Tout le reste n'avait pas d'importance. Taiga était là.
Mais il ne sait pas exactement où ils vont, ni où ils sont. Et en repensant à la soirée, il se sent à présent un peu anxieux. Ils ne sont pas en couple, ils ne sont pas juste amis. Il a soudain besoin que les choses soient claires, de savoir où ils se situent.
Il range ses affaires et file après un rapide salut généralisé à ses coéquipiers. Il prend un taxi et sort son téléphone, les derniers messages qu'il a échangé avec Taiga s'affichent.
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[Aomine — 08h18]
Hey. Je voulais pas te réveiller je suis parti. Oubli pas d'aller récupérer ta valise à l'hôtel et d'annuler ta réservation !
[Kagami — 10h47]
Hey ! Yeah yeah j'oublie pas ;) Tu rentres à quelle heure ?
[Aomine — 12h34]
17h à peu près. Fais comme chez toi hein ?
[Kagami — 12h36]
Oh ! T'en fais pas… J'ai quelques années de squattage à rattraper. Je compte pas me gêner ! Je me tâte à laisser traîner mes caleçons et chaussettes un peu partout.
[Aomine — 12h37]
Je peux t'aider à laisser tes caleçons traîner si tu veux ;)
[Kagami — 12h38]
J'en doute pas ;)
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Quand il entre dans son appartement, une bonne odeur de cuisine arrive jusqu'à lui. Il sourit. Ravi que Taiga ce soit mit aux fourneaux pour lui. Il se déchausse rapidement, abandonne son sac dans l'entrée et rejoint la cuisine. Taiga lui tourne le dos, il porte un jogging et un t-shirt qu'il lui a prêté, il a ramené sa valise mais pas pris la peine de se rechanger. Il aime le voir dans ses vêtements.
« Hey. Tu prépares quoi ? »
Taiga se tourne légèrement et lui adresse un sourire. Et ce sourire a le don de réchauffer son cœur, faire naître des papillons dans son ventre et il ne peut s'empêcher de le refléter. Il a toujours été plus heureux en présence de Taiga.
« Un poulet teriyaki. J'ai trouvé une épicerie asiatique en allant chercher ma valise.
— Hm… Cool ! Tu me gâtes. Je croyais que tu ne cuisinais plus. »
Taiga reporte son attention sur le plat et il vient derrière lui pour regarder par dessus son épaule, se permettant de se coller à lui. Chose qu'il a toujours faite et qui n'a jamais gêné Taiga, mais aujourd'hui il en est soudain plus conscient. Pourtant, il ne s'écarte pas et Taiga ne semble pas réagir à cette proximité, il n'essaie pas de fuir, il ne voit aucune tension dans son corps. Comme si c'était l'évidence. Comme si lui aussi se souvient de ce genre de scène au lycée, quand il venait lui piquer quelques légumes crus pour le faire rager. A l'époque, il profitait de ces moments, pour avoir de cette proximité physique dont il rêvait, il respirait son odeur, savourait sa chaleur. Mais il ne s'autorisait pas à l'observer de trop près, en tout cas pas trop longtemps de peur de déraper. Mais ce soir…
Ce soir il s'autorise à observer Taiga. Sa nuque dorée, ses cheveux coupés courts sur l'arrière dégageant ses oreilles, le t-shirt un peu ample qui glisse et laisse entrevoir le début d'un trapèze. Il ne peut s'empêcher de rapprocher ses lèvres, hésitant à goûter cette peau appétissante. Son odeur chatouille ses narines plus fortes. Il a l'impression de voir Taiga frissonné, celui-ci penche la tête, comme pour l'inviter à céder à la tentation. Il réalise que son ami s'est figé et qu'il est soudain tendu. Les signaux contradictoires le perturbent et le laissent un peu incertain. Mais Taiga souffle d'une voix calme, mais basse qui chatouille son ventre et réveille son désir.
« Cette fois… C'est toi qui me sniffe totalement Daiki… Do you like it ? »
Il sourit. Il y a une invitation dans cette voix.
« I love it. »
Il caresse sa peau de son nez, et cette fois il voit clairement Taiga frissonner. Il n'hésite plus et vient doucement poser ses lèvres à la jonction de son cou et de son torse. Il s'écarte légèrement et pose ses lèvres juste un peu plus haut vers sa nuque. Taiga se détend et s'appuie un peu contre lui.
« Fuck… »
Il s'arrête surpris mais ne s'écarte pas, Taiga ne semblant pas vouloir se détacher de lui.
« Quoi ?
— J'ai toujours eu envie que tu fasses ça... »
Il fronce les sourcils, un peu confus.
« Faire quoi ? Embrasser ta nuque ?
— Yeah… J'ai toujours aimé que tu fasses ça quand je cuisinais… Que tu viennes voir ce que je faisais… J'ai toujours aimé que tu me touches… Mais je viens de réaliser que, sans en avoir conscience, ce que je voulais c'était ce genre de contact.
— Oh… C'est cool. J'ai toujours voulu faire ça. »
Taiga rit doucement et lâche sa spatule pour lever son bras. Ses doigts viennent frôler sa nuque, le faisant frissonner avant de s'agripper, pour l'inviter à venir à la rencontre de ses lèvres.
Il aime que Taiga soit l'initiateur de ce genre de baiser. Il aime qu'il accepte ses étreintes si naturellement, qu'il les quémande. Il glisse son bras autour de sa taille pour le serrer contre lui. Il ne se préoccupe pas de son érection qui gonfle doucement au contact des fesses de Taiga et surtout à ce baiser particulièrement gourmand qu'il lui offre.
Il a l'impression que Taiga veut le dévorer. Une douce chaleur enveloppe son cœur et se diffuse dans sa poitrine. Il est convaincu que Taiga le désire bien plus qu'il en a conscience. Personne ne l'a embrassé avec autant de passion et d'envie.
Il rompt le baiser haletant et presse sa tempe contre celle de Taiga, leur laissant le temps de reprendre leur souffle, les doigts de Taigai jouant dans ses cheveux et le faisant frissonner.
« Taiga… Wouah…
— Yeah… C'est officiel… J'adore t'embrasser. »
Il ne peut s'empêcher de rire légèrement à cet aveu. Taiga le dit avec tellement de naturel, tellement d'évidence, d'émerveillement. Comme si… Il sourit et souffle.
« On dirait… Que tu es soulagé.
— Évidemment… Le sexe c'est une chose… Mais ça, les baisers, les étreintes… Comment je pourrai t'aimer si je peux même pas accepter ça ? C'est pas moi… »
Il pose un baiser sur sa joue, c'est tellement facile de tenir Taiga entre ses bras, de le câliner précieusement. Il sent une boule se former dans sa gorge. Il le serre un peu plus contre lui et pose son front contre son épaule, son cœur s'affole un peu dans sa poitrine. Il ressent le besoin de se fondre contre Taiga, comme si le tenir comme ça pouvait le protéger.
« Dai ?… ça va ? »
Il ne répond pas à cette question. Il va bien, juste… Soudain il a vraiment besoin d'éclaircir cette question maintenant.
« Qu'est-ce qu'on fait Taiga ? Qu'est-ce qu'on… Qu'est-ce qu'on est ?
— Comment ça ? »
Il se mord la lèvre et sa respiration est plus tendue. Il veut Taiga. Il a besoin que Taiga lui appartienne et il veut lui appartenir.
« Dai ?
— Je veux que tu sois mon petit ami Taiga. Je t'aime… Et tu m'aimes. Alors j'ai envie que ce soit officiel que je puisse répondre « non » sans me poser de question quand on me demandera si je suis célibataire… Je t'appartiens déjà Tai… Je ne veux de personne d'autre. Et toi Taiga ? Qu'est-ce que tu veux ? »
Contre lui, Taiga ne bouge pas, ses doigts se sont figées sur sa nuque. Son cœur se met à battre plus vite, plus fort, inquiet de la réponse à venir. Inquiet de cette réaction de Taiga. Il n'ose plus faire un mouvement non plus. Il a l'impression d'attendre la réponse de Taiga pendant de longues minutes.
« Je veux ça aussi Daiki… J'ai envie d'essayer… En prenant le temps, peut-être que je pourrai aller plus loin que des baisers… Mais je t'aime Daiki. Et je ne supporte pas l'idée que quelqu'un d'autre te touche… Mais je ne supporte pas non que quelqu'un d'autres me touche. Je n'ai pas envie de coucher avec quelqu'un d'autre… It feels so wrong… Comme si, je te trahissais en quelque sorte et ça me dégoûte en fait… »
Taiga laisse échapper un rire dépité.
« C'est comme si, maintenant que j'ai compris que je t'aimais, j'éprouvais plus aucun désir sexuel… C'est pathétique…
— Non… ça l'est pas… Moi non plus j'ai pas envie de coucher avec quelqu'un d'autre et j'ai pas envie qu'un autre homme me touche… Pas depuis que j'ai compris, que j'ai eu l'impression que tu avais aussi des sentiments pour moi… »
Il soupire et tient toujours Taiga contre lui, alors qu'il continue, il sent l'autre homme se tendre un peu, mais il ne desserre pas son étreinte.
« Ce soir-là… Quand je suis sorti avec Chris… J'avais pas prévu de rentrer chez moi. J'ai pas menti. Chris est juste un pote… Même si, il y a longtemps, on a couché ensemble. Aujourd'hui, on sort ensemble pour se trouver d'autres mecs… Samedi quand j'ai eu ton message, j'étais avec un gars en train de danser et… de l'embrasser. J'ai pris le temps de lire tes messages… Et… J'allais partir avec lui. Mais quand j'ai reçu ton dernier message. L'espoir m'a juste frappé de nouveau, j'ai eu peur. Peur de me tromper, d'avoir mal interprété, mal compris. Mais… Peut-être. Peut-être que je me trompais pas… Et soudain, ça me semblait plus possible de toucher ce gars. J'avais besoin de toi… Juste de toi Tai. »
Les doigts de Taiga reviennent caresser doucement sa nuque et il souffle de soulagement. Il embrasse son cou et reprend.
« Ta façon de me toucher, de m'embrasser… Ta tendresse… Que tu me laisses te toucher, non que tu aies envie que je te touche… Taiga ce que tu me donnes là, me suffit amplement… Et même si tu le ressens pas… Moi je le sens ton désir. Je n'ai pas la sensation que tu ne me désires pas… »
Il invite doucement Taiga à se retourner pour lui faire face et il glisse une main sur sa joue pour le regarder.
« Tu as envie de me désirer… Tu me désires déjà… Simplement, une part de toi à trop lutter contre ça… Et elle a besoin de temps pour se laisser convaincre. Te mets pas la pression Taiga… On a tout le temps… Je suis sûr que ça viendra…
— Je sais pas… Je… J'ai pas envie que ça prenne du temps… J'ai pas envie qu'on ait l'impression de galérer… Je voudrais juste qu'on soit un couple normal et… »
Taiga rougit et fuit un peu son regard avant de soupirer.
« J'ai l'impression d'être un pauvre puceau effrayé… Putain… J'ai jamais réfléchi deux secondes avant de coucher avec une nana… Et là…
— Tu as peur. C'est nouveau… Je sais que tu aies pas du genre patient… Mais tu viens juste d'arriver à Chicago… On est ensemble maintenant. Laisse nous le temps de se découvrir dans cette nouvelle dynamique… »
Il sent bien que Taiga n'est pas convaincu, mais il n'a pas le choix. Et il sait qu'il a raison. Mais il est aussi confiant, intimement convaincu que Taiga aura le déclic. Il l'embrasse tendrement et s'écarte en souriant.
« T'as terminé de préparer le poulet ?
— Huh ?! Oh … Oui… Y'aura plus qu'à réchauffer.
— Good. On va se poser au salon ?
— OK. »
Taiga soupire. Mais enfin il sourit. Il couvre ses plats et ils rejoignent le salon, main dans la main. Il s'assied et tire sur la main de Taiga pour qu'il le suive, mais il résite.
« Tai ?
— Est-ce que… Est-ce que je peux dormir avec toi ?
— Qu-
— Si tu es mon petit ami… Alors je dois dormir avec toi… Tu m'as manqué cette nuit et… Je sais pas peut-être que… Que ça changera des choses… Et-
— Oui.
— Oui ?
— Oui. Tu peux dormir avec moi. »
Oh god…
Le sourire de Taiga est absolument fabuleux.
