Auteur: Kuro-Hagi – 03/09/2021

Genre: Amitié - Romance – Yaoi - Hurt/Comfort

Disclaimer: Tout ce monde et ces personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki.

Notes : C'est la fin de ce AoKagaMonth avec un peu de retard, mais je l'ai tenu jusqu'au bout alors j'en suis contente :) Merci à tous pour vos encouragements et vos petits mots à chaque chapitre et vos favoris! Vous êtes géniaux ! Ça fait chaud au cœur et ça fait tout ! :)

Ju : Merci pour ta review ! Un chapitre un peu dur oui… mais ils sont présents l'un pour l'autre ! Maintenant ils vont aller de l'avant ;) Pour le carnet de croquis peut-être qu'Ao serait choqué… Ou pas ;) Qui sait ? C'est le dernier chapitre alors encore merci d'avoir suivi et soutenu cette fic à chaque chapitre ! Et à bientôt j'espère pour une nouvelle aventure ;)

Ju : Merci pour ta seconde review ! :) Je suis ravie que cette fic te plaise et que tu aies découvert la possibilité de laisser des commentaires, ça fait vraiment plaisir de lire ton enthousiasme et ta passion pour mes fics :) A bientôt ! Et vivement que tu aies un compte ;) PS : Merci oui la rentrée des enfants s'est bien passée ;)

Guest : Merci pour ta review ! Le consentement est un sujet qui me tient à cœur et que je mets souvent dans mes fics… Parce que c'est un message important, tout comme le respect de l'autre et la tolérance. A bientôt !


Home By Now

31 août

.

Il n'a pas eu beaucoup de relation amoureuse longue et sérieuse.

Wait… Pourquoi il catégorise déjà Daiki dans les relations « longues » et « sérieuses », ça ne fait qu'une minuscule petite semaine qu'il est en couple avec Daiki.

Une minuscule petite semaine et pourtant… Depuis le départ les choses sont fluides, naturelles avec Daiki. Il a la sensation d'être avec lui depuis longtemps, ou plutôt, d'avoir retrouvé son ancien amour et simplement reprit leur relation là où elle s'était arrêtée comme si ces huit années n'avaient pas réellement existé, comme un mauvais cauchemar qui laisse une impression désagréable derrière lui, mais qui s'estompe chaque minute qui passe.

Mauvais cauchemar n'est peut-être pas le bon terme. Il n'a pas eu des années faciles, mais il y a eu du bon aussi durant ses années. Il aime son boulot, il aime l'asso dans laquelle il a beaucoup investi, et il s'est fait des amis précieux. Mais l'impression d'être à moitié absent de sa vie l'a suivi pendant tout ce temps, comme s'il ne pouvait pas apprécier pleinement le temps qui passe, comme si quelque chose le retenait, une part de lui qu'il avait oublié dans un autre lieu, une autre vie. Et cette part de lui c'était à Daiki qu'il l'avait confiée ces années en arrière.

Et son cœur se réchauffe à l'idée de l'avoir retrouvé. Il en reste encore surpris. Ça ne fait qu'un mois que Daiki est réapparu dans sa vie, arrivant devant sa porte comme un fantôme du passé.

Tout est si nouveau, et pourtant si familier. Jamais il ne s'est senti aussi à l'aise dans ses précédentes relations, à squatter son appartement comme s'il était le sien, s'approprier les lieux, la cuisine, le salon où il a laissé traîner ses affaires pourtant peu nombreuses. Jamais il n'a laissé un carnet de croquis traîner chez Helen. Même s'il se sent à l'aise chez elle, avant tout parce qu'elle est son amie, il n'a jamais fait de son appartement à elle un endroit où il se sent aussi bien que chez lui. Ici avec Daiki, il se sent chez lui.

Home sweet home.

Il a retrouvé l'endroit auquel il appartient. Et il aime ce sentiment.

Il pose la tasse de café sur le plateau à côté du reste du copieux petit déjeuner et il emporte le tout dans la chambre. Il pose le plateau à côté du lit et tire légèrement le rideau avant de se glisser sous les draps à côté de son homme. Il embrasse doucement sa nuque.

« Wake up Dai…

— Hm… Déjà ?

— Ouais… J'ai préparé le petit dej…

— Je sens ça… »

Il entend le sourire dans la voix de son homme encore ensommeillé. Il sourit et fait glisser ses doigts sur son dos appréciant la douceur de sa peau et la fermeté de ses muscles. Il adore le dos de Daiki et il a passé des heures à le dessiner encore et encore. Il presse encore ses lèvres sur sa nuque et souffle.

« Happy birthday Daiki. »

Il sent le rire étouffé de Daiki plus qu'il ne l'entend au léger tremblement de son dos.

« Merci Taiga. »

Daiki se retourne et lui sourit avant d'attraper sa nuque pour l'embrasser avec gourmandise. Il répond à son baiser amusé et se presse contre lui, sentant déjà son désir se réveiller. Dommage que Daiki doive aller travailler. La main de Daiki vient palper son entrejambe d'une main et il grogne avec envie.

« Hm… Réserve-moi ça pour ce soir Tai…

— Ça va être long…

— Ouais. Pour moi aussi… Mais je peux pas me soulager… Alors toi non plus !

— Hey qui a décidé ça ?!

— Moi ! Et comme c'est mon anniversaire… Tu veux me faire plaisir non ?

— Oh… Moi qui pensais pouvoir tester tes dildos…

— Oh my god… »

Le regard de Daiki est brûlant de désir et il adore lui faire cet effet. Il rigole un peu et vient mordiller son épaule.

« Alors tu changes d'avis…

— Absolument pas... »

La voix de Daiki est si profonde, témoignant de son désir. Il frissonne, il aime avoir cette impression que Daiki a envie de le dévorer.

« Mais… Ce soir j'aimerai beaucoup te voir jouer avec ça... »

Son estomac fait des nœuds et sa respiration s'accélère. La journée va être terriblement longue. Il déglutit et revient saisir la nuque de Daiki pour aspirer ses lèvres avidement.

« OK… Deal... »

Ils échangent un regard et un sourire plein de promesses. Puis, ils s'écartent enfin pour déjeuner, gardant la perspective de la soirée dans un coin de leur tête.

Taiga récupère le plateau au sol et son désir se calme un peu en se rappelant qu'il a posé au milieu du plateau une grande enveloppe sur laquelle est écrit « Joyeux anniversaire ». Il installe le plateau sur le lit entre eux et Daiki lui sourit en prenant l'enveloppe.

« Hm… Un cadeau...

— Ouais rien d'aussi génial qu'un match de NBA… T'emballes pas non plus !

— Baka ! On s'en fout de ça… Merci Taiga.

— Ouvre-le d'abord… »

Il est un peu nerveux. Alors qu'il regarde Daiki ouvrir l'enveloppe pour en sortir cinq dessins. Ce ne sont pas des croquis, il est évident qu'il y a passé du temps. Un style très réaliste uniquement au crayon de bois mais la luminosité y est magnifique. Daiki reste bouche bée en regardant le premier dessin.

Il n'était pas tout à fait sûr de lui en choisissant d'offrir ces cinq dessins à Daiki. Mais ils représentent son cheminement vers lui tout au long de ce mois. Le premier dessin le représentait avec son maillot des Bulls en plein effort sur le parquet. Est-ce que c'est étrange d'offrir à Daiki des dessins de lui ?

« Il est magnifique…

— Merci. »

Daiki repose le premier dessin avec précaution, comme s'il avait peur de l'abîmer et découvre un autre dessin de lui-même. Cette fois, c'est un portrait où on voit son regard malicieux et un sourire lumineux. Il devine le regard appréciateur de son homme sur ce dessin. Mais il voit aussi que quelque chose le chiffonne, pourtant il lève les yeux vers lui et sourit.

« Ils sont superbes…

— Thanks. »

Il rougit et Daiki repose le dessin pour regarder le suivant. Lui encore une fois assis sur un banc l'air rêveur, doux. Et cette fois encore Daiki, semble perturbé.

« Ils sont vraiment magnifiques… Et… J'avoue que tu me mets vachement en valeur… J'aime me voir à travers tes yeux… »

Il souffle un peu et attend, la suite mais Daiki passe au dessin suivant et un sourire illumine son visage.

« Oh… Nice… Il donnerait presque envie ce mec !

— Pas touche c'est le mien ! »

Ils rigolent et Daiki détaille le dessin, encore une fois tellement réaliste avec un magnifique jeu de lumière qui met en valeur son dos nu alors qu'il dort le drap couvrant à peine le bas de son corps. Cette fois, rien ne le chiffonne et il revient sur les précédents dessins. Il rigole.

« Qu'est-ce qui se passe ? »

Daiki lui montre ce dernier dessin et le premier quand il joue au basket.

« Y'a un truc différent entre ces deux-là et les deux autres… »

Il regarde son homme intrigué. La différence est subtile, il est étonné que Daiki s'en rende compte. Il n'a pas voulu retoucher les trois premiers dessins. Parce qu'il n'aime pas retravailler des dessins des semaines après.

« Celui-là… Je l'ai dessiné juste après le match… Le souvenir était frais dans ma tête… Celui-là je l'ai dessiné le premier matin que j'ai passé ici… Les deux autres… C'était dans le courant du mois. Ils te semblent un peu différents parce qu'ils ne représentent pas un souvenir, un moment que j'ai vu… C'est une scène imaginée et même si on te reconnaît, mon cerveau a fait un mix entre toi aujourd'hui et toi au lycée… Plus jeune qu'aujourd'hui, plus vieux qu'au lycée…

— Tu m'as dessiné… Ce mois-ci ?

— Tu pourras regarder mon carnet maintenant… J'ai effectivement passé pas mal de temps à te dessiner.

— Je veux le voir tout de suite !

— T'as pas tout regardé déjà… »

Daiki réalise qu'il lui reste un dessin à regarder. Il sourit et décolle avec précaution la dernière feuille.

« Oh my god ! »

Oh…

Il sourit très intéressant de voir Daiki rougir ainsi. Celui-ci rit nerveusement et ferme quelques instants les yeux avant de les rouvrir.

« Tu devrais pas demander mon autorisation avant de faire des dessins comme ça ?! C'est totalement indécent ! »

Mais Daiki rit et le regarde dans les yeux avant de détailler de nouveau le dessin, son embarras s'apaisant un peu. Il est nu sur le lit, une main enroulée autour de sa verge tendue et le plaisir est peint sur son visage, la sueur fait briller son torse.

« Well… C'est vrai j'aurai peut-être dû te poser la question avant… Je peux te dessiner nu Daiki ?

— C'est super hot… J'aimerais que tu te dessines comme ça…

— Ah là c'est un peu compliqué ! J'ai pas vraiment l'habitude me regarder en plein orgasme !

— Tu en as fait d'autre comme ça ?

— Hm… Ouais…

— Tu es tellement doué Taiga… Ils sont impressionnants… Magnifiques. Merci. »

Daiki se penche sur lui, glissant sa main sur sa nuque et vient happer ses lèvres.

« J'aime la façon dont tu me vois… On sent tes sentiments, autant que ton désir à travers ces dessins…

— Yeah… Le dessin m'aide à explorer les choses… C'est pour ça que je voulais te les offrir ils représentent le chemin que j'ai parcouru pour qu'on soit là aujourd'hui. »

Le sourire de Daiki est tendre et son regard un peu humide, laissant deviner son émotion, alors qu'il vient le serrer dans ses bras. Il sourit dans son cou, soulagé, heureux que ce symbole lui fasse plaisir.

« Merci Taiga… Je les adore… Je t'aime. »

Il aime entendre ses mots de son homme. Il se sent plus léger, comme si une bulle de chaleur gonflait dans son ventre. Il a toujours été un peu nerveux quand on lui disait ces quelques mots si fort. Mais venant de Daiki, ils lui semblent « juste », le rassurent, l'apaisent et le rendent simplement heureux.

« Je t'aime aussi Daiki. »

.

Il vérifie une dernière fois que tout est prêt. Il a passé sa journée à cuisiner pour l'anniversaire de Daiki. Il lui a fait un gâteau. Il sait que Daiki a un faible pour les sucreries. Ce n'est pas très indiqué pour son régime de sportif professionnel, mais ce n'est pas tous les jours son anniversaire. Il a ouvert une bouteille de vin et maintenant il se dépêche de rejoindre la chambre pour changer son t-shirt taché après son après-midi passé à cuisiner. Il va falloir que Daiki investisse dans un tablier et il enfile une chemise, sur son jean noir. Il n'a pas terminé de boutonner celle-ci qu'il entend son homme entrer dans l'appartement.

« Je suis rentré.

— Hey ! Je suis dans la chambre. Bonne journée ? »

Daiki le rejoint et sourit en le voyant terminer de fermer sa chemise.

« Hm… Tu sors ce soir ?

— Oui j'ai rendez-vous avec un homme absolument magnifique dans le meilleur resto de Chicago !

— Hein ?! Je croyais qu'on restait ici ce soir... »

Mais Daiki ne semble pas déçu, juste étonné.

« Oh… Qui a dit que je parlais de toi ?

— Ah ! Enfoiré ! »

Daiki s'attaque à lui pour se venger en mordant son cou. Il rigole et se tourne entre ses bras pour venir embrasser ses lèvres.

« Je ne sors nulle part ce soir… Mais je vais passer la soirée avec un homme absolument magnifique… Et comme c'est son anniversaire j'ai décidé que je pouvais amener le meilleur resto de Chicago à domicile. Et bien sûr je suis tout à fait modeste en disant ça ! »

Le rire de Daiki résonne dans la pièce et il revient dévorer ses lèvres.

« Je devrais me changer aussi alors…

— C'est comme tu veux Dai… »

Son homme lui donne une tape sur les fesses et le pousse vers la sortie. Il rigole mais se laisse faire et rejoint la cuisine pour sortir la bouteille de champagne du frigo et remplit deux coupes en attendant que Daiki le rejoigne.

« Hey beau gosse… Tu as préparé un festin ! »

Il se retourne à la voix de son homme et admire quelques instants la chemise bleue nuit cintrée qui met en valeur ses épaules et sa taille fine. Il sourit et souffle.

« Sexy…

— Hm… T'es pas mal non plus ! »

Daiki lui fait un clin d'œil et revient l'embrasser tendrement. Il lui donne une coupe de champagne et ils s'installent dans le canapé.

Ils discutent et dégustent les plats qu'il a cuisinés. Daiki adore toujours autant sa cuisine et ça lui fait réellement plaisir. Il avait oublié à quel point il appréciait de préparer des plats pour son homme. Même si Daiki est loin d'être impartial, il semble vraiment considérer sa cuisine comme la meilleure de la planète et ce n'est pas pour lui déplaire. Et puis, il adore faire plaisir et n'est pas grand-chose pourtant ça suffit à ravir totalement Daiki.

Le dessert terminé ils ne peuvent plus rien avaler et ils ont bien arrosé le repas. Mais ça n'empêche pas Daiki de venir à présent dévorer son cou de baisers.

« Hm… Tu sens bon Taiga…

— Really ? Je dois sentir un peu la bouffe quand même…

— Nan… Enfin p'tet un peu, mais ça ne peut que te rendre plus appétissant… J'adore ton odeur… J'y peux rien.

— J'ai remarqué que tu aimais me sniffer.

— Ouais… Je suis très sensible aux odeurs… Mais ton odeur je l'ai toujours adoré. »

Étrangement, ces mots réchauffent son cœur et chatouillent son ventre. Les lèvres de Daiki reviennent couvrir les siennes et ils s'embrassent longuement avec passion, réveillant une autre faim dans leurs tripes. Il tire un peu les cheveux de son homme et souffle.

« On pourrait aller dans la chambre… J'aimerais vraiment voir tes jouets…

— Tu ne les as pas déjà vus ?

— Aperçus seulement… C'est privé. Et puis… je voulais les découvrir avec toi.

— Ok. »

Daiki sourit et se lève pour lui tendre la main. Il l'attrape fébrilement, impatient de rejoindre sa chambre. Ils mêlent leurs doigts et Daiki l'entraîne jusqu'au lit. Puis, il ouvre un tiroir pour sortir une boîte contenant ses jouets. Il la pose entre eux et demande.

« T'es sûr que tu as envie d'essayer ?

— Ouais carrément !

— OK. Je t'explique et tu en choisis un…

— Hm… J'ai mieux… Tu m'expliques parce que je suis curieux mais… Tu choisis celui qui est le plus approprié pour me préparer pour que tu me fasses l'amour. »

Il sourit, son estomac fait des nœuds à l'idée de franchir ce pas avec Daiki. Il a terriblement envie de le sentir en lui. Daiki le regarde avec les yeux brûlants de désir mais un peu aussi d'inquiétude, comme s'il n'était pas sûr de lui.

« Tu veux vraiment ?

— Oui. Je suis sérieux. »

Il caresse la joue de son homme et lui sourit.

« Tu te rappelles ce qu'on a dit hier ? J'en ai envie… Je comprends que toi non… Mais ça ne nous empêche d'aller de ce côté-là pour moi. J'en ai envie, j'aime ça. J'ai envie de faire ça avec toi.

— Je t'ai déjà dit que tu étais parfait ?

— Hm… Quelques fois hier en effet. »

Il rigole et vient poser ses lèvres sur celles de son homme, puis gémit.

« Allez explique-moi tout ça… Qu'on puisse commencer… Tu m'as demandé de me réserver pour ce soir... »

Il attrape la main de son homme pour la poser sur son entrejambe tendue.

« Et j'ai tenu ma promesse… Mais maintenant faut que tu prennes tes responsabilités. »

Daiki rigole et après un baiser fougueux et un teasing en règle sur son entrejambe maintenant douloureusement serrée dans son jean. Il lui explique enfin ce que fait chacun de ses jouets. Il en a une petite dizaine et il écoute les explications de son homme qui n'arrangent rien à son état.

« Voilà… Tu sais tout… Du coup… Celui-là sera parfait pour te préparer.

— Ok. »

Il sourit prend le jouet et le lubrifiant pour les mettre de côté et pose la boîte à côté du lit, puis il se déshabille en souriant à son homme.

« C'est ton anniversaire Daiki… Alors je te laisse choisir… Tu veux que j'utilise le jouet ou utiliser le jouet sur moi.

— Comment tu fais Tai ?

— Pourquoi ?

— Pour être aussi… Serein ?

— C'est fun… Et j'ai confiance en toi. Et dans ces cas-là, j'aime laisser le contrôle à mon partenaire... »

Il fait glisser la chemise sur ses épaules et souffle en rougissant un peu.

« J'imagine que c'est libérateur d'avoir des moments comme ça où je me laisse guider sans vouloir tout contrôler et faire à la perfection… Alors tu choisis quoi ?

— J'utilise le jouet sur toi… Termine de te déshabiller Taiga. »

Un frisson de plaisir le parcourt et fait pulser sa queue dans son pantalon à ce ton autoritaire. Son cœur bat plus vite devant le regard de Daiki, brûlant intense. Son ventre se tord, tout son corps est délicieusement tendu, en alerte, anticipant ce qui va suivre. Il souffle doucement, un sentiment paisible l'envahit. Il n'a jamais désiré quelqu'un comme il désire Daiki. Et il est tellement heureux et soulagé de le réaliser. Il veut Daiki avec une telle force que le nœud dans son ventre en est presque douloureux.

Il déboutonne son pantalon fébrilement et le fait glisser sur ses jambes pour le retirer enlevant dans le même mouvement son sous-vêtement. Il se sent soudain très exposé nu face à son homme entièrement habillé et qui semble vouloir le dévorer. C'est à la fois embarrassant et terriblement délicieux. Il aime que Daiki le désir si intensément lui aussi.

Il s'avance pour venir happer ses lèvres et assouvir un peu de cette tension qui habite son corps. Daiki lui répond mais saisit ses cheveux, le faisant gémir de plaisir et un peu de douleur mais ça lui plaît.

« Qui a dit que tu pouvais bouger ?

— J'en avais envie.

— Qui décide ici rappelle-moi ? »

Il sourit à son homme et une lueur de défi brille dans son regard. Il devine ce qui est en train de s'initier entre eux et ce petit jeu attise son désir. Oui il a envie de céder les rênes à Daiki, mais pas sans lutter un peu.

« Tu crois que c'est toi ? »

Il pousse son homme et le plaque sur le lit, il l'écrase de son poids et vient dévorer ses lèvres alors qu'il commence fébrilement à défaire les boutons de sa chemise. Daiki agrippe ses fesses et griffe un peu son dos. Il donne quelques coups de rein pour s'échapper, mais il est aussi peu motivé que lui pour libérer ses lèvres. Malheureusement, comme il doit se redresser un peu pour atteindre les derniers boutons de son vêtement. Daiki parvient à le faire basculer sur le lit.

Il rit et enroule ses jambes autour de son homme et le plaque contre lui pour revenir à la charge et mordre ses lèvres. Son torse caresse délicieusement le sien, son odeur l'enveloppe délicatement et sa verge nu tendue qui frotte presque douloureusement contre le jean de son homme, le font gémir d'envie et de plaisir.

Il essaie encore de lutter tout en essayant de débarrasser Daiki de ses vêtements encombrants ce qui n'est pas très efficace. Il finit pas se focaliser sur l'effeuillage et parvient, avec son aide, à le mettre à nu à son tour. Et sans attendre il vient se blottir contre lui, il aime sentir sa peau au contact de la sienne.

Il ne lutte plus. Son regard se perd dans celui de son homme alors qu'il l'invite de nouveau à s'allonger et sur le dos. Il écarte les cuisses naturellement, impatient que son homme s'occupe de lui. Une main glissée sur sa nuque il embrasse ses lèvres encore et supplie.

« Dai… Please… Touche-moi… »

Daiki sourit, sa main calleuse glisse sur sa cuisse et l'électrise, la sensation remonte le long sa cuisse jusqu'à son aine et redescend jusqu'à son pied, un soupire de plaisir lui échappe.

« Tu es impatient…

— Tu m'as fait attendre toute la journée… Évidemment que je suis impatient ! »

Daiki rigole et l'embrasse doucement, ses doigts glissent jusqu'à son entrejambe et viennent caresser sa verge, sans lui apporter une réelle friction ne le rendant que plus fébrile. Il gémit.

« Daiki… Please... »

Son homme prend pitié de lui et enroule ses doigts autour de sa verge pour la masser doucement, lui arrachant un cri de plaisir. La langue de Daiki vient jouer sur un de ses tétons et le fait frémir. Il commence à connaître les petites choses qui réveillent ses sens et il sent qu'il va vite perdre la tête avec son homme ce soir.

La main de Daiki abandonne finalement sa tâche et il récupère le lubrifiant pour en enduire ses doigts. Le sourire carnassier de Daiki l'excite davantage.

« J'aime t'entendre gémir et te voir si impatient Tai…

— T'es un sadique…

— Peut-être bien. »

Daiki rit doucement et revient happer ses lèvres, il ne les libère que pour mieux le regarder au moment où il vient doucement cercler son intimité de ses doigts. Il se cambre à ce contact et tremble un peu de plaisir.

« Oh oui... »

Le regard de Daiki est intense sur lui et il a l'impression de le sentir physiquement sur sa peau. Il agrippe sa nuque et réclame de nouveau ses lèvres. Il ondule sous lui cherchant plus de pression sur son intimité et de friction sur son sexe, jusqu'à ce que les doigts de Daiki franchissent la barrière de son muscle. Il sent le plaisir chaud inonder son ventre, ses plaintes de plaisir envahissent la pièce et il s'agrippe à Daiki comme s'il avait peur qu'il disparaisse.

« Tu es si beau Taiga... »

Daiki embrasse son cou, son épaule, son torse partout où il peut et il le sent plonger dans son cou pour s'enivrer de son odeur. Ses doigts viennent caresser sa prostate et par réflexe son corps se contracte se resserrant sur ses phalanges. Daiki le détend un peu puis se redresse pour le regarder.

« Bien que j'adore te doigter… J'ai envie de te faire tester ce jouet…

— Yeah… J'en ai envie… »

Son homme retire doucement ses doigts et la sensation de manque noue son ventre. Il est un peu essoufflé et regarde Daiki, ses yeux glissent sur sa verge tendue et elle le fait saliver. Il reporte son attention sur ses mains qui préparent le dildo. Le jouet est d'une taille intermédiaire entre les doigts de Daiki et son sexe. Il est curieux de sentir l'objet le pénétrer. La sensation doit être différente de ce dont il a l'habitude, il est beaucoup plus dur, plus froid aussi et plus long.

Daiki le regarde d'un air interrogateur. Pour toute réponse il sourit et passe ses bras sous ses cuisses pour bien s'offrir à lui. Il se mord la lèvre, un peu gêné d'être ainsi exposé et en même temps excité surtout par le regard gourmand que son homme lui adresse.

Et soudain, il sent la tête du jouet froide, dure se presser contre son intimité. Il halète un peu plus fort et se force à se détendre. Le regard de Daiki papillonne de son visage à son intimité.

« J'adore la vue Taiga… Tellement... »

Il sourit.

« Vas-y… »

Doucement, Daiki appuie et il sent le jouet entrer en lui. Il se sent un peu trop étiré, il sent que le dildo force sur son muscle. La sensation est étrange mais pas désagréable, au contraire, il aime sentir son intimité s'ouvrir et s'emplir doucement à mesure que le jouet s'introduit en lui. Il gémit doucement.

« Oh oui… »

Étrangement, la sensation est à la limite de la douleur. Il n'imaginait pas qu'une telle sensation pouvait exister, il sait intuitivement que quelque chose d'un peu plus gros ferait mal et il peut même goûter à cette douleur s'attendant à une brûlure et peut-être une décharge qui irradierait dans son dos. Mais ça ne l'inquiète pas, ça ne lui fait pas peur. Au contraire, son regard dérive jusqu'au sexe de Daiki, il devine cette sensation quand il entrera en lui et l'idée attise son plaisir.

Le dildo progresse en lui et il se sent si plein. Et la voix de Daiki gronde le faisant gémir doucement.

« Taiga… Tu me rends fou... »

Daiki l'embrasse avec fougue et il répond à ses lèvres avec passion. Il s'habitue à cette présence en lui et il ondule du bassin.

« Daiki… Please... »

Alors son homme accède à sa demande et doucement il fait bouger le jouet. Il le fait aller et venir et chaque pression sur sa prostate le fait gémir. Il sent le regard de Daiki sur lui, qui allume un feu en lui.

« Dai… Oh… Dai… C'est bon…

— Ouais… Je sais… Moi aussi je l'aime bien ce jouet… »

Daiki sourit en le voyant bientôt onduler au rythme de ses mouvements.

« Dai…

— Taiga ?

— Je te veux toi… Je veux jouir avec toi... »

Cette fois il n'a pas besoin de supplier ou d'argumenter, Daiki retire doucement le dildo et glisse un préservatif sur son sexe puis ajoute du lubrifiant. Et enfin, il le sent venir s'allonger sur lui. Il aime sentir le poids de Daiki sur lui, il est plus lourd plus imposant que ses ex et il aime cette sensation. Il griffe son dos et exige un baiser que Daiki lui accorde volontiers alors qu'il presse son sexe contre son intimité.

Son cœur accélère dans sa poitrine. Il se sent fébrile, nerveux et se tend un peu.

« Hey… Embrasse-moi encore Taiga... »

Il s'étonne de cette requête avant de réaliser qu'il avait relâché les lèvres de son homme en sentant la pression sur son anus. Il s'exécute alors et revient déguster ses lèvres. Daiki ne tente pas de le pénétrer, il frotte seulement son sexe contre son entrée et il se détend doucement, se perdant dans ce baiser oubliant tout le reste, oubliant que…

Sa respiration se bloque alors qu'il sent le membre imposant se frayer un chemin en lui, son cri s'étouffe dans sa gorge et Daiki s'arrête pour lui laisser le temps de s'adapter et revient l'embrasser et caresse tendrement ses cheveux et son torse.

Très rapidement, il se détend, la sensation de brûlure attendue est là. Mais il se détend et il l'accueille avec plaisir. Il appuie sur les fesses de son homme.

« Vas-y... »

Daiki s'exécute, le regardant avec amour épiant sur son visage la moindre trace d'inconfort.

« I'm fine… Just do it… I like it... »

Doucement Daiki s'impose entièrement en lui. Et il se sent si comblé, la sensation d'étirement est encore présente, mais s'estompe doucement et il ondule du bassin, invitant son homme à bouger et Daiki ne se prive pas pour lui donne ce qu'il veut. Leurs lèvres se retrouvent de nouveau. Son homme se montre prudent au départ, mais semble satisfait de le sentir détendu car doucement il accélère le rythme et il le sent à son tour, se détendre et se perdre dans le plaisir.

« Taiga… C'est bon… »

Il s'agrippe à son dos, griffe sa peau et bouge en rythme avec lui pour aller à la rencontre de son bassin.

« Trop bon… Oui… »

Il gémit, le plaisir est si intense, sa prostate n'a jamais été autant stimulée et le plaisir gonfle dans son ventre, si intense. Ses jambes tremblent. Son sexe prit entre leur deux ventres est délicieusement massé. Il s'agrippe à Daiki presque désespérément.

« Dai… C'est trop… Je vais jouir... »

Daiki redresse la tête pour le regarder.

« Laisse-toi aller Taiga... »

Et ces simples mots suffisent à libérer son orgasme qui déferle comme un raz de marée. Il laisse un cri de plaisir franchir ses lèvres, sa vue se brouille et son corps se tend d'extase. Daiki accélère ses coups de rein et il entend.

« Oui… Tai... »

Il accueille l'orgasme de son homme avec plaisir, dans les dernières réminiscences de sa propre jouissance. Ils restent pantelants essoufflés. Il serre son homme contre lui embrasse son épaule, son cou et caresse ses cheveux.

« C'était trop bon Daiki… »

Il laisse un rire léger lui échapper, il se sent tellement bien, heureux et il vient de vivre l'un des meilleurs orgasmes de sa vie, avec l'homme de sa vie. Daiki se redresse et lui sourit.

« C'était fantastique !

— Ouais ?! J'm'en suis bien sorti pour ma première fois ?

— Définitivement ! »

Il rit et Daiki se retire doucement. Il se débarrasse du préservatif et ils se blottissent l'un contre l'autre. Ils restent silencieux à savourer le moment. Il caresse le ventre de son homme et pose un baiser sur son torse.

« Je t'aime Dai.

— Je t'aime Taiga.

— Je suis heureux… Je me sens tellement bien… ça faisait longtemps que je m'étais pas senti aussi.

— Depuis… environ le lycée pour moi.

— Ouais quelque chose comme ça. »

Ils rient de nouveau, puis il pose encore un baiser sur le cœur de son homme.

« Bon anniversaire Daiki. »