NOTE

Coucou,

J'espère que vous allez bien. En ces temps sombres, je vous poste le second chapitre pour vous remonter le moral. Je vous mets le 2eme.

J'ai bien avancé, après faudra que je m'avance sur les corrections des autres. J'essaie de reprendre petit à petit l'écriture et de finir cette histoire. Je ne sais pas pourquoi j'ai pour coutume d'entamer et d'abandonner après.

Vraiment, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaire. Bisou à vous.

Chapitre 2

Le Chemin de Traverse

Un grand fracas résonna au fond du magasin de chez Barjow et Beurk éveilla la curiosité du gérant. Il s'occupait de ranger ses rayons quand il vérifia à l'arrière. Ce magasin faisait partie de ceux qui possédaient un réseau de cheminées alors, il n'était pas surpris de remarquer que des sorciers apparaissaient sans passer par l'entrée. Il s'assurait simplement que ce n'étaient pas des voleurs.

La famille Oswald se releva et épousseta leurs vêtements. Ce moyen de transport était vraiment pratique, même si son unique désavantage fût de se retrouver sale au point d'arrivée. Ils pouvaient transplaner, mais comme ils en avaient une c'était plus utile et Judy n'avait pas encore ma permission de le faire.

- Oh… les Oswald. Quel plaisir de vous revoir !

Ne venant pas souvent sur le Chemin de Traverse (environ 3 fois par an) le responsable était toujours curieux au sujet de leur visite en ces lieux. Ils préféraient généralement se promener à Pré-Au-Lard.

- C'est réciproque, Caractacus, mais un petit conseil, vous devriez faire ramoner votre cheminée, il y a trop de suie.

- J'y songerais, Mr Oswald. Qu'est-ce qui vous amène ici ?

- Nous allons acheter les fournitures scolaires de Judy, c'est sa dernière année à Poudlard.

- Vraiment ?

Judy secoua de haut en bas la tête et fit un immense sourire.

- Nos enfants grandissent si vite…

- Pour moi, elle restera toujours une petite fille, jura Mr Oswald.

- Dans ce cas, profitez bien de votre journée.

- Merci Caractacus. Nous n'avons pas beaucoup de temps, rappela Mme Oswald. Nous sommes désolés de ne pas pouvoir discuter plus avec vous.

Le gérant du magasin se contenta de faire un signe de tête en guise de réponse.

Mme Oswald nettoya les résidus sur les joues noires de sa fille avec un chiffon propre et ils s'aventurèrent dans l'Allée des Embrumes.

Judy ne comprenait pas pourquoi ses parents choisissaient cet endroit, même si c'était le seul pour acheter des objets pour l'école, elle la détestait. Des sorciers bizarres s'y baladaient, les ruelles étaient sombres et froides, elle ne s'y faisait définitivement pas. Si elle n'était pas escortée, elle aurait fui, car elle craignait qu'on la kidnappe ou qu'on lui propose des choses pas très catholiques. Même à 17 ans, elle se sentait toujours en insécurité en se promenant. Elle agrippait le bras de sa mère comme si elle pouvait la protéger tandis qu'eux marchaient paisiblement, la tête haute. Les mauvaises personnes de cette rue pouvaient-elles vraiment s'en prendre à elle parce qu'ils ressentaient sa peur ?

Dès lors qu'ils sortirent de cet endroit infâme, la lumière du soleil l'aveugla. Elle eut besoin d'un temps d'adaptation pour voir mieux et après avoir recouvré la vue, Judy se sentit renaître. Elle lâcha sa maman avant de redresser le dos.

Judy adorait cette rue animée et chaleureuse, bien que le ministère de la magie ait renforcé sa sécurité à cause de Sirius Black. Ils durent montrer leurs papiers d'identité à cause d'un contrôle de routine, et ce, même s'ils connaissaient par cœur le visage du prisonnier. Ils ne prenaient aucun risque. Avec tout ça, il n'y avait aucun moyen de le rater, il y avait tellement d'affiches de lui partout sur les murs et les portes de magasins.

Avant d'acheter quoi que ce soit, ils devaient se rendre à Gringotts, la banque pour récupérer de l'argent local. Ensuite, comme prévu, Judy devait se réapprovisionner en accessoires. Elle avait besoin d'une nouvelle plume, la dernière s'était brisée pendant les vacances à cause de son utilisation fréquente. Sa mère lui en avait prêté une en attendant. En second, il fallait un chaudron neuf de taille 6, et pour finir plusieurs parchemins d'épaisseurs différents. Certains professeurs en demandaient des particuliers.

À chaque veille de rentrée, c'était une mission que Judy ne supportait pas, faire du shopping n'était pas son genre. L'exception à la règle qui lui donnait envie d'en faire c'était le magasin de Quidditch. Judy était passionnée par ce sport, elle était fan de certaines équipes et pouvait passer des heures à contempler chaque produit dérivé mis en vente. Pour elle, c'était inconcevable qu'elle ne fasse pas un arrêt. À Poudlard, la quasi-totalité de ses amis était dans une équipe représentant leur maison. Judy était dedans et poursuiveuse. Elle se chargeait de marquer des points avec l'aide de deux autres camarades au même poste.

À la fin des premiers achats, pendant que ses parents bavardaient avec des amis croisés en route, elle leur signala son intention de se rendre à ce fameux magasin.

XXX

Aujourd'hui, il y avait foule devant les vitrines d'exposition, Judy dut jouer des coudes pour se frayer un chemin et y accéder. Un nouveau balai volant du nom d'Éclair de Feu était exhibé et suscitait l'engouement des jeunes sorciers autour. Il n'y a pas très longtemps, la Gazette du Sorcier lui avait réservé une page entière. Ils avaient rédigé ses caractéristiques et le comparaient à son prédécesseur, le Nimbus 2001. Ils prédisaient également sa future notoriété en le présentant ainsi : il était doté d'une sécurité irréprochable, d'une rapidité inégalable et d'une telle légèreté que même un pro ne parviendrait pas à le manier avant plusieurs essais.

Si elle s'écoutait, elle l'achèterait sans aucun doute, mais le balai qu'elle détenait était satisfaisant. Il y a un an lorsque le Nimbus 2001 fut mis en vente, l'attrapeur de leur équipe fraichement inclus leur en avait gracieusement offert un. Ce cadeau venu du ciel, Judy le chérissait presque autant que son petit ami. Elle l'astiquait régulièrement et prenait soin de lui. Quelquefois, il lui arrivait de lui parler comme si c'était un animal de compagnie. Sans ce nouveau membre, ses parents n'auraient pas pu se permettre de l'acheter. Ils n'étaient pas assez riches, son ancien balai le Flèche d'Argent lui aurait convenu en cas d'accident sur son Nimbus 2001 au cours d'un match.

XXX

En s'introduisant dans la boutique, le carillon de la porte sonna. D'emblée, Judy Oswald se précipita sur les stands de produits dérivés. Prochainement, la coupe du monde de Quidditch internationale démarrait du coup, ils avaient lancé une collection inédite pour l'occasion. Cette compétition avait lieu tous les 4 ans et plusieurs équipes de différents pays s'affrontaient.

Pour Judy, ce sera sa première fois qu'elle y participe. Elle avait eu son ticket grâce au père de leur attrapeur et comptait vivre cet évènement à son maximum. La jeune fille supportait l'Irlande et envisageait de s'habiller puis de se maquiller à leur couleur. Même si ce n'était que dans un mois, c'était déjà complet. Les places étaient parties à une vitesse ahurissante, la Gazette parlait même d'un record et se considérait veinarde d'en avoir eu. Judy aurait été très triste de ne pas y aller. À l'époque, Judy était trop jeune et pas assez passionnée pour y participer. Elle ne comprenait pas encore à quel point ce sport était unique et important.

En explorant les étagères, Judy ne trouva pas de nouveauté qui l'intéressait, mais elle savait qu'ils en ajouteraient au compte-goutte. Elle finit par jeter son dévolu sur un t-shirt et un drapeau aux couleurs de l'Irlande qu'elle n'avait pas encore, mais une question subsistait : pouvait-elle vraiment acheter les 2 ou devait-elle en choisir qu'un ? Judy les examina en détail un par un, cherchant l'utilité de ses deux produits sur la durée et pour le moment, le t-shirt était en tête. Au moins, avec cet objet, elle pourrait l'emmener partout et même le transformer en un pyjama à la maison.

Dans sa contemplation, une voix la déconcentra et provenait du rayon d'en face. En dépit de sa petite taille, elle reconnut 3 élèves de son école. Deux d'entre eux avaient les cheveux roux et étaient des jumeaux et le 3ème garçon qui avait les cheveux châtain foncé. Tous les 3 dépassaient les comptoirs parce qu'ils étaient plus grands. L'un des 2 rouquins semblait s'extasier hystériquement devant des articles de l'équipe de Bulgarie.

Mais soudain, l'un d'eux croisa son regard. Découverte, Judy se planqua et fit mine de regarder à nouveau son futur achat.

Ce garçon était célèbre dans son école parce qu'il était capitaine et gardien de l'équipe de Quidditch des Gryffondor. Mais d'autres raisons le rendaient célèbre : il était musclé, grand et très séduisant. Beaucoup de filles de sa classe ainsi que dans les autres maisons rêvaient de devenir sa petite amie ou fantasmaient sur lui.

Pour le moment, d'après les dernières rumeurs officielles, aucune fille n'avait réussi à faire chavirer son cœur dans la durée. Certaines l'avaient quitté en raison de son obstination pour le Quidditch et pour le fait qu'il n'arrivait pas à se poser.

- Oswald, chuchota-t-il. Inutile de te cacher, je t'ai vu !

Grillée, elle se redressa et zieuta autour d'elle.

- Dubois…

Le fameux Dubois regarda ses amis qui étaient occupés à se réjouir sur des produits puis retourna son attention vers sa camarade, gênée.

- J'espère que tu as les nerfs solides cette année parce que je vous ai concocté des surprises sympas pour ton imbécile de petit ami et toi.

« Et un bonjour, j'espère que tu vas bien. Comment se sont passées tes vacances ? » était si difficile que ça pour lui de le prononcer ? Était-il obligé d'agir de la sorte ?

Une rivalité intergénérationnelle s'était établie entre lui et son petit ami actuel. Leurs grands-parents les avaient déclenchés et eux se conformaient au protocole. Si Judy avait des enfants plus tard avec lui, il était clair et net qu'ils s'y plieraient aussi. Personne n'échappait à cette règle.

- Ce n'est pas parce que je suis avec lui que je dois subir tes brimades Dubois, s'indigna-t-elle. Son ex n'a rien eu, elle !

- Si tu étais restée à l'écart de nos affaires comme elle ou Deliah, tu aurais été épargnée, mais comme ce n'est pas le cas...

Lorsqu'il s'embrouillait avec Dubois, Judy confirmait que pas une seule fois Deliah n'était intervenue. Au contraire, elle tentait de les raisonner impartialement les deux ce qui fut un des facteurs de son admission dans leur groupe d'amis.

- Tu penses vraiment que je vais t'autoriser à le démolir sans réagir ou sous prétexte que vous avez des incompatibilités ?

- Oui, articula-t-il, le plus sérieusement du monde.

- Eh bien, tu te trompes !

- Oswald, suivre les conseils de Deliah ne te ferait pas de mal ! Franchement, quelle qualité t'a-t-elle dénichée ? Vos différences tous les deux sont tellement flagrantes.

Judy s'était autrefois questionnée sur ce sujet. Quel était l'intérêt pour Deliah de la compter parmi ses amies ? Elle était une jeune fille fougueuse et impatiente tandis que Deliah était réfléchie et calme. Celle-ci la tempérait quand elle ne se retenait plus et Judy se sentait plus comme un fardeau pour elle parfois. Beaucoup de professeurs et d'élèves la comparaient souvent à Deliah et ça lui arrivait d'en avoir assez de cette comparaison malgré le nombre de fois ou elle a prouvé le contraire.

- Tes remarques Dubois m'indiffèrent et comme chaque année, tiens-toi au silence dès qu'on se capte hors Poudlard. Ça ne te ferait pas de mal !

Son haussement d'épaules signifia qu'il partageait cet avis.

- Soit… Fait ce que tu veux, Oswald, tu es prévenu !

Les deux rouquins revinrent près de leur ami et virent Judy. Aucun ne la salua, et l'un d'eux la toisa.

En dehors de leur querelle, une autre persistait : celles entre leurs deux maisons. Mais était-il nécessaire de la perpétuer ? Si on l'avait envoyé à Poufsouffle ou Serdaigle, elle aurait été reçue autrement. Avant qu'elle se mette avec son ennemi juré, Dubois ne se préoccupait pas d'elle ou ses blagues étaient gentillettes. Ça s'était empiré dès l'instant où elle officialisa sa relation amoureuse qu'il l'ajoute à son top 3 des ennemis à emmerder.

- Oswald objecta froidement un des jumeaux. Si tu veux un autographe de Dubois, tu dois payer 10 galions !

Une dédicace de Dubois ? Pour qui la prenaient-ils ?

- 10 galions ? Tu n'abuses pas un peu Weasley ?

- Je suis de bonne humeur aujourd'hui, normalement, c'est 15 galions !

- Fred, tu as oublié de dire que Dubois était le meilleur joueur de Poudlard, compléta son frère. Donc il vaut plus cher en autographe.

- Très juste, Olivier est au-dessus. Même Cedric Diggory est plus fort.

Devant les remarques de ses amis, Dubois eut un sourire moqueur.

Quand on commençait à comparer Dubois et Flint, son petit ami, Judy préférait partir que de rentrer dans ce débat puéril et sans fin. Elle prit le t-shirt pour l'encaisser sous le regard discret de Dubois tandis que les jumeaux se reconcentraient sur le produit.

- Les gars… je viens d'avoir une idée, les informa Dubois. Sortons, je vais vous expliquer.

C'est avec exaltation qu'ils quittèrent le magasin de Quidditch.

XXX

Après l'encaissement, Judy fouilla les lieux du regard pour voir s'ils étaient encore là, mais non, ils étaient bel et bien partis. C'est avec soulagement qu'elle rejoignit ses parents qui l'attendaient à l'extérieur. Ils avaient terminé leurs discussions.

Elle ne leur raconta pas sa mésaventure avec Dubois et les jumeaux Weasley, préférant ne pas relancer le débat de la haine envers ses familles. De plus, il n'était pas coutume pour elle de leur confier ses soucis en lien avec l'école et tout particulièrement si ça le concernait. Deliah était la seule à tout savoir, car elle avait les mots justes pour la réconforter si ses embrouilles s'aggravaient. Et oui, parfois, ça lui arrivait de ne pas vouloir intensifier les conflits avec eux, même s'ils se faisaient rares.

- Tu aurais dû m'appeler, je te l'aurais acheté, dit Mr Oswald en montrant du doigt le sac plastique que sa fille avait dans les mains. Ça t'aurait évité de gâcher ton argent.

- Vous étiez occupés, je ne voulais pas vous déranger.

Visiblement, ils n'avaient pas aperçu Dubois, ils étaient déjà partis sinon son père le lui aurait signalé.

XXX

De retour chez eux, sa mère se hâta de préparer le diner pendant que son père tâchait de rendre leur maison plus accueillante. Judy s'impliqua elle aussi en rangeant sa chambre. Ses fournitures scolaires n'étaient pas entièrement rangées, des vêtements jonchaient le sol et sa couette défaite.

L'usage de la magie pour nettoyer était un atout fondamental. Comment les moldus s'organisaient-ils ? Ils devaient mettre des heures voire des jours à tout ranger manuellement. D'après certains sorciers qui les fréquentaient quotidiennement, ils leur avaient expliqué qu'ils embauchaient de temps en temps des personnes pour effectuer leur travail. Ici, ils employaient des elfes, pas des humains. Celle de leur attrapeur en détenait un, mais les Oswald ainsi que les Flints n'en voulaient pas. Les elfes valaient une fortune, c'est pour cette raison que généralement seules les familles aisées en possédaient.

Judy posa soigneusement et en évidence son t-shirt sur le dossier de la chaise et se consacra principalement sur son rangement. Sa chambre devait briller et malgré cet après-midi étrange avec la rencontre imprévue de Dubois, elle ne se laissa pas démoraliser pour autant. Toutefois, bien que le monde des sorciers soit petit, il fallait que Dubois se déplace le même jour. Coïncidence ou pas à cet instant précis ce qui comptait pour Judy c'étaient les retrouvailles avec ses amis pas vus depuis le début de l'été. Au fil des minutes, son impatience augmentait.

Quand elle termina, elle aida son père à disposer les couverts et assiettes sur l'immense table en bois du salon. Habituellement, leur table était pour 4 personnes, mais il l'avait agrandi avec un sortilège d'extension qui leur permettait de convier une dizaine de personnes.

XXX

Les Higgs ainsi que la famille Jons furent les premiers à arriver. Ce fut Judy qui les réceptionna et sans plus attendre elle laissa éclater sa joie en les apercevant dans le hall. Mr Oswald débarqua dans la foulée pour les accueillir également, Mme Oswald était restée dans la cuisine, trop occupée par la préparation des plats pour intervenir.

- Mme Higgs, cela fait longtemps. Comment allez-vous ?

- Très bien mon vieil ami. Et vous ?

- Oui. Mr Higgs n'est pas avec vous ce soir ?

- Malheureusement, il est d'astreinte, il ne pourra pas se joindre à nous.

- Quel dommage, répondit Mr Oswald, le visage déçu. Que diriez-vous de patienter dans le salon ?

- Volontiers. En plus le trajet ne fut pas de tout repos, se plaignit Mr Jons. Deliah est en train de pratiquer son transplanage et ce n'est pas du tout simple.

- Ne vous en faites pas, ils auront prochainement un entrainement plus spécifique.

- Judy a-t-elle commencé son entrainement ? demanda, Mr Jons.

- Non, même si nous sommes autorisés à les accompagner. Avec ma femme, nous préférons attendre qu'elle soit à Poudlard et qu'elle ait des bases avec eux.

À partir de 17 ans, les jeunes sorciers pouvaient apprendre le transplanage en étant avec un adulte, mais évidemment c'était au bon vouloir des parents.

Pendant que son père accompagna Mme Higgs et les parents Jons dans le salon, leurs enfants suivirent Judy jusque dans sa chambre.

- Ce n'est pas trop désagréable de transplaner, Deliah ? questionna à son tour Judy, curieuse.

- Un peu au début, après on s'habitue. Pourquoi n'as-tu pas débuté ?

- J'appréhende et mes parents ont très bien expliqué la raison. J'ai essayé une fois, mais je ne me sens jamais bien pendant le voyage.

- Pourquoi ne pas me l'avoir dit avant ? Je t'aurais entrainé pendant les vacances, peut-être que ton trajet aurait été plus agréable ? fit le jeune Higgs.

- Je me doute, mais tu étais occupé.

- Bloquer quelques heures ne m'aurait pas dérangé sur mon planning, ne t'inquiète pas.

- Tu connais Judy, elle n'aime pas solliciter l'aide des gens, s'exclama sa meilleure amie en finissant par un clin d'œil.

- Je suis si heureuse de vous revoir, c'était tellement long sans vous cet été !

- Moi aussi, Judy, affirmai avec sincérité le garçon. Tu sais... étudier avec vous me manque beaucoup, travailler n'est pas du tout pareil. Sais-tu si Marcus a toujours autant de mal avec mon départ ?

- Moins... mais, de temps en temps, il y repense par nostalgie. Tu le verras par toi-même lorsqu'il viendra s'il t'en tient rigueur.

- Pourtant, il doit s'y faire. Quand vous quitterez Poudlard, vous aurez plein d'occupations, le temps de nous rencontrer se fera plus rare, il devra l'accepter.

- Je le sais, mais Marcus croit que notre groupe est différent, qu'on sera toujours lié dans le futur.

- Nier l'évidence n'est pas la meilleure solution, répondit avec sagesse la jeune Jons, il s'en apercevra un jour. Il sera si occupé que même lui n'aura pas le temps pour nous voir.

Judy soupira et confirma leurs propos. La voix de son père les interrompit, il les avait appelés pour leur annoncer l'arrivée d'une autre famille. Ils descendirent pour les accueillir dans le hall d'entrée et restèrent là-bas pour éviter de faire plusieurs aller-retour.

Il ne manquait plus que la famille Marcus et celle-ci se faisait désirer. Ils avaient prévenu Mr Oswald qu'ils seraient en retard, car le chef du fils des Flints lui avait demandé des heures supplémentaires.

Ce n'est qu'après 1 h d'attente qu'ils apparurent par la cheminée. Tous étaient là, ils allaient pouvoir passer aux choses sérieuses : attaquer l'apéritif.