Aujourd'hui, il était prévu que le groupe rejoigne Ajaccio. Dès son réveil, Emma avait appelé Henri et finalement elle déjeuna dans sa chambre, tout en étant en ligne avec son fils. Celui-ci avait passé sa journée de la veille à la cité des sciences et avait énormément de choses à raconter à sa mère.

- Et toi, alors, comment ça s'est passé avec Graham ?

- Super bien, il est vraiment génial, on a beaucoup rigolé, il est très sympa

- Sympa ? C'est un mec que tu cherches M'man, pas un pote

- Autant que tu le saches tout de suite, il ne sera jamais plus qu'un pote. Quand il m'a embrassé

- Quoi ? Il t'a embrassé ?

- c'était juste pour vérifier. Mais j'aimerai beaucoup te le présenter, il pourrait être comme ton oncle ?

- un tonton ? ouais pourquoi pas. Il pourra m'emmener voir un match de baseball ?

- Je sais qu'il aime bien le sport, je lui en parlerai. Puis Emma lui parla également de Blanche et de David, qu'elle considérait également comme ses amis et dériva sur Régina, qui lui avait prêté main forte lorsqu'elle avait le mal de mer. Elle lui expliqua également comment la brune avait traumatisé un membre de l'équipage du bateau lors de leur retour à Bonifacio. Celui-ci s'était trompé de boisson sur la commande de Régina, et elle lui avait clairement fait comprendre son mécontentement, avec sa "douceur" habituelle. Impressionné, le serveur repartait aussitôt se réfugier derrière son comptoir lorsqu'il se prit les pieds dans une chaise et s'étala de tout son long sur le sol, explosant la dizaine de verres qu'il tenait sur son plateau, dans un brouhaha épouvantable. Henri s'esclaffa et balança :

- Je ne sais pas pourquoi, mais je l'aime bien cette Régina.

Puis Emma dû raccrocher et se prépara pour l'expédition du jour.


La journée se passa relativement vite. Le groupe visita le massif de l'Ospédale, en passant par le col de Bavella et ses aiguilles rocheuses. Puis ils arrivèrent dans la région de l'Alta Rocca et déjeunèrent au village de Ste-Lucie dans une petite brasserie. Régina évita Emma toute la journée, déjeunant même en tête à tête avec Robin, tandis que tous les autres célibataires mangèrent ensemble. Puis ils reprirent la route et découvrirent Sartène, la « plus corse des villes corses » selon Prosper Mérimée, perchée en amphithéâtre au-dessus de la vallée du Rizzanese. Emma avait passé sa journée en compagnie de Graham, avec lequel elle se trouvait énormément de points communs et l'appréciait vraiment comme ami. Il semblait également à Emma que celui-ci ne voulait que son amitié mais par moment il l'embrassait sur la joue, ou la collait quelques secondes. Il l'avait même porté à la sortie du bus. Cela commençait à poser souci à Emma qui se jura d'avoir une conversation avec lui le soir même.

Enfin ils finirent par le golfe du Valinco avant de rejoindre leur hôtel à Ajaccio. Après une bonne douche dans sa nouvelle chambre d'hôtel, Emma décida d'aller parler à Régina afin d'éclaircir la situation. Elle toqua à sa porte, pas certaine de savoir quoi lui dire exactement mais c'était plus fort qu'elle, elle ne supportait pas son indifférence.

- Miss Swan ? Qu'est ce que vous voulez ? demanda la brune, surprise, en ouvrant la porte, une serviette autour du corps. Admirant le superbe corps de Régina, Emma était bouche bée et ne savait plus quoi dire

- Cela me rappelle une situation. Vous venez m'inviter à diner ? taquina la brune

- Quoi ! Euh non non, je... je voulais vous parler, balbutia la blonde

- Je reviens, je vais m'habiller. Emma ne la lâcha pas du regard jusqu'à la salle de bain, cette femme était d'une beauté à couper le souffle, encore plus vêtue de la sorte, et sans maquillage.

Emma fit le tour de la pièce du regard, et vit, amusée, que la belle brune avait 3 valises rien que pour elle. Il est vrai que depuis le début du séjour, l'avocate avait sorti toute une panoplie de tenues.

- Je vous écoute. Elle avait revêtu un joli tailleur noir et un chemisier rouge, qu'elle aurait certainement assortie à des escarpins qu'elle ne pouvait pas mettre à cause de son entorse.

- Je voulais juste savoir si j'avais dit ou fait quelque chose qui vous a froissé ?

- Non. Pourquoi ?

- Je ne sais pas, j'ai l'impression que vous m'avez fui toute la journée. Il m'avait semblé qu'hier nous avions... comment dire... sympathisé ?

- Ecoutez Miss Swan, tout ne tourne pas autour de vous, nous sommes là pour rencontrer des hommes, pas pour se faire des amies, arrêtons de perdre notre temps, répondit la brune sèchement

- Ah euh... oui, oui vous avez raison, répondit Emma blessée. Je, je vais vous laisser.

Lorsqu'elle sortit de la chambre, elle tomba nez à nez avec Robin.

- Qu'est ce qu'elle fiche là celle-là ! demanda Robin, rageux.

- Laisse tomber Robin, essaya Régina de le calmer, elle était juste venue me demander du shampoing

- Oui, je l'ai oublié dans l'autre hôtel, mentit la blonde

- Elle ne peut pas le demander à quelqu'un d'autre ? demanda Robin à Régina, en ignorant la blonde. Et pourquoi elle repart sans ?

- Celui que j'ai ne lui convient pas. Je suis prête, on descend Robin ? tenta la brune pour détourner la conversation.

Emma se précipita vers sa chambre. Ce Robin avait un sérieux problème et Emma ne comprenait pas pourquoi la belle brune continuait à le fréquenter.

Lorsque Graham vint chercher Emma devant sa chambre pour descendre dîner, il lui demanda

- Qu'est ce qui se passe Emma ? Tu sembles si triste ce soir.

- Rien, je ... je me suis disputée avec quelqu'un, répondit la blonde les larmes aux yeux. Ecoutes, je serai de très mauvaise compagnie ce soir et même si je t'adore Graham je crois qu'on va en rester là.

- Quoi ? Mais pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fait ?

- Tu es génial, j'aimerai vraiment te revoir lorsqu'on sera chez nous, mais j'ai peur que tu ne veuilles pas la même chose que moi. Je veux juste ton amitié.

- Moi aussi Emma ! Mais, pourquoi crois-tu que je veuilles plus que ton amitié ?

- Je ne sais pas. Pourquoi ces moments bizarres ? et ce baiser hier soir ? Tout se passe bien, et puis d'un coup, tu viens me faire un bisou, me prendre dans tes bras

- Même si tu ne vas sans doute pas le croire, je fais tout ça uniquement par amitié. Je ne pense pas que tu sois prête à en entendre plus.

- Il va falloir te justifier Graham car je ne peux plus supporter cette situation. Je ne veux surtout pas te faire souffrir et j'ai besoin de ton amitié.

- Tu l'as ma belle, je suis là pour toi. Ta dispute, c'était avec Régina ?

- Oui, mais qu'est ce que ça a à voir avec notre conversation ?

- Tout. Ecoutes Emma, si je te montre des signes d'affection à certains moments, c'est uniquement pour la rendre jalouse.

- Régina ? Tu veux rendre jalouse Régina ? Et tu crois que tu l'auras dans ton lit comme ça ? s'énerva la blonde

- Dans mon lit ? Quoi ! ouh là non, tu ne m'as pas compris. Mais ta réaction me prouve que je ne me suis pas trompé. Régina, je veux la rendre jalouse pour toi. Tu es amoureuse ma belle, et je crois que tu ne lui ai pas indifférente.

Choquée, Emma s'adossa au mur du couloir.

- Mais enfin, arrêtez tous avec ça ! Je ne suis pas amoureuse OK ! Cette fille me touche et m'intrigue c'est tout. J'aurais voulu qu'on apprenne à se connaitre mais elle ne veut pas de mon amitié

Soudain le téléphone portable d'Emma se mit à sonner.

- Allo ?

- Madame Swan ?

- Oui

- Madame Swan ? Je suis la professeure de maths d'Henry. Il est arrivé quelque chose à Henry

Emma s'écroula sur le sol du couloir de l'hôtel. Graham vit immédiatement que quelque chose n'allait pas

- Qu'est ce qu'il lui ait arrivé ? où est mon fils ?

- Votre fils est à l'hôpital, il a eu un accident près de la patinoire, je n'en sais pas plus. Les urgences l'emmènent à l'hôpital américain de Neuilly sur Seine. Je suis désolée, je ne peux vous en dire...

- Envoyez-moi l'adresse par sms, coupa Emma, je serais là demain

- Je ne sais pas ce qu'il lui est arrivé, mais je vous tiendrai au courant dès que j'en saurai plus. Vous n'allez pas faire tout ce trajet

- Il est toute ma vie OK ! coupa la blonde. J'arrive

- Emma, qu'est ce que je peux faire pour t'aider, demanda Graham

- Vas à l'accueil et demande quand est le prochain départ pour la France s'il te plait

Emma entra en trombe dans sa chambre et rassembla ses affaires en boule dans sa valise, les larmes roulant sur ses joues. Graham remonta et lui informa qu'un ferry partait dans moins d'une heure et qu'un taxi arrivait dans 15 minutes pour la conduire au port. Puis Graham s'excusa et partit. N'ayant pas le temps de se poser des questions, Emma consulta ses messages et vit qu'elle avait bien reçu le sms contenant l'adresse de l'hôpital. Elle tenta de joindre l'accueil de l'hôpital, en vain.


Attendant le taxi devant l'hôtel, Emma vit approcher Graham accompagné de Régina.

- Qu'est ce que vous faites là ? demanda la blonde en agressant l'avocate

- Graham m'a dit pour votre fils. Je vous accompagne, répondit Régina

- Quoi ! C'est une blague ! Vous avez été très claire tout à l'heure, vous ne voulez pas de moi, vous n'avez pas de temps à prendre avec moi et vous voulez m'accompagner ! Vous êtes cinglée ma parole ! puis s'adressant à Graham, c'est toi qui a été la chercher ?

- Emma, tu sais très bien ce que j'en pense, et je n'ai rien eu besoin de demander, elle s'est invitée d'elle même

- Je ne pensais pas ce que je vous ai dit tout à l'heure, tenta de s'excuser la brune

- Alors pourquoi l'avoir dit ?! Je n'ai pas le temps de discuter de ça, allez vous-en !

Un taxi s'arrêta à leur niveau et Emma y pénétra rapidement suivit de Régina. Graham quand à lui ouvrit le coffre du taxi et y déposa les valises d'Emma et Régina. Il était ravi d'avoir eu l'idée d'avertir l'avocate.

- Bon sang, mais qu'est ce que vous faites, s'énerva la blonde

- Je vous l'ai dit, je vous accompagne. Chauffeur, emmenez-nous rapidement au port, nous devons prendre le ferry, ordonna la brune

- Je n'ai pas besoin de vous, ni vous de moi, vous avez été parfaitement claire

- Je vous ai déjà dit que je ne le pensais pas, commença à s'impatienter Régina

- Tout comme vous m'avez dit ne pas vouloir de mon

- Arrêtez de faire de l'enfant, coupa la brune, je ne vais quand même pas me justifier !

- Premièrement, je ne fais pas l'enfant, deuxièmement

Emma n'eut pas le temps de terminer sa phrase, qu'elle fut interrompue par le chauffeur qui éclata de rire.

- On peut savoir ce qui vous fait rire ! agressa l'avocate

- Ce doit être la pleine lune. Vous êtes ma 3ème dispute de couples aujourd'hui, à croire que les gens aiment laver leur linge sale en taxi, répondit le chauffeur, amusé

- De quoi vous mêlez-vous ? aboya Régina. Contentez-vous de nous mener au port ! Et pour votre information, nous ne sommes pas en couple

- Si vous le dites, répondit le chauffeur narquois

- Bref, soupira la blonde. Vous n'avez pas à vous justifier, je n'ai pas besoin de vous, la conversation est terminée. Chauffeur, vous pourrez ramener Madame à l'hôtel à l'issue de cette course svp ?

- Très bien Madame.

La fin du trajet se fit en silence, et lorsqu' Emma arriva au port et descendit du taxi, Régina fit de même et s'empressa de payer l'homme. Tendant une valise à Emma, celui-ci lui murmura :

- Bonne chance pour... puis désignant de la tête Régina, poursuivit.. Madame. J'ai l'impression qu'elle ne vous lâchera pas comme ça

- Je ne suis pas sure d'avoir envie qu'elle me lâche, reconnut la blonde en murmurant également.

Puis le chauffeur lui tendit l'autre valise et partit, lui faisant un clin d'œil.

- Miss Swan, écoutez, je suis vraiment désolée pour tout à l'heure, à l'hôtel. Je, je pensai que cela serait plus simple si vous étiez fâchée contre moi.

- plus simple pour quoi ?

- pour tout. Pour moi, pour nous, pour Robin, je ne peux pas l'expliquer et je ne sais pas pourquoi. Mais ce qui est sûr, c'est que vous avez besoin d'aide, et je veux vous aider.

- En gros, c'est juste de la charité, taquina Emma

- En gros, oui, sourit la brune

- Qu'est ce que vous ne seriez pas prête à faire pour éviter votre prétendant, plaisanta la blonde

- Vous n'avez même pas idée, répondit Régina, en lui faisant un clin d'œil en s'éloignant.

Emma, ralentie par les 2 valises, rejoignit Régina au guichet qui avait déjà acheté 2 billets pour la traversée en ferry à destination de Marseille.

- Nous arriverons demain à 7h, par contre il ne restait qu'une cabine, nous allons devoir partager notre chambre.

- Combien je vous dois, pour la cabine ? pour le taxi ?

- Absolument rien, c'est moi qui me suis invitée, j'ai le droit de participer financièrement.

- Vous n'allez quand même pas tout payé, je vous fais vraiment si pitié ?

- Ecoutez, tout de suite, vous avez d'autres problèmes, on verra tout ça au retour, ok ?

- Merci. Et pour la cabine, pas de souci, de toute façon, je ne suis pas sure d'arriver à dormir.

- Ca va aller Emma, Henry doit être un jeune homme fort avec une telle mère. Allez, venez, montons sur le ferry.

Le ferry commença sa traversée. Emma ne ressentait pas le mal de mer comme sur la petite navette de Corte. Après avoir déposé leur valise dans leur minuscule cabine, elles montèrent se balader un moment le pont. Après un long moment de silence, Régina demanda :
- parlez moi d'Henri s'il vous plaît
Et c'est ainsi qu'elles passèrent plus de 2 heures à errer sur le pont. Emma raconta de nombreuses anecdotes de son fils ou d'elle. Regina buvait ses paroles et avait hâte de rencontrer ce jeune homme. La blonde n'avait toujours pas de nouvelles de son fils et était de plus en plus inquiète. Elle était rassurée d'avoir de la compagnie pour aller jusqu'à Paris, et en même temps troublée et heureuse de la présence de la brune. Après leur balade, elles regagnèrent la cabine. Gênées par la promiscuité des lieux, Régina s'échappa faire une petite toilette dans leur sanitaire privé et ressortit en magnifique nuisette en soie bleu nuit. Les joues rougies, Emma partit à son tour dans leur mini salle de bain puis se précipita sous ses draps, vêtue d'un shorty en dentelle noir et d'un caraco blanc. Le cœur d'Emma battait la chamade. Il lui était souvent arrivé de voir Ruby en sous-vêtement ou même des collègues du commissariat mais jamais son corps n'avait réagi comme ça. Et le fait de savoir la belle brune à quelques centimètres d'elle, très peu vêtue, la troublait encore plus. Les joues en feu accompagnées de bouffées de chaleur et de papillons dans le ventre n'aidaient en rien la blonde. Finalement, Emma sortit en trombe de son lit et se rua à nouveau dans la salle de bain et pris une longue douche glacée. Lorsqu'elle en sortit, Régina semblait dormir.


Vers 2 heures du matin, Emma ne dormait toujours pas et essayait de ne pas trop bouger pour ne pas réveiller la brune.

- si vous voulez tenir le coup jusqu'à Paris, il va falloir dormir Emma

- désolée, je vous ai réveillée.

- ce n'est rien. Toujours pas de nouvelles ?

- non, c'est angoissant. J'ai tellement peur.

- Donnez moi le numéro de l'hôpital, nous allons tenter quelque chose.

La brune tenta de composer le numéro de téléphone de l'hôpital en changeant les 2 derniers chiffres, espérant tomber sur un service interne.

Après plus de 30 appels, pour la plupart sans réponse, d'autres réveillant des particuliers, une personne décrocha

- Maria à l'appareil

- Bonjour Maria, Maître Mills, pourriez-vous me passer Docteur... Docteur... Zut, j'ai oublié son nom, vous savez, celui qui a un fort accent ?

- Docteur Martinez ?

- Oui le docteur Martinez

- Ah je regrette Maître, vous êtes à la blanchisserie, je n'ai pas son numéro de ligne directe.

- Auriez-vous peut être le numéro de ligne des infirmières de son service peut être ?

- Attendez, je vais voir... Je l'ai, le voici

Notant le numéro sur un papier, Emma se redressa de son lit et s'assit en face de la belle brune. Leurs genoux se touchèrent mais la brune ne sembla pas le remarquer.

- Merci beaucoup Maria. Dites-moi, il n'y a personne à l'accueil pour répondre au téléphone ?

- Oh vous savez, avec la réduction de personnels, les hôtesses ne font désormais plus que des horaires de jour.

Après avoir raccroché, Régina composa le nouveau numéro obtenu.

- Infirmière Nebout, se présenta la personne à l'autre bout de la ligne. Chut, Patrick, 2 minutes, chuchota t'elle

- Passez moi le docteur Martinez ! intima la brune d'un ton autoritaire

- Martinez ? Mais il n'est pas de service ce soir. Patrick, s'il te plait, arrêtes.

- Bon Nebout, réveillez-vous ! Qui est l'interne de service ce soir ? ordonna l'avocate

- C'est, c'est le Docteur Avril. Vous êtes ? tenta l'infirmière très intimidée

- Passez-le moi immédiatement.

- Oui tout de suite. Patrick, c'est pour toi, je crois que c'est ta femme, chuchota l'infirmière

- Docteur Avril à l'appareil, répondit l'homme peu fier

- Docteur, un jeune américain du nom d'Henri Swan, 14 ans, ça vous dit quelque chose ?

Surpris et à la fois ravi qu'il ne s'agisse pas de sa femme, le docteur soupira

- Oui, oui, il est arrivé tout à l'heure. A qui ai-je l'honneur ?

- Maître Mills, je suis l'avocate de la famille, il semblerait que le jeune homme se soit introduit dans une cage aux fauves appartenant au cirque

- Quoi ? Ah non non vous n'y êtes pas du tout, il s'agit juste d'une chute à la patinoire. Bon il s'est cassé le poignet mais quelques semaines dans le plâtre et tout sera rentré dans l'ordre. Je ne vois pas pourquoi

Régina raccrocha aussitôt. Emma folle de joie, et ayant tout entendu, lui sauta au cou et lui déposa un baiser sur la joue.

- Oh Régina, vous êtes géniale ! Une fracture, il n'a qu'une fracture, merci mon Dieu ! D'où vous sortez cette histoire de cirque ? Et quel coup de maître, il a marché les 2 pieds de dedans ! cria la blonde

TOC TOC TOC

Emma se leva et ouvrit la porte, se trouva nez à nez avec un homme trapu et mal rasé, visiblement de très mauvaise humeur.

- Bon c'est bientôt fini ce cirque ! Y'en a qui voudraient dormir ! puis se penchant par dessus Emma, l'homme vit Régina en nuisette et se radoucit. Hum, mais je peux venir vous aidez si vous voulez mes belles, mon manche est à votre service, lança t'il d'un air salace en désignant son sexe.

Régina se leva d'un bond et se mit devant Emma

- On se débrouille très bien toutes seules, espèce de porc. Puis elle lui claqua la porte au nez. Désolée mais ce type me répugne.

- Vous lui avez fait croire, enfin il a dû croire que... que... enfin qu'on ... qu'on couche... ensemble ?

- oui et alors ? Je me fiche complétement de ce qu'il peut penser. Puis Régina repartit se coucher suivi d'Emma. Rassurée d'avoir eu de bonnes nouvelles concernant l'état de santé de son fils, la blonde n'arrivait cependant toujours pas à trouver son sommeil. Emma pensait à ce que "le porc" pouvait s'imaginer. Peut être pensait-il qu'Emma se penchait au-dessus de Régina et embrassait le cou de la belle brune en humant son délicieux parfum de pomme. Pensait-il qu'elle déposait une multitude de baisers jusqu'à sa clavicule, les alternant avec de petits coups de langue ou de douces morsures. Pensait-il qu'elle avait glissé sa main sous la nuisette et baladait ses doigts sur le ventre ferme et musclé de l'avocate, que ses doigts remontaient très lentement jusqu'à la naissance de ses seins et effleuraient délicatement la pointe de ses tétons durcis, faisant gémir la belle brune.