Bonus du chapitre 1 à 4
NDA : C'est quoi ce bonus ? C'est des petits récits du point de vue de d'autres personnages que l'OC durant les chapitres déjà publiée mais qui ne sont pas assez longs pour en faire un interchapitre, tout simplement.
Chapitre 1
Tendo Satori
Je n'accordai aucune attention particulière au déroulement de cette journée, elle ressemblait à n'importe quel jour de rentrée. J'avais retrouvé la même classe que celle de l'année précédente, et j'étais seul. Wakatoshi, ou n'importe qui d'autre du club de volley, étaient dans des classes différentes, mais ça n'avait aucune once d'importance. J'étais habitué à être seul, depuis tout petit, et je le vivais bien maintenant. Les amis, c'était un plus. Cela aura l'avantage de rester concentré sur les cours.
- Bien, avant de commencer, nous avons une nouvelle élève cette année qui intègre notre belle académie, elle vient de Tokyo, faites-lui un bon accueil, commença le professeur avant de glisser un « entre ».
Intrigué par cette nouvelle et impatient de la découvrir, je relevai la tête. J'étais assis au deuxième rang, collé contre le mur, à l'opposé des fenêtres, car je trouvais que c'était le meilleur emplacement pour avoir une vue d'ensemble sur la pièce, et j'adorais observer tout le monde.
La porte coulissante de la salle s'ouvrit et une étrangère en passa le seuil. Cela me surprit, comme l'ensemble des élèves présent. Les étrangers n'étaient pas vraiment monnaie courante dans ce lycée, ou même tout simplement dans la préfecture de Miyagi. Bien qu'ils n'étaient pas non plus inexistants, mais ils étaient si peu, qu'on les remarquait instantanément au milieu d'une foule et cette fille était tout particulièrement remarquable.
Elle était plus grande que la plupart des filles de cette école, ses jambes étaient longues et légèrement galbées, certainement grâce à un entraînement de musculation. J'en déduis que c'était une sportive. Elle se tourna devant l'assemblée qui lui faisait face sans aucune trace de timidité : ni peur, ni stress. J'en déduis que si elle n'avait pas peur de l'inconnu et pouvait faire face à une vingtaine d'élèves sans broncher, voulait dire qu'elle était très à l'aise en société. Son uniforme épousait les formes suffisamment développées de son corps pour faire tourner la tête des garçons. Sa peau blanchâtre la rendait lumineuse, accentuée par son épaisse chevelure d'un blond clair et ondulé. L'image d'un ange me vint en tête, et vu le regard brillant de certains garçons, cette pensée devait être collective. Mais ce qui attirait le plus mon regard, c'était ses yeux. Elle avait la particularité d'avoir un œil vert et un œil bleu. Quand bien même l'idée que c'était des lentilles me traversait l'esprit, elle fut vite réfutée car le règlement interdisait ce genre de chose, alors, cela ne pouvait être que ses yeux naturels.
- Bonjour, je m'appelle Prudence De Villiers, je suis originaire de France, mais je vis au Japon depuis mes 12 ans, je viens de Tokyo. Se présenta-t-elle dans une posture droite et élégante, d'une voix assez douce et fluide avec un accent agréable à entendre. Merci de prendre soin de moi, termina-t-elle en se penchant en avant avec le sourire pour saluer la classe.
- Nous sommes ravis de t'accueillir parmi nous dans cette école, répondit le professeur d'un ton mielleux.
C'était ce ton qui m'avait mis la puce à l'oreille, plus sa façon de frotter ses mains à cause du stress, comme s'il avait son patron en face de lui et qu'il ne voulait pas le froisser. Et en aucun cas c'était le genre d'attitude qu'adoptait un enseignant envers un élève, alors je pouvais d'ores et déjà en conclure que cette fille devait être quelqu'un d'important, ou sa famille avait de l'importance.
J'avais envie de savoir qui elle était.
Je posai mes coudes sur ma table et mon menton sur mes mains, observant le moindre fait et geste de la petite nouvelle sans aucune gêne. Le professeur lui indiqua la place libre en face de moi, ce qui me réjouissais. Alors qu'elle s'avança pour s'asseoir, nos regards s'accrochèrent. Ses yeux n'étaient pas intimidants, mais je pouvais en sentir une certaine confiance et de la détermination. Elle n'avait pas eu peur de garder un contact visuel pendant quelques secondes, avant de simplement faire un fin sourire et prendre place en me tournant le dos. Ce n'était pas un ange, mais une princesse.
Ma curiosité était piquée.
Chapitre 2
Tendo Satori
- Les gars ! Faut que je vous raconte un truc ! Hurlais-je enjouée en entrant dans le vestiaire du club de volley.
Je n'étais pas le dernier à arriver, mais je n'en étais pas loin. Ma faute, j'avais traîné à observer la nouvelle. Wakatoshi était bien évidement présent, il ne traînait jamais à la fin des cours pour se rendre au club, sauf quand il était de corvée de nettoyage. Ohira Reon était présent aussi et leva un sourcil face à mon entrée fracassante, sans vraiment être surpris. Yamagata Hayato et quelques terminales me regardaient sans grande convictions, trop habitués à écouter mes histoires farfelues.
- Qu'est-ce qui est déjà arrivé dans ta vie aujourd'hui Satori ? Demanda un terminal, notre capitaine de cette année, blasé de mon attitude. Puis d'ailleurs, commence par nous dire bonjour, trop content de vous revoir les gars, j'espère qu'on va encore faire une bonne année ensemble ! Réprima-t-il les poings sur les hanches, la mine sévère.
- Senpaï, bien sûr qu'on va encore faire une bonne année ensemble, je n'en doute pas une seconde, lui répondis-je un peu penaud.
Il me regardait en soupirant, abandonnant toute tentative de me comprendre, et reprit à retirer son uniforme scolaire.
- Alors qu'est-ce qui t'es arrivé ? Reprit Hayato en enfilant son short de sport.
- Et bien dans ma classe on a une nou-
- Les mecs ! Est-ce que vous l'avez vu la nouvelle dont tout le monde parle !? S'écria Semi en faisant son entrée encore plus fracassante que la mienne.
Je le regardai en faisant la moue, il venait carrément de me voler la vedette et ma réplique. Semi était un joyeux fêtard, mais il avait l'incroyable capacité d'entrer dans un mood sérieux quand il s'agissait du volley ou quand il passait en mode chasseur de demoiselle à faire tomber sous son charme.
- Quelle nouvelle ? Dans quelle classe ? Questionna Reon jamais très au courant des rumeurs car il n'y apportait que peu d'intérêt, comme Wakatoshi.
- Ohh l'étrangère ? On a entendu parler d'elle jusqu'au bâtiment des 3ème années, reprit un autre terminal.
- Oui ! Elle ! Je l'ai croisé dans le couloir, elle était avec Kusanagi-san, la capitaine des cheerleader un peu trop pot de colle, continua Semi tout en laissant tomber son sac par terre et de commencer à se dévêtir.
- Et alors ? J'ai entendu dire qu'elle avait des yeux bizarres, questionna son interlocuteur.
- Un œil bleu et un œil vert, répondis-je avant que Semi n'ouvre la bouche. Elle est dans ma classe et elle est assise juste en face de moi, dis-je en fanfaronnant comme un paon.
- Elle est dans ta classe !? S'exclama Semi. T'as de la chance meeec !
- On m'a raconté qu'elle avait des jambes super longues et des gros … Commença à dire le terminal en mimant une poitrine généreuse avec ses mains devant son torse. Tu vois ce que je veux dire ? Termina-t-il avec un regard coquin adressé à Semi.
- Ouais mec, je vais en rêver cette nuit, répondit Semi avec un sourire carnassier.
- Il est temps de vous trouver une copine, on dirait des vieux ours mal léchés en rut, asséna le capitaine en quittant la pièce.
Wakatoshi qui avait fini de se changer, quitta lui aussi la pièce, suivi de Reon et les autres, nous laissant moi, Semi et le terminal intéressé par cette fille, continuer à nous égosiller à son sujet.
Chapitre 3
Ushijima Wakatoshi
Je sortais du vestiaire laissant les énergumènes dans leur discussion au sujet d'une fille. Comme c'était souvent le cas et de ce fait, je n'avais pas écouté plus que ça. Juste le minimum : une nouvelle, c'était une étrangère, elle était jolie et elle était dans la classe de Tendo.
J'entrai dans le gymnase et changeai de chaussure. N'aimant pas perdre du temps à ne rien faire, je fis quelques étirements avec le capitaine de l'équipe en attendant que tout le monde soit enfin réuni. Le sifflet du coach retentit dans l'enceinte du bâtiment, ordonnant le ralliement général pour débuter une réunion d'équipe. Discipliné, je m'assis en silence sur le parquet et écoutait son discours ainsi que la présentation des nouvelles recrues. Il termina son speech sur les objectifs qu'il voulait que nous atteignions cette année, c'est-à-dire, les nationales, et prendre la première place du podium.
Il nous dispersa en nous ordonnant de faire un tour du campus pour s'échauffer avant de commencer un match d'entraînement pour évaluer les capacités et les compétences actuelles des 1ères années qui allaient rejoindre nos rangs. Je sortis du bâtiment sans oublier de changer à nouveau de chaussure et de commencer le parcours. Étant le plus rapide et le plus endurant de l'équipe, j'avais pris l'habitude de n'attendre personne pour commencer mon footing.
Je courrai à une allure soutenue et régulière, contrôlant ma respiration afin d'être le plus performant possible. J'avais presque fini mon tour en un temps record, je tournai dans l'allée principale qui longeait le bâtiment réservé aux professeurs quand j'aperçu une élève y en sortir. La couleur de ses cheveux attira mon regard alors je l'observais s'avancer pour rejoindre l'allée principale. Les rayons du soleil se reflétaient sur sa chevelure, lui donnant l'effet d'un halo lumineux autour d'elle. Mon regard se perdit sur la longueur de ses jambes galbées, et je me rendis compte que ça devait être la fameuse nouvelle qui avait excité tout le lycée.
Mon inattention dû à mes réflexions et à la sienne de ne pas avoir fait plus attention à l'environnement autour d'elle, fait que je la percutai de plein fouet. Je m'étais rendu compte qu'il était trop tard pour l'éviter une fraction de seconde avant la collision, mais c'était suffisant pour que je réagisse avant de faire plus de dégât. J'avais entouré mes bras autour du corps qui s'était écrasé contre le mien en mettant de la force dans mes jambes pour freiner ma course. Mon emprise autour d'elle était brutale, sa tête était enfouie à la naissance de mes pectoraux permettant au délicieux parfum de ses cheveux de me chatouiller les narines. Mes mains se posaient sur ses épaules pour la libérer de mon étreinte et elle leva son regard ébahi sur moi. Je restai muet quelques instants face à ce regard de couleurs différentes. C'était attractif à observer, je laissai mes mains glisser le long de ses bras pour rompre tout contact physique et lui permettre de reculer maintenant que j'étais certain de son équilibre.
Le choc semblait mettre plus de temps à se faire dans son esprit car elle cligna des yeux, la bouche entrouverte, avant qu'elle ne se rende compte de la situation.
- Tu es blessée ? Questionnais-je pour m'assurer que la collision et la force que j'avais mis dans cette étreinte ne lui avait fait aucun mal.
- N-non, dit-elle d'une voix tremblante.
Maintenant que j'étais sûr que son état de santé était bon, je fronçai un peu les sourcils, car cela aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus dramatiques et elle devait se montrer bien plus prudente que cela.
- Bien, fait plus attention en regardant où tu vas maintenant, lui dis-je sur le ton de la réprimande alors que je voulais plus lui dire cela sous forme de conseil.
Elle se raidit face à moi alors qu'elle n'avait pas osé bouger d'un poil, je pouvais encore sentir la chaleur son corps proche du mien, et bien évidement, sa poitrine effleurer mon torse. Je la fixai dans les yeux pour me concentrer uniquement sur ça.
- Désolée, me répondit-elle d'une voix douce, presque craintive.
Elle prit une inspiration qui eut pour effet de presser un peu plus ses monts généreux contre moi. Sans rien dire d'autre, je partis aussitôt, un peu gêné. C'était la première fois que j'avais une fille collée contre moi en dehors des membres de ma famille. L'odeur de ses cheveux, la sensation de ce petit corps, et la tendresse de sa poitrine avaient été des sensations nouvelles, et loin d'être désagréable.
Je chassai ces idées incongrues. Un tour supplémentaire m'était nécessaire.
Chapitre 4
Ushijima Wakatoshi
Je mangeai tranquillement quand Tendo viens me rejoindre à ma table pendant la pause méridienne. Il avait été le premier durant ma première année au lycée à avoir osé s'installer en face de moi alors que j'avais pris l'habitude de manger seul. J'étais introverti et pragmatique. Je n'aimais pas parler pour ne rien dire et je n'avais aucune compréhension à tout ce qui avait attrait à l'humour. Ma mère m'avait prodigué une éducation stricte et sévère, m'inculquant les valeurs du respect et du travail. Avec ma taille et de ma carrure en plus de mon caractère, j'intimidais la plupart des personnes que je croisais. Tendo Satori fut le seul à m'avoir parler comme à n'importe qui d'autre, devenant ainsi, mon premier ami. Ma franchise ne l'avait jamais vexé et les traits neutres de mon visage ne l'avait jamais mis mal à l'aise. Il m'avait compris et accepté comme j'étais.
- Plus que quelques heures et on sera enfin en week-end, gémit-il en fourrant sa première bouchée de riz dans sa bouche.
J'hochai simplement la tête.
- Vivement que je rentre chez moi, j'vais regarder ce nouvel animé qui est sorti en attendant d'avoir la prochaine saison de Naruto, m'expliqua-t-il.
Second hochement de tête de ma part.
- Et toi tu vas faire quoi ?
- M'entraîner, répondis-je simplement.
- Tu sais qu'il y a d'autre chose à faire dans la vie que de s'entraîner ? Me demanda-t-il en me pointant avec ses baguettes.
- Je vais réviser mes cours aussi.
Il me fixa quelques secondes, plissant ses yeux sur moi.
- Un jour, je te traînerai dehors pour passer un vrai week-end à s'amuser.
- Je m'amuse quand je m'entraîne, répondis-je pour me défendre.
- T'es un vrai fou du volley, dit-il en soupirant.
Je ne répondis rien, j'adorais vraiment ce sport et je ne me voyais rien faire d'autre à part ça. Tendo dirigea toute l'attention qu'il m'avait accordé pour regarder un point derrière moi.
- Elles n'arrêteront donc jamais ? Questionna-t-il.
Je ne savais pas s'il s'adressait à moi ou à lui-même et je ne comprenais pas de quoi il pouvait bien parler. Alors je restais silencieux, attendant qu'il développe en continuant mon repas.
- Je savais que Kusanagi et ses copines étaient de hyènes, mais là, c'est presque du harcèlement, continua-t-il, son regard toujours concentré sur ce qu'il devait se passer dans mon dos.
- La capitaine des cheerleaders ? Demandais-je pour confirmer l'identité de la personne dont il me parlait.
- Oui, elle est jalouse de la petite nouvelle, elle passe son temps à lui chercher des noises.
- Elle n'est pas petite, me contentais-je de rectifier.
Ses yeux se posaient à nouveau sur moi, ouvert comme des soucoupes.
- Hein ? Dit-il en penchant la tête sur le côté.
- Tu as dit « la petite nouvelle », mais elle est plus grande que la plupart des filles de cette école.
- C'est le seul truc que tu retiens de ce que j'ai dit ? Me répondit-il presque blasé.
Ma réponse fut coupée par la silhouette de la fille dont nous parlions qui passait comme un coup de vent près de notre table, comme si elle voulait fuir cet endroit. J'observai sa démarche rapide et assurée quitter les lieux sans se retourner.
- On dirait qu'elles ont réussi à l'énerver cette petite.
- Elle n'est pas petite, le corrigeais-je une seconde fois.
Il soupira bruyamment en m'expliquant le conflit qui semblait animer les deux filles qui étaient dans sa classe et qu'il avait analysé à chaque confrontation. Je ne communiquai pas mon avis car il ne me l'avait pas demandé, mais je trouvais cette histoire puérile.
Eira et son club prenaient de temps en temps une petite partie du gymnase pour pratiquer leur chorégraphie alors qu'elle pouvait utiliser d'autres structures vides. Les autres m'avaient expliqué que c'était parce qu'elles voulaient voir notre entraînement et passer du temps avec nous, souhaitant aussi attirer notre attention avec leur danse. La capitaine avait tenté l'année dernière, avant la fin de l'année scolaire, de m'inviter à sortir. Ce que j'avais refusé, elle parlait beaucoup trop et elle était superficielle. Je ne connaissais pas cette nouvelle qu'autrement qu'à travers les dires des autres, alors je n'apposais aucun jugement à son égard.
Une fois repu, nous quittâmes le réfectoire, nous dirigeant tranquillement vers notre bâtiment pendant que Tendo me racontait la nouvelle émission télé qu'il avait trouvé intéressante pendant ces vacances quand la porte des toilettes des filles s'ouvrit au moment de notre passage. La blonde en sortait, les traits de son visage crispés avant d'arborer un air surpris en remarquant notre présence. Ses yeux étonnamment attractifs s'ancrèrent dans le mien, et je ne pus détourner mon regard, comme curieux de pouvoir à nouveau observer cette particularité si unique qui m'avait déjà marqué lors de notre rencontre accidentelle.
- De Villiers-san, lui dit Tendo en s'arrêtant devant elle.
Elle referma la porte derrière elle en reportant son regard sur lui.
- Tendo-san, répondit-elle en employant le même ton que lui.
- Oh ! Tu as retenu mon nom ! S'en étonna mon ami. Tu as vu ça Wakatoshi-kun, elle a retenu mon nom, dit-il en me donnant un furtif coup de coude avec le sourire.
Je ne savais pas s'il était simplement content de ce fait qui n'était pas un exploit, c'était juste la moindre des choses de connaître le nom de nos camarades de classe, ou si c'était encore un message subliminal dont je n'en saisissais pas le sens.
- Hum, dis-je en acquissent, ne sachant quoi lui répondre de plus approprié.
- Tu as retenu le mien, lui fit-elle remarquer d'un ton simple.
- C'est normal, toutes les deuxièmes années ne font que parler de toi, c'est presque impossible de ne pas le connaître, répondit Tendo d'un ton amusé.
J'étais en général celui qui ne savait pas interpréter les expressions faciales ni les sous-entendus, mais à cet instant, je vis le changement d'attitude opérer sur elle. Elle se referma, comme étant contrariée, ou énervée à l'entente des propos de mon meilleur ami.
- Je vois, dit-elle d'un ton assez dur, confirmant ma pensée.
- Humm, fis Tendo en mettant ses mains dans ses poches.
Le central était l'opposé de moi, il arrivait à décrypter les gens rien qu'avec leur langage corporel, atout qui lui était un plus non négligeable dans son jeu au volley. De ce fait, je savais qu'il devait avoir deviné et compris les pensées qui devait traverser la tête de la fille en face de nous.
- Bon, on va en cours ? Reprit-il comme si de rien était.
J'ai beaucoup appréciée écrire sur le point de vue de ces deux personnages !
Leur personnalité est assez bien respecter selon vous ?
Est-ce que vous avez aimé ? Ca vous intéresses que j'en fasse d'autres ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à me dire s'il y a une scène en particulier que vous souhaitez découvrir avec le point de vue d'un autre personnage ! Même chose pour les chapitres à venir bien sûr.
