I Think I Need Help

Traductrice: Mestissa

Pairing: Harringrove

Rating: M

Genre : Romance – Drama – Hurt/Comfort

Disclaimer:Traduction de la fanfiction deSunwarmed_Ash_tree_and_the_dreaming_Stag sur Ao3. Les personnages de Stranger Things ne m'appartiennent pas.

Résumé: Billy ployait sous la violence constante de Neil. Il savait qu'il ne sera jamais assez bon ou qu'il ne sera jamais le fils que Neil avait toujours voulu. Pas après que Max soit entré en scène. Il était désespéré et projetais sa colère sur un Steve Harrington qui ne voulait rien avoir à faire avec lui.

Steve ne supportait pas ce nouveau crâneur nommé Billy putain de Hargrove. Il était un connard avec tout le monde autour de lui et Steve en avait juste assez. Jusqu'à ce que Billy se ne présente à l'école avec une quantité importante d'ecchymoses et que Steve ne commence à se demander pourquoi.

Billy pourrait-il obtenir l'aide dont il a besoin avant qu'il ne soit trop tard ?

Blabla de la traductrice: De retour avec une nouvelle fiction en 23 chapitres. Tout le mérite de cette histoire revient à l'auteur !


I Think I Need Help

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Chapitre 8 – Scars- Papa Roach

Un flic entra après le médecin, un grand gars, mesurant facilement plus de 1,80 mètre et large comme tout. Il était putain d'intimidant si Billy était honnête avec lui-même.

«Gamin, je suis le chef Jim Hopper.»

Billy soupira. Super, et voilà putain *.

« Oui. J'ai déjà entendu votre nom.» grogna Billy, pas d'humeur pour les politesses.

«J'ai entendu le tien aussi. J'ai entendu ce que tu as fait à Sinclair et vu le numéro que tu as fait sur Harrington il n'y a pas si longtemps. Je suis surpris que nous ne nous soyons pas rencontrés plus tôt. »

Billy déglutit durement, les yeux se fixant sur le sol de honte. Il n'était pas entièrement fier de cette nuit. Neil s'en état prit à lui juste auparavant, il avait été méchamment tabassé, et quand il était arrivé chez lez Byers, il avait vu rouge. Il n'avait pas voulu blesser Harrington aussi durement que lui, il était juste un exutoire pratique pour sa rage. Et Sinclair, eh bien c'était une autre pair de manches. Neil était un déchet humain raciste et homophobe. Si Neil avait apprit pour Max et Sinclair, naturellement cela signifiait que Billy serait sur le chemin de ses poings. Billy avait échoué à «protéger» Max de la «mauvaise fréquentation» et s'il ne s'en occupait pas maintenant, cela ne ferait qu'empirer. Il voulait juste effrayer l'enfant, peut-être effrayer Max aussi, d'une manière bizarre et merdique de les protéger tous les deux de Neil.

Hopper le sortit de ses pensées en se raclant la gorge, prenant la place où Harrington se trouvait auparavant et sortit un stylo et du papier.

«Mais je ne suis pas ici pour en parler. Tu tiens le coup gamin ?

-Je suis vivant.»

Billy haussa les épaules, le regrettant instantanément quand ses muscles se soulevèrent de douleur.

«À peine d'après ce que j'ai entendu.»

Billy pouvait dire que Hopper marchait sur des œufs, lui parlant comme s'il était un petit enfant fragile. Ça l'énerva.

« Je vais bien. Les médecins ne savent foutrement rien.» grogna-t-il, pleinement conscient que le médecin était toujours dans la pièce.

«Trois côtes cassées, une mâchoire disloquée, de multiples contusions sur le bassin et la colonne vertébrale et une commotion cérébrale assez méchante, mais je ne sais rien, hein ? » lui répondit le médecin et Billy sourit en fait, le gars avait des couilles.

« Ouais, ce n'est pas ce que j'appellerais bien gamin. » soupira Hopper et Billy en eut à peu près assez.

« Je respire, n'est-ce pas !

-Gamin...

-Ne m'appelle pas comme ça ! »

Il souffla, la colère coulant dans ses veines. Il n'était pas sûr de ce que c'était, peut-être parce que le gars était un flic, peut-être parce qu'il était connecté à plus de fils qu'un putain de rat de laboratoire, mais il détestait se sentir piégé. Il voulait juste disparaître.

Hopper leva les mains en signe de reddition et reporta son attention sur son bloc-notes.

« Noté. Billy, c'est ça ? »

Billy acquiesça sèchement.

« Billy, j'ai euh, j'ai pu retrouver ton paternel. »

Billy sentit tout l'air quitter ses poumons en un seul souffle rapide et douloureux à la mention de Neil. Il serait tellement furieux que Billy ait impliqué les flics. Il était mort, Neil le tuerait en sortant d'ici.

Hopper entendit le bip du pic d'électrocardiogramme et jura dans sa barbe.

«Écoute, je l'ai bouclé en une cellule de détention, d'accord ? Il ne peut pas t'atteindre maintenant. Mais...Je ne peux le garder que 72 heures. Je dois obtenir un dépôt de plainte de ta part pour que ça reste ainsi, et ensuite du tribunal pour rendre ça plus permanent. Est-ce que je peux te poser quelques questions ?»

Billy était calme, levant les yeux pour voir le docteur planer comme une lycéenne assoiffée de drames.

«Euh Doc, pensez-vous que nous pourrions passer quelques instants seuls ?

-Oh ! O...Oui, bien sûr.»

Le médecin rougit d'embarras, présentant ses excuses avant de fermer les stores de courtoisie et de fermer la porte.

« Très bien. » commença Hopper, agitant son crayon et gardant ses yeux sur Billy. «Commençons par quelque chose de facile. Je suppose que ce n'est pas la première fois que quelque chose comme ça se produit ? »

Billy sentit la bile monter dans sa gorge et se renfrogna. Il détestait ça. Il détestait les flics, détestait les hôpitaux, détestait le sentiment écrasant d'impuissance qui menaçait de l'écraser à tout moment.

« J'ai besoin de mots Ga...Billy.

-Neil me frappe depuis que je suis enfant. Alors non, j'ai perdu le compte du nombre de fois où il m'a frappé. »

Hopper laissa échapper un profond soupir, serrant l'arête du nez avec colère. Il détestait ce type d'appels. Cela l'avait toujours amené à remettre en question sa motivation morale.

«Tu as une estimation du nombre d'années ?

-Ça a commencé après la mort de ma mère. Donc un peu plus de 10 ans. Bien que la situation ait empiré juste avant que nous ne déménagions ici. »

Billy regarda Hopper froncer les sourcils, trop occupé à griffonner quelque chose dans son cahier pour répondre.

«Combien de fois cette semaine ?»

Billy repensa, il ne savait même plus quel jour c'était. Ils semblaient tous se brouiller ensemble. Vendredi peut-être ?

«Trois, peut-être quatre»

Billy entendit le crayon craquer sous la tension. C'était étrange. Qu'est-ce que ce flic en avait à foutre ? Tout le monde dans cette ville de merde connaissait le genre de personne que Billy était. Ils avaient probablement supposé qu'il l'avait cherché. Ce n'était pas comme s'il était Steve putain de Harrington.

«Qu'est-ce qui a déclenché le combat cette dernière fois ?

-Moi. Je l'ai provoqué, si j'avais juste gardé la bouche fermée, il m'aurait ignoré. Je l'ai cherché. »

Les yeux de Hopper se levèrent du cahier et se durcirent. C'était semblable au regard qu'il avait reçu de Harrington il y a dix minutes à peine. Bizarre .

«Non gamin tu ne l'as pas fait. Crois-moi.

-Vous n'en savez rien. Vous ne savez rien de moi.

-Billy... »

Mais Billy le coupa, ne voulant pas savoir ce qu'il avait à dire. Il était sûr que ça allait être empreint de pitié, et il n'était pas d'humeur pour ça.

«Cela n'a pas d'importance. Il trouvera toujours quelque chose à me reprocher pour me frapper. C'est juste comme ça.

-Et bien, nous allons trouver un moyen de faire tenir les accusations. Tu n'y retourneras pas gamin, pas si je peux l'empêcher. »

Billy ne savait pas quoi dire. Aucun flic ne lui avait jamais donné cette option auparavant. Dire merci aurait eut l'air bizarre, alors il hocha simplement la tête.

«Pense-tu pouvoir commencer par le début ?»

Billy poussa un soupir.

« C'est une longue histoire. »

Hopper tourna à une nouvelle page et sortit un stylo.

« Je n'ai rien d'autre que du temps, gamin. »

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Steve ne savait pas quoi faire après avoir quitté Billy, alors naturellement il appela Nancy.

« Allô ? » répondit-elle, toute douce et pleine d'énergie que Steve enviait en ce moment.

Il avait l'impression de ne pas avoir dormi depuis des mois. Mais c'est peut-être parce qu'il ne l'avait pas fait… Les cauchemars seraient sa mort.

«Hey Nance,» soupira-t-il, s'appuyant contre le mur le plus proche et enroulant un bras autour de son abdomen.

Il ne savait pas pourquoi, mais il le faisait de temps en temps. C'était presque réconfortant.

«Steve ! Où diable es-tu, Jonathan a dit que tu venais de faire irruption chez lui et que tu t'es enfui ! Tu as fait peur à Will ! »

Steve grimaça, il en avait probablement une partie à venir.

«Je suis à l'hôpital de Nance

-Quoi !? Pourquoi !

-Billy...

-Putain , qu'est-ce que ce connard a fait encore ? Es-tu OK ? » souffla-t-elle et Steve était content d'être au téléphone pour pouvoir rouler des yeux.

«Je vais bien Nance. C'est Billy qui est à l'hôpital, c'est bien pire que ce que nous pensions. »

C'était calme à l'autre bout de la ligne et Steve savait qu'elle réfléchissait trop à son commentaire précédent.

« Qu'est-il arrivé ? » demanda-t-elle dans un murmure et Steve soupira, passant sa main dans ses cheveux.

«Il était inconscient quand je l'ai trouvé. »

Il l'entendit haleter et sut qu'elle était au bord des larmes. La gentillesse et la sympathie écrasantes de Nancy pour les gens étaient la chose préférée de Steve à son sujet. Nancy n'aimait même pas Billy et pourtant elle versait des larmes pour lui.

« Est-ce qu'il va bien maintenant ? »

Elle renifla et Steve haussa les épaules, même si elle ne pouvait pas le voir.

« Plus ou moins. Il est au moins réveillé. Il parle à Hop maintenant.

-Il a de la chance que tu sois là Steve. Et que tu ai appelé Hopper avant que la situation n'empire.

-Il ne le voit pas de cette façon. » renifla Steve, « Il pense que je suis une sorte de connard qui se mêle de tout avec son complexe de héros.

-Eh bien, il n'a pas tout à fait tort.» taquina Nancy et si elle avait été là, il l'aurait poussée de manière ludique. «Qu'il le voie ou non, il a de la chance de t'avoir, tu lui as probablement sauvé la vie. »

Steve mentirait si cette déclaration ne lui faisait pas ressentir des choses bizarres.

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Billy cligna des yeux pour chasser ses larmes, se sentant cru et vulnérable au moment où il finit de raconter son histoire à Hopper. Il le mis sur le compte des drogues qu'il lui avait administrés le fait qu'il s'étala autant devant inconnue, d'autant plus un flic. Il n'osa plus regarder le gars, sachant exactement le genre d'émotion qu'il trouverait derrière les yeux de l'homme plus âgé. Il ne pouvait plus voir de pitié aujourd'hui. C'était trop.

Hopper ne dit rien pendant quelques bonnes minutes, traitant probablement la tempête de merde qu'était la vie de Billy Hargrove. Quand il prit enfin la parole, ce fut avec l'air bourru, mais tout aussi gentil.

«Nous allons y aller au fond de ce Billy. Ce salaud va pourrir dans une cellule de prison pendant les 25 prochaines années, je ferais tout pour. »

Billy ne savait pas vraiment quoi dire, ni s'il pouvait vraiment faire confiance à sa voix pour parler sans craquer pour le moment. Alors à la place, il laissa ses yeux se fermer, hochant la tête pour ses remerciements.

«Et Billy, je sais ce que tu penses probablement de cette ville, mais elle a traversé trop de conneries pour se soucier de savoir avec qui tu couches. Ce que toi et Harrington faites à huis clos, c'est votre affaire. »

Les yeux de Billy s'ouvrirent brusquement et sa bouche s'ouvrit sous un choc pur et absolu.

« Quoi !? Nous ne...Il n'est pas...Nous ne sommes pas ensemble. » bégaya Billy, rougissant d'un rose foncé brillant.

Hopper lui lança un regard avant de sourire narquoisement, replaçant son chapeau sur sa tête et haussant les épaules.

« Vraiment ? Hm. J'ai pu me tromper. »

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A bientôt pour le chapitre neuf !