I Think I Need Help
Traductrice: Mestissa
Pairing: Harringrove
Rating: M
Genre : Romance – Drama – Hurt/Comfort
Disclaimer:Traduction de la fanfiction deSunwarmed_Ash_tree_and_the_dreaming_Stag sur Ao3. Les personnages de Stranger Things ne m'appartiennent pas.
Résumé: Billy ployait sous la violence constante de Neil. Il savait qu'il ne sera jamais assez bon ou qu'il ne sera jamais le fils que Neil avait toujours voulu. Pas après que Max soit entré en scène. Il était désespéré et projetais sa colère sur un Steve Harrington qui ne voulait rien avoir à faire avec lui.
Steve ne supportait pas ce nouveau crâneur nommé Billy putain de Hargrove. Il était un connard avec tout le monde autour de lui et Steve en avait juste assez. Jusqu'à ce que Billy se ne présente à l'école avec une quantité importante d'ecchymoses et que Steve ne commence à se demander pourquoi.
Billy pourrait-il obtenir l'aide dont il a besoin avant qu'il ne soit trop tard ?
Blabla de la traductrice: De retour avec une nouvelle fiction en 23 chapitres. Tout le mérite de cette histoire revient à l'auteur !
I Think I Need Help
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Chapitre 10 – Issues- Julia Michaels
Steve ne retourna pas à l'hôpital de tout le week-end. Il pensa que Billy voudrait son espace. Et après avoir parlé à Hopper, il savait que Billy était en sécurité pendant que Neil était enfermé. Hopper avait promis de lui faire savoir si la situation avait changé.
Steve retourna dans sa chambre et brancha sa guirlande de Noël, vérifiant que sa batte était sous son lit avant de descendre pour finir la vaisselle.
Il avait acheté un ensemble de lumières après leur première rencontre avec le Demogorgon en novembre dernier. Will lui avait expliqué que c'était un bon moyen pour détecter les anomalies de l'Upside Down et ils en avaient achetés le lendemain. La chose était revenue deux fois maintenant, il n'y avait aucune chance que Steve prenne ce genre de risque.
Il continua son week-end comme d'habitude, avec la petite déviation de ranger la chambre d'amis au cas où Billy l'accepterait. S'il était honnête avec lui-même, il était un peu terrifié à l'idée de loger Billy, il était une bombe à retardement avec une mèche d'allumage courte. L'homme que Steve avait rencontré à l'école était un fil sous tension, toujours prêt à frapper. Mais l'homme qu'il avait connu ces deux derniers jours était quelqu'un de complétement différent. Steve était sûr que c'était juste un manque de personnalité momentané de la part de Billy, un côté de Billy que personne n'avait jamais été censé voir; mais Steve pouvait espérer qu'il y avait quelque chose de plus pour l'homme que l'adrénaline alimentait la colère derrière ses poings.
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Billy fut libéré de l'hôpital tôt dimanche matin. Ils l'avaient laissé sortir sans autant de vague et assez d'analgésiques pour assomé un cheval, mais si cela signifiait qu'il pouvait respirer sans grimacer, il le prendrait.
Il cligna des yeux au soleil du matin et gémit, se souvenant que sa voiture n'était pas sur le parking. Harrington l'avait conduit à l'hôpital vendredi, ce qui signifiait qu'il aurait maintenant le plaisir de marcher deux kilomètres et demi dans ses vêtements sales et ensanglantés.
Génial.
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Au moment où il rentra à la maison, il était épuisé. Ses muscles hurlaient malgré l'anti-inflammatoire et sa tête avait recommencé à palpiter. Il voulait juste ramper dans son propre lit et dormir toute la semaine prochaine. Il jura quand il réalisa qu'il n'avait pas sa clé. Il regarda l'allée et vit la voiture verte familière à sa place à côté de la sienne. Susan et Max étaient de retour.
Il frappa fort à la porte, laissant ses yeux se fermer dans un effort pour atténuer les battements derrière eux.
« Eh bien, bien, le fils prodigue revient. »
Les yeux de Billy s'ouvrirent brusquement et sa langue sèche dans sa bouche.
Neil.
Il savait que ce n'était qu'une question de temps avant que Neil ne sorte, il avait juste espéré que ce soit après que son corps se soit rétabli.
«Tu ne vas pas dire quelque chose ?» le poussa Neil et Billy avala sa salive.
«Tu es à la maison.» dit-il et Neil ricana.
« Pas grâce à toi. »
Les poings de Billy se crispèrent derrière son dos de peur. Il savait que Neil ne le frapperait pas en public, alors il glissa au-delà du seuil, prêt à prendre sa punition comme un homme. Il fut surpris quand il fut repoussé à l'air libre.
«Et où pense-tu aller ?» Demanda Neil avec un visage qui ne pouvait que signifier de mauvaises choses pour Billy.
« À l'intérieur monsieur ? » essaya-t-il, ne sachant pas quelle était la bonne réponse aujourd'hui.
«Non, tu ne rentre pas Billy. Tu ne vis plus ici. »
La mâchoire de Billy tomba avant qu'il ne puisse l'arrêter et Neil glana de la joie devant son inconfort.
« Mais...
-Je ne pensais pas avoir bégayé mon fils.»
Il cracha le dernier mot, comme si cela avait laissé un mauvais goût dans sa bouche.
«Tu ne vis plus ici.»
Un petit sac poubelle avec ses clés fut jeté dans ses bras et il fallut un moment à Billy pour se rendre compte que c'étaient ses affaires. Son père avait jeté toute sa merde dans le même type de sac dans lequel on jetait de la nourriture pourrie.
«Respect et responsabilité Billy. C'étaient mes deux règles et tu les as violées toutes les deux. Maintenant, tu as moins d'une minute pour quitter ma propriété. »
Des larmes menaçaient de couler des yeux de Billy mais il les retint, se tournant rapidement vers sa Camaro avant qu'elles ne puissent tomber. Il avait l'impression d'avoir reçu un coup de poing dans l'intestin, tout l'air avait quitté ses poumons en un long moment d'agonie. Il ne pouvait pas respirer, il ne pouvait pas penser, il fit juste tourner le moteur et conduisit, ne sachant pas où aller à partir d'ici.
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Steve entendit le grondement familier du moteur associé à une musique trop forte pour les oreilles des personnes normales avant même que Billy ne tourne dans sa rue. Il ne s'était pas attendu à le voir si tôt, ou pas du tout honnêtement. Peut-être qu'il venait lui faire regretter pour l'avoir aidé. Ou pour le traiter de pédé et lui crachez au visage. Ouais, ça ressemblerait plus à Billy.
Steve jeta sa vaisselle dans l'évier avant de repousser ses cheveux non fixés et de déverrouiller la porte d'entrée. Il donnait à l'homme une invitation ouverte après tout. Cela avait l'air assez merdique de changer d'avis maintenant.
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Billy entra dans l'allée familière et passa une main sur son visage. Il attrapa les lunettes d'aviateur sur son tableau de bord et les posa sur son visage, espérant que la teinte bleue des nuances cacherait ses yeux. Ils étaient rouges et gonflés d'avoir pleuré et il n'était vraiment pas d'humeur à expliquer à Harrington ce qui s'était passé. Il avait juste besoin d'un endroit pour se doucher, et peut-être s'écraser jusqu'à ce que Neil aille travailler demain. Ensuite, il pourrait attraper le reste de ses affaires et peut-être vivre dans sa voiture. Ce ne serait pas la première fois qu'il faisait ça. Certes, c'était beaucoup plus facile à gérer en Californie lorsque la température ne descendait pas en dessous des 15 degrés.
Il attrapa le sac poubelle noir du siège et remonta l'allée, frappant à la porte deux fois de suite.
Steve le rencontra avec un sourire inquiet et Billy regretta déjà d'être venu ici. Il se sentait idiot. Jusqu'où était-il tombé pour qu'il se tienne sur le pas de la porte de Steve Harrington, quémandant pour un endroit ou dormir.
«Je suppose que tu y as pensé, hein ? » Dit Steve, essayant un humour léger et échouant lamentablement.
Billy grogna d'approbation et le dépassa, espérant qu'il pourrait trouver la salle de bain relativement facile.
«Belle baraque que tu as ici Harrington. Mais je n'aurais pas dû attendre moins de l'ancien roi de Hawkins.
-Ce n'est pas grand-chose quand il n'y a personne à la maison pour en profiter.»
Steve haussa les épaules et verrouilla la porte, suivant les yeux de Billy sur le grand écran plasma et les meubles en cuir importés.
«Tu veux une bière ?»
Dieu n'avait jamais rien fait pour Billy. Il voulait juste se crasher dans un lit et oublier toute cette putain de semaine.
«Peut-être dans une minute. Tu as une douche que je peux emprunter ?
-Ouais, par ici.»
Steve conduisit Billy à monter deux volées d'escaliers, merde comme cette maison était grande, jusqu'à une petite salle de bain simple. Eh bien, c'était petit par rapport à la maison. Elle était en fait plus grande que la chambre entière de Billy.
«Tu peux utiliser n'importe lequel de mes savons, je veux dire à moins que tu n'ai apporter le tien. Les serviettes sont sous l'évier. »
Billy hocha la tête et jeta son sac sur le couvercle des toilettes fermé avant de tourner le bouton de la douche et de retirer sa veste sale. Steve n'avait pas encore quitté la salle de bain.
«Tu vas me regarder me doucher, joli garçon ? Tu n'en as pas assez à l'école ? »
Steve rougit et Billy eut un sourire narquois.
«As-tu besoin d'aide ? Je veux dire avec… »
Steve fit signe aux bleus de Billy et il comprit.
«Non, le nombre d'analgésiques que j'ai prit en venant ici devrait faire l'affaire. Je vais profiter cette bière, et tout ce que tu as dans cette maison chic. »
Steve roula des yeux et posa sa main sur la poignée de la porte.
«Essaye de ne pas utiliser toute l'eau chaude», dit-il avant de fermer la porte derrière lui.
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Billy secoua ses cheveux comme un chien, trébuchant pour saisir le porte-serviettes quand sa tête flotta à cause du mouvement rapide.
Ne jamais refaire ça. Check, pensa-t-il, séchant son visage sur une serviette bleue duveteuse avant de chercher son sac poubelle.
Il soupira quand il ne vit rien d'autre qu'une deuxième paire de jeans et sa veste en cuir dans le bas. Son père avait-il même essayé ? Il supposait qu'il devrait être reconnaissant d'avoir obtenu quelque chose, mais cela signifiait qu'il n'avait pas de chemise propre pour cacher ses ecchymoses. Quoi qu'il en soit, Steve les avait déjà vus.
Il échangea son jean, rangea sa veste en cuire, jeta sa chemise ensanglantée dans le sac poubelle et remis sa veste en jean.
Il se regarda dans le miroir et grimaça. Il aurait aimé avoir au moins une brosse à cheveux, ou quelque chose pour démêler le nid de rats qui se nouait sous la base de son crâne.
Il commença à fouiller dans les étagères et les armoires, Harrington devait en avoir une. Bordel avec ces cheveux, il en avait probablement plusieurs.
Billy ouvrit le placard avec les serviettes et faillit tomber sur ses fesses sous la force avec laquelle il riait.
«Farrah Fawcett spray ? Vraiment ? »
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Après avoir laissé Billy se doucher, Steve retourna à sa vaisselle. Il rinça deux cuillères avant d'abandonner et d'appeler Hopper. Ça sonna deux fois avant que l'homme ne réponde.
«Chef Hopper
-Hey Hop, c'est Steve.
-Oh hey gamin, je suis content que tu aies appelé, écoute. Neil...Il a été libéré aujourd'hui.
-QUOI !?
-Je sais je sais. Je viens de le découvrir aussi. J'étais à quelques secondes de t'appeler.
-Quoi...Mais...Comment !
-Je suppose que sa femme a payé la caution. Elle devait avoir de l'argent de côté ou quelque chose comme ça parce que je te le dis, cette merde était…
-Et maintenant ?» claqua Steve, jetant le torchon qu'il avait tordu dans ses poings par-dessus son épaule.
« Quoi ?
-Et maintenant Hop ? Comment pouvons-nous assurer la sécurité de Billy ! »
Hopper laissa échapper un soupir et Steve savait déjà qu'il n'apprécierait pas ce que l'homme avait à dire.
«Et bien ça dépend de lui gamin. Je ne peux pas faire grand-chose, à moins que tu ne puisse convaincre Billy de déposer une demande d'ordonnance restrictive et de le convaincre d'aller devant le tribunal. Je te l'ai dit Steve, les affaires domestiques sont merdiques…
-YO HARRINGTON ! OU EST MA BIÈRE ? »
Steve fut coupé de sa conversation par les cris odieux de Billy à l'étage. Il roula des yeux et ouvrit le frigo pour trouver de la bière.
«Attends, est-il chez toi ?» Demanda Hopper et Steve put jurer que le vieil homme retenait un petit rire.
« Ouais, je lui ai dit qu'il pouvait rester ici pendant un moment.
-C'est probablement pour le mieux. Moins il peut être avec Neil, mieux c'est. Mais fait attention ok? Je n'ai pas besoin que Neil te batte aussi. »
Steve se moqua.
« Je peux me débrouiller. »
Hopper eut un petit rire cette fois.
« Bien sûr gamin, quoi que tu dises. »
Steve fronça les sourcils et raccrocha le téléphone avec agacement.
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Après sa douche et deux autres Vicodins, Billy se sentait bien. Presque étourdi. Assez pour que l'idée d'accepter l'aide de Steve Harrington soit presque gérable.
Il vit que que le garçon plus âgé était au téléphone alors il cria depuis l'escalier, espérant embarrasser encore plus Steve. Cela semblait fonctionner, car la posture de Steve avait changé et il entendit Steve marmonner un «tais-toi» ennuyé à quiconque était au téléphone.
Avec Harrington distrait, Billy se glissa derrière lui, attendant qu'il raccroche le téléphone pour glisser son bras sous celui de Steve par derrière et prendre la bière hors de sa prise.
«Merci princesse,» ronronna-t-il et Steve sursauta.
Billy rejeta la tête en arrière et se mit à rire, sans même se soucier de la dure poussée de représailles que cela lui valut. Il savait qu'il le méritait.
«Ne fais pas ça connard !Tu as faillis me donner une crise cardiaque !
-Oh, je suis désolé chéri, je m'éclaircirai la gorge la prochaine fois, ça te va ? »
Steve lui lança un regard noir avant de passer devant lui pour prendre sa propre bière. Billy adorait l'embêter.
«Comment était la douche ?» Demanda Steve et Billy haussa les épaules, prenant une gorgée de sa bière et s'installant confortablement sur le canapé en cuir de Steve.
«Solitaire», soupira Billy de façon dramatique, se glissant dans sa peau de flirteur habituel.
Il ne pouvait pas s'en empêcher, les drogues le faisaient se sentir bien.
«Oh, au fait, j'ai emprunté un peu de ton spray Farrah Fawcett. J'espère que ça ne te dérange pas. »
Le visage de Steve devint rouge vif et Billy ne put s'empêcher de rire à ses dépens.
«C'est donc ton secret, hein ? Pour avoir ces cheveux si beaux ? »
Steve était gêné, mais il essaya de jouer le jeu.
«C'est drôle Hargrove, ça ressemblait presque à un compliment.»
Billy sourit par-dessus le bord de sa bière et haussa les épaules.
«Peut-être que c'était le cas. »
Steve se moqua.
«De ta part ? Je ne pensais pas que tu avais ça en toi.
-Hé, je ne suis pas toujours un con. »se défendit Billy et Steve eut un sourire narquois.
« Juste la plupart du temps. »
Billy rit.
«Bien, tu m'as eu. »
L'estomac grognant de Steve brisa tout ce qui se passait entre eux et les ramena au présent.
«Hé, tu as faim ? Je vais commander une pizza ou quelque chose comme ça.
-Bien sûr.» Billy haussa les épaules, visant la nonchalance. Il ne voulait pas paraître désespéré, même si la pizza serait la première chose à part l'alcool qu'il avait eu dans l'estomac toute la semaine.
«Pepperoni, bacon et saucisse ça ira ?
-Tu sais que je suis fan de viande de Harrington.» taquina Billy, esquivant l'oreiller que Steve lui avait lancé.
«Dois-tu toujours rendre tout si obscène ?» rit-il et Billy hocha la tête.
«Je suis comme ça princesse. À prendre ou à laisser. »
Cela aurait pu être les nombreuses drogues qui circulaient dans son système, mais Billy aurait pu jurer que Steve avait dit qu'il prenait. Billy nierait jusqu'au jour de sa mort à quel point il se sentait bien à ce moment-là.
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La suite bientôt !
