I Think I Need Help

Traductrice: Mestissa

Pairing: Harringrove

Rating: M

Genre : Romance – Drama – Hurt/Comfort

Disclaimer:Traduction de la fanfiction deSunwarmed_Ash_tree_and_the_dreaming_Stag sur Ao3. Les personnages de Stranger Things ne m'appartiennent pas.

Résumé: Billy ployait sous la violence constante de Neil. Il savait qu'il ne sera jamais assez bon ou qu'il ne sera jamais le fils que Neil avait toujours voulu. Pas après que Max soit entré en scène. Il était désespéré et projetais sa colère sur un Steve Harrington qui ne voulait rien avoir à faire avec lui.

Steve ne supportait pas ce nouveau crâneur nommé Billy putain de Hargrove. Il était un connard avec tout le monde autour de lui et Steve en avait juste assez. Jusqu'à ce que Billy se ne présente à l'école avec une quantité importante d'ecchymoses et que Steve ne commence à se demander pourquoi.

Billy pourrait-il obtenir l'aide dont il a besoin avant qu'il ne soit trop tard ?

Blabla de la traductrice: De retour avec une nouvelle fiction en 23 chapitres. Tout le mérite de cette histoire revient à l'auteur !


I Think I Need Help

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Chapitre 12 – LA Devotee - Panic at the Disco

Lorsque Steve se réveilla le lendemain matin, la chambre était vide et la familière Camaro bleue manquait dans l'allée. Avec un soupir, il entra dans la chambre d'amis, gémissant quand il vit le grand trou dans le mur et les éclaboussures de cloisons sèches parsemant le tapis.

«Tu me donnes du travail, n'est-ce pas Hargrove ?»

Steve jeta un coup d'œil à l'horloge et laissa échapper un autre gémissement. Il allait être en retard, Dustin allait le tuer.

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Billy avait quitté Harrington tôt, sachant qu'il avait une petite fenêtre d'opportunité où personne ne serait à la maison. À 7h30, il savait que Max serait à l'école et que Susan et Neil seraient au travail. Il avait attendu garé au coin de la rue pendant 45 minutes supplémentaires juste pour être en sécurité.

Quand la voie sembla être dégagée, Billy retira ses clés du contact et se dirigea vers la porte d'entrée. Il souffla d'agacement quand sa clé ne fonctionna pas. Neil avait déjà remplacé les serrures, typique. Il se promena dans le jardin jusqu'à la fenêtre de sa chambre, elle était également verrouillée. Il repéra un rocher de taille décente sur le sol et le ramassa avec un sourire. Inutile de préserver la fenêtre maintenant que ce n'était plus sa maison.

La fenêtre se brisa sous le rocher avec un fracas satisfaisant et Billy utilisa la manche de sa veste en cuir pour faire tomber le verre qui se détachait. Il n'avait vraiment pas besoin de nouvelles blessures pour le moment. Avec un grognement, il se glissa par la fenêtre, sac poubelle à la main.

Il regarda autour des restes de son ancienne chambre et soupira. Neil avait l'air d'avoir eut une frénésie destructrice alimentée par la rage. Sa coiffeuse de fortune composée d'une caisse, d'une valise et d'un miroir était éparpillée sur le sol, le miroir complétement brisé au-delà de toute réparation. Ses affiches étaient déchirées, certaines en plusieurs morceaux, et sa chaîne stéréo donnait l'impression que quelqu'un l'avait détruit à la batte. Ça faisait mal de voir les quelques choses qu'il appréciait complétement détruites, mais il n'avait pas le temps de s'y attarder. Il avait besoin d'emporter l'essentiel et de partir, au cas où Neil reviendrait tôt.

Tous ses vêtements, bijoux et produits capillaires rentraient dans le seul sac qu'il avait apporté avec lui. Il ne possédait pas grand-chose, d'autant plus qu'il devait tout payer. Il se dirigea vers la salle de bain, attrapa son déodorant, sa brosse à dents et son eau de Cologne sur le comptoir et les prit aussi. Il était sur le point de partir lorsque le manque de poids autour de son cou se fit enfin sentir. Il attrapa sa gorge et la trouva nue. La panique jaillit dans sa poitrine presque immédiatement.

Merde. Où était-il ?

Il essaya de se souvenir de la dernière fois qu'il l'avait eu. L'avait-il perdu à l'hôpital ? Chez Harrington ? Un regard sur le tapis ensanglanté le fit revenir trois jours auparavant.

«Où est-il garçon ? »

Neil bouillonna et la réponse de Billy mourut sur sa langue.

«J'ai vu sa voiture Billy ! Réponds-moi, non de Dieu !

-Partit. Et tu ne le trouveras jamais, putain de malade.»

Billy ne savait pas d'où venait la confiance, mais était momentanément fier de lui pour avoir tenu tête au bâtard. Au moins jusqu'à ce qu'il sente ses dents craquer dans son crâne à cause du puissant poing de son père.

«Elle est morte à cause de toi tu sais.» cracha Neil, tendant la main vers le collier dont Billy ne se séparait jamais et tira jusqu'à ce que le fermoir se brise.

«Elle savait ce que tu étais et cela l'a rendue malade. Elle préfère mourir plutôt que vivre avec le fait que son fils était un sale pédé. »

Billy ne voulait pas croire que c'était vrai, il savait que sa mère l'aimait et avait la bataille contre la maladie mentale, mais cela n'en rendait pas moins piquante les paroles de Neil. Billy se laissa devenir victime de la noirceur de l'inconscience après cela.

Billy frissonna et secoua la tête, l'agonie s'accumulant dans sa poitrine et menaçant de l'étouffer. Neil avait cassé son collier, mais il ne se souvenait pas l'avoir vu le prendre. Peut-être...

Billy scruta frénétiquement le tapis. Ses yeux se posèrent sur quelque chose d'argenté qui sortait de sous son lit. Il l'attrapa immédiatement, la pression dans sa poitrine se dissipant quand il vit que c'était son collier. Le fermoir s'était cassé, mais il pouvait réparer ça. Au moins, il l'avait. Il glissa le pendentif dans la poche avant de son jean pour le mettre en lieu sûr avant de saisir son sac poubelle et de se diriger vers la fenêtre, avec l'intention de ne jamais regarder en arrière.

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Le nettoyage et la réparation du mur prirent plus de temps que Steve ne le voulait et il était, en fait, en retard pour emmener Dustin à l'école. Il savait d'un seul regard qu'il n'en entendrait jamais la fin. Le regard désapprobateur sur le visage de l'adolescent de 13 ans était fort.

«Steve ! Putain mais ou tu...Whoa. Qu'est-ce qui t'es arrivé ? »

Steve haussa un sourcil.

«Que veux tu dire ?

-Mon gars. Tu ressembles à de la merde. Qu'est-il arrivé ? »

Steve inclina son miroir vers lui-même et yeurk , il ressemblait à de la merde. Ses paupières étaient gonflées et les poches sous ses yeux étaient si sombres qu'elles ressemblaient à des ecchymoses. Son visage était pâle aussi, et ses cheveux manquaient de leur éclat et de leur corps habituels car il n'avait pas eu assez de temps pour les coiffer correctement ce matin. Il pouvait déjà entendre le ton inquiet et désapprobateur de Nancy.

«Rien mec, juste un long week-end. » mentit-il, espérant que cela suffirait à satisfaire Dustin.

Ils arrivèrent à l'école juste à temps pour que la première cloche sonne et Steve poussa Dustin à la portière avant qu'il ne puisse dire un autre mot. Il n'était vraiment pas d'humeur à être réprimandé par Mme Henderson pour avoir rendu son garçon en retard. Il était sur le point de sortir du parking quand il vit un éclair rouge / orange du coin de l'œil.

«Steve ?»

Steve se retourna pour voir Max, tapotant sur sa lunette arrière. Il arrêta la voiture et baissa sa vitre pour la fille.

«Max ? Hé. Tu ne devrais pas être à l'intérieur ? La cloche vient de sonner.

-As-tu vu Billy ? » demanda-t-elle, de la panique dans sa voix.

C'est vrai, Billy était à l'hôpital tout le week-end et Max avait rendu visite à son oncle.

Steve n'était pas sûr de devoir mentir pour protéger Billy ou dire la vérité pour soulager Max. Il se mordit la lèvre avant de choisir la dernière option.

«Ouais, il a euh, il est resté chez moi la nuit dernière. »

Elle lui jeta un drôle regard mais n'insista pas sur cette question, se concentrant sur celle qui comptait réellement.

«Mais il va bien ? »

Steve se mordit à nouveau la lèvre. Merde.

«Ouais Max, il va bien. Il voulait juste venir manger de la pizza et boire de la bière. »

Steve ne mentait techniquement pas, mais il ne disait pas non plus la vérité. Mais il ne pensait pas que Max avait besoin de connaître les raisons pour lesquelles Billy était là.

«Steve, tu es un horrible menteur.» répliqua-t-elle et Steve était sur le point de protester avant d'être interrompu.

«Écoute, je sais. Je sais ce que Neil fait à Billy. Je ne suis pas stupide. Ma mère l'est peut-être, mais je ne le suis pas. Alors s'il te plaît, ne me mens pas parce que tu penses que je ne suis qu'une gamine stupide ou que tu dois me protéger. Est-ce que mon frère va bien ? »

Steve soupira, poussant les mèches tombantes de sa frange hors de ses yeux avant de se mettre à sa hauteur. Il lui fit signe de se rapprocher pour pouvoir chuchoter.

«Il est - il est assez amoché, mais il gère. Je lui ai dit de rester chez moi pendant un moment, jusqu'à ce qu'il puisse faire la part des choses. »

Elle semblait se détendre à cela et c'était un peu troublant pour Steve. Il se passait tellement de choses dans la famille Hargrove qu'il ne pouvait tout simplement pas comprendre. Le plus grand mystère était la relation compliquée de Max et Billy. Ils étaient passés de la haine à s'inquiéter l'un à l'autre si rapidement que cela avait donné à Steve le tournis.

«Tu veux bien veiller sur lui pour moi ? Je ... je m'inquiète pour lui. Et je sais que c'est boiteux et stupide venant d'une gamine, mais je m'inquiète. C'est un connard, mais c'est mon frère. »

Steve et Max furent été interrompus par la cloche et Max jeta sa planche sur le béton.

« Tu me le promets ? » demanda-t-elle à nouveau et Steve hocha la tête, il pourrait faire ça, si ce n'était pas pour Billy, il le ferait pour Max.

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Billy conduisit jusqu'à ce qu'il atteigne les limites de la ville de Hawkins, puis, juste pour être sûr, il conduisit encore 15 miles après cela. Il n'avait pas besoin que les rumeurs sur son travail se répande dans toute la ville, ou pire, pour de rencontrer son père ou ce putain de flic. S'il y avait une chose qu'il avait appris en vivant dans la rue, c'était comment couvrir ses traces.

Il se changea en quelque chose d'un peu plus flatteur, montrant stratégiquement sa poitrine et ses abdominaux mais cachant les parties arrière de sa cage thoracique meurtrie et battue. Son jean était serré, encore plus serré que d'habitude, et ses cheveux étaient juste la bonne quantité de désordre. Il avait l'air vraiment bien, vu à quel point son visage et son corps étaient foutus. Le sexe serait nul, mais les analgésiques engourdiraient la majorité et l'alcool l'aiderait à traiter la honte. Il gara sa voiture dans un joli quartier de banlieue, où elle risquait le moins d'être volée, et commença sa marche vers la ville.

En marchant, il pensa à la nuit dernière et à la tempête de merde qui l'avait frappée. Il ne pouvait se souvenir que de bribes, mais il savait avec certitude qu'il s'était excusé auprès de Harrington et avait révélé comment il gagnait son argent.

Vendre son corps ne semblait pas être un gros problème pour Billy. Il était beau, en grande forme, et pouvait se débrouiller suffisamment pour ne pas voir le vrai danger. À son avis, c'était de l'argent facile et sans impôt. Mais les snobs riches comme Harrington regardaient les gens comme Billy en se pinçant le nez. Si vous n'étiez pas PDG d'une entreprise de bobo en col blanc, vous ne valiez foutrement rien. Le simple fait de penser à Harrington l'énerva. Petit garçon riche et gâté stupide.

Il trouva une allée assez isolée et sortit une cigarette, s'appuyant contre la brique en attendant que les hommes d'affaires de cette ville aillent déjeuner.

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À 3 heures du matin, Billy revint à sa voiture, plus de 400 $ dans sa poche. Dans l'ensemble, ce n'était pas une mauvaise nuit. Il n'avait eu qu'à baiser deux mecs et en branler trois autre pour obtenir cette somme. Son corps lui faisait mal cependant, et il savait que dormir dans une voiture ne l'aiderait pas, mais il serait damné s'il retournait chez Harrington ce soir.

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Steve n'avait pas vu Billy à l'école de toute la journée, et quand il ne revint pas chez lui ce soir-là, il s'inquiéta. Il pensa que Billy était toujours en colère, c'était compréhensible, mais il espéra au moins qu'il ne pas ferait pas quelque chose de stupide, comme dormir dans sa voiture. Il faisait en dessous de zéro en ce moment et Billy pourrait putain de mourir s'il dormait dans la rue. Steve poussa un gémissement agacé et attrapa ses clés, cet enfoiré allait causer sa mort.

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Steve ne rentra à la maison qu'après 4 heures du matin. Il avait traversé toute la ville et n'avait trouvé Billy nulle part. Il avait peser l'idée de vérifier en dehors des limites de la ville, mais s'il conduisait plus longtemps, son épuisement aurait gagné et il aurait enroulé sa voiture autour d'un arbre. Il pria que Billy se présente à l'école demain. Si seulement ainsi il pouvait donner à l'homme un morceau de son esprit et le faire revenir.

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Billy utilisa ce qu'il avait gagné la veille pour acheter un petit-déjeuner dans un petit restaurant merdique de West Lafayette. S'il devait rester dans le coin pendant 9 heures, il avait besoin de sa force. En sirotant l'excuse pitoyable qu'ils servaient pour un «bon café», il pensa à Harrington et à ce qu'il préparait. Il ne voulait pas, le gars était ennuyeux comme la merde, mais il était aussi la seule personne à part sa mère qui semblait vraiment se soucier de lui l'air, et il n'aimait pas ce que ça lui faisait ressentir.

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Steve passa ses cours entrecoupé de deux heures de sommeil, quatre tasses de café, un coup d'eau sur le visage et une prière. Il réussit presque à tenir toute la journée sans s'évanouir, mais la lecture monotone de Hamlet par M. Morris le poussa au-dessus du bord. Il dormit jusqu'à ce que la cloche de la fin de la journée retentisse, lui faisant tellement peur qu'il faillit tomber de sa chaise.

Steve emballa rapidement ses affaires et s'embarqua pour sa voiture. Il prévoyait de retrouver Billy ce soir, peu importe le temps qu'il y passerait.

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Billy resserra sa veste en jean autour de son corps. Il était juste après 17 heures et la veste mince et usée de Billy ne faisait rien pour empêcher le vent mordant. Il espérait que quelqu'un l'aborderait bientôt, il avait besoin de se sortir de ce vent avant de mourir de froid.

On aurait dit que ses prières avaient été exaucées lorsqu'une BMW rouge s'arrêta le long du trottoir. Ses dents claquaient dans son crâne et sa peau était couverte de chair de poule, mais il lutta contre alors qu'il se dirigeait vers la voiture, se penchant à travers la vitre ouverte.

«Hé là, tu cherches un bon moment ?»

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Steve avait à peu près abandonné son effort quand il réalisa la probabilité de trouver Billy en choisissant une ville au hasard et en conduisant dans chaque rue. Il était stupide et perdait probablement son temps. Billy pourrait être en route pour la Californie pour ce qu'il en savait. Mais quelque chose dans son ventre lui disait de ne pas encore abandonner.

Steve tourna à gauche et conduisit dans une autre rue, décidant que s'il ne trouvait pas Billy à 9 heures, il n'allait probablement jamais le faire. C'était une rue de la ville à une seule voie et Steve souffla d'agacement quand il remarqua qu'un trou du cul était arrêté au milieu. Lorsqu'il se rapprocha, il remarqua qu'une autre personne se penchait dans la voiture et parlait au conducteur.

Steve posa sa main sur le klaxon, sur le point de donner au conducteur une idée de son esprit lorsque la personne penchée dans la voiture recula. Les yeux de Steve sortirent de son crâne.

« Bordel, que je sois damné. »

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Le gars qui se gara dans le coin de Billy était charmant et joli. Ce n'était pas souvent que Billy avait un client avec qui il n'avait pas peur de coucher et qui montait son propre charme. S'il pouvait amener ce type à se faire baiser à cent dollars, il pourrait rester dans un motel ce soir au lieu de sa voiture.

Les phares clignotèrent derrière eux et Billy se redressa, juste au cas où ce serait un flic. La deuxième voiture se gara à une petite distance de la paire et le conducteur sortit. Le cœur de Billy bondit dans sa gorge. Merde , il ne voulait vraiment pas être arrêté pour racolage.

Billy se tourna pour faire face à la personne qui s'approchait d'eux, un mensonge déjà au premier plan de son esprit lorsque la personne en question apparut. La bile monta dans sa gorge et Billy voulait frapper quelque chose.

Le conducteur de la BMW rouge se barra alors que Steve s'approchait et Billy avait envie de crier.

« Ce ne sont pas les putains de flics ! » cria Billy mais le gars était parti depuis longtemps.

Billy se retourna vers Steve et courut vers lui, le poussant assez fort pour faire trébucher le plus grand garçon.

«C'est quoi ce bordel Harrington !»

Steve était à peine capable de se rattraper avant de se cogner la tête sur le ciment. Il se dit que Billy ne serait pas trop heureux de le voir, mais la rage présente dans les yeux de Billy était carrément terrifiante. Il leva les mains pour se rendre, mais Billy criait à nouveau.

«Mec, tu ferais mieux d'avoir une putain de raison Harrington, tu m'as juste coûté un endroit où dormir ce soir. »

Steve se souleva du sol et épousseta la saleté de son cul.

«Tu as déjà un endroit où dormir», dit-il aussi calmement que possible, il n'avait vraiment pas besoin que la situation s'aggrave plus qu'elle ne l'était déjà.

Billy le fusilla du regard et se retourna pour s'éloigner, un «Non merci, je préfère dormir dans la rue», crié par-dessus son épaule.

«Billy allez.»

Steve attrapa son bras avant qu'il n'aille trop loin et le regretta quand il fut à nouveau poussé.

«Va te faire foutre ! Pourquoi ne peux-tu pas me laisser tranquille ! »

Maintenant, Steve était énervé. Il en avait à peu près assez de ces absurdités.

«Parce que je tiens à toi, putain de connard, tu ne comprends pas ! » cria-t-il en retour et Billy recula comme s'il avait été frappé.

« Ouais c'est ça. S'en est une bonne celle là Harrington, »se moqua Billy, se retournant pour s'éloigner.

«Je suis sérieux connard.» soupira-t-il, et putain il était épuisé.

Billy putain de Hargrove l'avait vidé de toute son énergie émotionnelle et physique. Billy se retourna mais ne se rapprocha pas. Il avait l'air de tout traiter, vérifiant le visage de Steve pour voir s'il mentait. Il avait l'air presque en colère contre l'admission de Steve.

« Eh bien, arrête les sentiments Harrington, je dois bosser moi. »

Le rire de Steve ressemblait plus à une respiration sifflante et il leva les mains d'exaspération.

«D'accord, tu veux être comme ça ? Très bien. »

Steve sortit son portefeuille et en sortit deux cents dollars, les poussant dans la main de Billy.

Billy regarda les billets de deux cents dollars avec dégoût.

«Je ne veux pas de ta charité Harrington.

-Ce n'est pas de la charité. J'ai déjà essayé ça et ça ne m'a mené nulle part. Alors maintenant, j'achète tes services. Tu vas vraiment refuser 200 $ ? »

Billy regarda plusieurs fois entre l'argent et Steve avant de parler.

«Ça va te coûtera beaucoup plus que ça si tu veux que je te baise.»

Steve roula des yeux.

« Je ne veux pas ça mec, je veux juste que tu me parles !

-Craches-en 300 de plus et j'y réfléchirais.» déclara Billy.

Steve se moqua, décidant presque que cela n'en valait pas la peine. Mais quand il vit la façon dont Billy frissonnait à la moindre brise alors merde, ce n'est pas comme s'il manquait d'argent de toute façon.

«Très bien, 300 $. Maintenant, monte dans la putain de voiture. »

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On se retrouve au prochain chapitre !