I Think I Need Help
Traductrice: Mestissa
Pairing: Harringrove
Rating: M
Genre : Romance – Drama – Hurt/Comfort
Disclaimer:Traduction de la fanfiction deSunwarmed_Ash_tree_and_the_dreaming_Stag sur Ao3. Les personnages de Stranger Things ne m'appartiennent pas.
Résumé: Billy ployait sous la violence constante de Neil. Il savait qu'il ne sera jamais assez bon ou qu'il ne sera jamais le fils que Neil avait toujours voulu. Pas après que Max soit entré en scène. Il était désespéré et projetais sa colère sur un Steve Harrington qui ne voulait rien avoir à faire avec lui.
Steve ne supportait pas ce nouveau crâneur nommé Billy putain de Hargrove. Il était un connard avec tout le monde autour de lui et Steve en avait juste assez. Jusqu'à ce que Billy se ne présente à l'école avec une quantité importante d'ecchymoses et que Steve ne commence à se demander pourquoi.
Billy pourra-t-il obtenir l'aide dont il a besoin avant qu'il ne soit trop tard ?
Blabla de la traductrice: De retour avec une nouvelle fiction en 23 chapitres. Tout le mérite de cette histoire revient à l'auteur !
I Think I Need Help
.
. .. .. .
.
Chapitre 13 – I Wanna Get Better-Bleachers
Steve avait du mal à rester éveillé alors qu'il les ramenait tous les deux à Hawkins. Ils avaient au moins une heure de route avant de rentrer et Steve ne pensait pas pouvoir garder les yeux ouverts pendant encore 5 minutes. Alors qu'un autre bâillement glissait sur ses lèvres, il prit une décision, se garant dans le parking du premier motel qu'il aperçut. Il pria Dieu que ce soit au moins à moitié propre.
Billy leva les yeux de ses genoux vers le parking dans lequel ils se garaient, un état confus le submergeant. Ne devraient-ils pas retourner à Hawkins ? Quand Steve gara, Billy se redressa sur son siège.
Pour parler hein, pensa Billy amèrement, ajustant sa veste et sa chemise pour avoir l'air plus séduisantes. Steve l' avait payé après tout. Quoi qu'il en soit, Billy avait couché avec pire. Ce n'était pas comme si Steve était mauvais, c'était juste bizarre depuis qu'ils allaient à l'école ensemble. Peut-être que le gars ne pourrait pas s'envoyer en l'air sans avoir à payer pour ça ? Peut-être que son ego avait pris un coup après que cette salope de Wheeler avait rompu avec lui.
Il suivit Steve dans le hall et attendit maladroitement contre le mur pendant que Steve payait la chambre. L'employé derrière le bureau lui lançait un regard, un regard que Billy avait vu un trop souvent auparavant.
Il se moqua et se poussa du mur, décidant d'attendre Steve à l'extérieur. Au moins, il pourrait utiliser le tabagisme comme excuse pour quitter le hall.
Steve sortit une demi-cigarette plus tard, la clé du motel en main, faisant signe à Billy de le suivre.
.
. .. .. .
.
Steve se frotta les yeux alors qu'il essayait de se concentrer sur l'alignement de la clé sur la serrure. Maintenant que le pic d'adrénaline pour trouver Billy s'était dissipé, il avait l'impression qu'il était sur le point de s'effondrer sur ses pieds. Il avait juste besoin d'une heure pour faire une sieste, deux peut être. Ensuite, il les conduirait tous les deux chez lui et ils pourraient réellement parler.
Billy entra le premier, poussant brutalement Steve mais il était trop fatigué pour s'en soucier.
Steve le suivit et ferma la porte, cherchant le lit le plus proche avant d'être tiré par derrière et de se retourner.
Steve eut à peine le temps de répondre avant que Billy ne soit sur lui, agrippant sa nuque et forçant leurs lèvres ensemble dans un baiser brutal. C'était désordonné et précipité, et putain de chaud. Tout en dents et en langues et Steve ne put s'empêcher de gémir dans la bouche de Billy.
Billy était partout et cela causa Steve un court-circuit cérébral déjà moins que fonctionnel. L'homme avait des mains comme une putain de pieuvre, saisissant et touchant presque partout en même temps. Il attrapa par réflexe les épaules de Billy et réalisa que la chemise de Billy était déjà enlevée, et quand diable était-ce arrivé ?
Steve sentit les doigts de Billy glisser sous son t-shirt et glisser vers le haut en même temps que la cuisse de Billy glissait entre les siennes et fendit leurs hanches l'une contre l'autre. Billy était dur, putain, il pouvait le sentir à travers son jean. Steve haleta alors que Billy les rapprochait l'un de l'autre, balançant ses hanches pendant qu'ils s'embrassaient.
Il y avait une grande partie de Steve qui voulait juste dire merde, et céder. Laisse Billy continuer jusqu'à ce que Steve soit un gémissement, miaulement sous lui, mais il savait mieux. Il savait qu'il devait arrêter cette situation déjà en spirale, avant qu'ils ne franchissent le point de non-retour.
«Attends.» haleta-t-il, s'éloignant du baiser avec consternation, «Attends, attend Billy, attends, arrête une seconde.
-Qu'est-ce qui ne va pas ? » demanda Billy, les pupilles écarquillées et les lèvres rouges et gonflées de leur baiser.
Et pendant une seconde, même Steve ne se souvenait pas de la réponse.
« Qu'est-ce que tu...Qu'est ce qu'on fait ? »
Billy regarda Steve comme s'il était un idiot.
«Tu as payé pour moi, tu te souviens ? J'essaie juste de m'assurer que tu en as pour ton argent. »
Eh bien merde.
Steve laissa échapper un gémissement frustré, passant sa main sur son visage avant de s'extirper des mains de Billy.
«Je t'ai payé parce que c'était la seule façon pour que tu me parles. Je ne voulais pas… tu sais, ça. »
Billy n'avait pas l'air convaincu.
«Huh hun. Alors pourquoi sommes-nous ici Harrington? »
Il fit signe à la chambre de motel et Steve comprit enfin à quoi cela devait ressembler pour Billy.
« Oh merde. Je peux expliquer, je ne voulais pas dire…
-Quoi, tu ne veux pas de moi tout d'un coup ? » se moqua Billy, et il y avait une vraie blessure sous la colère.
« Non ! Ce n'est pas ça… ça…! » essaya Steve, passant ses mains dans ses cheveux.
Son cerveau ne pouvait pas suivre tout ce qui se passait. Il avait juste besoin de deux secondes pour traiter.
«Eh bien, quand tu comprendras ce qui se passe avec toi, appelle-moi. De toute façon, je me tire. »
Billy se déplaça pour attraper sa veste par terre et se dirigea vers la porte, Steve attrapa son poignet avant qu'il ne puisse aller plus loin.
«Ne pars pas, s'il te plaît ? Donne-moi juste une seconde pour réfléchir. »
Billy roula des yeux.
«Ce n'est pas si difficile Harrington. Soit tu veux me baiser, soit tu ne veux pas. Ce n'est pas sorcier.»
Steve soupira et laissa tomber son bras. Il se rassit sur le lit et enfouit sa tête dans ses mains. Elle palpitait. Courir sans sommeil et le stress de tout ça lui avait fait frire le cerveau.
Il leva les yeux vers Billy et fronça les sourcils. Le mec avait l'air de vouloir s'enfuir d'une seconde à l'autre. Steve tapota patiemment l'endroit à côté de lui, espérant que Billy se détendrait au moins un peu.
Quand Billy s'assit, Steve laissa échapper le souffle qu'il retenait.
«Je t'aime bien, tu le sais déjà. Je ne pense pas que ce soit jamais une vraie question. J'essaie juste de tout traiter, et c'est incroyablement difficile de ne pas dormir.
-Tu n'a pas dormi ?» demanda Billy et Steve secoua la tête.
«Non mec, je me suis fait du souci pour toi. »
Billy baissa les yeux sur ses mains avec culpabilité, et Steve eut envie de crier. Pourquoi était-ce si difficile?
«Tu t'es tiré, et je veux dire que je comprends pourquoi. Mais nous avions besoin de parler. Genre vraiment parler, pas se saouler et se crier dessus. Lorsque tu n'es pas revenu ou que tu ne t'es pas présenté à l'école, je me suis inquiété. Je pensais que tu serais en route pour la Californie maintenant.
-J'ai besoin d'argent pour la nourriture et l'essence , joli garçon.» dit-il doucement, la honte évidente dans son ton.
Les propres mots de Steve résonnèrent dans sa tête et la culpabilité monta dans sa poitrine. Avait-il causé cela ?
«Je sais à quoi cela ressemble, mais je jure que je voulais juste parler. Je pensais pouvoir me rendre à Hawkins mais je n'ai pas dormi depuis plus de 19 heures. Si je conduisais plus longtemps, nous serions enroulés autour d'un poteau téléphonique ou dans un fossé quelque part. »
Billy hocha la tête mais ne dit rien d'autre, alors Steve continua.
«Je veux ça, tu sais. Toi , nous, peu importe. Mais si tu ne le veux pas, dis-le-moi et je vais me faire foutre. »
Billy rit et les yeux de Steve se levèrent en réponse.
«Tu penses que la seule raison pour laquelle je t'ai embrassé était parce que tu m'as payé ? »
La bouche de Steve s'ouvrit mais aucun mot ne sortit. Billy rit à nouveau.
«Je veux dire bien sûr, si tu ne voulais plus rien avoir à faire avec moi après ça, j'aurais dit ça, mais non. Pourquoi penses-tu que je t'emmerde autant ? »
Steve haussa un sourcil.
« Es-tu en train de me dire que le fait d'être un connard est ta façon de flirter avec moi ? »
Billy haussa les épaules.
« J'ai dû attirer ton attention d'une manière ou d'une autre. »
Steve éclata de rire, s'essuyant les yeux quand quelques larmes s'échappèrent. Putain, qui était ce gars ?
«Tu es absolument ridicule Hargrove,» rit-il, étouffant un bâillement qui le prit par surprise.
«On dirait que tu es crevé Harrington. Allez, allons te mettre au lit. »
Un autre jour, Steve se serait battu un peu plus, ne serait-ce que pour ennuyer Billy, mais il n'avait tout simplement pas l'énergie pour le moment.
«Réveille-moi dans une heure ?»
Steve bâilla, ne prenant même pas la peine de se mettre sous les couvertures. Il dormait avant de recevoir une réponse de Billy.
.
. .. .. .
.
Steve s'était endormi avant que Billy ne puisse dire un autre mot.
Merde, le gars devait vraiment être fatigué.
Il ne put s'empêcher de sourire narquois en voyant à quel point Steve était mignon quand il dormait, tous ses longs membres et ses angles aigus étalés sur tout le lit.
« Je suppose que je ne fais pas la sieste. » gloussa Billy.
Il s'étira jusqu'à ce que son dos éclate, gémissant quand l'action aggrava ses côtes. Il les avait oubliés pour être honnête, les analgésiques faisaient leur travail. Il fouilla dans sa veste et trouva la petite bouteille orange, la secouant avec un froncement de sourcils. Il allait bientôt devoir se rendre dans une pharmacie, il n'avait plus que ses deux dernières pilules.
Il les avala sans eau et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche. Il en avait désespérément besoin, il sentait la sueur, le sexe et la honte.
.
. .. .. .
.
Billy essayait de démêler un autre nœud dans ses cheveux quand il entendit le cri. C'était un peu surprenant, car il était habitué au silence depuis plus d'une heure. Quand cela se reproduisit, accompagné du renversement des meubles, Billy ouvrit la porte de la salle de bain.
«Harrington ? »
Billy cligna des yeux plusieurs fois, s'adaptant à la différence de lumière alors qu'il regardait la silhouette sur le lit. Il se pencha pour allumer la lampe de bureau et répéta le nom de Steve.
Steve était assis bien droit dans son lit, les yeux écarquillés et dans le vague. Il ne cligna même pas des yeux, regarda simplement quelque chose que Billy ne pouvait pas voir. Ses lèvres étaient tordues en un rictus hanté.
«Steve ? Hé, tu m'entends ? » Demanda-t-il à nouveau, prenant soin d'éviter la table d'appoint et le téléphone qui avaient été renversés.
Le corps de Steve était couvert d'une légère sueur, les bords de ses cheveux collés sur son visage humide. Ses mains étaient positionnées comme si elles tenaient quelque chose et tremblaient légèrement.
Steve était en train de faire un cauchemar, ou une crise de panique, ou les deux, Billy ne savait honnêtement pas lequel. Il savait juste qu'il devait le sortir de là, et vite.
Il traversa la pièce rapidement, agrippant fermement les épaules de Steve avant de le secouer, criant son nom plus fort qu'avant.
Avant que Billy ne sache ce qui se passait, il était retourné sur le dos, des ongles mordant ses biceps et un Harrington haletant très hostile au-dessus de lui.
«... Hargrove ?» Demanda Steve, clignant des yeux de confusion.
«O...Ouais Harrington. C'est moi. Ça te dérange de me lâcher ? »
Il haleta, son cerveau essayant de rattraper ce qui venait de se passer. Une seconde, ses pieds étaient à plat sur le sol alors qu'il essayait d'aider un ami et la suivante, il était épinglé à un matelas.
«Merde, ouais, désolé.»
Billy prit une minute pour stabiliser sa propre respiration avant de vérifier Steve. L'action brutale soudaine ramena des souvenirs de Neil, et s'il ne maîtrisait pas sa respiration, il aurait une crise de panique.
Quand il eut l'impression de pouvoir parler sans bégayer, il se tourna vers Steve qui avait l'air à la fois embarrassé et horrifié.
«Hé mec, c'est bon. Tu es en sécurité. Je sais que je ne suis pas ton compagnon de choix mais, où que tu sois, ce n'est pas réel. Ça, nous ici, c'est réel. »
Steve essaya de hocher la tête, mais un frisson l'interrompit.
Pourquoi faisait-il froid ici ? Y avait-il une fenêtre ouverte ? L'Upside Down était froide. Il faisait si froid dans ces tunnels. Merde, merde, merde.
Steve sursauta quand il sentit quelque chose sur ses épaules, il lui fallut un moment pour réaliser que c'était la veste en jean de Billy.
«Je suis désolé, ce n'est rien. Essaye juste de te concentrer sur ta respiration, ok ? Tu veux t'accrocher à moi ou quelque chose ? Parfois, cela t'aide à t'ancrer dans la réalité de toucher quelque chose de vivant. »
Billy avait proposé en supposant que Steve prendrait son avant-bras, son biceps ou même son épaule. Mais non, qu'est-ce que cet enfoiré attrapa ? Sa main, comme une putain d'adolescente. Ils enlacèrent même leurs doigts ensemble. Billy devrait se foutre de lui pour ça plus tard, mais pas maintenant. Maintenant, il laissa simplement cela arriver et prétendit que son cœur ne battait pas inconfortablement dans sa poitrine à cause de cela.
.
. .. .. .
.
Steve revint finalement à la réalité une demi-heure plus tard, ses yeux se recentrant sur la pièce elle-même au lieu d'un seul endroit. Il réalisa en rougissant que la veste de Billy était autour de ses épaules et que leurs doigts étaient enlacés ensemble. Il voulait s'éloigner, pour préserver une partie de sa dignité, mais après tous les événements qui s'étaient déroulés en un peu moins de deux heures, il ne pensait pas qu'il en restait. Il garda leurs mains jointes un peu plus longtemps, les serrant doucement avant de s'éloigner pour signaler qu'il était de retour.
« Comment te sens-tu ? Tu veux de l'eau ou quoi que ce soit ? » offrit Billy et Steve remarqua à quel point sa gorge était sèche.
Il ne pensait même pas pouvoir parler sans que sa voix ne craque. Il acquiesça.
Billy remplit un verre avec le robinet et Steve but le tout en deux grandes gorgées.
« Encore ? »
Steve hocha de nouveau la tête.
Billy revint avec un autre verre plein.
« Essaye de siroter celui-ci, d'accord ? »
Steve le fit. Tout ce que Billy avait suggéré jusqu'ici l'avait maintenu relativement stable. Il n'allait certainement pas arrêter d'écouter maintenant.
«Veux-tu en parler ?» demanda Billy et Steve secoua la tête.
C'était quelque chose qu'il voulait emmener dans la putain de tombe. Même s'il pouvait en parler, il ne le risquerait pas. Ces gens du laboratoire étaient dangereux, et ils effrayaient Steve plus que les démodogs.
« Tu te sens mieux ? »
Et Steve parla finalement avec de vrais mots par opposition à des indices non verbaux.
«Beaucoup en fait. Merci, comment as-tu su...quoi faire ?
-Regarde à qui tu parles.» gloussa Billy, tirant une boucle lâche de ses yeux.
Steve sourit. Il était vraiment chanceux que Billy ait été là pour prendre soin de lui. Les cauchemars avaient généralement eu raison de lui ces jours-ci.
«Alors.» Billy s'éclaircit la gorge, tirant Steve de ses pensées, «Tu es bon pour conduire Princesse ou as-tu besoin de plus de sommeil réparateur ?»
Steve renifla. Et juste comme ça, le vieux Billy était de retour, mais Steve ne pensait pas qu'il le voudrait autrement.
.
. .. .. .
.
On se retrouve au prochain chapitre !