Les nuages blancs commencent à disparaître pour laisser place au ciel bleu, puis aux vastes horizons. Nous sommes au dessus des terres de Yulïna, qui sont ravagées par le sang. Je vois des centaines d'êtres combattre et cette vision me retourne le cœur. Cela fait seulement quelques heures que la guerre a commencé et pourtant, le sang est partout. Drākõn et humain se jettent dans la mêlé et combattent férocement.

- Nous sommes arrivés. Tonne la voix d'Ateas.

Il atterrit sur le champ de bataille, alors que les combattants s'écartent en courant. Ses griffes lacèrent la terre, et ses pattes se colorent de sang. Je descend le premier à l'aide de sa patte. Les trois Drākõn m'accompagnant font de même, et c'est la gorge nouée que nous avançons. Autour de moi, ils s'écartent tous. Ils ont toujours l'arme à la main, mais leur visage changent du tout au tout. Ils regardent Ateas, puis moi. Je vois les humains blêmir, puis les Drākõn reculer encore plus. J'avance lentement, cherchant parmi les corps à terre. Sont-ils parmi les vivants ? Je me met à courir, mon poil irrité. Mes pieds me guident à travers la boue, et les carcasses. L'odeur du fer est insupportable, et le bruit mouillé que font mes pas est insoutenable.

- Eijiro ! Je hurle à plein poumon. Katsuki !

Tous me regardent comme un fou, ne comprenant pas mes agissements. Je suis le seul à savoir ce que je fais. Je dois hurler, il faut qu'ils puissent m'entendre de là où ils sont. Que ce soit dans l'au-delà ou ici, je dois les retrouver à tout prix. Que pourrais-je bien faire sans eux à mes côtés ? Derrière moi, Keigo court lui aussi à vive allure, cherchant ses fils et son mari. Lindel et Yuga sont restés en retrait, auprès d'Ateas. Autour de nous, le temps semble s'être arrêté. Plus personne ne combat, ils sont tous là, à nous regarder sans comprendre. C'est quand je sens ce poids sur mes épaules que je sais qu'ils ne sont pas loin. Un regard, je dirais même deux, me couvent. Je m'arrête, mes pieds encrés dans le sol. Mon souffle se coupe, et ma respiration devient difficile. Ils sont là, juste derrière moi. Je le sais, je le sens au plus profond de mon cœur. Je me retourne tel un automate, les yeux vides et humides. Ils sont bel et bien là. Le corps taché de liquide pourpre, les vêtements déchirés, mais ils sont là. Je cours vers eux, rebroussant chemin. Mes yeux ne les lâchent pas, à aucune seconde. Je suis happé par leur regard, par leurs pupilles. Leur sourire déforment leur beau visage, et ils ouvrent les bras en même temps. Je saute, me jetant sur eux, et ils me réceptionnent mollement. Je les serre si fort, ne voulant plus les laisser s'enfuir. Ma vue se brouille, les larmes dévalant mes joues. Je sens sur mes épaules leur propre tristesse. Nous avons tous les trois eus très peur.

Quand nous nous détachons enfin, nous pleurons en souriant. Des larmes de joie, sans nul doute. Ils viennent m'embrasser, ignorant le bruit, la bataille, et les ennemis. Nos langues se rencontrent, mêlant larmes et sangs. Nous finissons par poser nos fronts l'un contre l'autre, plongeant nos yeux ensemble.

- Tu ne devrais pas être là. Dit Katsuki en resserrant sa prise sur moi, me collant davantage à eux.

- Katsuki a raison, tu ne devrais pas voir ça. Je baisse les yeux suite aux mots de Eijiro et vois mes chaussures teintées de rouge. Tu es trop pur pour un champ de bataille.

- Peut-être, mais j'ai ma propre arme avec moi. À peine j'ai le temps de terminer ma phrase qu'Ateas vient vers nous, le pas lourd et bruyant. Près de lui, Lindel et Yuga marchent lentement. Katsuki, Eijiro, je vous présente Ateas. Le dragon doré fait un léger mouvement de tête alors que mes compagnons ont la bouche légèrement entrouverte. Je me suis permis de lire le livre sacré pendant que j'étais au château, et j'ai découvert comment ouvrir les ruines de Rokiā.

Je vois un attroupement se faire, pour ne pas dire que tous viennent vers nous. Je pourrais être effrayé, mais je vois bien dans leurs yeux, à chacun d'entre eux, qu'ils n'ont pas voulus de cette guerre. Il n'existe qu'un seul et même fautif.

- Izuku, que fais-tu ?

Je n'écoute pas les paroles de Katsuki, et remonte sur Ateas, me mettant au niveau de sa tête. De cette hauteur, j'ai une vue prenante sur les alentours. Je baisse les yeux, regardant mes compagnons, je souffle un peu, et m'éclaircis la voix.

- Humain, Drākõn, est-ce dont la voie que vous avez choisi ? Tous me regardent, et je sens que j'ai toute leur attention. Baigner les terres de Silvania dans le sang, tuer vos semblables, et décimer des familles entières, est-ce dont cela le but de notre existence ? Les Drākõn se regardent entre eux, et regardent les humains. Sommes-nous différents à ce point ? N'est-ce pas le même sang qui coule dans nos veines ? Oui, notre physique n'est pas comparable, mais nous avons tous un cœur qui bat, et il bat de la même façon, peu importe qui nous sommes. Je regarde au loin, fixant un point invisible. Les Drākõn sont nés de l'union des hommes avec les dragons, ce qui veut dire qu'ils ne sont pas si différents. La seule chose qu'ils veulent, c'est aimer leur compagnon et vivre paisiblement. N'est-ce pas ce que nous souhaitons tous ? Je suis un humain, et j'aime deux Drākõn, et je peux vous dire que je ne me suis jamais sentie aussi heureux de toute ma vie. Je finie ma tirade, regardant Eijiro et Katsuki, tout aussi émus par mes mots que moi.

Je descend du dos d'Ateas pour rejoindre leurs bras, et ils s'empressent de me prendre contre eux. Katsuki frotte mon dos alors que Eijiro flatte ma chevelure.

- Tu as été magnifique, Izuku. Tes paroles sont celles d'un roi. Murmure Katsuki contre ma peau.

- Je ne pense pas que c'était assez suffisant. Je soupire contre son torse. Je n'ai fait que leur faire la morale, mes mots ne valent rien.

- Tu devrais te retourner, je n'en serais pas si sûr à ta place. Dit Eijiro en m'incitant à le suivre, attrapant mes épaules doucement. Je fais donc ce qu'il me dit, et regarde autour de nous.

Ce que je vois, ne me rends pas heureux, c'est bien plus que cela, mon cœur se gonfle d'une joie immense. Les Drākõn s'approchent des humains, le pas incertain, et ils ont peu fière allure. Pourtant, je les vois tous, peu importe qui ils sont, déposer arme à terre. Le bruit du métal claquant au sol et celui des boucliers me fait sourire encore plus. Ils ressemblent à des enfants perdus, ne sachant pas quoi faire. C'est les humains qui font le premier pas, en tendant leurs mains. Elles sont saisis dans la seconde, et bien vite, des accolades suivent. Je sens mes amants glisser leurs bras autour de moi, et je me laisse choir contre eux. Au dessus de nous, le ciel sombre est vite remplacé par une éclaircie, accompagnée par un soleil éblouissant d'une pureté incomparable. Ses rayons caressent les champs d'herbe, et nous sommes bien vite éblouit.

- Jeune Izuku, tu as des talents insoupçonnés. Je plante mon regard dans celui d'Ateas, et je jurerais l'avoir vu sourire. Tu as accomplis en quelques mot, ce que moi je peinais à faire durant des siècles d'existence. Tu es notre héro, aussi bien pour les humains que pour mes descendants.

- Et vous, qu'allez-vous faire maintenant ? Il baisse la tête, et je vois de nouveau de la poussière dorée tomber. Il frotte sa patte contre son encolure, et ses écailles s'effritent.

- Mon temps est plus que comptée. Ma magie s'éteint et mon feu se meurt. J'ai accomplis ma dernière tâche en ce monde, je n'ai plus rien à prouver. Sa voix se brise et je comprends le sens de ces paroles.

- Vous voulez dire que... Vous allez mourir ?

- Il le faut bien, mon enfant. Personne n'est éternel. Sache que j'ai été heureux de mon existence. J'ai pu te rencontrer et voir ce que ma famille devenait après tant de siècle passé. Il n'y a rien de plus délectable que cela. Il approche son museau de mon visage, et je vois ses yeux devenir humide. Je me suis offert le plus beau des cadeaux.

Yuga vient vers moi, suivi par Lindel, alors que Keigo revient avec ses fils et Enji, saint et sauf.

- C'est un... Un dragon ? Beugle Natsuo en se mettant derrière Shoto, et c'est Keigo qui le rassure.

- Tu n'as pas à avoir peur de lui, il est de notre côté. Son fils, malgré ses paroles, reste sur la défensive. Je suis heureux que vous alliez tous bien. Dit-il à notre intention. Je lui répond par un faible sourire, reportant mon attention sur le dragon.

- Vous partez ? Je demande en caressant le haut de son front.

- Oui, il le faut. Il recule, déployant ses larges ailes, et commence à décoller son corps du sol. Je pense que Yulïna a besoin d'un vent nouveau, et j'ai ce qu'il faut pour cela.

Impuissant, je vois le dernier dieu céleste, le puissant Ateas, s'élever dans les nuages. Plus il l'élève, plus son corps perd de la poussière dorée. C'est quand il atteint le soleil en quelques battements, sa peau se confondant avec les rayons, que son corps disparaît entièrement. Ses écailles fondent, et sa chaire s'évapore. À la place, un vent nous parvient, emportant avec lui la poussière d'or qu'était autrefois Ateas. Je ferme les yeux, savourant ce fameux vent nouveau. Il est frais, et fichtrement revigorant. En les ouvrant au bout de longue seconde, je lève les mains pour sentir la poussière caresser ma peau. Le sol se recouvre de dorure, maquillant l'immondice qu'il était autrefois. Les cadavres disparaissent, laissant place à des buissons en fleur. Le sang devient rivière et le champs de bataille une clairière. Les blessures viennent à guérir, et tout cela, comme par magie. Ateas a fait don de sa vie pour nettoyer le passé et ainsi, le laver de la plus belle des façons. Très vite, ils se sont mit à former un cercle autour de moi et mes amants. Drākõn et humain, esclave et chevalier, un à un ils posent genou à terre, leurs yeux rivés en bas. Je vois un peu plus loin Oboro faire de même avec un sourire, alors que Keigo incite ses fils, devancés par Enji. Katsuki et Eijiro reculent, et je tente de les retenir près de moi.

- Ne faites pas ça.

Ils ne m'écoutent pas. Ils ont un sourire complice, je le vois clairement. Ils se placent face à moi, et je les vois faire. Ils se mettent à genoux, le roi de Drākõnia et le commandant se mettent à genoux pour moi, un faible humain. Je suis entouré comme jamais je ne l'ai été auparavant, et le sentiment d'accomplissement dans mon sang se gonfle encore plus.

- Et bien, et bien, un piètre esclave élevé au rang de monarque, n'est-ce pas pathétique ?

Cette voix que je ne connais que trop bien me glace le sang. Cette voix qui a passé des années à me rabaisser et m'insulter. Cette même voix qui appartient à mon très chère oncle. Le fameux roi de Drakna : Shigaraki*.

Je ne peux empêcher mon corps de se retourner, comme pour être sûr que mes oreilles ne me fassent pas défaut. Malheureusement pour moi, j'ai très bien entendu. Descendant difficilement de son cheval, dépourvu d'armure et d'épée, il avance en ma direction en titubant. Cet ivrogne a encore bu.

- Tu pensais vraiment pouvoir arrêter ce bain de sang à la seule force de ta misérable volonté ? C'est navrant. Il avance encore, mais reste à bonne distance de moi. Je sens Katsuki venir dans mon dos, tandis que Eijiro vient sur ma gauche. Et en plus, tu as désormais tes petits toutous avec toi. Passer d'esclave à catin, si tu le voulais, tu n'avais qu'à te laisser faire. Un flash me revient. Le jour où il a posé sa main sur moi, me forçant à plier genou pour lui. Je suis chanceux d'être passé à côté de cela.

- J'ai beaucoup appris depuis la dernière fois, je ne suis plus Deku l'incapable. Je suis Izuku Midoriya, fils de Inko Midoriya et de votre frère. Il recule, portant sa main à son ceinturon où une épée repose. Comment avez-vous osé poser la main sur votre propre neveu ? Je suis de votre sang, et vous m'avez réduit à l'esclavage.

- J'ai bien fait de le faire ! Hurle t-il, devenant rouge de colère. Ta mère devait me revenir, et mon propre frère me l'a dérobé. En plus de cet affront, Yagi avait abolis l'esclavage et souhaitait la paix entre nos terres. Des traitres aveugles, voilà ce qu'ils étaient. Maintenant qu'ils ne sont plus, j'ai les pleins pouvoirs. Ces monstres lubriques sont des erreurs de la nature, et il est de mon devoir de les exterminer. Soit tu viens avec moi, soit tu mourras avec eux.

Je regarde sa main tendue, boursouflé et grasse. Ses même doigts qui m'ont giflés et torturés à chaque faux pas de ma part. Ma décision est déjà prise. Du revers de la main, je frappe sa chaire, repoussant son offre. Il fronce les sourcils, et devient encore plus rouge.

- Comment oses-tu lever la main sur moi ?

Il s'avance, le poing levé, mais n'a pas le temps de faire tomber la sentence. Une furie blonde lui assène la gifle la plus magistrale que je n'ai jamais vu. Le bruit résonne dans le silence qui règne. Les poings serrés, le visage dur, Yagi se tient devant moi, faisant barrage de son corps. Oboro ne tarde pas à venir, pour protéger son compagnon et son bébé. Je me retrouve protégé par de plus en plus de monde, y compris des personnes que je ne connais absolument pas.

- Toi, comment oses-tu ? Tu as exécutés le père de Izuku, exilés ton frère et transformé Drakna en cité de la peur. Tu es le seul et unique monstre dans l'histoire.

Se tenant la joue, légèrement sonné, Shigaraki peine à tenir debout. Il n'a jamais été plus pathétique qu'en cet instant. Foudroyé du regard par nous tous, seul et sans personne, j'aurais presque un soupçon de pitié pour lui.

- Tu es encore en vie ? Il dégaine son épée, et aussitôt son mouvement effectué, des humains le tiennent en joug. Il regarde Yagi, puis Oboro. Alors toi aussi tu as sombré dans la perversité et commis un acte ignoble. Ton âme se noircit par cette sodomie maudite ! Il pointe Yagi du bout de son épée et rit fortement. Je ne peux tolérer de voir la race humaine mourir à cause de vous.

- Tu ne sors là que tes pensées. Ce n'est pas parce qu'une poignée d'homme s'aventure sur Drākõnia que l'humanité toute entière court à sa perte. Tous ne veulent pas d'un homme ou d'un Drākõn comme compagnon. Sache que les femmes seront toujours là pour eux. Yagi tente de calmer le jeu, peut-être pour ramener son frère à la raison. Je suis sans doute le seul à savoir que sa cause est perdu depuis longtemps. Tu peux encore te repentir alors je t'en prie, baisse ton arme.

Il baisse la tête, regardant ses doigts. Je le vois sourire de toutes ses dents, et il lève son bras en criant. Il se rue vers nous, le regard sanglant.

- Meurt, pédéraste !

Il est trop rapide, même pour un vieillard comme lui, et peut-être que nous sommes trop lents pour notre propre bien. Il s'est approché de moi à une vitesse inouïe, à tel point que j'ai eu du mal à le suivre. C'est sans aucun doute la rage et l'envie de tuer qui lui donne ainsi de telles ailes. C'est quand il est en face de moi que je comprend que ce n'est pas à Yagi qu'il parle, mais bien à moi. Est-ce cela mon avenir ? Mourir entouré par ma seule et unique famille ? Je crois bien que oui. Instinctivement, j'ai fermé les yeux, mon corps incapable de bouger. J'accepte mon sort. Je n'ai plus peur, et il est hors de question de baisser les yeux. Je suis Izuku Midoriya, et en mémoire de mes parents, je mourrais la tête haute.

J'attends un court moment qui parait une éternité. J'attends sagement, mais rien ne vient, si ce n'est quatre mains parcourant mon corps. Quand je rouvre les yeux, incertain, je vois le visage de Shigaraki à quelques centimètre du mien. La bouche grande ouverte, les yeux absents de toute vie, le teint luisant de sueur, je remarque la main enflammée qui traverse son abdomen. Le corps retombe au sol dans un bruit infecte, et je tombe de très haut en voyant Toya apparaître, ses flammes bleues disparaissant. Il essuie sa main devenue pourpre sur sa cuisse, et près de moi, un bruissement me fait bouger les yeux.

Le petit papillon lilas vole en direction de Toya qui le réceptionne du bout de son doigt. L'insecte se pose délicatement et le Drākõn noir regarde ce petit être avec un sourire satisfait.

- Tu avais raison sur mon compte. J'avais besoin de voir du monde. Il lève la main pour laisser le papillon s'envoler vers les nuages. Je ne suis pas le seul à avoir vu ton potentiel. Il s'avance vers moi, et me fait une révérence soudaine. Pendant que vous combattiez, j'ai fait un détour par Drakna. J'ai libéré les derniers esclaves. Derrière lui, un groupe d'humain et de Drākõn mélangés regarde vers nous. Je crois que la guerre est fini.

Il ne peut en dire plus que Keigo l'a déjà entouré de ses bras. Bien vite, la tension s'évapore et les cris de victoire percent le vent. J'ai de nouveau des larmes de joie, un poids immense quittant mon âme. Je sens que j'ai accompli ma destinée et que désormais, il ne tient qu'à moi de mener ma vie telle que je l'entends. Eijiro ne contient plus son envie et m'embrasse goulûment, pressant nos reins. Il ne me lâche pas quand Katsuki vient à son tour réclamer son dû, aspirant mes lèvres.

- Tu as réussi. Souffle Katsuki dans mes cheveux.

- Nous sommes enfin libérés. Murmure Eijiro en plongeant ses yeux dans les miens. Merci, mon aimé.

- Je vous aime. Dis-je entre deux sanglots. Je vous aime tellement.

Ignorant le corps qui se vide au sol, ne pensant à rien d'autre qu'au moment présent, je regarde autour de moi pour baigner dans ce flot d'amour et de renouveau. Oh que oui nous sommes enfin libres. Libre d'aller où nous voulons, libre de faire ce que nous désirons. Une nouvelle page de l'histoire se tourne, et je suis certain que les prochains chapitres seront encore meilleurs. Dorénavant, j'ai une famille, et bientôt, moi aussi je créerais la mienne.

- Et maintenant, dit Yuga en apparaissant de nulle part, secondé par Lindel, place à la fête et au mariage !

Des exclamations se font et je suis soulevé en l'air par mes hommes, puis porté tel un roi. Il a raison, que la fête commence !

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NDA * Ici, le roi est représenté par One For All, qui, dans le manga, est connu sous le nom de Shigaraki, qui n'a rien à voir avec Tenko ou Tomura.