Chapitre 2 : Le lendemain du bal de Lucas Lodge

POV Elizabeth :

Au lendemain du bal de Lucas Lodge, nous nous retrouvâmes autour du petit déjeuner familial.

Notre mère s'extasiait encore sur le fait que Jane ait autant dansé avec Monsieur Bingley, ce qui exaspérait tout le monde.

Notre père, exaspéré, déclara :

« S'il avait eu pitié de moi, il se serait tordu la cheville à la première danse. »

La réponse cinglante de notre mère ne se fit pas attendre :

« Oh Monsieur Bennet ! A vous entendre, on pourrait croire que nos filles vont hériter d'une grande fortune. Lorsque vous nous quitterez mon ami, ce qui ne saurait tarder du reste, nos filles n'auront plus de toit au-dessus de leur tête et leur nom ne vaudra pas un prix. »

Je tentai de prendre la défense de notre père :

« Ma mère, je vous en prie, il est 10 heures du matin. »

A notre soulagement, la bonne vint interrompre le déjeuner car elle avait une lettre adressée à Jane qui venait de Netherfield.

Jane la lut : Caroline Bingley l'invitait à dîner avec elle. Elle précisait que son frère dînait dehors. A cette annonce, Mère arracha la lettre des mains de Jane.

En effet, Mère ne comprenait pas pourquoi Monsieur Bingley serait absent. Jane demanda la voiture mais Mère la lui refusa. Pour la malchance de Jane, la pluie se mit à tomber.

POV Jane :

Au lendemain du bal de Lucas Lodge, nous nous retrouvâmes autour du petit déjeuner familial.

Je n'en pouvais plus de notre mère qui ne cessait d'admirer le fait que Monsieur Bingley ait dansé avec moi. Il avait dansé avec d'autres jeunes filles que moi et avec Elizabeth, ce qui me paraissait normal, étant donné que nous n'étions pas fiancés et que nous ne nous connaissions pas.

Une joute verbale eut encore lieu entre nos parents concernant la future mort de notre père.

A notre soulagement, la bonne vint interrompre le déjeuner car elle avait une lettre qui m'était adressée et qui venait de Netherfield.

Je la lus : Caroline Bingley m'invitait à dîner avec elle. Elle précisait que son frère dînait dehors. A cette annonce, Mère m'arracha la lettre des mains, ce qui me fit sursauter.

En effet, Mère ne comprenait pas pourquoi Monsieur Bingley serait absent. Je demandai la voiture car le chemin jusqu'à Netherfield était long mais Mère le refusa et m'ordonna d'y aller à cheval. A mon plus grand désarroi, la pluie se mit à tomber.

Nos chevaux n'étaient pas des chevaux de course ni d'agrément étant donné notre faible niveau de richesse. J'arrivai ainsi trempée à Netherfield et le rhume ne se fit pas attendre. En me voyant ainsi, Miss Bingley eut l'amabilité de me proposer de rester alitée.

Après mon arrivée, Miss Bingley dépêcha le médecin. Le médecin conclut à un rhume. Je ne pus avaler que du bouillon et Monsieur Bingley, accompagné de Monsieur Darcy, vint me voir. Ils prirent de mes nouvelles mais Monsieur Bingley était beaucoup plus inquiet que Monsieur Darcy de mon état de santé. Je leur répondis que le médecin avait diagnostiqué un simple rhume et avait conseillé du repos. Rassuré, Monsieur Bingley sortit accompagné de Monsieur Darcy. Voir Monsieur Bingley s'inquiéter pour moi me mit du baume au cœur et me le fit d'autant plus apprécier. Etais-je en train de tomber amoureuse de lui ?

POV Monsieur Bingley :

Je rentrais de mon diner d'affaires de chez Sir Lucas quand on m'apprit que Miss Bennet était là et malade. Affolé, je montai la voir avec Darcy. Je pris de ses nouvelles et elle me rassura en disant que le médecin était venu et lui conseillait le repos. Nous prîmes congé d'elle mais je ne pus m'empêcher de rêver d'elle et espérer que son rhume ne lui soit pas fatal. Heureusement, le médecin était compétent et Jane commençait à se rétablir. Au fur et à mesure, j'étais en train de tomber amoureux d'elle.

POV Elizabeth :

Malgré la pluie, j'étais sortie pour récupérer du linge qui était dehors, afin de le faire sécher.

Je frappai à la porte et mon père m'ouvrit.

Mère était contente de savoir que Jane serait forcée de passer la nuit à Netherfield. Mon père se moqua d'elle en disant :

« Grand Dieu ma bonne amie ! Votre don à jouer les entremetteuses relève assurément de l'occulte. ».

Je ne pus m'empêcher de dire :

« Il ne serait tout de même pas sérieux de vous attribuer le don de faire venir l'orage. »

Le lendemain matin, Mère aidée de Kitty et de Lydia séchaient le linge, pendant que je lisais une lettre de Jane qui disait :

« Mes aimables amis s'opposent constamment à mon retour à la maison avant que j'aille mieux. J'ai un mal de gorge, de la fièvre et une migraine. Rien de sérieux, il n'a pas lieu de s'alarmer. »

Exaspérée, je dis :

« C'était folie que d'y aller ».

Père dit que si Jane mourrait, Mère pourrait être consolée en se disant qu'elle était morte en poursuivant Monsieur Bingley.

Mère haussa les épaules et dit :

« Personne n'est jamais mort d'un simple rhume. »

Je me levai et dit :

« Non, mais elle pourrait mourir de honte d'avoir une mère telle que vous. Je vais à Netherfield sur le champ. »

Tout le monde fut choqué de la manière dont je parlais à Mère mais on me laissa quand même partir.

A la surprise de tous, je ne demandai ni cheval ni voiture et décidai de marcher, étant une marcheuse aguerrie et le fait que j'étais tellement inquiète pour Jane. Comme je m'y attendais, je dus me présenter couverte de boue devant Miss Bingley et Monsieur Darcy. Je fus conduite vers la salle à manger et annoncée. A mon grand étonnement, Monsieur Darcy se leva et s'inclina devant moi. Miss Bingley ne bougea pas mais dit :

« Grand Dieu ! Miss Elizabeth ! Etes-vous venue à pied ? »

J'acquiesçai, très gênée.

Un silence de plomb se posa. Je décidai de le briser en demandant comment allait ma sœur. Monsieur Darcy m'indiqua qu'elle était en haut. Je sortis et on me conduisit jusqu'à Jane.

POV Monsieur Darcy :

J'étais en train de prendre le petit déjeuner avec Miss Bingley quand le majordome annonça Miss Elizabeth Bennet. J'en fus surpris et soulagé : surpris, car je ne pensais pas la revoir de sitôt bien que sa sœur Jane soit souffrante et soulagé car cette annonce coupait court au monologue de Miss Bingley concernant la décoration de la salle de bains de Lady Bathurst.

Je me levai à son arrivée et m'inclina. A ma grande surprise, Miss Bingley resta assise et dit :

« Grand Dieu ! Miss Elizabeth ! Etes-vous venue à pied ? »

Un silence de plomb se posa. Miss Elizabeth demanda des nouvelles de sa sœur et je lui répondis précipitamment qu'elle se reposait en haut. Elle me remercia et sortit. Miss Bingley ne put s'empêcher de dire :

« Dieu du ciel ! Avez-vous vu son jupon ? Il avait bien dix pieds de boue. Son aspect était digne du Moyen-Age ! »

Je n'écoutai pas Miss Bingley mais fus admiratif du courage de Miss Elizabeth de venir seule chez nous alors qu'elle ne nous connaissait pas, juste pour voir sa sœur.

POV Elizabeth :

Jane était couchée et fort enrhumée. Elle, qui était d'habitude si réservée, se retrouvait le centre d'attention de tout le monde et en était fort gênée. Je la rassurai et dit en plaisantant :

« Ne t'inquiète pas. Je ne sais pas de qui de Bingley ou de maman se réjouit le plus de ta présence ici. »

Monsieur Bingley arriva afin de savoir si Jane allait bien. Je le remerciai pour sa diligence et il répondit, gêné et balbutiant :

« C'est un plaisir. Euh… Je veux dire, non pas un plaisir qu'elle soit malade, bien sûr, mais c'est un plaisir qu'elle soit malade ici. »

Sur ces mots, il nous laissa et nous restâmes perplexes de ces paroles.

POV Jane :

Elizabeth vint me voir le lendemain et essayait tant bien que mal de me rassurer, car je n'appréciais pas d'être au centre de l'attention, surtout avec des personnes que je connaissais peu.

Monsieur Bingley vint prendre de mes nouvelles au même moment. Elizabeth le remercia sa diligence et il répondit :

« C'est un plaisir. Euh… Je veux dire, non pas un plaisir qu'elle soit malade, bien sûr, mais c'est un plaisir qu'elle soit malade ici. »

Sur ces mots, il nous laissa et nous restâmes perplexes de ces paroles.

POV Monsieur Bingley :

Ayant appris la visite de Miss Elizabeth, je décidai de venir la saluer mais surtout de voir Jane. Miss Elizabeth me remercia des soins prodigués à sa sœur et je répondis en bégayant :

« C'est un plaisir. Euh… Je veux dire, non pas un plaisir qu'elle soit malade, bien sûr, mais c'est un plaisir qu'elle soit malade ici. »

Sur ces mots, je les laissai en me demandant pourquoi j'avais parlé ainsi ! Elles devaient penser que cela me faisait plaisir que Jane soit malade alors que c'était bien sûr le contraire. J'espérais ne pas descendre dans l'estime de Jane à cause de ces paroles maladroites.

POV Elizabeth :

J'empruntai un livre à la bibliothèque de Netherfield et restait avec la famille Bingley et Monsieur Darcy dans le salon. Miss Bingley marchait autour de Monsieur Darcy et le complimentait sur la rapidité de son écriture. Il lui répondit qu'il écrivait lentement. Elle enchaina en le plaignant sur le fait qu'il devait écrire des lettres ennuyeuses car c'étaient des lettres d'affaires. Il lui répondit qu'heureusement, elle n'en avait pas cette corvée. Elle lui dit qu'elle avait envie de voir sa sœur et qu'elle était en admiration devant son dernier croquis de table. Monsieur Darcy lui répondit qu'il lui en ferait part dans une prochaine lettre. Monsieur Bingley se mêla à leur conversation en disant qu'il trouvait que les jeunes filles étaient bien patientes pour avoir autant de talent car elles peignaient, jouaient du piano et brodaient des coussins ce qui étonna sa sœur.

Monsieur Darcy répondit qu'il connaissait seulement six femmes qui étaient vraiment accomplies. J'en fut étonnée qu'il en connaissait si peu dans son milieu. Miss Bingley ajouta que la femme accomplie devait « avoir une connaissance de la musique, du chant, du dessin, de la danse et des langues étrangères et un petit quelque chose dans sa démarche et dans son allure. »

Monsieur Darcy me regarda et finit ainsi la phrase de Miss Bingley en disant qu'elle devait être cultivée grâce à des lectures régulières. Je me lançai avec lui dans une joute verbale :

« Alors je ne suis pas surprise que vous n'en connaissiez que six qui soient accomplies. Je m'étonne même que vous en connaissiez autant. »

Piqué, il répondit :

« Pourquoi êtes-vous si sévère pour votre propre sexe ?

-Une telle personne n'existe pas car assurément elle ferait peur à ces messieurs ».

Notre joute verbale amusa fort Monsieur Bingley mais ennuya sa soeur qui me proposa de faire le tour du salon en sa compagnie. J'acceptai car je n'avais pas vraiment le choix. Elle me prit le bras et me dit :

« C'est un vrai délassement non ? Surtout quand on est restée si longtemps dans la même position. »

« Et c'est aussi une manière d'arriver à ses fins, je suppose » Répondis-je.

Miss Bingley proposa à Monsieur Darcy de se joindre à nous ce qu'il refusa pour deux raisons. Elle voulut en savoir plus, mais je dis qu'il ne fallait rien lui demander. Il répondit sur un ton moqueur :

« Soit, vous avez des confidences à échanger, des affaires qui ne concernent que vous, soit vous êtes conscientes du fait que la marche doit avantager votre silhouette. Dans le premier cas, je serais de trop je crois, et dans le second, d'ici je peux mieux vous contempler. »

Elle en fut outrée et me demanda comment le punir de ce discours. Je répondis qu'on pouvait se moquer de lui et elle refusa. Elle me lâcha alors le bras pour continuer à marcher seule. Intriguée, je demandai à Monsieur Darcy s'il était orgueilleux et si c'était son défaut ou sa qualité. Il n'en savait rien.

Je répondis :

« -Parce que vous n'avez point de défaut sans doute.

-Peut-être celui de pardonner difficilement les folies et les défauts des autres, leur volonté de me blesser. Quand on perd mon estime, c'est toujours définitif.

-Voilà un défaut sur lequel je ne peux vous taquiner. Je suis déçue, moi qui aime tant rire des autres.

Miss Bingley ne put s'empêcher de dire :

« Un trait de famille sans doute. »

POV Monsieur Darcy :

J'étais dans le salon avec les Bingley et Miss Elizabeth. Caroline faisait le tour du salon, Miss Elizabeth lisait, Charles semblait s'ennuyer et je rédigeai une lettre à l'intention de ma sœur Georgiana. Caroline me complimentait sur ma rapidité d'écriture et je la détrompât. Elle continua à me parler des lettres « détestables » que je devais écrire à cause de ma position. Je répondis qu'heureusement, c'était à moi de les rédiger pas à elle. Elle me fit part de son intention de revoir ma sœur et de son admiration pour son dernier croquis de table. N'ayant plus de place dans ma lettre, je lui répondis que je lui en ferais part dans une prochaine lettre.

Charles vint à mon secours en parlant des femmes accomplies et grâce à lui, Miss Elizabeth prit la parole pour me taquiner :

« Alors je ne suis pas surprise que vous n'en connaissiez que six qui soient accomplies. Je m'étonne même que vous en connaissiez autant. »

Vexé, je répondis :

« Pourquoi êtes-vous si sévère pour votre propre sexe ?

-Une telle personne n'existe pas car assurément elle ferait peur à ses messieurs ».

Notre joute verbale amusa fort Charles mais ennuya Caroline qui proposa à Miss Elizabeth de faire le tour du salon en sa compagnie. Elle accepta. Malgré le fait que je voulais voir Elizabeth, je me concentrai sur ma lettre. Elizabeth m'émouvait et me surprenait du fait qu'elle venait voir sa sœur d'aussi loin alors qu'elle aurait pu se contenter d'envoyer un domestique prendre de ses nouvelles.

Caroline me proposa de me joindre à elles mais je refusai car je ne voulais pas me retrouver près d'elles : Caroline m'énervait et je commençais à être attiré par Elizabeth. Caroline voulut savoir pourquoi, mais Elizabeth dit qu'il ne fallait rien me demander. Je répondis sur un ton moqueur :

« Soit, vous avez des confidences à échanger, des affaires qui ne concernent que vous, soit vous êtes conscientes du fait que la marche doit avantager votre silhouette. Dans le premier cas, je serais de trop je crois, et dans le second, d'ici je peux mieux vous contempler. »

Caroline en fut outrée et demanda à Elizabeth comment me punir de ce discours. Elle suggéra de se moquer de moi mais Caroline refusa. Elle lui lâcha alors le bras pour continuer à marcher seule. Elizabeth vint me voir et je la regardai enfin. Elle me demanda si j'étais orgueilleux et si c'était mon défaut ou ma qualité. Je n'en savais rien. Elle répondit :

« Parce que vous n'avez point de défaut sans doute.

-Peut-être celui de pardonner difficilement les folies et les défauts des autres, leur volonté de me blesser. Quand on perd mon estime, c'est toujours définitif.

-Voilà un défaut sur lequel je ne peux vous taquiner. Je suis déçue, moi qui aime tant rire des autres. »

Caroline voulut prendre ma défense en disant :

« Un trait de famille sans doute. »

Mais son attention me déplut et me fit replonger dans ma lettre pour cacher ma colère.

POV Monsieur Bingley :

J'étais dans le salon avec Darcy, Caroline et Miss Elizabeth. Caroline faisait le tour du salon, Miss Elizabeth lisait, je m'ennuyai car je n'avais rien à dire et Darcy rédigeai une lettre à l'intention de sa sœur. Caroline tentait toujours de séduire Darcy sur son écriture, le plaignait sur les lettres d'affaires qu'il rédigeait et fit des louanges sur Georgiana, la sœur de Darcy. Caroline rêvait de me voir épouser Georgaiana et d'épouser elle-même Darcy. Georgiana était gentille, intelligente mais trop jeune (elle n'avait que 15 ans) et ne me séduisait pas. Je vins au secours de mon ami en parlant des femmes accomplies et Miss Elizabeth prit la parole pour le taquiner :

« Alors je ne suis pas surprise que vous n'en connaissiez que six qui soient accomplies. Je m'étonne même que vous en connaissiez autant. »

Piqué, il répondit :

« Pourquoi êtes-vous si sévère pour votre propre sexe ?

-Une telle personne n'existe pas car assurément elle ferait peur à ses messieurs. »

Cette joute verbale m'amusa fort mais ennuya Caroline qui proposa à Miss Elizabeth de faire le tour du salon en sa compagnie. Elle accepta. Elles discutèrent sur le fait de marcher autour du salon et Caroline était peinée de voir que Darcy ne s'intéressait pas à elle ni ne voulait la rejoindre. Miss Elizabeth proposa de se moquer de Darcy qui avait fait semblant de les séduire mais Caroline refusa. Il y eut une seconde joute verbale entre Darcy et Miss Elizabeth mais plus sérieuse sur les défauts de Darcy et sur celui de Miss Elizabeth de se moquer des autres. Caroline ne put s'empêcher de dire :

« Un trait de famille sans doute. »

Nous étions en train de manger avec Caroline et Darcy quand on nous annonça la venue de Madame Bennet et de ses filles. Cette annonce énerva Caroline car elle n'aimait pas cette famille hormis Jane.

POV Elizabeth :

J'étais partie prendre l'air quand on m'annonça l'arrivée de ma mère et de mes sœurs cadettes. Je plaignis intérieurement Monsieur Bingley de devoir les supporter même pour un court instant.

Mère complimenta Monsieur Bingley sur le salon et lui demanda s'il avait l'intention de rester. Il lui répondit par l'affirmative car il aimait la campagne si divertissante tout en demandant son avis à Monsieur Darcy.

Monsieur Darcy ne semblait pas du même avis concernant la société campagnarde. Ma mère en fut outrée car nous connaissions vingt-quatre familles avec lesquelles nous dinions souvent.

Lydia demanda à Monsieur Bingley s'il avait promis de donner un bal. En vérité, il ne l'avait pas dit et c'était une ruse de Lydia pour pouvoir rencontrer des officiers. Kitty approuva Lydia en gloussant et je la réprimandais. Gêné, Monsieur Bingley approuva en nous disant de choisir le jour après le rétablissement de Jane. Mary ne voulait pas de bal pour faire connaissance mais plutôt converser. Miss Bingley approuva mais dit que cela n'aurait plus rien à voir avec un bal.

POV Monsieur Bingley :

J'étais content de revoir des membres de la famille de ma chère Jane mais pas Caroline. Miss Lydia et Miss Kitty me demandèrent d'organiser un bal et pris au dépourvu, j'approuva en leur disant de fixer elles-mêmes la date dès que Jane serait rétablie. Miss Mary voulait plutôt lancer les conservations qu'un bal, Caroline l'approuva mais en disant que c'était différent d'un bal. Je n'étais pas d'accord avec Miss Mary car je souhaitais re danser avec Jane et passer une soirée en sa compagnie. Puis les Bennet prirent congé à mon grand désespoir et je dis à Jane qu'elle serait toujours la bienvenue si elle se sentait souffrante, encore une parole maladroite ! J'attendais le bal avec impatience afin de m'excuser de ces paroles et pour la revoir.

POV Monsieur Darcy :

Nous étions en train de manger avec les Bingley quand on nous annonça la venue de Madame Bennet et de ses filles. Cette annonce nous énerva Caroline et moi car nous n'apprécions pas beaucoup cette famille hormis Miss Bennet et Miss Elizabeth.

Madame Bennet parlait de la décoration du salon et Charles se tourna vers moi pour savoir si la campagne me plaisait aussi. Je répondis que oui même si sa société était moins diversifiée qu'en ville ce qui déplut à Madame Bennet qui avait l'habitude de dîner avec vingt-quatre familles.

Miss Lydia demanda à Charles s'il avait promis de donner un bal. Miss Kitty approuva sa sœur en gloussant et se fit réprimander par Miss Elizabeth. Gêné, Charles approuva en leur disant de choisir le jour du bal après le rétablissement de Miss Bennet. Je n'étais pas le seul à détester les bals, Miss Mary aussi et suggéra de mettre à l'ordre du jour les conversations. Caroline approuva mais dit que cela n'aurait plus rien à voir avec un bal. Puis les Bennet prirent congé à notre plus grand désespoir à Charles et à moi car Miss Bennet et Elizabeth rentraient aussi chez elles. Je saluai Miss Bennet et Elizabeth. Soudain, je décidai de prendre la main d'Elizabeth, pour l'aider à monter en voiture. Elle me regarda l'air choqué. Blessé, je partis.