Titre : Retour confus
Auteur : Paloma-chan
Résumé : Notre héros du temps est revenu à Hyrule après trois années de mystérieuse absence. Il est partit pour la même raison qu'il est revenu : son amour pour la princesse Zelda. Hélas, le jour de son retour, est aussi le jour du mariage de la fille qu'il aime…
Genre : romance, romance, drama
JV : Zelda
Disclaimer : Zelda, Link et tout le blabla sont à Nintendo ( POWWWAAA ! P ) '-- attention, fan de Tendo au clavier
Chapitre 1 : De retour à Hyrule
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Un petit peu de soleil, un ciel bleu parsemé de crème blanche, une étendue infinie de clairières, des petits bosquets, quelques amas de maisons, et un château… Hyrule, ce royaume déserté de son héros du temps depuis déjà trois ans. Petite contrée si calme depuis que Ganondorf avait finalement était vaincu.
Un petit vent matinal survolait une de ses interminables plaines, trouvant enfin quelqu'un avec qui jouer. La brise qui avait commencé à s'amuser avec quelques mèches blondes fut accompagnée d'un soupir à fendre l'âme. Le jeune homme blond victime des cajoleries du vent avait enfin réussi à décoller ses yeux du lointain château de la princesse Zelda. Il laissa son regard se perdre sur la crinière chancelante de sa jument. Elle semblait s'impatienter, tirant sur les rênes pour manger les brins d'herbes qui dansaient à ses sabots. Son cavalier remonta machinalement les rênes, une fois de plus, laissant sa mouture perdre l'espoir d'un jour pouvoir goûter à cette verdure si fraîche. Elle secoua la tête pour chasser les mouches qui commençaient à venir se déposer sur son chanfrein, faisant revenir le blond à lui. Il poussa un nouveau soupir de désespoir puis pressa ses mollets contre les flancs de sa jument qui avait l'air de ne demander qu'à se dégourdir les jambes. Elle commença à marcher d'un pas vif, emportant son cavalier sur son dos. Ce dernier ne cessait de parcourir le paysage du regard, comme pour s'assurer que rien n'avait changé en son absence. Après avoir fini ce petit travail, il lâcha les rênes, laissant la jument alezane prendre l'itinéraire qu'elle souhaiterait.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Les rues de la ville d'Hyrule étaient totalement vides, malgré que le soleil ait atteint son plus haut point. Rien n'aurait pu déranger les oiseaux qui bectaient le sol de pavé, à la recherche de graines et miettes de pain. Rien sauf un soudain éveil de foule, et d'applaudissements. C'est en effet que quelques maisons plus loin, dans la cour du château qu'un grand évènement était fêté. Tous les Hyliens, du simple vendeur de masques jusqu'au roi des zoras avaient pris congé de leurs activités quotidiennes pour se rendre à la demeure de leur princesse.
Zelda marchait au milieu de la foule, le bras emmêlé à celui d'un charmant jeune homme fièrement habillé. Elle s'efforçait de faire son plus beau sourire devant les nombreuses boîtes à images des invités, plus connues sous le nom d'appareils photos. Et les Hyliens avaient de quoi vouloir garder des souvenirs de cette journée, surtout avec une princesse si joliment vêtue. En effet, Zelda portait une longue robe aussi blanche que la neige qui lui laissait le cou et le haut du torse uniquement recouverts d'un petit collier en forme de cœur. Le pendentif avait bien entendu était taillé dans un magnifique rubis rouge pur. De longs gants fins d'un blanc étincellent lui montaient jusqu'au coude accompagnaient ses bras pâles. Et pour achever ce majestueux accoutrement, un voile de soie avait était déposé sur son visage divin, soigneusement maquillé. Derrière elle, six jeunes Hyliènes tout de blanc vêtues tenaient les pans affreusement longs de sa robe de mariée…
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Le jeune homme blond eut un sourire amusé quand sa mouture s'arrêta devant un tronc d'arbre creux formant un passage entre les plaines d'Hyrule et son village natal. La jument avait la tête haute, reniflant la douce odeur des pins ( 1 ) qui lui avaient tant manqué. Son cavalier lui caressa énergiquement l'encolure, lui faisant signe de continuer sa route. Le cheval aux crins blancs s'ébroua de contentement avant de s'avancer dans l'antre de l'énorme tronc d'arbre creux.
Le blond fut très étonné de retrouver la forêt Kokiri aussi vide. Son visage se crispa, redoutant que Ganondorf ait de nouveau assaillit son village. Il secoua la tête. Ganondorf était mort depuis trois ans, tué par l'épée du vaillant héros du temps. Ce qui l'amena de nouveau à se demander pourquoi le village était aussi désert. Le blond mit pied à terre, laissant Epona flâner et arracher tranquillement l'herbe avec ses dents. Il fit quelques pas, remarquant – qu'à part le manque de vie – rien n'avait changé. Soudain il entendit des bruits de feuillages. Toujours aussi méfiant qu'avant, il sortit son épée de son étui rouge. C'est là qu'une tête trop familière pour lui se découpa dans un buisson proche de lui.
« Qui êtes… commença la petite créature au bonnet vert, Link ? Link c'est toi ? »
La jeune fille du nom de Saria quitta sa cachette pour se jeter au cou de son ami. Celui-ci constata avec amusement qu'elle n'avait pas grandi d'un pouce, quoi de plus normal pour une vraie ( 2 ) Kokiri. Link rangea rapidement sa lame dorée ( 3 ) avant d'enlacer la jeune fille. Cette dernière était tellement heureuse qu'elle pleurait de joie.
« Link, on pensait tous que tu étais partit pour toujours, fit la Kokiri sur un ton émerveillé, pourquoi es-tu revenu ? »
« Je pense que seuls toi et moi connaissons la réponse. »
Le sourire de Saria s'effaça aussitôt. Link l'interrogea muettement.
« Euh, Link… Tous les autres sont à la cour du château en ce moment, comme tous les Hyliens. Moi je n'y suis pas allée car dans le fond, j'aurai eut l'impression de te trahir » balbutia le jeune enfant.
« Attends Saria, que veux-tu dire par-là ? » demanda Link certain d'avoir trouvé la réponse tout seul.
« Et bien… Zelda est en train de se marier… Désolée pour toi, je sais que tu aimes la princesse et que… »
Mais Link déposa un doigt sur la bouche de la Kokiri pour lui demander de se taire. Il en avait déjà trop entendu. Mais comme il n'avait pas pour habitude de montrer ses sentiments, même à Saria, il se baissa à la hauteur de son amie et se contenta de lui murmurer :
« Ce n'est pas grave, j'étais sûr que ça arriverait à un moment ou à un autre de toute façon… »
'Même si depuis toujours, je rêve que ce soit avec moi, songea-t-il, Mais du moment qu'elle est heureuse avec cet homme, tout va bien'
« Hmm… tu devrais peut-être aller la voir, tu lui as beaucoup manqué, tu sais. »
Link avait presque oublié qu'elles étaient devenues amies toutes les deux. Il réfléchi un instant à cette proposition.
« D'accord, mais tu viens avec moi. Que penserait la princesse de toi si tu n'es pas venu à son mariage ? »
« Okay, je te suis, et puis on lui dira que je ne suis pas venue plus tôt pour t'accueillir ! »
Les deux amis se sourient, puis Link souleva la Kokiri pour la déposer sur le dos d'Epona. Il prit son élan, et à son tour, monta en selle. Il talonna doucement sa jument qui partit au galop.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
La princesse avait enfin réussit à s'éclipser dans sa chambre, après le départ des invités, disant à son père que la foule lui avait monté à la tête. Elle faisait les cent pas sur son parquet blanc, le sourire totalement absent sur son visage. La jeune mariée avait supplié ses suivantes de lui enlever sa robe blanche qu'elle ne supportait plus de porter, non pas par manque de confort, mais parce qu'elle avait mal au cœur habillée de cette façon. Elle avait revêtu sa petite robe blanche et lilas habituelle. Au bout d'un moment, elle se laissa tomber de tout son long dans son grand lit, faisant échapper un long soupir. Elle aurait du être heureuse dans une journée comme celle là, et pourtant, quelque chose de capital faisait que tout avait échoué. Elle n'avait pas épousé l'homme dont elle était amoureuse.
Prise de lassitude, Zelda se leva et marcha d'un pas las vers sa coiffeuse blanche et or. Dessus, il y avait de nombreux ustensiles de beauté, et un petit coffre rose quelle avait depuis qu'elle était toute petite. La princesse se rappelait encore des paroles de son père quand il lui avait offert. 'Dedans, tu pourras mettre tous ce qu'il y a de plus cher à tes yeux ' Et elle avait suivit ces instructions à la lettre. Elle se baissa, et passa un doigt fin dans une petite fissure du meuble et en sortit une clé en or. Elle l'inséra dans la serrure et ouvrit le coffre. Dedans se trouvait de nombreux petits objets comme des pendentifs, des fleurs séchées, un morceau de tissu vert et d'autres petites choses. Elle connaissait l'origine de tous ses objets. Tous sauf un. Elle tira un bref bout de papier blanc sur lequel étaient écrit ces quatre mots : Princesse, je vous aime. Zelda s'installa sur une chaise proche d'elle, repensant au jour où elle avait trouvé ce mot.
Flash Back
La princesse était entrée en trombe dans sa chambre ce jour là, claquant la porte au nez de son père qui essayait de la raisonner. Mais même toutes les paroles de monde ne pouvait la faire arrêter de pleurer. Il était parti pour des raisons inconnues… Le jeune garçon de tous ses rêves. Zelda avait pleuré, pleuré, pendant de longues heures avant de se calmer. Elle avait tout net refusé de manger son souper. La princesse était allée s'asseoir sur le bord de la fenêtre, laissant le vent jouer avec sa chevelure d'or. Quand soudain un petit paquet attira son attention. Elle se pencha pour l'attraper. C'était un petit papier enroulé dans un chaîne en argent. Elle défit ce montage, s'apercevant qu'il y avait un pendentif au bout du collier. Un joli petit cœur taillé dans un rubis aussi rouge que le sang. Elle déroula le parchemin, lisant ces mots qui réchauffèrent son cœur, espérant qu'ils avaient été écrits par 'lui'
Fin du Flash Back
Trois coups porté à son entrée les tirèrent de ses rêveries. Elle bredouilla un « entrez » à peine audible, juste pour la forme, séchant les larmes qui lui piquaient les yeux. D'un geste rapide, elle reposa le parchemin dans son coffre et ferma celui-ci à clé. La porte s'ouvrit et son garde de chambre fit irruption dans la pièce.
« Princesse, deux personnes demandent à vous voir » annonça le garde.
« Qui sont-ils ? »
« Il s'agit de mademoiselle Saria. Elle est accompagnée par un ami. »
« Faites les entrer » ordonna Zelda heureuse de recevoir la visite de son amie.
Quelques instants après la Kokiri entra dans la pièce. Pendant ce temps, Zelda avait fait commander du thé.
« Bonjour Saria, fit-elle radieuse, le garde ne m'a-t-il pas dit que tu étais accompagnée ? »
« Euh, si en effet, répondit l'enfant en remarquant que Link n'était plus là, mais je crois que je l'ai perdu de vue » ria-t-elle.
La Kokiri jeta un œil derrière la porte. Link était debout là, rouge comme une pivoine. Saria lui fit signe d'entrer. Le blond hésita quelques instant, puis entra dans la pièce.
Zelda attendait l'arrivée de l'ami de Saria, servant le thé. Enfin elle entendit le parquet craquer sous des pas. Elle leva la tête. La tasse qu'elle tenait lui échappa des mains, et vain s'écraser par terre répandant le liquide sur le sol…
« L… Link ?… » bafouilla-t-elle confuse.
Le jeune homme blond se contenta d'hocher la tête, les joues en feu. Zelda secoua le visage pour reprendre ses esprits, faisant onduler ses cheveux d'or pour le plus grand gêne de son invité. Il avait vraiment l'air d'un petit enfant comme ça. Voyant que la situation devenait critique, Saria décida d'intervenir.
« Euh, alors Zelda, comment c'est passé ton mariage ? »
« Ah, très bien, très bien, merci. Dommage que tu ne sois pas venue dès le début. »
« Oh, je suis vraiment désolée Zelda, mais tu comprends, Link venait d'arriver, je ne pouvais pas le laisser seul le jour de son retour. »
« Oui, je comprends, c'est normal. Le principal c'est qu'il soit de nouveau là. »
« Tu as raison… Alors ce mariage, raconte-moi tout » demanda la Kokiri en prenant place sur le canapé, une tasse à la main.
Les deux amies discutèrent vivement pendant de longues minutes. De temps à autres, Zelda lançait de interminables regards au héros du temps, qui essayait tant bien que mal de contrôler les battement de son cœur durant ces moments. Plus les heures passèrent, plus Link se sentait mal à l'aise d'entendre le récit de la princesse. Il n'avait pas envie de l'entendre raconter tous ses moments de bonheur avec son mari, qui allait bientôt devenir roi. Cependant, le blond ne pouvait s'empêcher de sourire, content que Zelda soit heureuse. Après son énième tasse de thé, Zelda se leva du sofa sur lequel elle était assise, jetant un œil à Link au passage. Ses joues avaient légèrement rosi, comme à chaque fois que la princesse posait les yeux sur lui.
« Au fait Saria, mon père souhaitait te voir, pour je ne sais quel sujet, sûrement à propos de l'arbre Mojo »
« Oh, bien, alors je vais vous laisser tous les deux je ne voudrais pas déranger le roi trop tard non plus, fit Saria, un clin d'œil à son ami. Je suis sûre que vous avez plein de choses à vous raconter ! »
Elle agita doucement la main vers ses deux amis, puis quitta précipitamment la pièce. Dès que la porte fut refermée, Zelda attrapa Link par le poignet, l'entraînant vers la deuxième partie de la pièce. Il y avait un grand lit blanc, ainsi que des armoires et bibliothèques. Dans un coin, se trouvait une grande porte-fenêtre. Elle tira vivement sur le bras de son ami, l'emmenant dehors. Dans ses mouvements, elle faisait onduler tout son corps, faisant rougir de plus belle notre héros.
Le soleil commençait à se coucher à l'horizon, donnant une jolie teinte rose au ciel. Zelda courrait dans l'herbe fraîche, s'accordant ses premiers sourires sincères de la journée. Link c'était prêté au jeu de la princesse, qui malgré ses vingt ans, était restée une grande enfant. Toujours main dans la main, ils vagabondaient dans le grand jardin de la princesse, riant de bon cœur. Celle-ci s'arrêta soudainement, faisant tomber Link sur elle. Ils étaient tous les deux au sol, le blond à moitié allongé sur la princesse qui riait de plus en plus. Link roula sur le côté et s'assit, rouge de confusion, le cœur battant à la chamade. La princesse ne fut pas longue à s'asseoir à côté de son ami, posant sa tête sur son épaule musclée.
« Alors comme ça tu es de retour Link, c'est vraiment merveilleux… Cette nouvelle à mit un peu de soleil dans ma journée. »
Link la regarda visiblement étonné.
« Mais pourtant, c'était votre mariage aujourd'hui, princesse, vous ne devez pas dire que c'est moi qui ai illuminé votre journée, c'est faux ! » s'indigna le blond, quand même réjoui du compliment que lui avait fait Zelda.
« Je t'ai déjà répété cent fois de ne plus m'appeler princesse ! »
« Désolé princesse… euh, Zelda. »
La jeune fille sourit devant la bêtise de son ami. Il était tellement attrayant quand il perdait le contrôle de lui-même.
« Bah, tu peux dire ce que tu veux, moi je t'affirme que c'est toi qui à mis de la chaleur dans mon cœur aujourd'hui »
« Ainsi que votre mariage » insista Link, ne voulant pas contredire la princesse.
Elle hésita à répondre, et se contenta finalement de sourire. Ils restèrent silencieux quelques minutes, chacun perdu dans ses pensées. Link était tellement bien contre Zelda qu'il ne regretta pas d'être revenu à Hyrule. La jeune fille décida enfin de briser la glace :
« Et pourquoi es-tu revenu ? » demanda-t-elle lui lançant un large sourire.
« Euh… Je… Parce que… »
« … ? Qu'est ce qu'il y a, tu n'as pas envie de me le dire ? »
« Ce n'est pas ça, c'est juste que… »
« Allez, dis le moi ! » supplia la princesse.
Si Link n'était pas aussi maître de lui, il aurait sûrement craqué devant le ton infantile de Zelda. Mais comme détestait par-dessus tout causer du tort à la princesse, il se sentit obligé de répondre.
« C'est simplement parce que j'avais envie de revenir à Hyrule, de revoir tous mes amis »
'Et surtout de vous revoir, princesse'
« C'est tout ? s'étonna-t-elle en reprenant son air enfantin, j'aurai imaginé que tu étais pourchassé par un méchant pirate, parce que tu lui avais cassé son bateau et… »
La princesse se lança dans un récit extravagant, et Link ne pu s'empêcher de rire.
Link et la princesse étaient allongés sur l'herbe humide du soir. Les premières étoiles commençaient à apparaître dans le ciel. Tous les deux avaient prit l'habitude par le passé de regarder les constellations, imaginant des histoires farfelues. Mais un son de cloche les tira de leur observation. C'était l'heure du souper. Les deux amis se levèrent et se dirigèrent vers le château.
« Tu veux bien rester manger Link ? » proposa le jeune fille.
« Je ne voudrais pas m'imposer alors que vous fêtez votre mariage »
« Mais non ! Ce que l'on va fêter, c'est ton retour, hein Link ! »
« … »
Il préférait ne rien répondre. La princesse avait vraiment l'air heureuse d'avoir retrouvé Link. Celui-ci aurait pu apprécier cela convenablement si elle ne faisait pas passer cet événement avant son propre mariage.
« Non, désolé, je ne viendrais pas. » fit-il à contrecœur.
« Oh, pourquoi ? Mon père serrait vraiment heureux d'avoir le héros du temps à sa table tu sais »
« Oui, mais ce soir vous avez d'autres évènements à fêter que mon retour. »
« Je t'en supplie Link » demanda la princesse en s'accrochant au bras du blond.
Mais Link, étant trop maître de lui, refusa, même si cela le chagrinait de contredire la fille dont il était fou amoureux. Celle-ci comprit que son ami ne viendrait pas ce soir, quoiqu'il arrive. Elle lui proposa alors de passer au château le lendemain. N'y voyant aucun inconvénient, il accepta de bon cœur. Avant de le laisser rentrer au village Kokiri, la princesse se pencha vers lui et déposa un doux baiser sur sa joue bouillante. Il s'étonna de remarquer qu'il était encore plus rouge qu'avant, croyant être déjà arrivé au stade maximum. Ce fut donc les joues en feu et le cœur battant qu'il quitta la château.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
« Le voilà, le voilà ! » s'écria l'une des Kokiri en voyant Link arriver sur le dos de sa jument.
Il eut un petit hoquet de surprise en voyant l'état du village. Tous les arbres clignotaient de mille et une couleur à cause des guirlandes de fées. Les Kokiri étaient assis autour d'une vaste table extérieure qui entourait un grand feu. C'était de là que s'échappaient les odeurs de viandes grillées. Saria sortit de la foule, faisant signe à Link de venir d'asseoir. Il accepta, heureux que ses amis d'enfance aient tout aussi bien aménagé pour son retour. Même Mido qui d'habitude ne pouvait pas encadrer le 'faux Kokiri' avait l'air réjoui. Tout le monde lui posait des tas de questions auxquelles il répondait, le cœur léger. Il dégustait son repas, entouré d'une bande d'enfants qui ne tenait pas en place. La soirée se passa dans les jeux et la bonne humeur, et se ne fut que vers les coups de deux heures du matin que tous allèrent dormir.
Tout le petit village était endormi, sauf Link et sa fidèle amie, Saria. Celui-ci lui avait demandé de l'accompagner voir l'arbre Mojo.
Fin du chapitre 1
A suivre…
1 : Euh oui, comme je ne sais pas quels genre d'arbres il y à dans la forêt Kokiri, j'ai considéré que c'était des pins, ceux qui sont pas contents, ils se taisent "
2 : Oui pour ceux qui ne savent pas, les Kokiri restent toujours des enfants. Et comme Link est le seul à grandir, c'est en fait pas un vrai Kokiri, c'est un Hylien.
3 : J'ai choisi la lame dorée de jeu Zelda Majora Mask car c'est mon épée préférée, mais je tenais à le préciser car en gros, l'histoire se passe à la fin de OOT ! V.V
