Paperasses : Les personnages tirés de la série Once Upon a time ne m'appartiennent évidemment pas et sont la propriété de Adam Horowitz et Edward Kitsis.

Toutefois, pour les autres personnages et l'histoire, tout est de ma création et ma propriété.

J'espère que cette nouvelle histoire, différente des autres, vous plaira tout autant.

Je vous retrouve évidemment dans les commentaires, BoNnE lECtuRe à TouTES et à TOus :D


1 ~ Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles.

Cent-trente kilomètres heures. Le cerveau en ébullition, la conductrice résistait à accélérer encore plus pour ressentir cette sensation si particulière lorsque l'on pousse la voiture jusqu'au bout du compteur. Les entrailles qui chatouillent, le cœur qui bat de plus en plus vite, et l'esprit qui se vide. Comme si nos pensées étaient arrachées à notre cerveau par la vitesse et qu'enfin, plus rien ne broie l'esprit. Respirant calmement, elle reporta son envie d'extérioriser son stress sur son index qu'elle tapota vivement et frénétiquement contre le volant de sa petite Beetle jaune. Elle n'en revenait pas. Elle avait attendu ça des années et des années et pourtant, là, maintenant, elle rêvait de retourner au petit matin où elle avait réussi à faire semblant d'avoir oublié cette histoire. Elle aurait vécu différemment sa journée. Elle se serait levée et aurait préparé le petit déjeuner, exactement comme c'était prévu. Mais elle en aurait profité un peu plus. Elle en avait profité. Mais pas assez à son goût, pas pleinement. Elle aurait pris le temps de savourer la vie paisible qu'elle avait. Elle aurait accepté le voyage que lui proposait son voisin pour son anniversaire. Si elle avait accepté, alors elle n'aurait pas ouvert sa porte et ne serait pas tombée sur son plus grand rêve et son pire cauchemar. Si elle n'avait pas été là, elle n'aurait pas ouvert et n'aurait pas cette angoisse de tout voir s'effondrer. Mais il était là. Et elle l'avait rêvé.

Glissant ses yeux dans le rétroviseur du milieu, elle l'observa attentivement. Cheveux bruns - ceux de son père, yeux verts et taches de rousseurs presque imperceptibles - les siennes. Il était beau et il semblait être tombé dans une excellente famille si elle se fiait aux vêtements coûteux qu'il portait. Le jeune garçon jeta à nouveau un furtif regard sur la personne côté passager à l'avant de la voiture et la conductrice sentit la bile lui monter. Son pied descendit un peu sans s'en rendre compte. Cent quarante-deux kilomètres heures. Elle jeta un coup d'œil tout aussi rapide à sa voisine qui regardait par la fenêtre, soit les paysages qui défilaient soit l'intrus dans la voiture à travers le rétroviseur extérieur. La jeune fille semblait en proie à énormément de question et la conductrice commençait à ne plus savoir comment agir. Elle formulait déjà les réponses aux questions qui n'avaient encore osé sortir. Elle ne s'était pas imaginé que ça se passerait ainsi. En réalité, elle avait rêvé le retrouver et la situation s'était à peu près déroulée comme elle l'avait imaginé. Il avait frappé à sa porte, à sa recherche et lui avait simplement dit : "Salut, je suis Henry Mills et tu es ma mère biologique". Bêtement, elle l'avait cru immédiatement, comme si le lien qu'elle avait formé avec lui lorsque les médecins l'avaient posé sur sa poitrine quelques minutes après son premier souffle avait suffi à créer un lien indescriptible qui leur permettrait de se reconnaître n'importe où, n'importe quand.

Cent soixante-dix kilomètres heures. Un panneau indiquant une aire de repos passa à une vitesse folle et la conductrice décida qu'il était temps pour elle de faire une courte pause. Elle se gara rapidement, mangeant deux places de parking, et proposa aux deux enfants dans sa voiture d'aller aux toilettes et de manger quelque chose. Tous les trois sortirent, très gênés, et se dirigèrent vers l'épicerie. La jeune fille se dirigea directement vers les toilettes tout en saluant la caissière tandis que le jeune garçon préféra rester près de sa mère biologique, l'observant.

Elle était belle. Plus belle que tout ce qu'il avait imaginé. La jeune femme avait de longs cheveux blonds ondulant jusqu'au milieu de son dos, elle portait une veste en cuir rouge parfaitement cintrée et dont le col était molletonné et cachait un gros pull en maille grise et au col roulant tombant juste au-dessus de ses fesses, son pantalon noir serrant ses jambes mises en valeur, le tout terminé par des docks noirs aux semelles jaunes. Il l'observa à la machine à café et nota le stress de la blonde. Elle tapait de son pied gauche, battant une mesure inexistante, reproduisant exactement le même geste avec sa main droite posée contre la machine.

Lui non plus ne s'était clairement pas attendu à ce genre de retrouvailles. Des mois qu'il rêvait de ces retrouvailles et plus encore ces dernières semaines où elles étaient devenues sa véritable obsession. Déterminé, il s'était montré plus que malin pour retrouver la trace de sa véritable maman et avait imaginé toutes les plus merveilleuses possibilités. Mais la seule chose qui s'était déroulée comme il l'avait imaginé était son trajet jusqu'à la porte de la blonde. Il avait répété ses quelques mots pendant les trois heures qu'il avait subi dans le bus et les avait récités, comme prévu à la blonde. Le visage sans traits qu'il voyait dans ses rêves, le visage qu'il s'était imaginé des millions de fois à l'aide de ses propres traits, face au miroir de son placard, avait enfin laissé place à un véritable visage qu'il trouvait plus beau que jamais. Il n'était assurément pas déçu de sa mère. Le choc passé, elle l'avait fait entrer dans son chez elle - comme il l'avait imaginé - dans une lenteur implacable, comme si le monde s'était arrêté autour d'eux et que tout fonctionnait au ralenti comme pour laisser au cerveau de s'habituer à cette nouvelle situation. Mais son sourire était retombé en la voyant.
Cette fille assise au comptoir, un gâteau jaune et pas très droit juste en face d'elle. Et d'une voix monotone, sa mère lui avait présenté la jeune fille.

-Je ... Ma fille ... Héloïse. Avait-elle dit avant d'aller se servir un verre.

Sa fille. Ce mot se retournait dans sa tête en permanence. Comment est-il possible qu'elle l'a abandonné si elle avait une fille ? Il s'était imaginé une histoire chevaleresque où sa mère biologique l'avait abandonnée n'ayant pas le choix de le protéger, se brisant le cœur par la même occasion de devoir se séparer de la chair de sa chair et qu'elle regrettait son choix. Mais si elle avait une fille, si elle était maman, alors elle était capable d'élever un enfant ... Et aurait pu être capable de l'élever lui. La seule réponse plausible à cet instant est donc tout simplement qu'elle ne l'aimait pas. Qu'il n'était rien pour elle. Et c'est probablement pour cela qu'elle s'empressait de le ramener dans sa prison dorée.

/On ne pouvait pas l'aimer. Peut-être que le problème, c'était lui finalement et non pas sa mère adoptive.

-Quel âge a Héloïse ? Demanda Henry, faisant sursauter sa mère biologique.

-Le même âge que toi. Vous êtes jumeaux. Répondit prudemment la blonde en observant sa fille qui errait à travers les rayons.

-Pourquoi tu l'as gardé elle et pas moi ? Je suis si mauvais que ça ? Demanda le petit brun, les larmes aux yeux et la gorge serrée.

-Non, non. S'empressa de dire la jeune femme en attrapant son visage pour caresser sa joue de sa main libre. Jamais. C'est une très longue histoire et ce n'est ni le lieu ni le moment pour en parler. Et je préfère le faire avec Héloïse aussi. Mais sache que, pas un seul jour n'est passé sans que je ne pense à toi. Si j'avais pu, je t'aurais gardé, je vous aurai gardé tous les deux, mais l'univers en a décidé autrement. J'ai essayé de te retrouver, mais tu as été adopté vraiment très rapidement et ensuite, je n'ai plus réussi à retrouver ta trace alors au bout de quelques années à chercher dans le vide, j'ai décidé d'enfouir ton existence au fond de moi et de rêver qu'un jour, tu me retrouverais. Ce que tu as fait.

-J'ai beaucoup rêvé de ça aussi. Opina l'enfant en souriant, un peu rassuré, même si le doute lui collait.

La blonde aux yeux verts lui sourit et elle se dirigea vers la caisse pour payer la boîte de gâteau que sa fille avait choisi. La caissière lui indiqua que le TPE ne fonctionnait pas et qu'elle devait payer en espèces. Soupirant, Emma décida d'abandonner ces douceurs pour privilégier l'essence de sa voiture. À contrecœur, elle retourna jusqu'à sa voiture qu'elle démarra pour la faire avancer de quelques mètres, juste à côté de la vieille pompe à essence. Tirant sur celle-ci, elle la fit pénétrer dans le réservoir et garda un œil strict sur le compteur afin de ne pas dépenser un centime de trop. Retournant dans le magasin, elle sortit le liquide qu'elle avait sur elle et paya.

-Non, je ne vais pas prendre ça finalement. Je suis à sec question liquide. Refusa Emma alors que l'adolescente lui tendait la boîte de gâteau.

-Non, cadeau. C'est déjà payé, ne vous en faites pas. Rassura l'adolescente dont les écouteurs rouges retombaient sur son sweat à capuche bleu.

Comme en réponse à la question qu'Emma allait poser, la caissière se contenta de montrer d'un geste de la tête qui était cette personne. La blonde riva son regard dans la direction indiquée et tomba sur une femme de dos qui marchait rapidement dans un manteau rouge flamboyant avant de disparaître derrière le bâtiment.

Sans se poser plus de question, Emma accepta, oubliant bien vite l'étrange situation, se disant qu'elle devait simplement être un peu trop à fleur de peau. Tout lui paraissait plus que bizarre et elle n'avait qu'une envie, arriver et se coucher.
Elle grimpa dans sa voiture, posa le paquet sur les cuisses d'Héloïse et remit en marche son GPS à l'aide de son téléphone qu'elle posa derrière son volant. Dans un dernier regard sur les deux enfants, elle démarra à nouveau en direction du Maine, Storybrooke, comme le lui avait dit Henry.

Cent quatre-vingts kilomètres heures. Plus elle approchait, plus elle accélérait. Son subconscient était assez ironique puisqu'elle était certaine de vouloir repousser au plus loin sa rencontre avec les parents de son fils retrouvé. Elle avait tenté de poser quelques questions, mais le jeune garçon avait simplement dit qu'il voulait trouver une mère qui l'aimait et que la sienne était méchante. À cause d'elle, était-il tombé dans une famille qui le maltraitait ?

Sa question n'eut pas le temps d'être approfondis, déglutissant difficilement, elle vit le panneau vert à l'orée de la forêt, sur lequel était écrit "Storybrooke", passer rapidement à côté de sa voiture. Entrant dans la ville plongée dans le noir et vide, la conductrice traversa la ville portuaire à une allure bien plus réglementaire, l'angoisse lui montant de plus en plus. À l'église, le GPS lui indiqua de tourner sur sa droite puis à gauche et elle arriva sur une rue avec de grandes maisons, très espacées, la plupart blanche. Et enfin ...

-Vous êtes arrivée. Prononça l'affreuse voix dans le téléphone.

La blonde sortit de la voiture et claqua la porte derrière elle. Avançant, elle se rendit compte qu'aucun des enfants ne la suivait. Elle souffla, légèrement agacée et fit demi-tour, ouvrit rapidement la porte arrière pour réprimander le garçon.

-Dépêche-toi, je n'ai pas fait quatre heures de route pour que tu restes à l'arrière de ma voiture.

-Tu vas repartir ? Demanda-t-il en sortant de la voiture, le plus lentement possible.

-Je ne sais pas. Je pense que je vais rester un moment. Pour toi, mais je dois voir ça avec tes parents. On ne peut pas agir comme on veut, tu comprends ? Remarqua Emma en s'abaissant, posant ses deux mains sur les épaules du jeune garçon.

-Ma mère te laissera jamais faire. Rétorqua l'enfant en se renfrognant.

Emma s'apprêtait à répondre lorsque la porte de la grande maison s'ouvrit sur une femme vêtue d'une robe moulante bleue roi qui accourut vers les deux et se laissa tomber à genoux devant son fils qu'elle serra fort contre son corps.

-Mon dieu, Henry. Tu m'as fait si peur. Tu vas bien ? Demanda la femme en prenant le visage fermé du petit garçon de ses deux mains pour l'inspecter.

-Je vais bien. Répondit froidement Henry en écartant subitement et violemment les mains de sa mère, comme s'il venait de se souvenir qu'il était de son devoir de lui en vouloir. Je suis allée chercher ma vraie mère. Déclara-t-il avant de s'enfuir dans l'imposante maison.

Emma ne put s'empêcher de froncer des sourcils quant à l'attitude du jeune garçon avec sa mère adoptive qui ne lui plaisait absolument pas. Si sa fille avait osé s'adresser à elle ainsi, elle ne s'en serait pas sortie aussi simplement, à moins que la brune ait quelque chose à se reprocher. Elle se redemanda alors si la femme en face d'elle avait été une bonne mère pour son fils. Lorsqu'elle lui avait posé des questions, Henry avait habilement esquivé le sujet en disant simplement que sa mère ne l'aimait pas. Toutefois, le regard qui était rapidement passé dans les pupilles brunes n'était pas passé inaperçu pour Emma et ce regard était tout sauf de l'indifférence, de la haine ou du désamour envers l'enfant. Emma avait cru voir le cœur de cette femme se briser durant un instant. Fugace instant durant lequel elle s'en voulut d'avoir été si heureuse de revoir son Henry ... Enfin, durant un court instant ...

-Je m'occupe d'Henry, n'oublie pas ce que l'on a dit. Prévint un homme en attrapant la main de la brune pour lui prononcer ces mots à son oreille - sans vouloir les cacher - avant de remonter le porche non sans adresser un dernier sourire à la mère biologique.

Ne l'ayant absolument pas vu arriver, Emma l'observa monter les marches du porche, boitant difficilement avec une béquille avant de refermer la grosse porte blanche sculptée.

-Je vous remercie, Mademoiselle... ?

-Swan.

-Mademoiselle Swan de m'avoir ramené mon fils si rapidement et sain et sauf.

-Ouais, y pas de mal, c'est normal. Bredouilla Emma en creusant un trou dans les graviers avec la pointe de son pied.

-Voulez-vous entrer un instant ?

-Non, c'est gentil. Il est tard et ma fille attend dans la voiture.

-Une ... Vous avez une fille ? S'étonna la femme aux cheveux noirs corbeau.

-C'est ... Ouais, c'est la sœur jumelle d'Henry.

-Henry a une sœur jumelle ? Répéta la mère adoptive, stupéfiée, en posant sa main sur son ventre, comme pour se protéger. Gênée, Emma se contenta de hocher bêtement la tête qu'elle gratta, indubitablement pas prête à faire ses révélations à une inconnue qui la toisait, sous un ciel noir dans une allée. Bien, dans ce cas, vous pouvez disposer. La congédia la brune d'un geste brusque de la main, sans plus de cérémonie, déplaisant à Emma.

-Euh, non, attendez. Retint la Bostonienne en attrapant la main de la brune, frissonnant au coup d'électricité qu'elle reçut avant de la relâcher rapidement alors qu'elle recevait un regard abondant de colère de la femme en face d'elle. Je ... Maintenant que je l'ai retrouvé, j'aimerais le connaître un peu et ...

-Henry est mon fils. Fils que vous avez abandonné il y a dix ans. Vous ne me le reprendrez pas.

-Non, ce n'est pas du tout mon intention, je vous le promets. J'aimerais juste enfin savoir qui il est. La situation est compliquée et je pense qu'on devrait essayer de gérer les choses au mieux. Et puis, je dois des explications tant à ma fille qu'à Henry.

-Aller jusqu'à la grande Horloge, juste derrière il y a un restaurant qui fait auberge. Vous y serez bien ... avec votre fille. Déclara la femme, se faisant violence pour se contenir, d'un ton bien moins agressif qu'au départ et si calme que, finalement, il réussit à intimider Emma qui n'osa pas retenir la brune qui s'engouffra dans sa maison.

Épuisée par tous ces bouleversements, Emma ne s'y risqua pas plus et fit demi-tour jusqu'à la voiture, d'un pas lent. Elle s'installa au volant et jeta un regard auprès de sa fille toujours assise derrière.

-Tu ne voudrais pas passer devant ? Je suis pas un taxi ?

-Tu n'es pas taxi, je ne suis apparemment pas fille unique. Les choses ne sont pas toujours telles qu'elles apparaissent. Claqua durement la jeune fille.

-Hél', je t'ai dit que je t'expliquerais tout. C'est compliqué, okay ? Laisse-moi juste deux secondes. Quémanda Emma.

Sa fille souffla lourdement pour montrer son mécontentement, se retenant de lui signifier qu'elle avait visiblement eut dix ans pour s'expliquer et décida quand même de bouger, passant au-dessus du levier de vitesses avant de se laisser tomber sur le siège.

-Ils ont l'air riches. Remarqua la petite blonde.

-Ouais et la mère en impose autant que la baraque, même si elle a l'air d'avoir un balai coincé dans le ...

-Économise ton argent. Marmonna doucement la jeune fille, dans un sourire sournois.

-Il y a une auberge, on va se poser quelques jours là-bas. Sourit Emma.

-Donc on reste ? Tu veux le rencontrer ? Vraiment ?

-Héloïse, c'est mon fils ... Héloïse ? Rappela Emma en la voyant remettre ses écouteurs dans ses oreilles.

Soupirant, Emma décida de ne pas essayer plus, sachant à quel point sa fille pouvait être têtue et qu'il valait mieux pour tout le monde de ne pas la braquer plus. Craquant sa nuque, elle redémarra sa vieille voiture et se dirigea vers ledit restaurant, suivant les indications de la mère de son fils.

OoO

-Elle est déjà repartie ? Demanda l'homme, faisant sursauter la brune qui était appuyée sur son lavabo.

-Tu m'as fait peur. Réprimanda la jeune femme en s'adossant contre le meuble. Oui, elle était fatiguée. Affirma-t-elle après un moment de silence.

-Ou alors tu la fais fuir. Regina, on était ...

-Je ne l'ai pas fait fuir. J'ai été le plus calme possible, je lui ai proposé d'entrer, mais elle a refusé, car elle était fatiguée et que sa fille l'attendait dans la voiture. Refusa Regina en croisant les bras sous sa poitrine.

-Elle a une fille ? S'étonna à son tour l'homme en s'approchant doucement de Regina.

-La jumelle d'Henry apparemment.

-Sérieux ? Wouah, je ne l'avais pas vu venir celle-là. Lâcha le grand blond, tentant d'assimiler cette information.

-Ce n'est pas drôle. C'est pire. Il a une sœur, David. S'emporta la jeune femme sur le point de craquer.

-Et, ce n'est pas grave. On en a parlé et on était d'accord alors calme-toi ? Tout ça, c'est pour Henry.

-Tout ça va mal finir et c'est moi qui en payerai les pots cassés. Encore. Lâcha Regina, les épaules relâchées, comme si le poids du monde s'affalait sur elle.

-Non, c'est la bonne décision. Assura-t-il en prenant son visage entre ses mains. On ne sait même pas ce que vaut cette femme alors avant de faire tes conclusions hâtives et de te forger une opinion, laisse-leur une chance. Tu n'as pas le choix.

-Je n'y arriverai jamais. C'est trop dur. Bredouilla la jeune femme, épuisée.

-Bien sûr que tu arriveras à gérer cette situation. Et tu la régleras parce que tu as toujours réussi à t'en sortir. Et je ne te lâche pas. On ne te lâche pas, c'est une certitude. Finit-il en prenant la jeune femme tremblante dans ses bras, qu'il berça, ne comprenant que trop sa peur et sa peine.