Nouveau chapitre :)
Reprise de l'épisode 2x14 "L'ivresse des profondeurs" en échangeant les places de McKay et Sheppard..

Bonne lecture.


« Des nouvelles du Colonel ?» Demanda le major Lorne en arrivant au niveau de la salle de contrôle.

« Il est en contact avec le Docteur McKay, rien à signaler pour le moment. » Répondit Chuck, en désignant l'astrophysicien assis et les yeux rivés sur sa tablette un peu plus loin.

« Bien sûr que cela fonctionne, j'ai vérifié moi-même les réparations sur ce jumper, Colonel. » Déclara Rodney en roulant les yeux au ciel, faisant sourire le Major et Chuck, mais quelques secondes plus tard la voix de McKay s'éleva de nouveau dans la pièce, et le sourire s'effaça instantanément du visage des deux hommes.

« Quoi ? Comment ça tu as peut-être parlé un peu trop vite ? Sheppard ?»

« Doc, qu'est-ce qui se passe ?» Demanda Lorne en se rapprochant de McKay qui releva la tête vers lui surpris par sa présence.

« Aucune idée Major. John ?»

« Le moteur droit se met en pousser inversé par intermittence. »

« Coupe-le John. Ce ne serait pas la première fois que tu pilotes un jumper avec un seul moteur."

« J'aimerais bien Rodney, mais il ne répond pas, je n'ai aucun contrôle dessus. »

Le scientifique ferma les yeux un instant se représentant l'intérieur des jumpers.

« Tu devrais pouvoir le débrancher manuellement, si tu ouvres le panneau derrière toi... » Indiqua Rodney après une minute avant d'être coupé dans sa phrase.

« Major, le jumper a disparu de notre radar. » Intervint Chuck, ce qui fit se tourner vers lui Lorne et McKay. Ce dernier s'approcha de la console et ne put que constater ce que venait de dire le sergent.

« John ? John, tu m'entends ?» Rodney releva les yeux vers le major, secouant la tête indiquant qu'il n'avait aucune réponse venant du jumper.

« Quelles sont les dernières coordonnées connues du jumper ?» Demanda Lorne.

« Même avec les coordonnées à la vitesse où il allait, il peut déjà se trouver à des centaines de mètres plus loin. »

« J'en suis conscient Doc, mais ça restreint malgré tout la zone de recherche. »

« Bien sûr. Oui, donnez-moi une minute. »

« Sergent Stackhouse ?» Appela le Major par radio en regardant McKay bricoler sur la console.

« Oui, Monsieur ?» Fut la réponse quasi instantanée du marine.

« Rassemblez une équipe de sauvetage et retrouvez-moi dans le hangar à jumper aussi vite que possible.»


« Vous avez quelque chose Major ?» Demanda le canadien anxieux après près d'une heure sans aucune nouvelle du Colonel.

« Absolument rien McKay. Pas le moindre signe du jumper sur des kilomètres. Aucun signe de vie non plus. Et de votre côté ?»

« Rien. On essaie toujours d'entrer en contact avec Sheppard. »

Evan soupira alors qu'il entendait Chuck sur sa radio répéter encore et toujours le même message.

« Colonel Sheppard, ici Atlantis, est-ce que vous m'entendez ?»

« Oui, je suis là. » Répondit finalement la voix du Colonel, faisant se figer tout le monde pendant une seconde sous la surprise.

« John ?»

« Oui, Rodney. »

« Colonel, vous allez bien ?» S'inquiéta Lorne.

« J'ai connu mieux, Major. Mais ça va. Qu'est-ce qui s'est passé ?» Demanda John en se relevant avant de passer l'une de ses mains dans les cheveux et sentir une zone humide, il jura et redescendit sa main devant ses yeux pour confirmer qu'il s'agissait bien de sang.

« Le jumper dans lequel tu te trouves a disparu de nos écrans, tu t'es probablement crashé dans l'océan.» Répondit Rodney.

« Ça j'aurais pu te le dire moi-même. » Déclara Sheppard en regardant par le pare-brise. « Je suis complètement sous l'eau. »

« Quoi ? Tu veux dire que tu es en train de couler ?»

« On dirait bien Rodney. »

« A quelle profondeur vous trouvez-vous Colonel ?» Intervint Lorne, en sentant que McKay pouvez partir dans des observations, inutiles pour le moment.

« Si les systèmes n'ont pas été abîmés dans le crash, 350 mètres. Et je continue de descendre à environ 10 mètres par minute. »

« Je suppose que cela confirme ce que je pensais, les jumpers peuvent être utilisés comme submersible ! Cela nous permettrait de... »

« Ravi de l'apprendre Rodney." interrompit John, qui avait bien d'autres problèmes en tête "Ce que j'aimerais savoir c'est comment je sors d'ici, parce que les commandes sont hors service. Et que je me trouve déjà à la profondeur maximale d'un sous-marin nucléaire. »

« Je dois d'abord réussir à te localiser. » Répondit le canadien en se concentrant de nouveau sur le moment présent, et le danger qu'encourait son ami.

« Il va falloir faire très vite McKay !»

« Je fais aussi vite que je peux. »

« Je n'en doute pas mais la pression est en train de faire craquer le pare-brise. »

« Quoi ?! » s'alarma l'astrophysicien « Le compartiment arrière ! La porte devrait pouvoir tenir le coup. Après tu n'as rien d'autre à faire qu'attendre, on va te retrouver, ton signal radio devrait pouvoir nous aider. »

« Bien reçu, Rodney. Je... » John s'arrêta de parler quand il entendit le pare-brise se briser et le compartiment avant se remplir d'eau.

« Rodney ?» Tenta-t-il, puis « Major ?» Mais aucune réponse ne lui parvint.


« Colonel ?» Essaya Lorne à plusieurs reprises après que son supérieur ce soit arrêter de parler subitement.

« Ne perdez pas votre temps Major. Le pare-brise a dû céder. Et comme le système de communication se trouve dans le cockpit il est probablement hors d'usage. Sheppard ne répondra pas. »

« McKay, vous ne venez pas de dire que vous alliez utiliser ce système pour localiser le Colonel ?» Rappela le militaire en échangeant un regard inquiet avec Stackhouse assis dans le siège à ses côtés.

« Si. Vous devriez rentrer, ça ne sert à rien que vous continuez à tourner en rond. »

« Déjà en chemin Doc. Combien de temps a le Colonel pour qu'on le retrouve ?»

« En temps normal je dirais plusieurs jours mais avec le cockpit d'inonder et la profondeur à laquelle il se trouve pour l'instant... » Le Canadien s'arrêta dans sa phrase, ne sachant pas quoi ajouter, et il entendit le militaire soupirer.

« D'accord Doc, concentrez-vous pour le localiser. »

« Major. Même si on le localise, envoyer un autre jumper à sa rescousse finira avec le pare-brise en morceaux. »

« Laissez-moi gérer la partie sauvetage. »


« McKay ?» Essaya de nouveau John, mais sans résultat. « OK. Donc je ne peux plus communiquer avec Atlantis, et ce n'est pas un problème puisque de toute façon McKay n'a pas dit qu'il avait l'intention de me localiser grâce au signal radio. » John se laissa tomber sur une des banquettes et laissa sa tête tomber entre ses mains, sentant le sang qui avait commencé à sécher sur son crâne.

« Réfléchi, il y a bien quelque chose que tu pourrais faire, non ? »

Après quelques minutes, il releva la tête et regarda autour de lui, ses yeux tombèrent sur l'un des panneaux de contrôle, il se leva et l'ouvrit se retrouvant face à une vingtaine de cristaux, tous éteint.

« Super. Ça va t'être d'une grande aide, John. Pourquoi les commandes se trouve toutes dans le cockpit, sans l'une des tablettes de McKay, tout ça ne me sert à rien. » Grogna le Colonel avec de refermer le panneau.


« Rodney, comment se passe les recherches. » Demanda Elisabeth en entrant dans le labo de l'astrophysicien.

« Eh bien, on a déterminé une zone de recherche mais je crains que celle-ci ne soit bien trop étendu. On fait en sorte de la réduire au maximum mais je ne sais pas si ce sera suffisant. »


« J'aurais dû m'y attendre, n'est-ce pas ? A cette profondeur, et alors que je continue de descendre, j'aurais dû savoir que le froid aller vite devenir un problème. Et honnêtement quelles sont les chances que je trouve quoique ce soit d'utile. »

John commença à fouiller tout l'arrière du jumper, mais il ne trouva qu'une couverture qui n'allait pas être suffisante pour très longtemps, il trouva aussi une lampe torche qui alluma lui permettant de voir un peu mieux ce qui l'entourait même si, en réalité, ça ne lui servait pas à grand-chose.

« Mais si John, le jumper a été réparé, il n'y aura aucun problème avec, mais Elisabeth veut quand même un vol de test avant de l'utiliser à nouveau pour passer la porte. Ne me dit pas que tu vas laisser passer l'occasion de faire voler l'un de tes jouets favoris. Et puis ce n'est pas comme si tu avais autre chose à faire. »

« Et bien si Rodney, crois-le ou non, j'ai des choses à faire quand on ne part pas en mission. » Râla John en se passant la couverture sur les épaules et en faisant les cent pas dans le compartiment, espérant garder de la chaleur plus longtemps, il s'arrêta subitement quand il entendit un bruit qui ne venait pas du jumper.

« Oh super, et maintenant je vais découvrir la faune sous-marine de cette planète. » Déclara-t-il avant que le jumper soit secoué lui faisant perdre l'équilibre momentanément. « Hey, doucement. Tout va bien. Mais j'aimerais bien garder ce vaisseau en un seul morceau pendant un moment encore. Ou du moins dans son état actuel. Tu sais pour quand mes amis viendront me sortir de là. Parce qu'ils vont venir. Et comment ils pourraient John ? Ton pare-brise a explosé, s'ils envoient un autre jumper, l'effet sera le même. Et encore, c'est si Rodney arrive à te localiser. Sois sérieux John, il n'y a aucun moyen que qui que ce soit te sorte d'ici. »

« Je viendrais toujours vous chercher, Colonel. »

Sheppard arrêta sa diatribe et se retourna.

« Major ?»

« Colonel. »

« Comment êtes-vous arrivez ici. »

« Vous savez comment, Monsieur. »

« Etant donné que je suis à plusieurs centaines de mètres sous la surface, non pas vraiment. Je doute que ... Oh. » Se stoppa John en réalisant. « Évidement, une blessure à la tête combinée à une profondeur de plus de 400 mètres sans doute maintenant... »

« Ne vous inquiétez pas Colonel, on va vous sortir de là. »

« Je ne doute pas de vos compétences Major, mais malheureusement je ne suis pas certain qu'une hallucination puisse me sortir de là, sans offense. »

« Je suppose que vous avez raison, Colonel. Cela ne m'empêche pas d'être là et de pouvoir vous aider. »

« Et m'aider à quoi Major ?»

« Ce que vous voulez. Passez le temps peut-être, en attendant que je vienne vous récupérer pour vous remonter à la surface. »

« Et comment vous feriez ça ?»

« Oh, je suppose qu'entre McKay et Zelenka, ainsi que tous les autres brillants cerveaux qui se trouvent sur Atlantis, une solution est déjà en train de se mettre en place et que bientôt, si ce n'est pas encore le cas on sera en route pour vous sortir de là. »

« Je vous trouve bien positif, Lorne. »

« Apparemment il faut que je le sois pour deux, Monsieur. »

« Facile à dire pour vous, vous ne risquez pas de mourir. »

« Je préférerais grandement que vous ne mourriez pas non plus. »


« On est au-dessus de la zone de recherche, Doc. »

Rodney revint dans la partie avant du jumper et s'installa dans le fauteuil à côté de Lorne.

« Et bien allons-y. »


Après un moment de silence, pendant lequel John examina son second, il ne put s'empêcher de demander : « Vous pensez vraiment pouvoir trouver un moyen de me sortir de là, Major. »

« J'aime à penser qu'on a réussi à vous sortir de situation bien plus extrême, Colonel. Au moins ici il n'y a pas de wraiths. »

« C'est un point de vue. » Répliqua John avant de frissonner, la couverture n'était vraiment plus suffisante. « En attendant votre arrivée, pour de vrai je veux dire, une idée pour que je ne meurs pas d'hypothermie ? »

« J'en ai bien une Colonel, mais je ne suis pas sûr que vous seriez d'accord... » Sourit Lorne.

« Vous seriez surpris, Major. » Répliqua Sheppard un sourire aux coins des lèvres.

« Vraiment ? »

« Vous n'avez pas idée. » affirma John avant d'être fortement secoué et de trébucher par terre. « Qu'est-ce qui se passe, encore !»

« Je crois que l'on a touché le fond, Monsieur. »

« C'est la première bonne nouvelle de la journée. » Grommela John en se relevant.

« Colonel, vous allez bien ?»

« A votre avis ?» Demanda Sheppard sèchement, avant de s'en vouloir. « Désolé. Mais quoi que vous fassiez là-haut, vous feriez bien de vous dépêcher, parce que je ne vais pas supporter le froid encore bien longtemps. »

« Je ne suis pas sûr que le froid soit votre plus grand problème. »

« Quoi ?» John se retourna vers l'arrière du jumper pour voir l'eau s'infiltrer. « Oh, génial. Oubliez ce que j'ai dit à propos de la meilleure nouvelle de la journée. Je crois que je préférais l'hypothermie à la noyade. En même temps étant donné la température de l'eau, l'option est toujours d'actualité je pense. »

John s'assit sur l'une des banquettes et remonta ses pieds dessus, essayant de rester sec le plus longtemps possible, Lorne à ses côtés.

« Vous savez Major, si vous me retrouvez, il sera sans doute trop tard, mais je voulais que vous sachiez que ce fut un honneur de vous avoir sur Atlantis, sous mes ordres… »

« Je ne vous laisserez pas tomber Colonel. »

« Je sais que vous faites tout ce qu'il faut pour me sortir de là, mais toutes les cartes ne sont pas entre vos mains. Vous ne pouvez rien faire contre le temps qui passe et l'eau qui continue de monter ici. Promettez-moi une chose Major. »

« Bien sûr, Colonel. »

« Je sais que vous me remplacerez sans problème, peut-être même qu'Elisabeth fera jouer ses relations aussi pour que vous soyez promu et que Caldwell ou je ne sais quel autre Colonel prenne le commandement d'Atlantis, d'un point de vue militaire du moins. Je sais qu'il n'est pas toujours facile, mais vous prendrez soin de McKay ? Vous vous assurerez qu'il va bien ? Je sais qu'il a d'autres amis sur Atlantis, mais il va probablement se renfermer, et il va avoir besoin de quelqu'un pour lui rappeler que rien de tout ceci n'est de sa faute. »

« Je pense toujours qu'on va vous sortir de là Colonel, mais si quelque chose devait vous arriver un jour, je garderais un œil sur Rodney pour vous. »

« Merci Major. »


« Vous savez Major, maintenant serait un bon moment pour me sortir de là. » Indiqua John alors qu'il avait de l'eau en dessous du cou, et qu'il commençait à fermer les yeux.

« Colonel, restez avec moi. »

« Il n'y a rien que je souhaite plus que de rester avec vous, Major. »

« Alors continuez de me parler, ne me laissez pas. » Insista Lorne en se rapprochant.

« Vous ne resterez pas seul, Evan. Si j'arrête de vous parler, vous ne serez tout simplement plus là. »

« C'est vrai, mais je ne veux pas vous perdre, John. »

Sheppard eut l'impression de sentir une main caresser sa joue, même s'il savait pertinemment que tout n'était qu'une hallucination, il pencha la tête dans la main d'Evan et se rapprocha de lui.

« Colonel Shepard, vous me recevez ?»

« Major ?»

« En effet, Colonel. Vous pouvez ouvrir la porte. »

« Vous n'êtes pas sérieux Major. »

« McKay à convertir l'occulteur en bouclier, il est maintenant possible de passer de votre jumper au notre à pied. » Expliqua Lorne, avant de frapper sur la porte. « Vous n'avez qu'à ouvrir votre porte, Monsieur. »

John fixa un instant Evan avant de se diriger vers le système d'ouverture, mais se figea avant de l'actionner. « Qui me dit que je ne suis pas en train d'halluciner ça aussi. Qu'est-ce qui me prouve que c'est vous dehors. Vous êtes déjà ici avec moi. »

« Vous hallucinerez deux versions de moi, John ?»

« Colonel ? Plus vite on pourra partir d'ici mieux ce sera. »

« Vous n'allez plus pouvoir tenir très longtemps, John. Je vous assure, c'est bien moi dehors. »

« Comment vous pouvez le savoir ?»

« Vous me faites confiance ?» Demanda Evan en posant sa main à nouveau sur la joue à sa portée, le Colonel ferma les yeux un instant avant de répondre.

« Bien sûr, Evan. »

« Colonel !»

« Major, c'est vraiment vous, hein. »

« Oui, mon Colonel. Je viendrais toujours vous chercher, vous savez. » Rassura Lorne en aidant son supérieur à se relever et le soutenant pour rejoindre l'autre vaisseau.

« Je sais, Major. »


Quelques heures plus tard, Sheppard se trouvait à l'infirmerie, Beckett refusant de le laisser sortir avant le lendemain, quand il vit son second s'approcher.

« Colonel, comment vous sentez-vous ?» Demanda Evan.

« Je vais bien. Grâce à vous. »

« Je n'aurais pas pu faire grand-chose sans McKay et Zelenka. »

« Vous m'avez gardé sain d'esprit, même si je n'en étais pas certain sur le moment. » Avoua Sheppard.

« Je ne suis pas sûr de vous suivre, Monsieur. »

« Vous étiez avec moi dans la jumper. » Déclara John, sous le regard confus de son second il ajouta « Je sais que vous n'étiez pas vraiment là Major, mais vous savez comment l'esprit fonctionne et avec une commotion... J'ai peut-être halluciné légèrement. »

« J'espère que j'ai pu vous aider alors. Même si, je suppose que vous étiez en train de vous parler à vous-même. »

« Il y a une chose que vous avez dit tout de même. »

« Qu'est-ce que c'était, Colonel ?»

« Que vous viendriez toujours me chercher. »

« En faites, je vous ai dit ça, quand on vous a retrouvé. »

« Non. Je veux dire, bien sûr, mais ce n'était pas la première fois, vous l'aviez dit plus tôt. »

« J'imagine que vous le saviez déjà alors. » Sourit Evan.

« Il semblerait, ou je l'espérais. En tout cas c'est bon à entendre. » Indiqua Sheppard. « Vous savez que l'inverse est vrai, n'est-ce pas ?»

« Que voulez-vous dire, Colonel ?»

« Je viendrais toujours pour vous aussi, Major. »

« Je sais Colonel. Vous devriez vous reposer. »

« Merci Major. »

« Bonne nuit Colonel. » Conclut Lorne avec un sourire avant de se retourner pour partir.

John regarda son second sortir de l'infirmerie avec un sourire, avant de se laisser tomber sur l'oreiller derrière lui.


A bientôt !