Bonjour, Bonsoir, je suis de retour ! Cette plateforme m'a particulièrement manquée, c'est pourquoi je reviens en force ! Longue histoire en perspective, mais ne vous en faites pas, l'histoire a été écrite en entier. Je ne sais pas exactement à quelle allure je posterai, mais je pense commencer doucement avec un chapitre par semaine. Donc retrouvez un chapitre de Passion tous les samedis ! Et pour fêter l'arrivée de cette histoire, je poste deux chapitres aujourd'hui. Éclatez-vous et bonne lecture !
Chapitre 1
Au fil du temps, la civilisation mondiale fut de plus en plus influencée par le commerce qui permis aux nations d'évoluer de pays à Empires. Ces Empires étaient répartis aux quatre coins du monde, et avaient établis divers accords et alliance entre eux. Et alors qu'ils bénéficiaient tous d'un développement riche et moderne, l'un d'entre eux se démarquait encore plus. L'Empire romain était devenu l'une des plus grandes puissances du monde. Ces guerriers étaient redoutables, et son sens de l'honneur et du sacrifice faisaient sa renommée. Le dirigeant de cette nation était un homme fort et fier qui exerçait un pouvoir ferme au sein de son territoire. Le monde était en paix, et aucune gêne extérieure ne pouvait troubler l'ordre paisible de la capitale où il siégeait : Rome. Cette ville riche de par son commerce et son armée pouvait compter aussi sur un événement devenu incontournable. L'arène, appelé Colisée, faisait trembler la terre, elle-même provoquée par les tremblements de la foule. L'orchestre annonçant l'arrivée des gladiateurs se faisait étouffer par le fracas des épées et les gémissements de fin de vie des valeureux combattants. Chacun d'eux rêvait secrètement de devenir gladiateur. À Rome, l'être représentait tout ce qu'un homme pouvait devenir. Gagner revenait à atteindre une place, place qui devenait statut, et statut qui octroyait richesse et renommée. En échange, ces valeureux combattants, avides de victoire, le payaient de leur vie. Ces mises à mort, devenues divertissement, étaient la raison pour laquelle l'Italie était le territoire le plus influent du monde. Cette richesse attira l'attention d'autres puissances qui, curieuses de ce nouveau phénomène, affluèrent en grand nombre. On retrouvait alors dans l'arène des combattants venus de Slovénie, de Croatie, d'Hongrie et d'Algérie. Les commerçants étrangers s'étaient installés à Rome même. Comptant ainsi des Corses, des Siciliens, des Perses et des Grecques. La Grèce faisait partie des plus grands alliés d'Italie, et cette alliance naquit par la promesse de mariage entre l'ainé de l'Empereur de Rome et la fille d'un riche, et très influent, commerçant grec. Le mariage, organisé depuis la naissance de la jeune fille, était très attendu par les habitants des deux pays. Personne n'avait jamais vu un espoir d'alliance aussi tenace entre les deux hommes les plus influents de ces deux puissances. Mais alors que le monde idéalisait la vie au sein de la haute société romaine, une vérité plus cruelle existait. Rei Todoroki, était une ambassadrice toute droit venue de Russie. Enji Todoroki et elle se marièrent, alors que le père de la femme signa un traité avec l'Italie. Les deux nouveaux dirigeants de ce pays eurent quatre enfants. Mais Rei mourut en couche avec le dernier de la lignée Todoroki. La mort de sa fille fit perdre la tête à l'Empereur de Russie, qui coupa ses liens avec l'Italie, avant de mourir de désespoir. Sa femme et son dernier enfant mort, et la rupture soudaine entre son pays et une très grande puissance, refroidit d'autant plus le cœur déjà gelé d'Enji Todoroki. Il devint une ombre, plus personne dans la capitale ne le vit, excepté dans le Colisée. Il existait pourtant un fait sur Enji Todoroki qui était certain : il avait placé tous ces espoirs en son fils ainé, Toya. Le garçon ressemblait à son père en tout point, de son regard bleu à ses cheveux d'un roux flamboyant. Il avait même hérité du tempérament de son père. Son aura froide effrayait la plupart de ceux qui l'entouraient, et son sourire suffisant le rendait antipathique. Mais l'ainé Todoroki faisait preuve d'une adresse dans ses mots qui lui donnait une intelligence admirable. Une intelligence sournoise et obscure. Sa petite sœur et son petit frère le savaient. Ils connaissaient par cœur leur ainé, en tout point. Et pourtant, alors qu'ils avaient été négligés par leur père, aucun des deux ne pouvaient se résoudre à quitter ce qu'ils appelaient leur arène. Se faisant discret, invisible aux yeux du monde, le frère et la sœur se soutenaient mutuellement, attendant patiemment ce qui serait leur salut. Et ce n'est qu'à plusieurs centaines de kilomètres de Rome, à cet instant encore ignorant, que cet espoir émergea.
