Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas, comme d'hab'.
Note d'auteur : J'espère que ce chapitre vous plaira et bonne lecture !
Chapitre 2 :
Trois heures après que le pont-levis ait été relevé par le Limier, Ser Meryn Trant de la garde royale se présenta de l'autre côté des douves sèches. Il était accompagné de Ser Boros Blount et de Ser Ilyn Payne, la justice du roi, qui avait été recouvert par le manteau blanc des frères-jurés. Il ne le portait pas quelques heures plus tôt, et le roi n'avait jamais été consulté sur cette nomination, quelqu'un dans le donjon rouge outre-passait ses droits.
- Votre Majesté, dit-il, votre promise est requise pour répondre de la trahison de son père envers votre personne.
- Et qui la fait demander ? répondit le roi
La louve se tenait à ses côtés, les yeux brillants.
- La reine-régente.
- Lord Stark est mon régent.
- Lord Stark s'est rendu coupable de haute-trahison à votre égard en voulant vous éloigner de votre sang.
La discussion n'allait nulle part. Sandor Clegane et Lord Renly Baratheon, qui se trouvaient tout deux quelques pas derrière leur jeune souverain, en étaient arrivés à la même conclusion. Cette situation ne se réglerait que par un nouveau coup de force, mais ils étaient isolés et sans alliés.
- Selon l'autorité de qui ?
- Votre mère, la reine Cersei Lannister, a pris sur elle d'assurer cette période trouble du début de votre règne, et a nommé pour la seconder Ser Barristan Selmy en tant que main du roi.
Ils étaient coincés. Les conjurés avaient visiblement préparé leur coup à l'avance, probablement avec l'aide du grand mestre Pycelle pour toutes ses questions d'ordre légal. La lionne avait pris la régence et fait nommer une main du roi qui ne la trahirait pas, cette dernière étant la seule capable de lui retirer sa charge. Sandor ne comprenait pas grand-chose à la politique, mise à part que dans l'état actuel des choses ils étaient coincés.
- Faites donc venir la main du roi, ordonna le Baratheon
- La main du roi est occupée à obtenir des aveux de nos prisonniers.
Aux côtés du roi, la petite louve se sentait de plus en plus mal. Son père, qui avait déjà été blessé par Ser Jaime quelques semaines auparavant, devait-être torturé dans les sous-sols du donjon rouge par la main du roi et le maître des chuchoteurs, l'eunuque Varys. La rousse ne lui avait jamais fait confiance, avec ses doux sourires et sa voix mielleuse, mais elle n'aurait jamais cru que Ser Barristan, le survivant de la garde d'honneur des Targaryen, se livrerait à de telles bassesses. La chevalerie n'existait pas, ce n'étaient que des contes pour enfants.
- Je ne parlerais qu'à la main du roi.
Et alors le jeune souverain se retira dans la forteresse, suivi de sa promise, de son oncle et de son bouclier-lige. L'impasse était évidente aux yeux de tous, et les assiégés ne pouvaient compter que sur un soutien extérieur. Seulement … personne ne savait qu'ils avaient été forcés de s'enfermer dans la citadelle de Maegor.
- Il faut se rendre à l'évidence, déclara Lord Renly, cette situation est sans espoir. Nous avons joué et nous avons perdu.
- Vous vous trompez, lui répondit le roi Joffrey, tant qu'ils ne prennent pas d'assaut cet endroit ce n'est pas fini.
C'était un espoir illusoire, mais ils ne pouvaient se raccrocher qu'à cela.
- Où est passée Arya ? demanda alors sa soeur en se tournant vers les quelques gardes de sa maison encore en vie
- La dernière fois que je l'ai vue c'est avant que nous allions parlementer avec Ser Meryn Trant, lui répondit le Tyrell
- Non, murmura la rousse en comprenant, Non !
