Chapitre 9 : Expérience
Les trois shinobis avaient marché pendant longtemps, jusqu'au village où ils devaient récupérer la position exacte du temps. Ils s'arrêtèrent dans une auberge et prirent deux chambres, une pour la jeune fille, enfin Sasori, et une pour les deux hommes qui l'accompagnaient. Dès que Sasori fut enfermé dans la pièce, il ferma les stores devant la fenêtre et il reprit son apparence avant de se débarrasser de ses vêtements. Il enfila un simple caleçon et s'allongea sur le lit en soupirant, cela s'annonçait difficile. Pendant le trajet, il avait senti les regards sur lui de ses deux partenaires, et s'il se doutait que Deidara était simplement surpris du changement, surtout qu'il ne connaissait sa véritable apparence que depuis peu de temps, il savait qu'Hidan avait autre chose en tête, et cela l'inquiétait. Depuis que l'immortel avait trouvé son point faible, il faisait de lui ce qu'il voulait, et c'était véritablement vexant pour un marionnettiste d'être le pantin de quelqu'un. Quelqu'un toqua à sa porte, et il reprit aussitôt sa forme de femme avant d'enfiler une chemise longue pour aller ouvrir. Ses cheveux longs étaient de nouveau sauvages et décoiffés, ce qui, avec cette tenue improvisée, accentuait involontairement sa sensualité naturelle. Il venait à peine d'ouvrir la porte que la personne derrière entra et la referma d'un claquement sec. Sasori reconnut aussitôt Hidan, mais il n'eut pas le temps de parler que ce dernier le plaqua au mur pour l'embrasser. Le marionnettiste gémit, et quelques secondes après, Hidan recula sa tête, enroulant sa main autour de la gorge de Sasori, l'immobilisant contre le mur tout en plaçant sa cuisse entre les jambes de l'artiste qui haletait déjà à cause de la pression. Il susurra doucement.
- Déjà que ça fait longtemps que je n'ai pas pu savourer un moment avec toi, mais en plus dans cette forme là, qu'est ce que j'ai envie, juste pour voir la différence.
Il délaça la chemise de Sasori et écarta les pans du vêtements pour dévoiler la poitrine rebondie de son amant, laissant ses doigts caresser son torse, ce qui fit frissonner sa victime.
- Tu crois que t'es autant réceptif aux contacts avec ce corps ? continua doucement Hidan. Parce que déjà de base, tu mets la barre très haut, t'es une véritable salope…
Sa main descendit longuement jusqu'à caresser l'aine, puis il glissa ses doigts sous le sous vêtements, caressant doucement la vulve de Sasori, qui gémit bruyamment face à ces sensations si nouvelles. C'était étrange pour tous les deux. Cependant, ils devaient restés discrets pour le bien être de la mission, alors Hidan plaça sa main droite, inutilisée, sur la bouche de Sasori pour le museler. Il pencha la tête pour embrasser l'épaule de son amant, laissant morsures et suçons sur la peau, pendant que sa main gauche continuait de caresser son sexe, plongeant lentement ses doigts à l'intérieur.
- Apparemment, oui, t'es toujours aussi sensible, mais bien que j'adore t'entendre gémir, je vais devoir te faire taire si on ne veut pas se faire remarquer.
Le temps de parler, il avait stoppé ses gestes pour laisser son partenaire écouter et réagir en restant lucide, et il avait retiré un peu sa main pour le laisser parler. Sasori lui jeta un regard noir.
- Si on ne veut pas se faire remarquer ?! Et les marques sur mon épaule abruti ? On va expliquer ça comment au couvent demain ?
Hidan bougea sa main gauche pour sanctionner ces paroles désagréables, ce qui fit gémir Sasori, et il remit son autre main pour le faire taire.
- Sois moins insolent avec moi Sasori… susurra Hidan. Les vêtements que tu portes recouvrent complètement tes épaules, donc à moins que tu ne te déshabilles devant les moines, ils ne verront rien. Essaye juste de contenir ton naturel de petite allumeuse quand tu seras avec eux, heureusement pour toi, je serai là pour te surveiller.
Il retira ses mains un moment pour retirer au marionnettiste le caleçon qu'il portait ainsi que la chemise ouverte afin qu'il soit complètement nu. Hidan dévora son corps des yeux, il aimait cette nouveauté, même s'il préférait Sasori dans son corps habituel. Il se baissa et embrassa la poitrine du marionnettiste, léchant ses seins rebondis, mordillant ses tétons dressés. Sasori crut que ses jambes allaient le lâcher, mais la façon dont Hidan était plaqué contre lui le retenait debout. L'immortel le regarda dans les yeux, adorant voir cette expression de perdition sur le visage de sa victime, qui était exacerbée avec ses cheveux longs sauvages tout autour de son visage.
- Je vais me baisser et te faire du bien avec ma langue. Je t'interdis de faire du bruit Sasori, contrôle toi, sinon tu seras puni.
Sans lui laisser le temps de répondre, il se mit à genoux et lui écarta les jambes, utilisant ses doigts pour écarter doucement les lèvres de sa vulve pour y introduire sa langue et lécher. Sasori ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit, il perdit son équilibre mais Hidan saisit fermement ses cuisses pour le maintenir. Sentant son envie de gémir, il se mordit la lèvre douloureusement, ne voulant surtout pas être surpris par quiconque, trop honteux de réagir ainsi dès qu'on le touchait. Hidan accéléra, intensifiant le contact avec sa langue, et Sasori se mordit si fort qu'il s'ouvrit, un mince filet de sang coulant sur son menton. Finalement, le ninja argenté se redressa, constatant à quel point son amant tremblait sous l'effort, et il se mit debout avant de lécher avec attention le filet de sang jusqu'à s'emparer de ses lèvres dans un baiser passionné, introduisant sa langue dans un nouvel endroit, sa bouche, jouant avec la sienne. Il recula la tête après un instant et sourit.
- C'est très bien Sasori… J'aime quand tu es aussi obéissant.
Sasori détourna les yeux, le haut du visage coloré de rouge.
- Ne fais pas ton timide, toi aussi tu aimes ça…
Hidan abaissa légèrement son pantalon pour laisser sortir son sexe, dressé depuis déjà un moment, il lui saisit les cuisses pour le soulever, et il se plaça entre ses jambes pour le pénétrer. Sasori glapit sous la douleur, et Hidan jeta un regard en bas, voyant un peu de sang sur son sexe, sortant de celui de son amant. Il ricana.
- Bah alors, être une salope pareille et avoir son corps de femme encore vierge, ça relève de l'exploit.
- Mais ta gueule !
Le religieux comprit que le marionnettiste était vexé, mais il n'accepta pas ce manque de respect. Pour le faire taire, il commença à donner de violents et rapides coups de reins, sans lui laisser le temps de s'habituer à sa présence. Sasori voulut crier, mais dès qu'il ouvrit la bouche, Hidan glissa sa langue à l'intérieur pour le museler tandis qu'il accélérait encore ses mouvements. Pendant de longues minutes, il le malmena ainsi jusqu'à atteindre l'orgasme. Il vit Sasori révulser pendant qu'il se vidait en lui, jouissant également. Il ne put s'empêcher de le taquiner.
- Tu fais souvent ça, jouir juste après moi, c'est le fait de sentir mon sperme en toi qui te fait vriller ?
Sasori se sentit rougir davantage, mais Hidan n'en avait pas terminé.
- En tout cas, ta chatte est aussi étroite que ton cul, t'es un paradis vivant pour le sexe.
Le marionnettiste ne dit rien, embarrassé par le langage de l'immortel, et honteux, et Hidan se retira enfin, le lâchant finalement. Fatigué, essoufflé, Sasori se laissa glisser sur le sol, se retrouvant assis. Hidan baissa les yeux sur lui, et avec un grand sourire, décidé à le faire réagir, il demanda.
- Tu crois que je viens de te mettre enceinte ?
Sasori releva aussitôt la tête vers lui, un air consterné.
- Pardon ?
- Bah quoi, t'as tous les organes qui servent à reproduire là ? C'est possible que je vienne de t'engrosser ? T'as du foutre qui coule d'en bas regarde, ma supposition est pas idiote selon moi, mais c'est toi le scientifique.
Il rigola en imaginant la chose.
- T'imagines le gosse, avec deux parents aussi détraqués que nous deux, franchement s'il empaille quelqu'un avant ses trois ans, personne ne sera surpris.
Sasori annula aussitôt la transformation, retrouvant son corps d'origine.
- Nan mais ça va pas bien, il est hors de question de faire cette expérience tu m'entends !?
- Oh, t'es pas drôle Sasori, je t'aurais apporté des fraises pendant la grossesse moi.
