Chapitre 1
Harry descendit du Magicobus, juste en face du Square Grimmaurd. Il avança jusqu'au numéro 10 de la rue puis pensa au numéro 12, la maison ancestrale des Black dont il avait hérité à la mort de son parrain, Sirius. Cela faisait presque deux ans qu'il n'avait pas mis les pieds à Londres. Après la fin de la guerre, quelques jours seulement après avoir vaincu Voldemort, il était parti voyager à travers le monde, seul. Même si la maison était toujours délabrée lors de son départ, il avait hâte de revenir chez lui. Pourtant après quelques secondes, rien ne se passa. La vieille maison du 12 n'apparut pas. Harry fronça les sourcils et jura. Il essaya une nouvelle fois d'invoquer la maison, mais un craquement derrière lui se fit alors entendre. Harry se retourna, baguette à la main. Une sorcière, grande et presque squelettique s'avança vers lui. Elle le toisa du regard avant d'afficher un petit sourire satisfait.
« Monsieur Potter » dit-elle, « Nous avons cherché à vous joindre, mais toutes nos lettres sont restées sans réponse.
-C'est que je les ai jetés au feu », répondit-il en comprenant qu'elle était employée par le Ministère.
« C'est bien dommage. Deux ans c'est assez long, par conséquent vous devrez vous rende au Ministère pour régler ce fâcheux problème.
-Quel problème ? » demanda Harry.
« Vous le saurez en vous rendant au Ministère.
-Mais je veux rentrer chez moi », rétorqua Harry.
« Alors allez Godric's Hollow, dans les ruines de la maison de vos parents. »
L'employée disparut après avoir transplané. Harry jura une nouvelle fois. Que signifiait tout cela ? Il fit alors craquer son cou puis soupira. Il devait donc se rendre au Ministère au plus vite pour éclaircir cette histoire et pouvoir enfin se reposer. Il transplana donc à son tour. C'était la fin d'après-midi, mais il y avait encore du monde dans les couloirs du Ministère. Malgré sa capuche sur sa tête, plusieurs sorciers le reconnurent et vinrent le saluer, le ralentissant et créant même une foule autour de lui. Harry n'était plus habitué à ce que toute l'attention soit sur lui et il se sentit rapidement agressé par toutes ces mains qui se tendaient vers lui. Soudain, il vit une tête rousse se faufiler jusqu'à lui et le tirer par le bras, le menant à l'écart.
« Harry, heureux de te revoir » le salua Percy Weasley. « Alors ce petit voyage à travers le monde ?
-Reposant comparé à ici…
-Je veux bien te croire, Mary m'a prévenu qu'elle t'a rencontré au Square Grimmaurd. Je pensais que tu allais d'abord rendre visite à ma famille avant de te rendre là-bas.
-Sauf que le Square Grimmaurd est ma maison.
-C'est plus compliqué que ça » lui dit Percy en le guidant dans un couloir.
« Pourquoi la maison n'est pas apparue ?
-Je ne suis pas habilité à t'en parler en premier, viens. »
Harry suivit Percy jusqu'au Département de la Justice puis dans une pièce où un homme d'âge mûr, aussi gras que son oncle, se tenait derrière un bureau surchargé de parchemin. L'homme ne se leva pas lorsqu'ils entrèrent et que Percy le salua. Il leva à peine les yeux sur Harry. Au lieu de ça, Percy et lui durent attendre qu'il ait fini de signer un parchemin. L'homme leva enfin les yeux sur Harry.
« Ainsi notre petit héros est enfin rentré au bercail. Je m'occupe des litiges et des problèmes d'héritage, Monsieur Potter. Et cela fait deux ans que nous essayons de vous joindre.
-Quel est le souci avec la maison que mon parrain m'a légué ?
-Sirius Black a été renié par sa famille, il n'avait donc aucun droit de vous léguer la fortune des Black et leurs biens immobiliers.
-Pardon ? Mais nous avons vécu dans cette maison. L'Ordre du Phénix s'y est réfugié.
-En toute illégalité puisque cette ruine était délaissée par sa véritable propriétaire. De plus, même si Black était encore considéré comme héritier de sa famille, il y a des règles ancestrales que même les Gobelins respectent depuis des siècles. Seul un sang pur issu de la famille Black ou un Lord peut hériter des biens des Black.
-C'est une plaisanterie ? » fit Harry en sentant la colère monter en lui.
Percy posa une main sur son épaule pour tenter de le calmer. Mais Harry se dégagea et s'avança vers le bureau. Il toisa l'homme en face de lui.
« Sirius a fait du 12 Square Grimmaurd ma maison ! Je refuse qu'on me la prenne pour une question de pureté de sang ou d'aristocratie ! Ce ne sont que des conneries ! On vit au XXe siècle, bordel !
-Harry, nos lois sont ainsi », intervint Percy. « Et surveille ton langage, on ne fait que notre travail.
-Il est hors de question que je me laisse faire : cette maison, même insalubre, reste MA maison !
-Il y a peut-être une solution... »
Harry se tourna vers l'homme gras et l'interrogea du regard. Mais ce dernier préféra se tourner vers Percy, qui finit par s'éclaircir la gorge. Il semblait gêné et le rouge lui était monté aux joues.
« Harry. En tant que Directeur Adjoint du Département de la Justice Magique, je peux te proposer une solution. Ce n'est pas idéal pour toi, tu risques même de croire à une très mauvaise plaisanterie, mais c'est la seule solution légale et pérenne que nous avons à t'offrir.
-Laquelle ?
-Tu pourrais devenir Lord, grâce à un mariage. Un mariage que le Ministère peut arranger. »
Harry ne réagit pas tout de suite. Effectivement, Percy et le Ministère devaient lui faire une blague de très mauvais goût pour fêter son retour à Londres. Face à son silence, Percy continua son explication.
« Pour des raisons d'héritage comme celui-ci, il est courant d'avoir encore maintenant à faire des mariages arrangés, surtout entre les familles de sang pur et les sorciers les plus riches. La véritable propriétaire de la fortune des Black était Narcissa Malefoy. Malheureusement, elle est décédée durant ton absence, assassinée il y a un mois. Lucius Malefoy étant également décédé à Azkaban, il ne reste plus que leur fils unique, Drago. Il est actuellement emprisonné à perpétuité à Azkaban. Mais en acceptant de l'épouser, tu serais propriétaire de toute sa fortune, celle des Malefoy et des Black.
-T'es un grand malade, Percy » finit par dire Harry en sortant précipitamment de la pièce.
Harry transplana jusqu'au Terrier. Il frappa à la porte. Molly lui ouvrit et le visage de cette dernière s'illumina en le reconnaissant. Elle le fit entrer puis le serra contre elle. Heureux de la revoir après son long voyage, il répondit à son étreinte puis la suivit dans le salon où le reste de la famille Weasley se trouvait, en compagnie d'Hermione, autour d'un thé encore fumant. Chaque membre de la famille de son meilleur ami vint l'enlacer pour lui souhaiter un bon retour parmi eux.
« Je suis désolé d'arriver à l'improviste. Mais je me retrouve un peu à la rue…
-Oui, nous sommes au courant : Percy n'arrêtait pas de râler à cause des lettres auxquelles tu ne répondais pas » lui dit Ron en le faisant asseoir entre lui et Hermione.
-Et le Ministère refusait qu'on t'en parle dans nos lettres » ajouta la jeune sorcière.
« En même temps, Harry nous disait où il était une fois changé de pays : on avait toujours un hibou de retard ! » plaisanta George.
« Non, mais attendez, vous ne savez pas ce que m'a proposé Percy : un cognard a dû lui tomber sur la tête. Il m'a proposé d'épouser Drago Malefoy pour avoir l'héritage de Sirius. »
Les Weasley échangèrent plusieurs regards et Harry comprit qu'ils étaient aussi au courant de ça. Il leur dit que cela devait être une plaisanterie et qu'il devait avoir une autre solution puisque Drago avait été condamné à la prison à vie quelques jours après la bataille de Poudlard.
« Harry, mon chéri. Souviens-toi que tu as fait tout ton possible pour aider Narcissa Malefoy à sauver son fils.
-Oui, des efforts pour rien, car ils l'ont condamné en moins d'une heure…
-Narcissa Malefoy n'a jamais cessé de se battre pour que Drago soit gracié, même quand tu es parti » lui indiqua Arthur. « Elle ressemblait à une véritable dragonne quand il s'agissait de plaider pour son fils. La mort de Lucius n'a rien arrangé à son combat.
-Mais vous ne vous rendez pas compte : épouser Malefoy ! Il est en prison depuis deux ans, nous n'avons jamais pu nous supporter. C'est carrément impossible d'accepter un truc pareil !
-Cela dépend, Harry » dit Ginny, assise en face de lui.
Harry se tourna alors vers elle. Il remarqua qu'elle était encore plus belle que dans ses souvenirs, et surtout son look vestimentaire était moins sage. Elle arborait élégamment un chemiser vert, assez déboutonné pour laisser découvrir un magnifique décolleté et sa poitrine généreuse.
« Est-ce que tu veux vraiment de ce que Sirius voulait te laisser ou pas ? Et est-ce que tu ne crois pas que n'importe quel sorcier préférerait être marié à toi plutôt que de vivre le restant de sa vie à Azkaban ? D'un certain point de vue, tu serais gagnant, Malefoy aussi et ce n'est qu'un mariage arrangé. Aucun sentiment de l'un ni de l'autre, tu pourrais faire ta vie et lui aussi, dans une certaine mesure.
-Sérieusement ?
-La fin justifie les moyens, Harry » lui répondit la rouquine, en haussant les épaules.
« Tu devrais y réfléchir à tête reposée », lui proposa Molly.
Harry acquiesça silencieusement. Bien évidemment, Molly l'invita à rester le temps dont il avait besoin et ils dînèrent tous ensemble. Le soir venu, il reçut l'ancienne chambre des jumeaux pour la nuit. Depuis son départ, deux ans plus tôt, George avait définitivement quitté le nid et les chambres avaient été redistribuées. Ginny et Ron avaient désormais leurs propres chambres, Hermione vivait ici avec Ron et les chambres de Bill et Charlie et de Fred et Georges étaient inoccupées.
Harry défit le peu d'affaires qu'il avait, de ses poches sans fond. Il s'était quasiment déshabillé pour aller se coucher lorsque quelqu'un frappa discrètement à sa porte. Il alla ouvrir, vêtu seulement d'un boxer. C'était Ginny, elle portait une robe de chambre. Elle lui demanda si elle pouvait entrer pour discuter. Harry sourit et la laissa passer. Il ferma la porte derrière eux, tout en l'observant s'avancer jusqu'au lit dont il avait poussé les couvertures.
« Je voulais te souhaiter personnellement un bon retour parmi nous.
-C'est gentil.
-Tu m'as beaucoup manqué, tu sais.
-Tu m'as manqué aussi, Ginny. »
La jeune sorcière sourit avant d'ouvrir sa robe de chambre et de la laisser glisser au sol. Harry resta bouche bée, elle était nue devant lui.
« Je t'ai vu reluquer ma poitrine tout à l'heure.
-Ginny…
-Tu m'as vraiment beaucoup, beaucoup manqué, Harry.
-Par Merlin », fit-il en s'avançant.
« Quand je te disais que tu pouvais épouser ce sale serpent, avoir l'héritage qui te revient, mais faire ta propre vie… je parlais de ça. »
Elle l'enlaça et l'embrassa. Harry ne résista pas bien longtemps à sa langue contre la sienne, à la sensation de ses seins qui se frottaient à son torse et à ses mains baladeuses.
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Le lendemain matin, Harry décida de rendre visite à Andromeda Tonks, la seule personne avec qui il n'avait jamais cessé correspondre surtout les concernant leur nouvelle à elle et au petit Teddy. Il frappa à la porte de la petite maison coquette qu'elle occupait depuis de nombreuses années. Des rires féminins lui parvinrent puis Andromeda l'accueillit. Elle l'embrassa sur le front puis l'invita à se joindre à elle et une amie dans son salon. Harry vit alors une sorcière très élégante assise sur un des fauteuils. Elle lui fit immédiatement penser à Narcissa Malefoy, mais dans une version brune.
« Bonjour madame », la salua Harry, avant de se tourner vers Andromeda. « Je dérange peut-être ?
-Non, ne t'en fais pas. Teddy fait la sieste dans sa chambre. Miranda passe souvent me rendre visite. Je crois que tu connais sa fille, Pansy : vous avez le même âge.
-Pansy Parkinson ? » demanda Harry. La sorcière, prénommée Miranda lui offrit un sourire poli en réponse.
« Ma fille parlait souvent de vous, et Narcissa ne t'arrisait pas d'éloge à votre sujet. Je suis enchantée de vous rencontrer, monsieur Potter.
-Je... » fit Harry, surpris de constater qu'une épouse de Mangemort rendait visite à Andromeda.
« Miranda et moi étions très amies à Poudlard. Son affreux mari a exigé qu'on ne se parle plus.
-Heureusement, vous avez débarrassé beaucoup d'épouses de leurs horribles maris » affirma Miranda Parkinson alors qu'Harry s'asseyait près d'elle.
-Alors, Harry : comment était ce voyage à travers le monde ? » demanda Andromeda.
« J'ai adoré ! J'ai d'abord visité l'Europe : l'Irlande, la France, l'Italie, la Grèce. Puis je suis allé en Asie : l'Inde, la Thailande, la Chine et le Japon. Je suis allé faire un tour chez les Kangourous et les Koalas. Puis j'ai pris l'avion direction la Nouvelle-Zélande et la Polynésie française. Et j'ai fini par l'Amérique : Hawai, la côte Ouest, le Mexique, la Floride, New-York et le Québec.
-Que des pays fabuleux » commenta Andromeda, son amie acquiesça.
« Je pense faire plus tard l'Afrique et l'Amérique du Sud.
-Vous devriez penser à visiter la réserve sorcière qui se trouve en Afrique du Sud, c'est un magnifique safari. Nous l'avons fait pour les quinze ans de Pansy, ses amis Drago et Blaise étaient du voyage. J'en garde un excellent souvenir », lui conseilla la mère de Pansy.
« Justement, Andromeda : je suis venu pour te demander conseil sur un sujet délicat.
-L'héritage de Sirius ? » questionna la mère de Tonks. « Narcissa m'en avait parlé, mais tu restais injoignable pour le Ministère, je ne voulais pas gâcher ton voyage.
« Black a désigné Potter comme son héritier ? » demanda Miranda, intriguée. « Mais les Black étaient traditionnalistes…
-Justement » fit Harry. « Je pensais être propriétaire de la maison, mais le Ministère m'a prévenu hier que je ne pouvais pas prétendre à quoi que ce soit. Sauf si j'acceptais une solution complètement absurde.
-Laquelle ? » demandèrent les deux sorcières en même temps.
-Percy Weasley m'a proposé d'épouser Drago pour obtenir l'héritage de mon parrain. »
Les deux femmes encaissèrent la nouvelle, elles échangèrent un regard puis madame Parkinson se tourna vers lui et posa une main gâtée de dentelle sur lui.
« Je m'occupe peut-être pas de mes affaires, monsieur Potter. Mais sachez que comme la plupart des héritières sang-pur, j'ai été mariée à un sorcier que je n'ai pas choisi. C'était également le cas pour les Malefoy et les Nott. Heureusement pour Narcissa, son mariage a été heureux, Lucius était un homme charmant et un mari aimant. La pauvre Elisabeth n'a pas eu cette chance, Théodore Nott n'a jamais connu sa mère, battue à mort par son effroyable mari, de vingt ans son aîné. Pour ma part, je n'ai jamais aimé mon mari. Mais je lui ai donné une héritière et mon rôle conjugal c'est arrêté à cela. Nous vivions séparément sauf lorsque Pansy rentrait pour les vacances.
-C'est horrible…
-Drago a vécu avec cette tradition, il a toujours été préparé à l'éventualité de se marier avec une inconnue. Tout cela pour dire que je suis persuadé que ce petit choisira toujours la meilleure option pour lui. Et si c'est de vous épouser et de vivre le restant de ses jours à vos côtés, il acceptera. Cela est sûrement un million de fois mieux que de croupir à Azkaban.
-Mais je ne l'aime pas, on n'a jamais réussi à se supporter. Et on ne peut pas se marier et faire comme si tout aller bien entre nous !
-Harry, voyons : le Ministère ne te demandera jamais de l'aimer et Drago non plus », intervint Andromeda. « Mais tu dois comprendre que si tu acceptes, tu délivreras Drago, il te sera reconnaissant et même s'il ne t'apprécie pas, il saura se montrer cordial pour le bien de votre vie commune.
-Et rien ne vous empêchera d'avoir une relation extra-conjugale, tant qu'il n'y a pas de bâtards en résultat » ajouta Miranda. « Vous serez Lord, l'homme le plus riche d'Europe en combinant les fortunes des Potter, des Black et des Malefoy, Drago a reçu une éducation parfaite et il saura se tenir à son rôle. Vous seriez tous les deux gagnants.
-Mais ça serait une mascarade !
-Bien sûr » acquiesça l'ancienne épouse de mangemort. « La vie est une comédie, Monsieur Potter. Vous avez un rôle à jouer. Andromeda et Narcissa m'ont dit que vous teniez énormément à votre défunt parrain. Réfléchissez également que si vous refusez cette « mascarade » : Drago pourrira en prison pour les erreurs de son père, la fortune Black-Malefoy prendra la poussière jusqu'à sa mort où le Ministère pourra la récupérer sans que vous ayez votre mot à dire.
-Si Drago meurt sans héritier, les biens de Sirius seront au Ministère ? » questionna Harry pour bien comprendre.
« Évidement » confirma Andromeda. « C'étaient ceux de la famille Black mais nous avons tous les deux étés reniés. Et le Ministère gère très mal les grosses fortunes, l'or sera dilapidé et la maison sera vendue au plus offrant.
-Donc je dois accepter leur offre ?
-Tu dois surtout écouter ton cœur, Harry. Fais ce qui te semble juste, pour toi, pour Sirius, et accessoirement pour Drago, car sa vie dépend de ta décision. »
Harry hocha silencieusement la tête. Il avait assez matière à réfléchir avec les avis des Weasley, d'Andromeda et de madame Parkinson. Il les remercia de leurs précieux conseils puis prit congé pour retourner au Terrier. Seul dans sa chambre, il réfléchit de longues heures avant de s'asseoir sur l'ancien bureau des jumeaux et de prendre une vieille plume et un bout de parchemin.
Cher Percy,
Après mûre réflexion, et avoir reçu de précieux conseils, je te remercie de l'offre que tu m'as faite hier et t'informe que je l'accepte. Je suppose que Drago ne pourra pas être libéré aussi facilement, qu'il doit aussi avoir son mot à dire sur cette affaire et que le Ministère doit rédiger un bon nombre de paperasse… écris-moi dès que tout sera réglé de ton côté et pour me tenir informer des modalités de ce mariage.
Harry James Potter.
« Dans quelle bouse de Dragon, je me fourre encore... », soupira-t-il en donnant sa lettre au vieil hibou de la famille Weasley.
