*FORT-TEMPÊTE*
FANGEOMBRE
MARAIS NOIR
« Dieux du ciel, ayez pitié. »
Le Jarl Kraldar de Fortdhiver franchissait avec une quasi grande précaution les vestiges du champ de bataille. Lui et Fréa Voix-Sage des Skaals marchaient sur le chemin creusé dans le marais. Dans les tourbières qui les entouraient, des corps gisaient, les yeux vides, en fixant des cieux qui les avaient abandonnés.
« Créateur, prenez ces âmes, » déclara solennellement la chamane des Skaals. L'éclat de son armure en Stalhrim contrastait fortement dans la boue et le marais autour d'elle, et elle s'agenouilla dans la crasse sans y réfléchir, fermant les yeux d'un guerrier Naga à proximité et reposant les bras de la créature à l'apparence d'une vipère heurtante sur sa poitrine.
« Dois-je leur organiser des funérailles, mon seigneur ? » demanda Kraldar, mais Llewellyn Né-Dragon secoua sa tête.
« Non, mon ami. Les Argoniens croient que les corps des morts nourrissent les Hists. Nous devons honorer leurs vœux, et leurs croyances. »
Il se détourna, observant le champ d'un air endeuillé, et se redirigea vers la silhouette d'Odahviing qui surplombait l'endroit. Une grande partie de ce carnage avait été de son propre fait.
« Il a fait ce qu'aucune armée n'a été capable depuis l'époque de Tiber Septim, » dit gravement Kraldar à ceux qui se trouvaient à portée de voix. « Il a battu les lézards sur leur propre terrain. »
« Si je ne l'avais pas vu moi-même, je ne l'aurais jamais cru, » déclara le Général Véloth, l'armure en os du Dunmer faisant du bruit lorsqu'il secoua la tête. « Que le Tribunal en soit témoin, s'il n'y avait pas eu ces… comment les appellent-ils déjà ? »
« Des fusils, » répondit Fréa.
« Quel genre de mot est-ce là ?
La cheffe des Skaals haussa les épaules.
« C'est comme cela que l'Archi-Mage les appellent. »
Les « fusils » avaient rendu la couverture obscure des hauts roseaux complètement inutile. Quand un archer devait voir une cible pour l'abattre, les rangs ordonnés des Lame pouvaient tirer aveuglément dans les marécages avec un effet dévastateur. Là où les roseaux épais pouvaient arrêter une flèche aussi sûrement qu'une plaque blindée, les... « balles » les transperçaient comme une faux. Les multiples volés avaient littéralement nettoyé un champ en face des rangs Nordiques aussi proprement qu'une équipe de moissonneurs, sauf qu'il s'agissait d'une récolte sanglante de cadavres, plutôt que de blé vivifiant.
Un autre groupe de cavaliers, sur leurs montures Kagouti locales, se rendaient vers où le Haut-Roi se tenait. Au centre, portant une branche verte de trêve, était assis un Argonien, un noble au vu de ses écailles et son armure.
« Quel est votre message ? » déclara Llewellyn, plaçant une main sur Odahviing, comme pour retenir une bête féroce. Le geste était aussi inutile qu'utile. Odahviing avait tendance à avoir un effet intimidant sur tous ceux qui le voyaient, donc toute personne capable de contrôler une telle bête n'était certainement pas quelqu'un à prendre à la légère.
« Votre Majesté, » siffla l'Argonien, son fort accent roulant sur sa langue fourchue. « Mon roi vous invite à parlementer. »
Llewellyn acquiesça lentement, comme si c'était la chose la plus naturel du monde.
« Où et quand ? »
« Son gere n'est qu'à un ell à l'est, » répondit le noble Argonien en pointant avec la branche. « Il se tient prêt à converser dès que possible, si cela vous convient, seigneur. »
Le dernier mot fut prononcé sagneurrrr, mais d'un ton monocorde et peut-être de manière légèrement déférente.
« Très bien, » répliqua Llewellyn. « Informez-le que nous le rejoindrons aussi vite que nos montures peuvent nous porter. »
Le messager acquiesça et repartit, cette fois seule. L'impérial descendit de sa monture avec un grognement, grimaçant alors qu'il massait ses cuisses.
« Je deviens vieux, Hereon, » maugréa Tullius. « La guerre est une folie de la jeunesse. »
« Vous n'êtes pas encore si vieux, » rit Sarai Gellarus, l'Archi-Mage se rapprochant pour lancer une Sort de Soin sur l'Imperator.
« Plus que je ne veux m'en souvenir, » répondit-il avec un soupir et un hochement de tête de gratitude. « Pensez-vous que c'est une ruse, Majesté ? »
« Aucune limite n'a été donnée en termes de nombre d'escorte, » haussa Llewellyn les épaules. « Je compte profiter pleinement de cet oubli. »
En effet, le groupe qui se rapprocha de la seule tente dressée au milieu d'une rare plaine ouverte comptait près de cent guerriers, composé de Dunmers, Nordiques, Impériaux, et de Skaals. En contraste, près de vingt gardes royaux Argoniens entouraient la tente, et ils saluèrent d'un air grave tandis que l'huscarl du roi entrait dans la tente en première.
Lydia avait à peine disparu dans la tente lorsque Lewis entendit un cri de surprise. Sa main atteignit le fourreau de son épée alors qu'il faisait un pas dans la tente. Tandis que sa vue s'adaptait, il vit que bien que l'abris soit spacieux et dégagé, une unique silhouette seulement se tenait à l'intérieur de celui-ci. A la place du visage familier de Kelan-Tel, un étranger lui faisait face.
« Kailev ? »
Lydia de Blancherive avait l'air positivement incrédule, et sa main se leva jusqu'à sa bouche en signe de surprise. L'Argonien sourit, montrant de nombreuses rangées de dents pointues.
« C'est bon de vous revoir, Lydia. »
Plutôt que l'accent sifflant de la plupart des résidents du Marais Noir, ou même du grondement profond de Kelan-Tel, l'étranger n'arborait aucune trace de quelconque accent. Ses tonalités auraient pu être aussi familières dans l'Académie des Bardes de Solitude que dans le Palais Impérial de Cyrodiil.
« Vous vous connaissez ? » questionna-t-il finalement en brisant le silence. Lydia rougit vivement, puis se tourna vers son dirigeant.
« Pardonnez-moi, votre majesté, » dit-elle avec hâte. « Puis-je vous présenter Kailev-Tel, Prince de la Maison Royale du Marais Noir ? Nous étions tous deux enfants durant l'époque où il a été accueilli à Blancherive. »
Les sourcils de Llewellyn se haussèrent de surprise, et Kailev s'inclina légèrement.
« J'espère que le Jarl Balgruuf est toujours en bonne santé, » sourit-il. « J'ai beaucoup appris de mon temps avec lui. »
« Tout comme moi, » acquiesça Llewellyn Né-Dragon. « Et oui, il est toujours en excellente santé, depuis la dernière fois que je l'ai vu. »
Il balaya la tente du regard.
« Pardonnez-moi, » dit-il lentement. « Mais votre père n'est pas encore là ? »
« Cela serait plus juste de dire que mon père n'est plus là, » répondit Kailev-Tel, de la tristesse teintant la jovialité forcée de sa voix.
« Il est parti ? » demanda Tullius, incrédule.
« Il s'est… donné aux Hists, en paiement de son échec à protéger notre peuple, » rétorqua simplement Kailev-Tel, prenant le siège central réservé au Roi Argonien. « Après que vous ayez franchi nos frontières, l'An-Xileel a demandé à ce qu'il vous combatte, plutôt que de permettre à notre sol sacré, » la dérision était évidente, même avec ses traits reptiliens, « d'être souillé par des étrangers. »
Il leva une main pour montrer le marais environnant.
« Je n'ai nul besoin de vous dire comment cela s'est passé. »
Llewellyn inclina sa tête.
« Je suis désolé qu'il ait… rejoint les Hists, » déclara-t-il lentement, fondant dans une chaise opposée au nouveau Roi du Marais Noir. « J'avais espoir que nous puissions en venir à un accord. »
« Cela ne serait jamais arrivé sans l'avoir vaincu avant, Llewellyn Né-Dragon, » haussa Kailev-Tel des épaules. « Et un Argonien défait ne peut être Roi du Marais Noir. »
« Et vous avez saisi cette opportunité pour devenir roi ? » questionna l'Archi-Mage, prenant place.
« J'ai été choisi par les Hists comme dirigeant approprié pour servir le Peuple, » répondit sévèrement Kailev. « Croyez-moi, Archi-Mage, vous n'avez aucune idée à quel point j'aurais préféré que le choix des Hists, toujours sage, se porte sur un autre de mes frères ou sœurs de sang. »
Avec un effort visible, le nouveau Roi du Marais Noir se recentra, puis reporta son regard sur le Haut-Roi de Bordeciel.
« Mais je suis là, et nous y sommes. La majorité de la faction qui réclamait la guerre est couchée dans les marais là-bas, » démontra-t-il. « Et ceux qui vivent encore ont vu leur désir de guerre refroidir par les eaux amères de la défaite. »
Une longue pause s'abattit sur le groupe.
« Mon père a tenté par trois fois de vous donner une bataille rangée, et est revenu trois fois brisé et défait, » déclara platement Kailev. « Rassurez-vous, je ne ferai pas la même erreur. Vous n'aurez pas d'autre chance de nous affronter à nouveau en combat ouvert. Vous recevrez plutôt volée après volée de flèches par derrière les arbres et roselières alors que vous avancerez au sud. Des pièges seront sous chaque tronc tombé, et du poison sera dans chaque puit que nous laisserons derrière nous. Les fléchettes vous affronteront le jour, les couteaux la nuit, et vous perdrez toute votre armée avant de conquérir l'Argonie. »
« A moins que vous ne manquiez de place pour vous retirer d'abord, » déclara d'un ton monocorde Llewellyn.
L'ombre d'un sourire se glissa sur le visage du jeune Argonien.
« Si l'on se base sur le fait que mon père ait tout brûlé entre ici et la Lande de Kragen pendant la retraite, cela signifie qu'à moins que vous ne vouliez apporter des provisions depuis Solstheim, les choses vont devenir très compliquées sur le terrain pour vous. »
« Que proposez-vous à la place ? » intervint Tullius, une teinte de sarcasme dans sa voix. « Peut-être que nous nous retournions et rentrions à la maison, après avoir gagné victoire sur victoire ? »
« J'ai été choisi par les Hists, » poursuivit Kailev-Tel, refusant de relever le défi. « Cela signifie qu'ils devaient donner leur bénédiction sur les conseils que je donnais à mon père lorsqu'il était roi. Et alors je dois suivre mon propre conseil. »
Il regarda fixement le Haut-Roi de Bordeciel.
« Je dois venir demander à Llewellyn Né-Dragon quels termes il offrira au Peuple, plutôt que de perdre plus de soldats dont vous auriez besoin pour défaire Tiberius Né-Mede en Cyrodiil, et sauver la vie des gens qui donneraient volontiers leur vie pour vous arrêter, plutôt que d'admettre la défaite. »
Il y eut une longue pause, et les yeux de tous ceux présents se retournèrent vers le Haut-Roi de Bordeciel, qui leva une main pour frotter son menton barbu.
« Le Peuple a combattu vaillamment, » déclara-t-il après un moment. « Et a prouvé la fierté de ses ancêtres qui ont boutés les Daedra. Aucun guerrier qui a levé une lame contre nous dans cette campagne n'aura besoin de se sentir honteux de ses efforts. »
Kailev reçut les louanges avec une légère inclination de la tête.
« Je ne suis pas un monstre assoiffé de sang, à se délecter des effusions de sang et de la guerre. Je ne tuerais pas un Argonien ou Naga de plus que nécessaire afin d'assurer la sécurité des Dunmers de Morrowind. Mais une déclaration d'amitié et d'alliance, de territoires cédés ou de réparations, est bien plus sûre que n'importe quel traité de paix plombé par ces eaux amères dont vous avez parlé. »
A l'exception de Sarai Gellarus, qui sourit simplement en signe d'approbation, tous ceux présents sursautèrent de surprise, et même Kailev-Tel cligna des yeux en entendant ces paroles.
« Le Marais Noir, Morrowind et Bordeciel étaient unis par l'amitié, et ont fait couler le sang ensemble pour défaire un ennemi commun, il y a seulement quelques années, » continua Llewellyn. « C'est la stupidité d'un enfant qui nous a à nouveau séparés, et qui a coûté la vie à tant de personnes, Dunmers, Nordiques et Argoniens. »
« Vous croiriez la parole de vos ennemis ? » demanda Kailev-Tel, incrédule.
« Jurez sur les Hists que les frontières définies au Camp du Drap d'Or seront honorées et envoyez vos guerriers pour nous aider à combattre les légions du faux Empereur, » acquiesça Llew en réponse. « Après tout, Kailev-Tel, aucun dirigeant défait ne peut être Roi du Marais Noir. »
Kailev-Tel hocha d'entente la tête. En dirigeant personnellement les troupes de l'Enfant de dragon, il mettrait sa propre vie en jeu et dépendrait de la victoire du Haut-Roi Nordique.
« Quelle époque intéressante dans laquelle nous vivons, » sourit le roi Argonien. « Et cela est acceptable pour le Conseiller Morvayn ? »
« Nous avons confiance en la sagesse du Haut-Roi, » acquiesça Lleril. « Avec le Domaine qui a regagné une grande partie de sa force au sud, et la montée d'une nouvelle Alliance à l'ouest, il semble sage pour les Grandes Maisons de Morrowind qu'un nouveau... hum... Pacte, dirons-nous, soit conclu. »
« Un deuxième Pacte de Cœurébène, » gloussa Kailev-Tel. « Si je me souviens bien de mes leçons d'histoire, le premier a plutôt mal fini. »
« Si nous apprenons des erreurs de nos aïeux, » déclara lentement l'Archi-Mage Gellarus. « Nous n'aurons alors pas besoin de les imiter. »
« Là, là, » acquiesça le Jarl Kraldar, un geste répété par l'Imperator Tullius.
Kailev-Tel s'enferma dans la contemplation durant un long moment, puis tendit une main à Llewellyn Né-Dragon.
« Alors le Peuple des Hists se tiendra à vos côtés, Enfant de dragon, » affirma-t-il lentement.
*QUELQUES TEMPS PLUS TARD*
De nombreuses silhouettes s'étaient rassemblées en demi-cercle, celle de l'Archi-Mage de Fortdhiver se tenant devant elles. Sarai Gellarus leva son bâton au-dessus d'elle en signe d'Invocation.
« Nous appelons les Divins à en être Témoins, » psalmodia-t-elle d'une voix forte. « Qu'ils tournent leur regard vers ce lieu, et qu'ils témoignent pour les Âges à Venir. »
Puis, elle abaissa son bâton et dirigea son regard vers la première silhouette.
« Qui êtes-vous, étranger, et pourquoi êtes-vous venu dans ce Cercle ? »
Le grand homme dans l'armure en Os de dragon aussi noir que la nuit se releva de toute sa hauteur impressionnante.
« Je suis Llewellyn Né-Dragon, Haut-Roi de Bordeciel, » déclara-t-il fièrement, mais sans arrogance. « Je me tiens devant mes ancêtres en ce lieu sacré afin de sceller notre Pacte pour le bien commun. »
Le bâton se tourna vers la seconde silhouette.
« Et vous, Dunmer ? »
Lleril Morvayn s'inclina jusqu'à la taille dans une révérence cérémoniale des Grandes Maisons de Morrowind.
« Moi, Lleril Morvayn, représente les Dunmers et le Tribunal. Je me tiens dans ce cercle pour affirmer notre place dans le Pacte de Cœurébène. »
Kailev-Tel se redressa à son tour et plaça une main sur son torse en signe de contemplation sérieuse.
« Mon nom est Kailev-Tel, » dit-il d'un ton grave et solennel. « Et je me tiens sur cette butte pour proclamer allégeance, la parole et le lien des marécages du Marais noir. Au nom de mon peuple, j'ajoute ma voix pour former le Pacte de Cœurébène. »
« Quelle preuve apportez-vous, pour attester de votre parole ? »
Llewellyn enleva son casque de sa tête, le plaçant sur la pierre devant lui.
« Les Nordiques offrent la Couronne d'Os de Borgas. Le symbole du pouvoir et de la sagesse confère au Pacte la force et l'autorité de nos ancêtres Nordiques. »
Le bâton pointa Lleril Morvayn, qui tendit une main derrière lui et brandit un objet étincelant.
« Les Dunmers offrent l'Étoile d'Azura, un artéfact magique antique. Elle confère au Pacte nos compétences et la bénédiction du Tribunal. »
Sarai Gellarus cacha son léger sourire. Elle avait été avec Lewis lorsqu'il a revendiqué et purifié cet artéfact en particulier. Elle avait été donnée en cadeau au Conseiller Morvayn lors de la première visite de l'Enfant de Dragon à Solstheim pour vaincre Miraak.
Kailev-Tel souleva un objet noir entre ses mains, le levant haut avant de la placer à côté des deux précédents.
« Les Argoniens offrent l'œuf Mnémique, symbole sacré de naissance et de vie, qui garantit notre sagesse et les souvenirs des Hists au Pacte. »
« Avec ses offrandes, » déclara Sarai, son cœur martelant dans sa poitrine. « Le Pacte est scellé. Que nos nations deviennent une ! »
« Mes amis, » l'Imperator Servetus Tullius s'avança, soulevant la Couronne Impériale bien haut et la plaçant avec les autres. « Je ne suis pas un dirigeant, et ceci ne peut parler au nom du peuple de Cyrodiil pour souhaiter son adhésion à ce pacte. Mais je parlerai pour ceux qui sont représentés ici, appelant à un unique dirigeant pour maintenir ce Pacte. »
Il se tourna et s'agenouilla devant Llewellyn.
« Nous croyons que le Haut-Roi Llewellyn Né-Dragon est celui qui doit nous diriger. »
« Ainsi soit-il, » acquiesça le Dunmer.
« Ainsi soit-il, » approuva l'Argonien.
Llewellyn Né-Dragon baissa son regard et replaça la Couronne d'Os sur sa tête.
« J'accepte le rôle de Haut-Roi du Pacte de Cœurébène, » affirma-t-il lentement, puis il prit une grande inspiration.
« MUL QAH-DIIV ! »
Un murmure de choc parcourut l'assemblée alors que l'Aspect Draconique flamboyant entourait la silhouette de leur Haut-Roi.
« Que nos ennemis tremblent devant notre puissance réunie ! »
Les victoires de Llewellyn ont amené à créer une troisième faction dans ce conflit (eh bien, une quatrième, si on compte l'Empire de Né-Mede). Avec la déferlante PoTala à travers Cyrodiil et le Domaine Aldmeri regagnant la plupart de son ancien territoire, les choses vont devenir TRES intéressantes en Tamriel.
Comme toujours, n'hésitez pas à laisser votre avis.
A la prochaine !
Nephariel
Cette fanfiction appartient à Tusken1602.
