Ils tombèrent tous lourdement dans l'herbe. Tonks apparut sous les traits de Radis, un des loups garous ronflants de l'infirmerie. Sans doute par excès d'entraînement en la matière, elle se releva plus vite que tout le monde et envoya des cordes s'enrouler autour des poignets et des chevilles de la doyenne. Comme le vieux commençait à se réveiller, elle en fit de même pour lui.
Pharamond ne paniqua pas et ouvrit ses yeux, regardant curieusement autour de lui. Ils s'arrêtèrent sur sa demi-sœur.
- Eléna ?
- Est suspectée, grogna Fol-Œil. Et vous aussi. Pour huit meurtres au moins, utilisation de l'impérium, empoisonnement général et chantage. Où est-on ?
Le paysage autour d'eux était à couper le souffle, même avec l'horizon obscurci par le soir. Des collines et des étangs s'étendaient à perte de vue, on pouvait entendre chanter quelques oiseaux de la forêt.
- C'est paisible ici, dit Remus.
- Tu trouves Lupin ? sourit le vieux. On l'a choisi pour ça avec Eléna, parmi quatre autres maisons de campagne. C'était la plus belle, et le village n'est pas loin. Tu verrais, à la belle saison, quand tous les arbres fleurissent…
Remus ramassa une noisette par terre.
- C'est charmant.
Fol Œil lévita les vieux jusqu'à la propriété, que Remus ouvrit d'un coup de baguette. Kingsley lança un feu et ils s'installèrent dans le salon.
Le silence dura. Pharamond lançait des coups d'œil furtifs à sa sœur, qui depuis sa capture, s'était murée dans un profond mutisme.
-Je commence, annonça Fol Œil.
Kingsley sortit une petite boule de caoutchouc, qui roula sur la table basse et se moula en oreille, prête à s'ouvrir au premier orateur.
- Enregistrement, mercredi 25 Décembre, 1991, dit Kingsley en sortant un carnet.
- Nous sommes en état d'arrestation ? demanda Pharamond, loin d'être effondré par cette perspective.
- Comme je l'ai mentionné auparavant, dit Maugrey, vous êtes suspects. Je vous mets en garde à vue anticipée.
- Anticipée ?
- Anticipée de l'autorisation de vous placer en garde-à-vue.
Pharamond ne discuta pas davantage, calme et défait. Remus pensait d'ailleurs que cela n'avait rien de récent. Cela faisait des jours que le vieux avait l'apparence de quelqu'un en train de tirer abusivement sur son fil de vie. Il se rapprocha comme il le put de sa sœur, soutenant son genou contre le sien.
- Votre nom est Pharamond Rowle, dit « le vieux », se lança Tonks, ou…Par quel nom viviez-vous jeune ?
- Aucun pendant plusieurs année. Chez les loups-garous, les noms changent d'une communauté à une autre. Et croyez en mes rhumatismes, j'ai beaucoup voyagé.
- Né en 1867, scolarisé à Poudlard, réparti à Serdaigle et mordu en 1883 à l'âge de seize ans, par un loup-garou sévissant à Pré-au-lard. Votre mort officielle date de cet événement. Des analyses génétiques plus poussées pourrait prouver cette identité. Vous l'admettez ?
- Oui. Mais j'admets tout vous savez ? Ce n'est pas la peine d'être aussi formelle.
- Mme Slughorn ici présente est votre demi-sœur par votre père, de quatre ans votre ainée.
- J'étais un enfant caché, dit Pharamond, je vivais avec ma mère. Eléna a suspecté que notre père avait une double vie.
- Comment ? demanda Remus.
- Elle n'était plus battue aussi souvent qu'avant, avoua-t-il plaisamment. Il se désintéressait. Elle l'a espionné un été, et comme il se cachait à peine, il ne lui a pas fallu longtemps pour comprendre. Elle est venu me parler à la rentrée suivante.
- Il n'y avait aucune jalousie entre vous deux ? demanda Kingsley. Vous viviez dans des mondes très différents.
Le vieux leva son regard au plafond.
- Il y a ces personnes, avec qui l'on se lie d'instinct. Cela n'a rien à voir avec notre filiation, je pense. Nous nous sommes compris dès le début, et elle a toujours été très protective envers moi. Quand j'ai été mordu, elle avait déjà fini ses études et était mariée. Dès que j'ai pu, je suis allé la voir.
- Elle ne vous a pas rejeté, confirma Remus.
- J'étais convaincu qu'elle ne le ferai pas. Je n'avais pas encore connu l'ostracisme, mais je n'avais pourtant aucun mal à réaliser que cela ne passerait pas auprès du reste de ma famille. Mais Eléna, j'avais une telle confiance en elle…Elle m'a aidé quand elle a pu. Avec son mari, elle a eu bien souvent les mains liées mais elle a réussi à compléter mon éducation.
Mme Slughorn eut un petit mouvement de tête dédaigneux, la sortant de sa crise de tétanie. Cela fit sourire Pharamond.
- Ça m'a servi, même si elle vous dirait que j'ai gâché mon potentiel. Comme si c'était de ma faute. Mais dans les groupes dans lesquels j'ai vécu, beaucoup ont été mordus jeunes, certains étaient de simples moldus ou cracmols. Je savais lire, écrire, j'étais doué en magie, un des meilleurs élèves de mon année, avant tout ce fichu bazar. Cela m'a permis de survivre et surtout, de rester indépendant. Elena m'a formé sur les herbes et les potions avancées. Elle rendait les pleines lunes presque supportables.
Encore une fois, madame Slughorn répondit avec un mouvement d'épaules.
- Mais si, bien sûr Elena que ça m'a aidé…
- Et cette situation a duré plus d'une centaine d'année, dit Kingsley. Quel a été le déclencheur de cette série de meurtres ?
- J'aimerai bien comprendre également, grogna Alastor. Mais il y a déjà la maison.
- Quelle maison ? demanda Nymphadora.
Sa question fut accueillie par un silence. Pharamond regardait sa sœur avec intensité, semblant tenter de lire quelque chose dans son absence de réaction. L'œil humain de Maugrey les observait lui-même, vigilamment.
- Celle-ci, le vieux reprit le fil de la conversation comme si de rien n'était. Cette maison. Je n'ai plus d'argent à moi, Sköll me le dispense comme il l'entend. Même avec le partenariat d'Eléna à l'hôpital, les Slughorn ont connu de meilleurs époques. On a donc cherché les maisons secondaires accessibles, avec une ligne d'héritage courte.
- Rapide à éliminer, interpréta Tonks.
- Je ne mens pas, cette maison était la plus belle, mais elle était aussi la plus économe en cadavres. La succession à son sujet a été faite il y a longtemps, Elena était en fait copropriétaire, avec quatre autres cousins. Ça nous évitait d'avoir à racheter les parts.
- Vous avouez donc ?
- Mais ça vous obsède jeune fille, cette histoire d'aveux. Vous n'allez pas me demander confirmation tout le temps. Il faut avoir confiance en vous.
- De quels meurtres parlent-on ici ? intervint Kingsley. Ceux de ce matin ?
- Tu as tué tes cousins ce matin ? s'étonna Pharamond en se tournant vers sa sœur. Tu n'as pas prévenu.
- Pas uniquement, dit Maugrey. On peut également compter les morts de Dubius Beurk et Valliance Croupton, qui nous avaient été signalés par des membres du club des Alouettes comme les premières victimes de la malédiction. J'ai récemment étudié les patrimoines et les héritages de ces victimes. En plus d'eux, deux des morts de l'hôpital étaient concernés, sans compter Mme Slughorn.
Remus choisit ce moment pour aller chercher une chaise pour Maugrey, qui s'appuyait de plus en plus sur sa jambe de bois.
- Bien, mais cela n'explique qu'une petite partie des meurtres, dit-il en s'asseyant à son tour. Et pourquoi cette fixation sur la maison ?
Pharamond reporta encore une fois son regard sur sa sœur.
- Dolores Ombrage, grelotta la doyenne, sortant enfin de son silence. Le concept même de « Dolores Ombrage ».
- Nous avons toujours été victimes des jeux de pouvoirs, développa son frère, que cela soit chez les loup-garous ou chez les sangs-purs. Nous avons pensé le club des alouettes très tôt, pour permettre à Elena d'espionner les tendances du gouvernement. Rien ne passe dans ce pays sans l'aval officieux des grandes familles. Elle a eu vent il y a un an, d'un projet de loi d' Ombrage, interdisant aux loups garous la propriété, les rejetant loin des villes, les soumettant à des contrôles plus réguliers et plus invasifs.
- Vous êtes présumé mort, dit Remus. Vous n'auriez pas été concerné par ces mesures.
Le vieux perdit son sourire.
- Le problème n'est pas l'application de la loi, en fait, la version qui nous ai parvenu nous a semblé peu probable de passer. Dumbledore et ses idées ont toujours beaucoup de poids dans les débats. Mais les rumeurs ont des conséquences. Elena n'est pas la seule à en avoir eu vent, Greyback en a aussi entendu parlé.
Fol Œil émit un léger grognement.
- Il veut déménager le trafic.
- Et moi avec. Et à 124 ans, on ne me demandera pas mon avis. Sköll développe des manières de plus en plus mafieuse, il commence à engager des gens horriblement compétents pour se débarrasser de ses problèmes. J'ai une réputation de réussite parmi les loups garous, je montre qu'il est possible de survivre à la malédiction et mourir de vieillesse, je montre qu'avoir été libre m'a rendu fort. Greyback endoctrine et je suis un argument, il ne pardonnerait pas mon départ.
- Et Sköll est son homme de main, dit Tonks.
- Avec l'âge, il nous est devenu difficile et risqué de transplaner. Ici, nous fonctionnions par poudre de cheminette pour nous rejoindre mais dans les camps, rien n'est relié au réseau et un système de portoloin aurait été un enfer juridique et financier.
- Il était impensable que vous soyez séparé de votre sœur, dit Maugrey. Votre alternative a été de semer la peur et le doute dans les familles de sang pur, tout en attirant l'attention des autorités sur le trafic et Greyback, dans l'espoir de profiter du chaos d'un possible démantèlement pour vous échapper.
- Ça. C'était son but, dit la doyenne en désignant son frère. Moi, j'en avais un autre.
- Lequel ?
- Tuer tout le monde.
Pharamond regagna son sourire.
- Et elle avait réussi à faire juste ça. J'ai un peu bricolé par-dessus.
- Vous avez envoyé le dénommé Whisky-Coca, dit à sa place Fol Œil, votre protégé, faire du porte à porte et vendre une boîte de sels de bains, dont le double fond percé contenait des mouches. Possédées, immunes contre le poison qu'elles transportaient et discrètes, elles se sont ainsi répandues dans les maisons des familles de sang pur.
- Jusqu'à tomber sur un grand paranoïaque notoire, Cetus Rowle, compléta Tonks. Qui ne voulait pas mourir.
- Nous nous sommes aperçus à ce moment-là, que le poison n'était pas aussi efficace que nous le pensions, dit Pharamond. Nos premières victimes étaient âgées et le résultat nous a quelque peu trompé. La confusion crée était en revanche suffisante.
- Mais Rowle n'aurait pas laissé passer une telle attaque, et il était un sorcier informé et compétant. Vous l'avez donc éliminé.
- Faire du porte-à-porte, passe encore, compris Remus. Mais commettre un meurtre non, vous vous êtes donc servi de Whisky-Coca en vous aidant de l'impérium cette fois. A son retour, vous avez échangé le sucre et l'héroïne avant qu'il ne se ressaisisse. Vous avez utilisé Stéréo de la même manière plus tard.
- Oui. Et non, dit le vieux.
Il parut de nouveau extrêmement fatigué.
- Stéréo n'avait aucune idée qu'il était sous impérium, il avait un esprit bien plus influençable que le jeune Whisky et je l'avais choisi précisément pour cette raison. Si tu penses Lupin, que ça me fasse plaisir de tuer… Les sangs purs racistes, oui, des hommes sur qui la misère est tombée sans prévenir, non. Whisky-Coca, Stéréo, toi…
- Moi ? Ah... La prison.
- Mais je crains que dans son cas, Stéréo ne se soit blessé pendant qu'il était sous influence. Il peut être compliqué de garder son attention sur ses propres gestes, s'ils n'ont pas rapport avec la suggestion donnée. J'ai été présomptueux.
-Reste Herbert Carrow et Ombrage.
- Pour l'exemple, pesta soudainement Mme Slughorn, museler et castrer les loups- garous, non mais !
- C'était facile pour Eléna, dit Pharamond, elle est chez elle à l'hôpital. Et elle connait tout le monde, il ne parait pas suspicieux qu'elle visite…
Il ferma les yeux, et rentra dans un nouveau silence.
- Vous avez été trop ambitieux, commenta Remus. La possession des mouches, l'impérium…tout cela a complétement taxé votre énergie. Elle vient de là, cette fameuse fatigue, vous en avez trop fait.
- Tout était de trop dans cette histoire, murmura le vieux.
Puis Pharamond approcha ses poignets attachés de ceux d'Eléna. Il lui desserra le poing et lui prit la main. Sa sœur le regarda droit dans les yeux.
- Tout n'était pas assez, dit-elle. Mais on aura fait de notre mieux.
Ils restèrent ainsi quelques secondes. Puis leurs paupières s'abaissèrent. Leurs corps s'affalèrent l'un sur l'autre. Maugrey surgit de son siège et desserra leurs main, unies par un petit dard empoisonné, enfoncé dans leurs paumes.
OoO
- Elle aurait dû tuer Ombrage, dit Tonks en reposant avec une froide délicatesse le journal sur le comptoir, encore à l'hôpital et elle recommence déjà…
- Ne sois pas dure avec la doyenne, s'amusa Remus, ce n'est vraiment pas faute d'avoir essayé.
- Oui, et bien je suis désolé de la contredire là-dessus, mais elle aurait pu faire mieux.
- Tu as entendu ce qu'elle a dit lors de l'interrogatoire, elle a parlé du concept d'Ombrage. On tue une Ombrage, il en reviendra une autre, c'est notre système qui lui a donné ce pouvoir. Alors, comment s'est passée pour toi ta première grosse enquête ?
Nymphadora haussa les épaules et regarda ailleurs.
-Je n'ai pas l'impression d'avoir été très utile. J'ai suivi les ordres de Fol Œil tout en échouant à le faire efficacement parfois, j'ai lu des papiers, je suis allée à un club de streep-tease.
- Mmh, tu pourras mettre tout ça dans ton rapport de stage.
- Ce n'était pas un stage. Le nez estropié de Maugrey renifle tout lui ! Il savait pour la maison. Il a su aussi tout de suite que Elena aimait Pharamond au point qu'il était impensable qu'elle ne vienne pas voir son corps. Rien ne garantissait ça dans les papiers, nous n'avions même pas de preuves qu'ils se connaissaient.
- Il avait compris qu'il y avait un complice, dit Remus. Je pense qu'il faisait l'hypothèse qu'il ne s'agissait pas d'un simple partenariat. Les mobiles apparents des meurtres allaient dans ce sens. Sang purs contre loups-garous, la maison, il y a de l'affect dans ces luttes. Finalement, la réaction de la doyenne à l'hôpital a dû confirmer ses soupçons, mais si l'on n'avait pas identifié Pharamond, que les dates et les noms n'avaient pas collé, les liens auraient été nettement plus difficiles à faire. Et qui a justement mit un nom sur le vieux ?
- C'est moi.
- Je t'offre donc un verre…
Abelforth apparut soudainement.
- Tu as de l'argent ?
Remus fouilla sa poche et en sortit fièrement une bourse pleine.
- C'est deux mornilles. C'est des mornilles ? Non, s'en est pas. Je veux des mornilles, et la loi est d'accord avec moi. Par contre, tu peux toujours avoir ça.
Il jeta une poignée de bonbons au citron sur le comptoir. Lupin attendit qu'il parte pour tenter de se rattraper :
-Je t'offre donc les bonbons au citron d'Albus Dumbledore. C'est un grand homme, les touristes en raffolent.
Tonks en savoura un.
- Merfi.
- Au final, quelles preuves avez-vous avancé pour l'instant ?
Tonks haussa les épaules.
- Aucune. Fudge ne veut toujours pas de grabuge. Les coupables sont morts et comme nous savons de façon sure que les morts vont stopper, il est très satisfait de flanquer tout ça sur le dos d'une gigantesque intoxication alimentaire et d'affaires sans suite. Pas sûr que cela tienne face aux familles des victimes, mais nous en sommes là pour l'instant. Fol Œil est allé jeter un œil dans l'appartement de la doyenne, mais il n'y a rien de suspicieux pour une potioniste, et ses chaudrons sont clean. Que vas-tu faire, maintenant que l'enquête est fini ?
- Retourner à mes carottes. Je reste au trafic pour l'instant, voir ce que je peux y apprendre de plus. Fol Œil prévoit une fausse arrestation pour m'en faire sortir dans un mois au maximum. Après j'aurais plutôt intérêt à faire profil bas quelques temps.
- Je passerais te voir.
- En prison ?
- Dans ta roulotte, crétin. J'en ai marre de ces gens qui me marie à Kingsley, j'aimerai brouiller les pistes en faisant jaser autrement.
- Mon dieu Tonks ! C'est une très mauvaise idée.
OoO
- Agent d'entretien, éh !
Remus s'arrêta de frotter les vitres.
- Carré ! Tu as le temps pour un poker ?
- Soit sérieux, blanchit Carrédas, bordel mon gars. Bordel…
- Quoi ?
- Athéna est enceinte.
- De toi ?
Remus se fit chopper par le col.
- Bien sûr de moi, qu'est-ce que tu sous entends là ?
- Que ta copine est une prostituée.
- C'est pas parce qu'elle est pute, qu'elle prend pas ses précautions.
- Tu viens de dire qu'elle était enceinte.
- Avec moi elle en prend pas !
- Ok.
- Ce n'est pas le problème !
- Quel est le problème ?
Carrédas ne répondit pas. Le silence s'engouffra. Puis Remus sourit soudainement, comme il n'avait pas souri depuis longtemps.
- Je vais nous trouver un jeu de cartes, Peter, mon ami. Et un verre de cette liqueur collante.
- T'as des noms de louveteaux en réserve toi ?
- Pharamond et Eléna.
- Et s'ils sont mal formés, à cause de toutes les merdes que leurs parents ont pris dans leurs vies ? Et s'ils n'ont qu'un œil ? Et s'ils boîtent ? Et si dès qu'ils avancent, ils se cassent la gueule ?
Remus distribua les cartes.
- Alors tu les appelleras Fol Œil et Tonks.
OoO
oOo
Mvoilà, s'fini. J'ai mis un siècle et demi mais je sais persévérer. Big up à Destrange pour le harcèlement régulier, ça a grandement aidé. N'hésitez pas pour ceux qui passent, à placer un petit mot sur le dernier chapitre. (Pour ceux qui estiment que tuer les coupables est un cliché, oui. Mais Horace Slughorn n'aurait pas survécu au scandale)
