3 : Obstacle.

Emma faisait revenir le repas dans la poêle, son chien dévorant ce qu'il y avait dans sa gamelle près d'elle, quand elle distingua des coups portés sur la porte.

-Entre mon soleil! C'est ouvert! Rétorqua la blonde, faisant sauter les légumes sur le feu.

La porte s'ouvrit alors qu'elle ajoutait la sauce, et Regina entra posant sac et veste à l'entrée, avant de venir vers la jeune femme pour passer un bras autour d'elle et presser un baiser sur sa joue.

-Bonsoir Em', comment était ta journée? Sourit la brune avant de caresser l'animal qui c'était précipité vers elle comme à chaque fois qu'elle venait.

Emma et elle sortaient ensemble depuis six mois, un peu plus même, les deux femmes étaient heureuses, se voyant au moins six soirs par semaine, après les entrainements, les matchs de la brune pour ses équipes, et Emma rentrait chez elle auprès de la médecin après certaine de ses gardes, même si elle avait essayé d'avoir surtout des gardes de jour. Elles passaient leur temps à essayer d'en avoir plus ensemble, et comme elles avaient des travails prenant et qu'il y avait les entrainements et les courses de la brune, se voir restait toujours compliqué, donc le mieux pour elles étaient de tout faire ensemble le soir, de diner et dormir ensemble, de regarder la télé, discuter et faire l'amour des heures encore et encore.

-Bien, très bien. Mes parents ont appelés avant que tu arrives, donc ils t'embrassent. Ils passeront nous voir dimanche prochain pour le goûter. Je ferais un gâteau, tu seras là rassure moi? Demanda la blonde en continuant de remuer les légumes.

-Oui bien sur, avec plaisir même. Assura Regina en se pressant contre son dos, enlaçant l'abdomen de son amante pour embrasser la ligne de son cou vers la clavicule. Mais ce soir, pas de match, pas de garde, pas d'entrainement, t'es toute à moi. Souffla-t-elle entre deux baisers.

-Juste à toi. Sourit Emma en inclinant doucement la tête. Avant que j'oublie, reprit-elle, y a une clé sur le comptoir. Pour toi.

-Clé de? Demanda la brune en se détachant d'elle pour aller vers le comptoir prendre la clé en question.

-Mon appart'. Plus simple pour que tu viennes. Tu n'auras plus à frapper, attendre, ni venir à l'hôpital récupérer mes clés quand je finis plus tard que toi. C'est plus simple, mieux. Remarqua la blonde, haussant les épaules comme si c'était logique.

Regina serra la clé dans sa main et vint rapidement vers la blonde pour la serrer contre elle, attirant de sa main libre le visage de l'infirmière pour presser un long baiser sur ses lèvres.

-Je t'aime. Souffla-t-elle.

-Moi aussi. Sourit Emma avant de lui voler un baiser. Maintenant mets la table, je meurs de faim et c'est prêt dans une minute. Remarqua-t-elle.

Regina se détacha d'elle, la laissant finir en sortant la vaisselle sur la table basse. En attendant que la blonde la rejoigne avec le plat, elle fouilla le catalogue de films et en sélectionna un pour ce soir. Emma la rejoignit rapidement, remplissant leurs bols de légumes et de riz avant de se vautrer à ses côtés. Elles mangèrent en regardant le film, et laissèrent la vaisselle de côté la blonde se laissant aller contre sa petite amie, sa tête sur son épaule. Alors que le film tournait encore, le regard d'Emma tomba sur son chien allongé sur le côté.

-Plume, mon beau, tu viens? Appela-t-elle.

Le chien tourna la tête pour la regarder mais ne bougea pas. La blonde surprise, fronça les sourcils et releva la tête pour le regarder. D'habitude il venait de lui même sur le canapé, surtout quand elle était seule, mais même quand Regina était là c'était arrivé qu'il le fasse. Mais alors quand elle l'appelait, juste son nom même, il n'hésitait pas une seconde, et des fois il venait même s'affaler sur ses genoux, sur elle entière pour prendre toute sa place. Seulement depuis quelques jours il n'allait pas très bien, il était moins câlin, moins heureux, et elle avait pensé être parano, comme tout ce qui concernait son chien adoré qu'elle aimait tant. Mais là, le fait qu'il ne bouge pas alors qu'elle l'invitait directement et tapotait ses jambes pour lui faire signe de venir s'y installer, c'était preuve que rien n'allait.

-Emma, qui a-t-il? Tu as l'air inquiète. Remarqua la brune en remettant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.

-Non, non ça va. Soupira la blonde en se laissant tomber encore plus contre elle. Juste mon Plume qui est bizarre, j'irais voir le véto demain.

-Tu veux que je vienne avec vous? Proposa Regina en caressant sa tête.

-Non, ne t'inquiète pas, on ira en sortant du boulot, pendant que tu es à ton entrainement, et ensuite on peut même passer te chercher pour rentrer ici. Proposa Emma.

-Oui ça me va très bien. Sourit la brune. Tu sais très bien que chaque minute de libre que j'ai est pour toi, mon soleil.

-Hmm..Moi aimer toi tellement. Souffla la blonde en se tournant pour venir embrasser la peau dans son décolleter. Moi vouloir te déshabiller. Ajouta-t-elle en poussant le tissu pour l'embrasser plus. Toi d'accord?

-Déshabille moi vite. Supplia Regina en la tirant plus près d'elle en tirant sur les vêtements la gênant.

Alors qu'elles se déshabillaient, Plume resta allongé sur son gros coussin, soupirant, en fermant ses paupières, habitué maintenant.

Le lendemain, au réveil, les deux femmes se préparèrent ensemble, se faisant leur petit déjeuner tout en essayant de choyer au plus Plume qui restait moins énergique que d'habitude. Elles partirent ensemble de l'appartement et se rendirent au travail. Emma passa sa journée entre opérations, suivis des enfants, et pensées sur son chien qui avait vraiment l'air d'aller mal et qui la préoccupait plus qu'elle ne l'aurait voulu. En fin de journée, alors qu'elle était devant la machine à café, attendant qu'il est fini de couler, elle fut interrompue.

-Emma Swan? Demanda une voix rauque sur sa droite.

La blonde tourna le regard pour découvrir une femme d'une cinquantaine d'années, brune claire, les yeux noisettes, la peau un peu mate. Emma avait le sentiment étrange de l'avoir déjà vue, ou alors cette femme ressemblait fortement à quel quelqu'un qu'elle connaissait mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

-Oui c'est moi. Bonjour, vous êtes? Demanda posément la blonde avec un sourire poli.

-Alors c'est vous qui couchez avec ma fille. Déclara la femme en la détaillant des pieds à la tête.

Et là elle comprit de suite. C'était son amante qu'Emma voyait en cette femme, les traits, le regard, il y avait quelques ressemblances, mais elle savait aussi que la brune ressemblait surtout à son père. Peu de temps après la rencontre avec ses parents, Regina lui avait montré des photos de son père, en lui disant qu'elle avait physiquement plus récupéré de lui que de sa mère, et maintenant, Emma en était sûre, mais constatait aussi qu'il y avait quelques traits commun entre les deux femmes Mills.

-C'est pas faux. Mais j'en suis surtout complètement amoureuse. Répondit la blonde.

-Oui bien sur, et donc vous envenimez ses rêves stupides de grandeur. Appuya la femme, la voix dure.

-Rêve de grandeur? Releva Emma, surprise. Votre fille n'a pas de rêve de grandeur. Elle veut juste vivre de ce qu'elle aime. Remarqua-t-elle.

-La course est une lubie stupide qui ne lui va pas. La course n'est pas pour elle. Son père la faisait courir enfant, et j'ai passé des années à lui faire cesser de penser que c'était son avenir. J'avais réussi, et je découvre qu'elle remporte de nouveaux trois courses d'affilé, étrangement pile au moment où elle sort avec vous.

-Comment savez vous qu'on est ensemble? Elle ne vous l'a pas dit. Demanda la blonde.

-Votre petit passage à la première course de ma fille il y a des mois a fait parlé, il n'est pas vraiment passé inaperçu. Gronda Cora.

-C'est vrai. Se souvint la blonde. Et Regina n'a jamais cessé de courir, et elle est excellente. Alors ouais je couche et sors avec elle, et je l'aime. Et comme je l'aime autant je la soutiens dans tout ce qui la rend heureuse, même si c'est des heures d'entrainements et des courses souvent en période de compétition. Parce que pour son sourire et sa joie je suis prête à n'importe quoi. Assura Emma en prenant sa tasse pour ensuite lui faire face, à une femme choquée par ce répondant. Et si elle vous a sorti de sa vie c'est exactement parce que vous ne la souteniez pas dans ce qu'elle veut. Elle est un médecin formidable, une femme absolument fantastique, elle est magnifique et tellement intelligente, elle est une coureuse très douée, et je suis tellement tellement heureuse et fière d'être avec elle. Si elle est heureuse, je le suis aussi, et j'irais à toutes les courses où elle voudra aller juste pour la féliciter quand elle remportera la première place. Appuya-t-elle. Maintenant, si c'est pour lui dire ce genre de chose, n'aller pas la voir, elle n'a pas besoin de votre négativité, parce que malgré ce qu'elle dit je la connais et elle a un petit espoir qu'un jour vous soyez fière de qui elle est et de ses choix, alors revenez la voir quand se sera le cas. Elle lui tourna le dos, la laissant toujours sous le choc. Oh et tardez pas trop, parce que je vais pas attendre des années pour l'épouser et vivre avec elle, et faire des enfants, vous devriez pas louper ça! Conclu-t-elle en s'éloignant.

Elle repartit rapidement faire son travail, ces quelques minutes tournant dans sa tête. Elle avait fait la fière, parce qu'elle n'avait pas supporter que Cora attaque sa petite amie, elle avait eu le besoin viscéral de lui dire ce qu'elle pensait, ce qu'elle avait sur le coeur. Seulement maintenant elle réalisait quand même qu'elle venait de remettre en place la mère de son amante, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus délicat et correct qu'elle aurait pu faire en rencontrant pour la première fois Cora Mills. Et maintenant elle allait devoir raconter cette rapide entrevue à Regina.

Elle passa la fin de sa garde à finir ses tâches, pour finalement quitter l'hôpital. Elle passa chez elle pour récupérer Plume, et partit rapidement chez le vétérinaire, qui la connaissait bien et avait accepté de la prendre en urgence comme dernier rendez vous. Sur place, elle fut directement prise en charge, et l'homme commença de suite son examen sur l'animal, pendant que la blonde expliquait d'où naissait ses inquiétudes. Puis finalement l'homme s'arrêta, et caressa la tête du chien avant de regarder la blonde.

-Il est en plein santé physique. D'après ce que vous me décrivez j'aurais plus tendance à me dire que c'est émotionnel ou psychologique. Expliqua le vétérinaire. Dites moi, dans votre quotidien y-a-t-il un changement important ces derniers temps?

-Non, on fait toujours les sorties, les câlins, tout. Marmonna Emma, avant de voir son bracelet avec son initiale et celle de sa petite amie, cadeau de leur demie année ensemble. Oh si, quelque chose. Je sors avec une femme depuis six mois, elle vit pratiquement chez moi. Mais elle aime Plume, elle lui fait des câlins, elle est géniale avec lui.

-Certes, mais elle est avec vous, donc il y a l'affection entre vous deux, et moins pour votre chien. Expliqua l'homme. Madame Swan, Plume n'est pas malade, il est jaloux. Il doit s'habituer à l'idée de vous partager, même si il aime déjà votre petite amie.

-Il est jaloux? Gloussa Emma avant de s'approcher pour enlacer Plume et caresser sa tête. T'es jaloux mon beau? Hein? Elle embrassa sa tête. Tu sais que je t'aime fort, et Gina aussi, on t'aime toutes les deux, t'inquiète pas je te remplacerais jamais mon Plume.

-Continuez comme ça et il finira par s'y faire. Sourit le vétérinaire.

La blonde le remercia longuement, récupéra son chien et sortit. Elle passa par le lieu d'entrainement de Regina et s'arrêta, caressant son chien en attendant et finalement la brune arriva et eu de suite une marque d'affection pour les deux. Emma lui sourit simplement et redémarra, partant vers chez elle, ayant hâte de rentrer, elle commençait à avoir le contre coup de la journée et avait envie de se poser. Le retour fut calme, Regina remarquant l'attitude éteinte de sa petite amie qui était pourtant d'habitude si joviale et énergique. Mais une fois à l'appartement, une pizza -restant de la lubie du père de la blonde- au four, Regina craqua et s'approcha de son amante adossée au comptoir pour se coller à elle et enlacer sa nuque.

-Qu'est ce qui se passe ma jolie? Demanda-t-elle.

-J'ai...Elle se racla la gorge. J'ai eu une visite surprenante aujourd'hui.

-Raconte moi. Proposa la brune en caressant doucement l'arrière de sa tête.

-Une femme qui te ressemblait beaucoup et qui-

-Ma mère. Comprit Regina, se tendant soudainement. La blonde hocha doucement la tête. Raconte moi ce que vous vous êtes dis.

Alors la blonde raconta tout, chaque mot de la femme plus âgée, l'ambiance étrange et son besoin de prendre sa défense. Elle n'entra pas dans les détails de son monologue, mais précisa quand même un point.

-J'ai aussi mentionné que si elle voulait te parler pour te rabaisser et ne pas être fière de toi, elle pouvait s'abstenir. Je lui ai dis de revenir le jour où elle serait fière de qui tu es, et de pas trop tarder si elle voulait pas tout louper. Expliqua Emma, dans une grimace de gêne, les mains sur la taille de son amante. J'ai bien fais ou c'était une connerie et je me suis juste emportée? Demanda-t-elle.

-Emma.. Marmonna la brune, les larmes aux yeux. Je..Je t'aime, tellement. Et tu es parfaite, j'aurais pas eu le courage de lui dire tout ça, alors merci, merci tellement, personne depuis mon père n'a osé lui tenir tête pour moi. Expliqua-t-elle, émue.

-Moi j'ai pas peur d'elle, et je veux te protéger toujours. Tout ce que je veux c'est que t'aille bien. Expliqua la blonde en la serrant.

-Avec toi je vais bien. Assura Regina.

Elles s'embrassèrent plusieurs fois, s'allégeant de cette visite qui avait été une mauvaise surprise pour la blonde et une peur et une angoisse rapide pour la brune. Elles se séparèrent à la sonnerie du four et sortirent la pizza pour se couper des parts et aller s'installer dans le canapé, devant l'une de leur sitcom favorite, Plume près d'elles.

-Au fait, tu es allé chez le vétérinaire ou pas? Demanda soudainement Regina, après deux huitièmes de pizza pour elle, quatre pour la blonde.

-Oui, juste avant de venir te chercher. Acquiesça Emma en regardant son chien.

-Et alors? Il va bien? Pas malade? Interrogea la brune.

Elle s'était sincèrement attachée au chien, c'était une boule de poil adorable, très attachante, et elle adorait avoir du temps pour lui faire des câlins ou pour l'emmener faire quelques ballades avec son amante. Alors à la remarque d'Emma la veille sur son attitude étrange, l'avait fait tiquer, et il était vrai qu'il avait l'air plus morne ces derniers temps, par moment. Il était comme boudeur.

-Il est pas malade, il va bien. Rassura Emma avant d'enfourner de grosses bouchées de pizza.

-Je sens un mais, qu'est ce que tu ne me dis pas? Demanda la brune.

-Il est jaloux. Soupira la blonde. Il boude comme un gamin parce qu'il est jaloux de l'affection et de l'amour que je te donne.

-Ça veut dire qu'il ne m'aime pas? Interrogea Regina, le visage effondrée d'inquiétude.

-Moi je sais qu'il t'aime. Et le veto dit qu'il peut t'aimer, m'aimer et être jaloux quand même. Il t'aime mais il adore pas l'idée de partager mon affection. Donc il me le fait savoir en boudant. Expliqua Emma en regardant toujours sa boule de poil d'amour, qui la regardait aussi.

-Et qu'est ce qu'on peut faire? Moins de câlins devant lui? Demanda la brune.

-Non, non. Il faut qu'il s'habitue, toi comme moi devons lui donner de l'amour encore et encore, mais ne pas cesser de s'en donner l'une à l'autre. Argua la blonde. Il doit s'habituer Gina, il doit comprendre que je l'aime, mais que je t'aime aussi. Ça a toujours été que lui et moi. Souffla-t-elle.

-Et quand tu avais des copines avant moi? Interrogea Regina en caressant la joue pâle de son pouce.

-Ça a jamais été assez important pour que je passe beaucoup de temps avec. Rétorqua Emma en tournant la tête vers son amante. Les copines que j'avais passais la nuit ici au mieux, mais elles ne dînaient pas vraiment, prenaient au mieux un café rapide le matin et voilà. Elle se pencha et fit s'effleurer leurs nez. Mais surtout tu es la première femme que j'aime ainsi et avec qui je me sens bien, avec qui je veux des contacts en continue. En fait tu es la première femme avec qui Plume est obligé de me partager. Parce que sans toi je ne suis pas grand chose et sans lui un bout de moi manque aussi.

Regina serra son bras autour d'elle et embrassa son front.

-Je suis tombée amoureuse de toi et de Plume, avant de t'aimer toi seule. Gloussa-t-elle doucement.

-C'est vrai? Demanda la blonde, surprise.

-Oui. Je trouvais ça tellement beau cette façon que vous aviez d'être très difficilement séparable, de vous regarder, de vous rendre heureux. Il est comme ton enfant, et en même temps comme ton frère et ton meilleur ami. Sourit Regina. J'ai toujours trouvé ça beau, alors je ferais tout ce qu'il faudra pour que la boule de poil aille mieux. Tout comme tu m'as défendu bec et ongle devant ma mère.

-Arrête de me donner des raisons de tomber encore plus amoureuse de toi. Murmura Emma en venant l'embrasser. Puis elle se tourna, poussant leurs assiettes vides sur la table, et resta collée à sa petite amie. Plume tu viens? Allez mon beau. Appela-t-elle vers son chien.

Dans la seconde qui suivit, le chien se leva et trottina tranquillement pour venir sauter sur le canapé et s'allonger de tout son long sur les jambes des deux femmes qui partagèrent un doux rire en se mettant à le dorloter doucement. Emma sourit grandement en le voyant se tourner sur le dos, réclamant plus de caresses. Elle le retrouvait comme avant, non boudeur et non jaloux cette fois, il était adorable comme toujours. Et la blonde souriait plus encore en voyant Regina lui donner plein d'amour.

-Emma, je vais appeler ma mère, lui dire que je veux la voir avec vous deux, vous présenter, et je vais lui dire en face que soit elle apprend à accepter qui je suis, ou je la revois plus jamais. Argua soudainement la brune avant de la regarder. Tu seras là n'est ce pas?

-Bien sur, on sera avec toi. Assura la blonde.

Regina laissa tomber sa tête contre la poitrine de son amante, gardant une main dans les poils blancs, et l'infirmière l'enlaça d'un bras, l'autre câlinant Plume. Ensemble. C'était eux ensemble sa famille.