Notes : Hé oui, vous ne rêvez pas : je reviens, et enfin avec un Snamione ! Et seigneur oui, ça fait presque un an jour pour jour ! Le temps passe très vite, mais je suis heureuse de vous offrir cette histoire. Certes, vous le verrez, c'est une fic légère, humoristique, oui Snape est un peu OOC, Hermione aussi, mais je me suis juste fais kiffer à l'écrire, et je l'espère qu'il en sera autant pour vous lorsque vous me lirez. C 'est une fic située post-war. Ni Lupin, ni Sirius n'est mort et encore moins Tonks ou Fred. Un AU sans vraiment l'être : on reste dans le monde magique que vous connaissons, à Poudlard, sans changement ou presque. Sur ce, bonne lecture ! Et dites-moi ce que vous en pensez, pour une fois : je n'ai pas fini encore l'écriture, mais j'avais vraiment hâte de vous la présenter.
En bref, j'ai besoin de vos encouragements ! Coeur sur vous.
Le don de soi
Chapitre 1.
Hermione Granger n'était pas professeure depuis des décennies, contrairement à la plupart de ses collègues. Cela faisait cinq, bientôt six, longues années que la jeune femme avait décidé de lâcher le ministère pour le poste de professeur d'étude des runes.
Tous ses proches avaient été surpris… Sauf Ron. Le rouquin avait partagé sa vie durant deux ans avant qu'ils ne se séparent en plus ou moins bon terme, et il n'avait eu de cesse d'entendre parler de Poudlard. Ce choix de carrière avait alors été loin d'être une surprise pour lui.
Harry lui en avait tout de même touché un mot, histoire de s'assurer que ce choix était bien le bon. Après tout, le chemin politique que la jeune femme avait entrepris avait été ponctué d'une longue suite de succès, mais son amour pour l'enseignement et cette école avait été plus fort que le reste.
C'est ainsi avec un entrain frôlant le surnaturel qu'elle avait pris congé au sein du château.
Son… « enthousiasme » face à l'enseignement était loin d'être communicatif, et sa surexcitation avait fini par devenir la raison pour laquelle les plus anciens professeurs l'évitaient, à savoir Flitwick, McGonagall, et en particulier le professeur Snape.
Chaque repas, ou presque, était ponctué d'une, voire, plusieurs anecdotes piochées dans l'histoire de Poudlard ainsi que tous les manuels présents dans la section interdite à laquelle elle avait désormais accès.
Elle ne cessait de s'extasier sur chaque recoin du château, et le jour de la présentation de l'espace des professeurs semblait avoir été le meilleur de son existence.
Cela aurait pu paraître comme une anecdote charmante, mignonne, enfantine, un peu naïve même si cette attitude exaltée ne durait pas depuis des années. Car oui, on aurait pu croire qu'au bout d'un an, deux ou trois, cette frénésie passion envers son école aurait pu se tarir, mais il n'en était rien.
Neville, remplaçant du professeur Chourave, était l'un des rares à considérer ses paroles avec intérêt, chaque fois qu'elle tombait en pamoison devant une brique nouvelle de l'étage numéro 6. Lui-même avait passé ce cap depuis des mois, mais il appréciait son amie pour ce côté un peu fantasque qu'il n'avait pas. Alors il la supportait. Et il était bien le seul d'ailleurs.
Pourtant, depuis maintenant quelques jours, Hermione était en proie à un silence plutôt inquiétant.
Plus de cris stridents, plus de bla-bla incessants ni de moue joyeuse. Il ne restait d'elle qu'une expression neutre, et peut-être un peu préoccupée.
Cette fin de semaine ne fit pas exception au reste, et c'est durant le diner que la directrice avait soumis l'idée d'investiguer sur ce qui rendait sa professeure si maussade. Snape lui avait chuchoté, ou plutôt, supplié de ne rien faire. Enfin quoi ? Cela faisait au moins 5 ans qu'il n'avait pas eu le loisir de passer un moment à table sans entendre un de ses discours assommants, il avait bien le droit d'en profiter un peu, non ?
Seulement, c'était de Minerva McGonagall dont on parlait, et la vieille magicienne ne lâchait pas le morceau aussi facilement.
« Mademoiselle Granger ? chuchota Minerva, non sans que le professeur de potions ne ferme les paupières de désespoir.
_ Oui ?
_ Est-ce que tout va bien ? »
Hermione reposa sa fourchette en un soupir las. Elle n'avait qu'à peine touché à son assiette.
« Pourquoi est-ce que tout le monde me pose la question aujourd'hui ? questionna-t-elle avec sincérité. »
La directrice s'apprêta à lui offrir une réponse cordiale, réconfortante même, mais elle n'en eut pas le temps.
« Oh et bien, je dirais peut-être, à tout hasard, pointa Snape avec ironie, que cela vient du faire que ça fait maintenant cinq jours et deux heures quarante que nous n'avons entendu ni une de vos paroles barbantes, ce bla-bla incessants qui me file des acouphènes depuis que vous avez franchi le seuil de la Grande Porte, ni un de vos rires stridents qui me donne envie de vous tuer. Ou peut-être est-ce parce que vous tirez cette tronche d'enterrement de six pieds de long comme si on venait de vous apprendre que votre détesté Pattenrond est mort la nuit dernière ?
_ Oh, alors vous ! s'insurgea la jeune femme en le fusillant du regard d'un mouvement de la tête vif qui fit trembler ses boucles éparses.
_ Ais-je tort ? demanda le professeur d'un ton un peu trop candide, sans trop remarquer l'air furibond de la directrice.
_ Pourquoi est-ce que vous critiquez sans arrêt mon chat ? lâcha Hermione d'un air hautain.
_ Quoi, c'est tout ce que vous avez à dire ?
_ Oui !
_ Très bien, alors sachez que votre horreur à poils longs entache mes robes à des kilomètres. Son pelage se balade dans mon air, mon espace, appuya-t-il en désignant son costume, et j'en ai déjà assez avec Minerva.
_ Severus ! le gronda la vieille sorcière.
_ Pattenrond va très bien, ne vous en déplaise. Maintenant, si vous le permettez, je vais vous laisser manger dans la paix à laquelle vous aspirez tant, et m'en aller, puisque je vous dérange de ma simple présence.
_ Hermione, tenta Minerva dans le but de la retenir.
_ Merci professeur McGonagall, mais ça ira, trancha l'ancienne Gryffondor avant de prendre congé. »
Après qu'Hermione soit partie un peu trop rapidement, laissant voler sa longue robe derrière elle, Minerva se tourna vers son collègue d'un air accusateur.
« Quoi ? demanda le professeur de potions, une bouchée de pomme de terre chaude encore dans la bouche et la fourchette à mi-chemin de cette dernière.
_ C'est vous qui allez arranger ça, gronda la directrice en pointant son index sur le directeur des serpents.
_ Qui ça, moi ? Mais pourquoi ? s'insurgea-t-il.
_ Vous avez été infect et maintenant, c'est pire !
_ Votre ex-protégée n'a pas eu besoin de moi pour faire de sa vie celle d'une célibataire frustrée, seule et insipide.
_ Vous allez la voir immédiatement ou c'est moi qui ferait de votre existence un enfer, ponctua la directrice.
_ Oh ça, c'est impossible, jubila Snape. Vous vous en chargez déjà. La preuve, je ne suis toujours pas professeur de défense contre les forces du mal, malgré mes candidatures annuelles.
_ Alors passons un marché, voulez-vous, s'avança la sorcière d'un air intéressé. Vous résolvez le problème du professeur Granger. Si elle retrouve sa joie d'antan, alors je… concéderais à vous céder le poste. »
Cette fois, il était bel et bien bouche bée.
« Attendez, je pensais qu'elle vous gonflait tout autant que moi, répondit Snape d'un air suspicieux.
_ Elle reste la meilleure élève que je n'ai jamais eu, une Gryffondor exemplaire, et une grande héroïne de guerre qui a su montrer sa valeur et qui est un véritable atout pour cette école.
_ Oui, en somme : vous ne voulez pas perdre votre grande star de peur que les parents inscrivent leur gosse chez la concurrence alors que vous vous êtes battu pour regagner leur confiance.
_ Severus ! Encore un mot, et je retire ma proposition !
_ Très bien, je m'en charge, s'emporta le professeur de potions avant de se lever en faisant crisser sa chaise. »
Il ne s'était pas laissé prier, et en toute franchise, s'il fallait jouer le psy avec sainte Granger pour avoir le plaisir d'enfin exercer cette matière, Snape était prêt à le faire sans aucune hésitation.
D'ailleurs, il était parti de la grande salle plus vite encore que si Dumbledore lui avait annoncé que Voldemort venait de buter ce bon vieux Potter. Il courut jusqu'aux couloirs, avant de soupirer face à l'immense tâche qui l'attendait. Poudlard était grand, beaucoup trop. Il en aurait sans doute pour des heures s'il ne la trouvait pas rapidement.
« Où peut donc bien être cette idiote ? murmura-t-il pour lui-même. »
Snape se mit à arpenter les corridors du château de long en large, à commencer par les parties que les Griffons affectionnaient le plus. Il ne pouvait s'empêcher de pester contre la jeune sorcière qui ne cesserait sans doute jamais de le rendre marteau. Elle était bel et bien une experte dans l'art de se planquer dans des endroits innommables afin d'éponger ses larmes, n'en témoignait que cette aventure malheureuse durant sa première année.
Soudain, le potionniste eut une révélation et se précipita dans les escaliers, les descendant à une hâte telle qu'il bouscula quelques étudiants passant par-là et qui ne se gênèrent pas pour le dévisager.
Il faut dire qu'on ne voyait pas le professeur Snape courir comme un dératé dans tout Poudlard tous les jours !
Ses pas étaient si précipités qu'il manqua de glisser sur le sol alors qu'il était à quelques mètres des toilettes des filles, hantés par nul autre que Mimi Geignarde qu'il pouvait entendre d'ici.
Le professeur entra en trombe dans ce maudit lieu et se fit littéralement agressé une seconde plus tard par un hurlement suraigu du fantôme planté devant lui.
« Un homme dans les toilettes des filles ! Et en plus, un professeur ! Pervers, dépravé, sombre maniaque !
_ Par Merlin taisez-vous Miss Warren, vous me vrillez le peu de tympans qu'il me reste, râla Snape en se bouchant les oreilles. »
Soudain, la Serdaigle se stoppa dans sa litanie, surprise.
« Comment vous m'avez appelé ? minauda-t-elle.
_ Miss Warren, c'est bien votre nom me semble-t-il.
_ Personne ne m'a appelé comme ça depuis… commença-t-elle en reniflant.
_ Je ne suis guère fan des surnoms, trancha l'homme. Bon, est-ce que Miss Gr-
_ Elle est là-bas, lâcha Mimi d'un ton mielleux en désignant le fond des toilettes.
_ Merci bien.
_ Oh mais vous serez le seul homme bienvenu ici professeur, si respectueux et aimable, ponctua la jeune fille en arrondissant un regard sucré au concerné. »
Ce dernier ne prêta guère attention à l'attitude changeante du fantôme, et avança vers l'endroit désigné par celle-ci.
Il y découvrit une Hermione penaude qui mangeait un quignon de pain en jouant avec les miettes à même le sol.
« Est-ce que vous êtes au courant que ce que vous faites est tout sauf hygiénique ? »
Hermione leva difficilement ses yeux un peu gonflés vers Snape, et elle ne se gêna pourtant pas pour fusiller du regard.
« Qu'est-ce que vous faites là, accusa la jeune femme, hargneuse.
_ Disons que j'ai conclu un « marché » avec Minerva. Alors vous allez me dire quel est votre problème et redevenir l'agaçante Miss Je-Sais-Tout que vous avez toujours été pour qu'on puisse avoir la paix tous les deux.
_ Je ne vous dirais strictement rien, Snape, répondit Hermione avec aplomb en se levant. Je ne vous dois rien et vous avez été abject, je ne vous pas pourquoi je vous accorderais une quelconque faveur.
_ Parce que je vais vous harceler avec cette histoire jusqu'à ce que vous lâchiez le morceau.
_ Je suis tenace.
_ Il est sûr qu'avoir comme compagnon Ronald Weasley a dû mettre votre patience à dure épreuve, pouffa-t-il. »
Hermione se contenta de grogner comme un animal avant de sortir des toilettes, suivi de près par Snape qui n'allait clairement pas la lâcher de sitôt.
« Nous n'avons pas terminé, lâcha-t-il.
_ Au contraire, nous avons parfaitement fini. »
Snape plissa son regard, avant de remarquer que plusieurs élèves venaient de les voir sortir, ensemble des toilettes. Et que la situation n'avait pas besoin de porter davantage à confusion encore. Il se racla la gorge et gronda aux importuns de partir avant de prendre la suite de Granger qui marchait d'un pas beaucoup trop rapide pour lui, ce qui était un comble à bien y réfléchir.
« Granger, vous allez cracher le morceau, c'est moi qui vous le dit !
_ Non ! »
La sorcière se précipita dans sa salle de classe mais n'eut pas le temps d'en fermer la porte lorsque son collègue se précipita à sa suite avant de barrer le passage par sa stature.
« Ce n'est pas comme ça que je vous dirais quoique ce soit.
_ Y as-t-il seulement une seule raison qui vous pousserait à tout me raconter ? lâcha-t-il d'un air cynique.
_ Si vous voulez parler du fait que vous soyez mon collègue, que vous me détestiez depuis toujours ou que vous ne fassiez ça que par intérêt : non, il n'y a aucune chance.
_ De toute façon, à qui pourriez-vous vous confier, mmmh ? Potter, Weasley ?
_ Neville le pourrait, se braqua la jeune femme.
_ Vous plaisantez ? Monsieur Longdubat a des oreilles affutées, mais une langue presque absente si ce n'est pour bégayer. Il ne vous serait d'aucune aide.
_ Parce que vous, oui, lâcha Hermione sous le ton du reproche.
_ Parfaitement. Vous ne le savez peut-être pas, mais je suis un fin confident, répondit Snape en levant le menton. »
Hermione ne put s'empêcher d'émettre un rire jaune en se tenant l'arête du nez.
« J'ignore ce que le professeur McGonagall vous a promis, mais ça doit être sacrément important pour que vous vous donniez tout ce mal.
_ Vous voyez ? Je suis tout à fait capable de vous entendre. »
Sur ce, Snape vint prendre place au bureau d'un élève situé non loin d'eux, et croisa les mains sur celui-ci d'un air intéressé. A cette vue, Hermione soupira de dépit.
« On dirait que je m'apprête à vous arracher une dent, c'est extrêmement vexant, lâcha Snape en levant un sourcil.
_ Admettez que cette situation est lunaire. »
Face au mutisme du potionniste, la jeune sorcière grogna en lui tournant le dos.
« Très bien, mais… je ne veux aucun commentaire désobligeant.
_ Je tenterais de me retenir, grogna l'homme avec une perspective beaucoup trop forte d'avoir le poste de ses rêves. »
Hermione se mit à triturer ses mains, plus particulièrement ses cuticules qu'elles s'arrachaient à sang. Elle avait soudain tant la bougeotte qu'il devenait difficile pour Snape de la suivre du regard sans lui foutre une claque afin de l'immobiliser.
« Eh bien, la semaine dernière… Harry m'a contacté.
_ Oh non, ne me dites pas que ça a un rapport avec Potter, s'exclama soudain Snape, outré.
_ Pas entièrement, argumenta Hermione en ayant enfin la force d'affronter le regard de son collègue.
_ Si vous me parlez d'une idylle naissante, j'abandonne tout et vous laisse à vos problèmes !
_ Non mais vous êtes dingue ?
_ Quoi ?
_ Moi et Harry ? Mais on se connait depuis qu'on est gamins, soyez sérieux deux minutes.
_ Il en était de même avec le fils Weasley je vous signale.
_ Et c'est justement pour cette raison que je suis divorcée à l'heure actuelle. De plus, ce n'est absolument pas mon type, marmonna la Gryffondor.
_ Si votre « type » corresponds aux standards de ce Ronald, alors, commença Snape en ricanant.
_ Je crois que mon « type d'homme » n'est clairement pas à l'ordre du jour concernant la discussion que vous voulez entretenir avec moi. A moins que je me sois trompé sur vos intentions, professeur Snape ? lâcha Hermione d'un ton moqueur en levant un sourcil.
_ Je vous le concède, trancha-t-il en une grimace. Bon. Quel est le lien entre votre humeur massacrante, et Potter ? Bien que je commence à imaginer que sa simple présence suffit.
_ Il m'a annoncé qu'il allait être père, marmonna-t-elle. »
Snape se figea soudain, avant de dévisager sa collègue, puis de fixer le sol avec un air d'horreur sur le visage qui le rendit muet durant de très longues secondes. Secondes durant lesquelles Hermione se pinça la bouche en le fixant étrangement.
« Vous comprenez maintenant ? demanda-t-elle d'une petite voix.
_ Oui, tout est clair…
_ Vous ne vous moquez donc pas ? grimaça Hermione, de plus en plus nerveuse.
_ Merlin non ! Comment vous en vouloir, puisque… Oui, il est évident que nous allons d'ici peu, devoir nous faire à l'idée que… un nouveau Potter va revenir à Poudlard. Seigneur, c'est terrifiant ! s'exclama Snape en levant un visage affolé vers la jeune femme.
_ Non, mais vous n'y êtes pas du tout ! »
Hermione se passa une main lasse sur le visage.
« Oh je savais que je n'aurais jamais du vous en parler.
_ Si ce n'est pas la perspective de voir son maudit gamin dans nos pattes d'ici une dizaine d'années, alors quoi ? A moins que… La jeune Weasley ne soit pas « l'heureuse » de l'élu, lâcha Snape, les yeux ronds.
_ Mais bien évidemment que c'est Ginny qui est enceinte voyons ! s'exclama dramatiquement Hermione.
_ Alors à l'heure qu'il est, je devrais vous voir sautiller comme une gamine partout en chantonnant et avoir encore plus envie de vous tuer, au lieu de…
_ Harry va être père, trancha Hermione en claquant ses mains sur la table face à Snape. Et… moi, je suis… coincée ici. Seule. »
Le masque de la Gryffondor commença à s'effriter et Snape put y voir une véritable détresse… qu'il décida de renvoyer d'un revers de la main.
C'était tout à fait absurde !
« C'est absurde, répéta-t-il afin de faire écho à ses pensées. Franchement, quand vous voyez cette bande de cornichons bazardés par leur parent dans notre merveilleux château pour avoir la paix, vous enviez cette situation ?
_ Non, mais…
_ Allez rendre visite aux Weasley, cela vous remettra les idées en place. Ce sont de vrais contraceptifs ambulants, la vue seule du bordel de cette famille donne envie de se faire stériliser.
_ Sauf que je ne veux pas me faire stériliser ! Je veux des enfants, insista Hermione.
_ Demandez à Potter de vous en faire un, visiblement ses petits soldats sont performants. »
Snape eut une seconde de silence après avoir prononcé ces mots, avant de grimacer de dégoût.
« Je m'écœure moi-même, chuchota-t-il.
_ Pas que vous-même.
_ Alors c'est tout pour vous ? Vous êtes juste jalouse ? »
Hermione prit une profonde inspiration afin de se retenir de sauter à la gorge de l'homme devant elle.
« Je. Ne. Suis. Pas. Jalouse, articula-t-elle. Et vous faites un piètre confident.
_ Peu importe, j'ai écouté vos revendications, et je les trouve stupide. C'est tout pour moi, j'ai fait ce que j'avais à faire. »
Sans même écouter la jeune femme émettre une quelconque protestation, Snape partit de la salle d'un air tout à fait fier.
Maintenant qu'il savait le pourquoi du comment, il aurait le poste de défense contre les forces du mal, enfin. Et même la vieille chouette ne pourrait le contester.
