DISCLAIMER:

Cette fanfiction est basée sur le monde merveilleux d'Harry Potter, propriété de J. K. Rowling. La plupart des personnages, lieux, etc. lui appartiennent.

Cette histoire est la traduction française de Living with Danger, premier volet de la fabuleuse série Dangerverse, écrite par la talentueuse Whydoyouneedtoknow. J'ai obtenu l'accord de l'autrice pour publier cette traduction.


Chapitre 1 : 15 mars 1982, Surrey


Un bon anniversaire à moi! Se dit-il avec sarcasme.

23 ans et plus aucune raison de vivre.

Une passante laissa tomber quelques pièces à ses pieds, le prenant apparemment pour un sans-abri. Il allait la héler, mais se ravisa.

Tant pis. 50 pence c'est 50 pence.

Il ramassa les pièces et les empocha.

À cette date l'an dernier, j'avais des amis. J'avais l'équivalent d'une famille. J'avais un travail – c'était dangereux, bien sûr, mais qu'est-ce qui ne l'est pas? J'avais un but dans la vie.

Puis, en l'espace de deux jours-disparu. Tout. Trois personnes que j'aimais, mortes. Une autre, un traitre, emprisonné pour toujours. Et la dernière, cachée, là où personne ne pourra la retrouver.

Pas même moi.

Il regarda le ciel couvert et grisâtre à travers les branches dépourvues de feuilles de l'arbre sous lequel il se trouvait.

Pourquoi est-ce que je me force encore?

Demain, j'appellerai les autorités, juste avant le coucher du soleil, et je rapporterai un animal enragé sur ma propriété. Puis je laisserai la porte ouverte.

Fin du problème.

Fin de tout.


Ce n'était définitivement pas l'un des meilleurs jours de Remus Lupin.

Mais le destin, comme il le fait souvent, était sur le point de lui jouer un tour…


Une fois la décision prise, il se sentait un peu mieux. Il s'assit et regarda autour de lui. Deux bambins en manteau à capuche se poursuivaient l'un l'autre autour des balançoires avoisinantes, en riant. Une jeune femme était assise sur un banc tout près, lisant.

Ils sont si petits. Ils n'ont certainement pas plus de deux ans. Peut-être moins.

L'âge d'Harry.

Son cœur se serra douloureusement. Personne ne voulait lui dire où il se trouvait. L'histoire officielle était que ce serait mieux pour tout le monde si Harry grandissait dans une famille moldue, sans contacts avec le monde de la magie, sans savoir qu'il était pour ce monde une célébrité et un héros. Mais Remus savait la vérité.

Ils ont peur de moi. Ils ont peur que j'essaie de le prendre avec moi, puis que je perde le contrôle une nuit et que je le morde ou même que je le tue. Et le pire, c'est qu'ils ont raison sur tous les points. Je le prendrais en une seconde. Et il n'y a aucune garantie qu'il serait en sécurité avec moi.

Il soupira alors que les cris montant du terrain de jeu gagnèrent en puissance.

Non, je suis mieux de laisser les choses telles quelles. Je suis certain qu'il est heureux où il est.

Où que ce soit.

« Neenie, non! » cria la jeune femme à l'un des enfants. Impossible de savoir lequel, puisque leurs visages étaient tous deux cachés par leurs capuchons. « On ne pousse pas! Sois gentille avec Harry! »

Remus s'assit d'un seul coup, les nerfs à vifs. Oh mon Dieu.

Puis il s'obligea à se calmer. Non. Ça ne se peut pas. C'est certainement une coïncidence. Ce n'est pas un prénom si peu commun…

Mais il s'était mis à y réfléchir, et n'arrivait pas à penser à autre chose.

Lily avait une sœur, une sœur moldue. Pétunia je pense. C'est possible qu'il soit avec elle. Le sacrifice de Lily aurait laissé des traces de magie du sang. Si une personne était capable de les utiliser à pleine capacité, ce serait bien Dumbledore. Ce qui ferait de la maison de sa tante l'endroit le plus sécuritaire pour lui.

C'est une possibilité. J'aimerais seulement avoir de meilleurs pressentiments à propose de la sœur de Lily. Si je me rappelle bien, elle n'aimait pas beaucoup la magie. Ni Lily.

Mais elle ne ferait pas de mal à un enfant à cause de ça. N'est-ce pas?

Je dois trouver où elle vit. Si elle n'a pas Harry, peut-être qu'elle sait où il se trouve… Je pense même qu'elle vit quelque part dans le Surrey, c'est un début au moins…

« Oh, ça va, Greeneyes, ne pleure pas. C'est juste une petite bosse, n'est-ce pas? »

Greeneyes? Yeux verts? Oh mon Dieu…

Remus était debout avant même de se rendre compte de ce qu'il faisait alors que la jeune femme abaissait gentiment le capuchon de l'enfant, exposant une chevelure noire ébouriffée et deux yeux verts, brillants sur un petit visage rempli de larmes.

Le visage de James. Et les yeux de Lily.

Il courut en direction de l'enfant, incapable de s'en empêcher, sachant qu'il devait avoir l'air d'un fou, mais s'en foutant royalement…

« Lu-ar! » cria le petit garçon. Son visage s'éclaira et il leva les bras dans un geste qui ne pouvait rien dire d'autre que « prends-moi dans tes bras ». Remus l'attrapa et le serra contre lui, se délectant de la sensation des petits bras entourant son cou avec confiance, de l'odeur émanant des cheveux et du cou de petit garçon et du fait de pouvoir serrer contre son cœur la seule personne qu'il aimait au monde.

Je ne lâcherai plus jamais…

Soudainement, il réalisa que la jeune femme le regardait fixement. Bien sûr qu'elle me fixe, c'est probablement la mère adoptive d'Harry, ou sa tante, ou quelque chose du genre, et elle se demande pour qui je me prends et qu'est-ce que je pense être en train de faire!

« Je suis désolé. » expliqua-t-il en se tournant vers elle, Harry se trémoussant joyeusement dans ses bras. « J'étais un ami du père d'Harry, et je ne l'ai pas vu depuis… »

« Je t'ai épousé cette nuit. » murmura-t-elle.

« Quoi? »

Ses yeux devinrent ronds. « Oh mon Dieu. Oh mon Dieu, je n'ai pas dit ça à haute voix. Je ne l'ai pas dit. Je ne l'ai pas dit. Je l'ai dit, n'est-ce pas? »

« Oui, vous l'avez dit. »

« Seigneur. Je suis vraiment désolée. Quel début de conversation! S'il-vous-plait, peut-on recommencer? »

« J'adorerais. » dit Remus, en la regardant de plus près. Elle avait une masse de cheveux bruns bouclés, comme la petite fille que se tenait après la jambe de son pantalon et qui le regardait sérieusement, bien que l'effet fût un peu gâché par son suçage de pouce. La fillette est adorable, se dit-il, et la femme très jolie, avec un genre de première de classe…

« J'ai rêvé de vous cette nuit. » Dit la femme en reprenant contrôle d'elle-même. « Même si, à ma connaissance, nous ne nous somme jamais rencontrés, je me trompe? »

« Je pense que je me serais rappelé vous avoir rencontré, mademoiselle… »

« Oh, pardonnez-moi. Vous pouvez m'appeler Danger. C'est mon surnom, j'y répond plus qu'à mon vrai prénom. »

« Eh bien, si nous nous appelons par nos surnoms, appelez-moi Lunard, s'il-vous-plait. Et tutoyez-moi. » Il transféra Harry vers la gauche et lui serra la main de son bras droit.

« Est-ce ce qu'Harry a dit, alors? Je me demandais. » Danger sourit du coin des lèvres et se pencha près de la petite fille pendue à ses jambes. « Neenie, voici monsieur Lunard. » Elle se releva. « Je te présente ma sœur, Neenie. »

« Bonjour Neenie. » Dit Remus en lui souriant. Neenie fit un petit geste avec la main qui ne se trouvait pas en partie dans sa bouche. « Ta sœur? »

« Je sais, il y a une grande différence d'âge, tout le monde pense que c'est ma fille. Mais non, c'est définitivement ma petite sœur. »

« Alors, comment connais-tu Harry? » demanda Remus, en s'assoyant sur le banc, l'enfant en question se blottissant sur ses cuisses.

« Il habite à quelques maisons de chez nous, avec sa tante et son oncle. Tu dis que tu es un ami de son père? »

« Oui. »

« Est-ce que je peux te demander, alors? »

« Me demander ce qui est arrivé à ses parents? »

« Oui. »

Remus prit une grande inspiration, sentant le poids d'Harry contre ses côtes. Toutes les images cauchemardesques des derniers six mois emplirent sa tête, en commençant par le moment où il avait entendu la nouvelle. Et pas de quelqu'un qu'il connaissait, non, même pas quelqu'un de l'Ordre, seulement une sorcière au hasard dans la rue, lui criant la nouvelle en le voyant venir…

« Il ont été tués, » dit-il. « Trahi par un ami et tué par un fou. »

« Et sa mère s'est lancée devant lui, pour le sauver, » Danger murmura-t-elle, comme si elle se parlait à elle-même. « Un flash de lumière verte, puis un bruit précipité, comme la mort avec des ailes invisibles… »

Remus la fixa de son regard. « Comment sais-tu ça? » demanda-t-il.

Elle rencontra ses yeux franchement, et Remus vit quelque chose qu'il n'avait jamais vu avant – douleur, tristesse, deuil, d'une intensité égale à la sienne.

« Je l'ai rêvé. » dit-elle doucement. « J'ai rêvé à tout ça. Toi, lui, cette histoire. S'il-te-plaît, répond à ma question et dis-moi la vérité. »

« Si je le peux, je le ferai. »

« Est-ce que la magie est réelle? Parce que j'ai rêvé de magie lorsque j'ai rêvé de toi, et tu es réel, là devant moi. Alors, s'il-te-plaît, dis-le-moi. »

Harry se trémoussa. « En bas, Lu-ar. » demanda-t-il. Remus le laissa glisser au sol, toujours en regardant Danger. Devrais-je lui dire? C'est contre la loi, mais elle semble savoir déjà…

« Oui. » dit-il finalement. Elle mérite la vérité, ne serait-ce que pour la douleur sur son visage.

« Merci, mon Dieu. » Danger souffla-t-elle. « Il n'y avait aucune autre explication. »

« Pour quoi? »

Ses yeux se fermèrent un moment. « J'étais à l'école. Je suis allée récupérer Neenie à la garderie, puis je suis rentrée à la maison. Et j'y ai trouvé mes parents, allongés par terre, dans le salon, morts. Ils avaient cette expression sur le visage… » Elle s'arrêta un instant. « Je ne peux pas la décrire. »

« De la douleur. » dit Remus, pensant aux Londubat. « Comme s'ils étaient morts de douleur. »

« Oui. » La voix de Danger se cassa. « Ils n'ont jamais rien fait de mal. Pourquoi eux? Pourquoi? »

« Les mangemorts, des sorciers très sombres, ont perdu leur chef il y a environ six mois. » Dit Remus doucement. « Tu l'as vu dans tes rêves. Ils essaient frénétiquement de rester hors de prison, mais certains n'arrivent pas à se contrôler. S'il-te-plaît crois-moi lorsque que je dis que j'aurais souhaité que cela suffise à les arrêter. »

« Je te crois. » dit Danger, son visage entre les mains. « Et merci. » Elle releva les épaules, pris une grande inspiration, et continua. « Donc, après leur mort, j'ai obtenu la garde de Neenie, j'ai trouvé un travail et la vie a continué. Mes parents étaient tous deux dentistes, ils étaient plutôt aisés, donc nous avons quelques économies pour ajouter à mon salaire. Mais j'ai commencé à rêver. D'abord des images, des mots, puis finalement, la nuit dernière, une histoire. »

« Oui, tu as parlé d'un mariage? »

Danger fit un faible sourire. « J'ai dit plus que ça, n'est-ce pas? Oui, c'était un mariage. Le mien. J'ai réalisé que je n'avais aucune idée de qui était tous les gens qui étaient présents. Sauf ma dame d'honneur, c'était Aletha, ma meilleure amie lorsque j'étais enfant. Je ne l'ai pas revue depuis de nombreuses années, je me demande comment elle va… Bref, j'étais à l'autel, j'ai regardé le marié – et c'était toi. Et, s'il-te-plait ne le prend pas mal, mais si tu embrasses aussi bien dans la vraie vie que dans ce rêve…wow. »

« Merci. » dit Remus. « Je suis flatté. Je pense. »

« Oh c'est un compliment, crois-moi. » dis Danger. « Et j'étais si heureuse de te voir, que j'ai oublié que je ne savais rien de toi – puis soudainement je savais tout de toi. Absolument tout. »

« Tout ? » Comme dans, Tout?

« Oui, tout. Comme le fait que tu as de la difficulté à trouver du travail, parce que tu dois, comment dire, 't'absenter' pour quelques jours tous les mois. Et tout le monde dans le monde des sorciers comprendrait pourquoi et aurait peur, et personne dans le reste du monde ne le tolèrerait, même s'ils ne savent pas pourquoi. »

Remus secoua la tête, abasourdi. « Tu sais ce que je suis, tout ce que je suis, et tu restes assise à côté de moi? »

« Ce n'est pas tout le monde qui a des préjugés. » dit Danger. « En plus, Harry t'apprécie. J'ai confiance en son jugement. »

« Il avait confiance en Sirius, aussi. » dit Remus à voix basse. « C'était de Peter dont il ne voulait pas s'approcher. Il n'est peut-être pas le meilleur juge de personnalité. »

« Pardon? »

« Deux hommes que je connais. »

« Des amis? »

« Dans le passé. » Remus espéra qu'elle comprendrait à son ton qu'il ne voulait vraiment pas en parler.

Danger resta silencieuse un moment. « Tu me crois ? » demanda-t-elle finalement. « À propos de mes rêves? »

« Je ne sais pas. Tu pourrais avoir trouvé l'information ailleurs, j'imagine. Bien que ça semble peu probable. Disons que je suis indécis pour le moment. »

« Je pense pouvoir te convaincre. »

« Comment? »

« Pose-moi une question. Quelque chose que tu penses que personne ne saurait. »

« Quelque chose que personne ne saurait. » Remus réfléchit un moment. D'accord, allons-y pour une question d'identification classique. « Quel est mon second prénom? »

« John. » répondit rapidement Danger. « Remus John Lupin. »

Remus la fixa un moment. Je ne lui ai jamais dit ça… seulement mon surnom, c'est tout…

« Moi c'est Gertrude. » dit doucement Danger. « Gertrude Kelly Granger. Convaincu, maintenant? »

« Oui, » dis Remus lentement. « Oui, je crois que je le suis. »

« Viendrais-tu prendre le thé, alors? »

« À quel endroit? »

« À la maison. C'est tout près. Et il y a plusieurs choses dont je veux te parler. À propos des rêves. Des choses que tu as besoin de savoir. »

« Si tu n'es pas trop occupée... »

« Je suis en congé aujourd'hui, donc tout ce que j'ai à faire est de surveiller Harry jusqu'à ce que sa tante et son oncle reviennent. Et c'est un bon garçon, donc, non je ne suis pas trop occupée. C'est seulement à quelques rues… »


La petite maison sembla encore plus invitante lorsque le ciel se mit à se déverser comme il avait semblé l'annoncer toute la journée, et Remus fut obligé de rester « au moins jusqu'à ce qu'il arrête de pleuvoir. » Danger – Remus réalisa qu'il était incapable de penser à elle en tant que Gertrude – changea la couche d'Harry, alluma la télévision pour les enfants, puis mit la bouilloire sur le feu.

« Les rêves ne sont pas toujours exactement les mêmes, mais ils sont toujours similaires. » dit-elle sans préambule, s'assoyant à la table de la cuisine. « Cacophoniques, démentiels. Des brouillards de couleurs et de sons. Mais j'arrive à en comprendre des morceaux, ici et là. Beaucoup d'orange, mais toujours associé au mot rouge. Ça me perturbe beaucoup. Quand est-ce que l'orange est rouge? »

Remus prenait des notes sur une tablette de papier attrapée sur le buffet. Quand est-ce que l'orange est rouge?

« Avec l'orange, ou le rouge, ou peu importe, il y a des flashs de noir et de bruns. Puis, c'est comme si quelqu'un criait un couplet dans mes oreilles. »

Black to red and red to brown (Noir pour rouge et rouge pour brun)

Shall truly bring the darkness down (Vont réellement faire tomber les ténèbres)

« Mais je ne sais pas ce que ça veut dire! » s'exclama-t-elle avec frustration, en frappant légèrement sur la table. « Ensuite, j'ai commencé à voir des images. Quatre garçons. Tu es l'un d'eux. Puis deux avec des cheveux foncés – un ressemble à Harry – et un troisième qui ressemble un peu à une souris. »

« Mes meilleurs amis à l'école. » dit Remus. « Nous nous appelions les Maraudeurs. Le garçon qui ressemble à Harry est son père, James. Le deuxième aux cheveux foncés est Sirius Black et le troisième, aux cheveux bruns, est Peter Pettigrow. »

« Merci. » dis Danger avec soulagement. « Avoir des noms rend tout plus facile. Je vois James avec une fille aux cheveux roux, des flashs de rendez-vous, un mariage, un bébé – Harry – et toi, Black et Pettigrow autour d'eux, faisant tout ce que les amis font. Puis, tout devient terrible. » Elle frissonna. « L'un d'entre vous se dirige vers les ténèbres. Vers un homme horriblement effrayant, qui ressemble un peu à un serpent. »

« Sirius. » dis Remus amèrement.

« Non. Pettigrow. »

« Quoi? » Remus releva la tête d'un coup pour la regarder.

« C'est ce que je vois. » dis Danger. « C'est définitivement Pettigrow qui parle avec l'homme horrible. Il lui dit où les trouver. Il se transforme en rat. Est-ce qu'il peut faire ça? »

Il ne voulait presque pas la croire, mais son dernier commentaire confirma le tout. Personne en dehors des Maraudeurs ne savait ça.

Et je suis le dernier Maraudeur.

À ce sujet, au moins, elle devait dire la vérité.

Et si elle dit à vérité sur ça, qu'en est-il du reste?

« Oui, il le peut. »

« Il l'a fait le jour où tout le monde croit qu'il est mort. » Dit Danger, les yeux à demi-fermés, comme pour mieux se remémorer son rêve. « Je le vois toujours au ralenti. Il cri quelque chose à Black, il sort un bâton derrière son dos. » Elle frissonna. « Il coupe son propre doigt avec le bâton – je ne sais pas comment, ni pourquoi- »

« Un doigt, c'est tout ce qu'on a retrouvé de lui. » dit Remus d'une voix mortellement calme. Tout prenait un sens, tout à coup.

« Puis, la rue derrière lui explose, et il se transforme en rat puis se sauve à travers la fumée. Black regarde à l'endroit où il se trouvait, et commence à rire. Puis tout devient embrouillé et j'entends un poème, encore et encore jusqu'à ce que je me réveille avec le poème qui résonne dans ma tête. »

Elle agrippa sa tête mélodramatiquement, puis fit un sourire d'excuse. « J'ai toujours pensé que ce n'était qu'une expression, jusqu'à ce que je me mette à rêver comme ça. Je l'ai finalement écrit, et il m'a enfin laissé tranquille. Je pense que tu devrais le voir. »

« Je le pense aussi. » dit Remus sinistrement. Plusieurs parties de son monde commençaient à se remettre en place. Spécifiquement les parties "Sirius ne trahirait jamais James et Lily." et "Peter n'a jamais été du type à mourir en martyr."

« Le voici. » dit Danger, lui tendant une feuille de papier, à moitié couverte de lignes d'une écriture très nette. « J'ai fait un propre lorsque j'ai été certaine de l'avoir transcris parfaitement. »

Black to red and red to brown (Noir pour rouge et rouge pour brun)

Shall truly bring the darkness down (Vont réellement faire tomber les ténèbres)

Find the red and find the rat (Trouvez le rouge et trouvez le rat)

Whose cunning plot did catch not cat. (Dont la ruse n'a pas attrapé de chat)

Trust thy heart and try the grim, (Crois ton cœur et essaie le sinistre)

And truth shall bring new life to him. (Et la vérité lui apportera une nouvelle vie)

The wolf that runs in brightest dark (Le loup qui court dans le noir le plus clair)

Of fear in danger strikes no spark, (Ne crée pas d'étincelle de frayeur dans le danger)

For she is maid of warrior soul (Car c'est une femme au cœur de Guerrier)

And by her touch his mind is whole. (Et par son toucher son esprit est entier)

When they who saved the savior twine (Lorsque ceux qui ont sauvé le sauveur)

The freshest blood with founder's line (Entremêleront leur sang avec la lignée des fondateurs)

Then has the age of hope begun (Alors le moment de l'espoir arrivera)

And peace comes to the man who won. (Et la paix arrivera pour l'homme qui a gagné.

« Le couplet de tout à l'heure est répété ici. » dit Remus en scannant les lignes.

Danger opina de la tête. « Je sais. C'est certainement important, d'une manière ou d'une autre. »

« Mais on ne le comprend pas pour le moment, donc regardons le premier quatrain, après le couplet. »

« D'accord. »

Puis, tous deux penchèrent la tête et se mirent au travail.