Bonjour ! Je me lance aujourd'hui dans ma première vraie fanfiction ! Et, ayant découvert la série The 100 il y a quelques mois et étant devenue complètement fan de Lexa et du couple qu'elle formait avec Clarke, c'est donc avec ce couple que j'ai décidé de me lancer.

Je dois dire que j'ai hésité à la poster, mais je me suis tout de même lancée et j'attends de voir les retours pour décider de l'avenir de cette fanfiction. Alors n'hésitez pas à laisser des reviews, qu'elles soient positives ou négatives !

J'espère que ce premier chapitre vous plaira, malgré le fait qu'il soit plutôt court. Je remercie .me.9 qui me l'a corrigé !

Bonne lecture !


Souvenirs d'un amour oublié


- Lexa ! Tonna une voix puissante. Réveille toi !

A ces mots, la dénommée Lexa, une jeune guerrière âgée d'une quinzaine d'années baissa son regard vert vers le sol. Elle savait qu'elle venait de se battre lamentablement, comme une novice. Depuis toujours, elle était pourtant la meilleur combattante de son groupe. Ce groupe qu'elle connaissait si bien, puisqu'ils s'entraînaient ensemble depuis leur plus jeune âge car après la mort du Heda actuel, l'un d'entre eux serait appelé à lui succéder. Eux seuls le pouvaient, en raison de la couleur de leur sang : noir d'ébène. Seuls les Natblidas pouvaient devenir commandant, leurs traditions étaient ainsi.

- Oui maître. Répondit-elle, ses yeux toujours tournés vers ses pieds.

Elle avait tout à fait conscience que ces derniers temps, elle n'était plus à la hauteur des attentes de Titus, leur professeur. En tant que Fleimkepa, l'une de ses attributions était de s'occuper des Natblidas durant leur enfance, leur inculquer les connaissances nécessaires pour leur permettre de prendre la succession du commandant à sa mort et de superviser leur entraînement.

La jeune fille aurait aimé parler de ce qui la tourmentait à son professeur, mais depuis son enfance, il leur avait toujours répété qu'il ne fallait pas se laisser influencer par ses sentiments, qu'être commandant était être seul et que, jamais, il ne fallait dévoiler ses émotions, ses faiblesses. Malgré ces enseignements, Lexa était si préoccupée par ces rêves qui troublaient son sommeil et la hantaient toute la journée que la seule chose qu'elle souhaitait était de passer outre cette discipline et de se confier à son professeur, celui qui l'avait élevé, celui qu'elle considérait presque comme un père.

Mais, la jeune guerrière savait que tout cela était impossible pour la simple et bonne raison que si Titus acceptait de l'écouter, il considérerait qu'elle était faible en raison de son incapacité à mettre ses émotions de côté.

Cela faisait déjà un mois que ces rêves avaient débuté lorsque Lexa commença à avoir des visions même la journée. A chaque fois qu'elle tournait la tête ou jetait un coup d'œil à la foule qui déambulait dans Polis, il lui semblait apercevoir cette mystérieuse personne qui hantaient ses nuits et ses jours.

N'en pouvant plus, la jeune fille prit la décision d'en parler à Titus malgré ses appréhensions et se prépara aux réprimandes auxquelles elle allait devoir faire face.

Rassemblant ses forces et son courage, Lexa toqua à la porte de son professeur. Ce dernier ouvrit et un air surpris apparut sur son visage.

- Lexa ? Que fais-tu là ? Dit-il d'un ton quelque peu rude.

- Je… Heu… Je… Balbutia la jeune guerrière d'une voix rendue tremblante par l'appréhension.

Face au malaise de son élève, si assurée d'ordinaire, Titus se radoucit :

- Est-ce que je peux t'aider Lexa ? Tu souhaitais me voir ?

Inspirant profondément, cette dernière se reprit et endossa à nouveau son masque impassible.

- Oui. Il faut que je vous parle.

Titus réfléchit quelques instants sur la conduite à tenir, mais le comportement si inhabituel de Lexa le poussa à accepter de l'écouter. Comme seule réponse, il ouvrit la porte des ses appartements à la jeune fille, l'invitant à entrer. La brune s'avança, suivie de Titus dans un petit salon. Malgré sa curiosité, Lexa tenta de ne pas détailler chaque coin de la pièce : elle n'étais jamais rentrée dans les appartements privés de son professeur et elle ne voulait pas trahir la confiance qu'il lui accordait en lui permettant d'entrer ici. Titus s'assit et d'un geste de la main, invita son élève à en faire de même.

- Tu désirais donc me parler de quelque chose ?

- Oui. Je sais bien que depuis notre enfance vous nous martelez que se laisser influencer par nos sentiments est signe de faiblesse, mais… Lexa se tut, cherchant ses mots.

- Mais ? La poussa son professeur.

La jeune fille soupira et se jeta à l'eau :

- Tout cela a débuté il y maintenant presque deux mois. Ceci a d'abord commencé avec des rêves, dès que je fermai les yeux, le même visage apparaissait. Au début, je n'y ai pas prêté attention, je pensais à un rêve sans importance, mais… Ca ne s'est pas arrêté là. A peine réveillée, il venait occuper mes pensées sans que je ne puisse y faire quelque chose. J'ai tenté de l'ignorer mais c'était impossible…

Mais maintenant, je ne peux observer le peuple de Polis ou même les autres Natblidas du coin de l'œil sans avoir l'impression d'apercevoir ce visage. Il me hante…

Je ne dors presque plus car, même si initialement c'était par choix, pour tenter de faire disparaître ces rêves aujourd'hui, le fait de ne pas savoir qui elle est repousse tout espoir de sommeil. Je n'arrive plus à faire face seule…

A la fin de sa tirade, la voix de la jeune guerrière se brisa et elle laissa échapper quelques larmes.

Si Titus avait paru attentif et même si quelque peu surpris, lorsque Lexa prononça le mot « elle », il fut pris d'une soudaine fébrilité voir même de panique. La brune, occupée à sécher discrètement les larmes qui avait roulé sur ses joues n'aperçut pas ce vent de panique mais remarqua tout de même l'agitation indéniable de son professeur. En effet, celui-ci s'était mis à faire les cents pas, tordant ses mains dans son dos tout en marmonnant des phrases incompréhensibles :

- Non ! Ce n'est pas possible… Ca ne peut être elle… Non. Elle est partie, morte… Je l'ai tuée. Non… Impossible. C'est faux. Ce n'est pas elle… Cela ne se peut. Cela ne devait pas arriver !

Lexa assista, quelque peu inquiétée par le comportement de Titus, lui d'ordinaire si calme à ce qui semblait être une lutte intérieure. Ce dernier, pris d'un brusque accès de violence, jeta au sol une carafe d'eau autrefois posée sur une table basse qui alla se pulvériser au sol. Son élève, effrayé par les actes de son professeur, celui qu'elle considérait comme un modèle de calme et de maîtrise de soi recula d'un pas, heurtant le mur. Le bruit provoqué par le choc attira l'attention de Titus qui sembla se rendre compte que Lexa était encore présente :

- Que fais-tu encore là ?! Sors d'ici ! Pars !

La rage à laquelle la jeune fille ne trouva de raison était si forte dans sa voix qu'elle ne protesta pas et quitta les appartements de son professeur qu'elle ne reconnaissait plus.


Voilà pour ce premier chapitre, très court, je le reconnais. N'hésitez pas à laisser un petit commentaire, ne serais-ce que pour signaler votre présence, pour que je sache que je ne poste pas ça dans le vide !

Le second chapitre devrait arriver dimanche !