Bonjour ! Je poste ce chapitre un peu plus tôt que prévu. Je voulais remercier toutes les personnes qui ont pris le temps de lire mon premier chapitre, de le commenter (je répondrai aux reviews des guests un peu plus bas et pour les inscrits, je le fais en MP) et qui l'on ajouté à leurs histoire favorites ! Merci beaucoup, ça me va droit au cœur !

Ce second chapitre est encore assez court, mais cependant un peu plus long que le précédent. Je m'excuse par avance pour la fin !

Je posterai la suite dimanche prochain. Je pense garder ce rythme de publication, je vous avertirai si jamais je changeais.

Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une petite review, ça fait très plaisir et c'est notre seul salaire sur !


Réponses aux reviews :

marie : Salut ! J'espère que le chapitre t'as plu !

Guest : Moi aussi je suis fan des 100 même si je n'ai découvert la série que cet été.

Guest : Merci beaucoup ! Voilà la suite, j'espère qu'elle sera à la hauteur de tes attentes.


Souvenirs d'un amour oublié :

Chapitre 2


Après cet évènement qui avait, il fallait bien l'avouer, bouleversé Lexa, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de ressasser la conversation qu'elle avait eu avec Titus.

Bien sûr, elle s'attendait à ce qu'il lui reproche sa faiblesse par rapport à ses sentiments mais jamais elle n'aurait pensé ou même imaginé que ses paroles provoquent une telle réaction chez son professeur. De plus, les phrases qu'il avait laissé échapper n'avaient aucun sens. C'était comme… Comme si il connaissait la personne qui hantait ses jours et ses nuits… Réalisant qu'elle marchait depuis des heures dans le grand domaine à l'écart de la ville où s'entraînaient et vivaient les Natblidas et que la nuit commença à tomber, la jeune guerrière se sentit soudainement épuisée et décida de rentrer au dortoir situé dans le bâtiment où elle avait passé son enfance.


Alors que la lune était haute dans le ciel et que les étoiles brillaient à ses côtés, Lexa sentit qu'on lui secouait l'épaule sans douceur. Elle se réveilla en sursaut, se redressant immédiatement et, ses réflexes de guerrière prenant le dessus, elle tenta de frapper l'inconnu qui se tenait à côtés de son couchage. Le coup fut paré grâce à un mouvement qu'elle connaissait très bien puisque celui qui lui avait enseigné était justement l'homme qui venait de la réveiller : Titus.

Ce dernier, qui semblait à peine s'être calmé depuis leur discussion qui datait pourtant d'il y a plusieurs heures. Lorsqu'il s'adressa à son élève, ce fut avec rudesse :

- Debout. J'ai à te parler.

Lexa sentant que discuter avec lui était une perte de temps -une dangereuse perte de temps, au vu de sa réaction de la veille- lui obéit et le suivit à l'extérieur.

Une fois dehors, il lui annonça sans préambule la raison de son réveil nocturne :

- Décris moi la personne que tu vois dans tes rêves.

La jeune fille, hésita, ne comprenant pas la hâte de son professeur : cela ne pouvait-il pas attendre le lendemain ? Et pourquoi cette nouvelle semblait le troubler au plus haut point ? Quelque chose clochait, mais elle fit cependant ce qu'on lui avait toujours appris : obéir aux ordres.

Elle s'exécuta donc…


-Lexa s'éveilla en douceur d'un sommeil pourtant toujours troublé par ses rêves, pensant s'être réveillée avant l'heure habituelle. Cependant, lorsque la lumière du soleil vient lui chatouiller le visage, elle fut interloquée : d'habitude, Titus venait toujours les réveiller à l'aube pour qu'ils courent deux heures durant avant de commencer leur entraînement. Pour tous les Natblidas, la discipline était la même : de fer.

Les souvenirs de la nuit lui revinrent en tête : après avoir passé plus d'un quart d'heure à décrire la jeune fille qui la hantait à Titus, ce dernier était parti sans un mot, le regard fixé dans le vague.

C'est pourquoi elle se redressa étonnée dans son lit, posa son regard sur le dortoir baigné par le soleil et sourit en voyant les autres Natblidas toujours endormis. Elle les connaissaient depuis toujours, et même si elle ne préférait pas penser au jour du conclave, le jour elle devra tuer certains d'entre eux, la plupart étaient des amis qui lui étaient chers. D'ailleurs, certaines choses ne changeaient pas : ses compagnons n'étaient toujours pas du matin ! Ils dormaient tous encore à poings fermés. Tous sauf un. Lorsque Lexa vit son meilleur ami se redresser dans le couchage à côté du sien, son sourire s'agrandit :

- Salut Lincoln, souffla-t-elle pour ne pas réveiller le reste du groupe.

- Salut ! Lui répondit-il avant de réaliser lui aussi la lumière qui emplissait le dortoir. Titus n'est pas venu ?

- Je n'en n'ai pas l'impression.

- C'est étrange… Dit son meilleur ami en fronçant les sourcils.

Lexa et Lincoln prirent donc l'initiative de réveiller le reste de leurs compagnons et de gagner le centre de Polis pour rejoindre la tour où résidait l'actuel commandant ainsi que leur professeur.

Leur groupe prit donc le chemin descendant à travers les montagnes où se trouvaient leur campement, à l'écart de la ville.

Nombres de murmures étonnées s'élevèrent au passage du groupe de Natblidas. Bien plus que leur simple présence, le fait que Titus, le Fleimkepa ne les accompagne pas, causa cette surprise.

Arrivés à la Tour, les gardes postés à son entrés les interpellèrent.

- Que faîtes vous ici Natblidas ? Où se trouve votre maître ?

Lexa, qui avait naturellement pris la tête du groupe répondit d'une voix forte et assurée.

- Nous sommes seuls, nous ignorons où se trouve Titus. Nous venons donc trouver Heda.

En entendant son explication, les gardes la laissèrent entrer, suivie du reste des Natblidas.

Quelques minutes plus tard, ils se trouvaient dans la salle du trône, en compagnie du Commandant. Cette dernière, bâtie tout en finesse possédait de long cheveux bruns et des yeux couleur chocolat. Très charismatique, son peuple entier la respectait et la suivait. C'était une femme forte et sans pitié mais en présence de ses élèves, elle savait se montrer douce, tout en restant sévère. Tous l'admiraient, Lexa la première.

Ce fut à nouveau elle qui exposa la situation à Becca. La Commandante se montra également surprise de la disparition de Titus mais prit en charge les Natblidas tout le temps de son absence qui dura plus de deux semaines. Durant cette période, ils résidèrent dans la tour de Polis, et c'était ses couloirs que Lexa arpentait, victime d'une insomnie après s'être à nouveau réveillée en sursaut en raison des rêves qui continuait à la hanter. Choquée par la réaction de Titus, elle s'était abstenue d'en reparler à quiconque. Alors que la tour semblait endormie, la jeune fille entendit alors un bruit qui ressemblait à un coup suivi d'un cri étouffé. Une voix, elle aussi étouffée, résonna alors :

- Tu vas parler, oui ou non ! De toute façon, je te tuerai !

Lexa s'approcha sans bruit vers l'origine de ces bruit, jusqu'à arriver à une porte close. Elle colla alors son oreille dessus, dans l'espoir de mieux entendre ce qu'il se passait dans la pièce derrière. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle reconnut la voix de Titus. Elle songea que depuis qu'elle s'était confié à lui, son professeur avait une attitude des plus étrange : tout d'abord, la panique qui l'avait saisi, sa disparition, et également le fait qu'il l'ai réveillé en pleine nuit pour l'obliger à décrire la personne qui peuplait ses rêves. Cette réflexion, entraîna ses pensées jusqu'à cette personne. Cette jeune fille plutôt. Si au départ, son visage apparaissait flou à Lexa, petit à petit, nuit après nuit, ses traits devinrent nets. Alors, la jeune fille se révéla à elle : blonde, le visage encore rond de l'enfance et surtout de magnifiques yeux bleus. Bleus comme le ciel.

Lexa secoua la tête pour chasser ces pensées : ce n'était pas le moment de penser à cette inconnue, elle devait se concentrer.

Soudainement sur ses gardes, elle réalisa qu'elle devait sauver la personne que le Fleimkepa retenait prisonnière. La jeune Natblida ouvrit alors la porte et ce qu'elle vit la laissa bouche bée et sans voix.


Pitié, ne m'assassinez pas ! Si vous le faites, vous n'aurez jamais la suite !