C'est encore moi !

Je suis désolée, je pop un peu trop souvent dans vos mails en ce moment... Mais que voulez-vous, je suis très productive ahah.

Aujourd'hui je reviens avec une publication un peu spéciale. Il s'agit d'un OS Charmione, jusque là tout va bien, mais un PWP. À savoir, un OS qui n'a pas d'autre vocation qu'être du sexe pour du sexe, héhé. C'est du smut très détaillé, avec un langage assez cru, bref, un texte qui n'est pas à mettre sous les yeux de tout le monde.

C'est du rating M ++.

Je dédie cet OS au Front de Libération du Smut Français, aux Smut Lovers et aux Chaud-es de la plume du serveur Discord Festumsempra ;) (même celles qui ne valident pas le Charmione)


Merci à JK Rowling pour l'univers.
Merci à Lyra Verin, Mery-Alice Gilbert et Cailean Charmeleon pour leur relecture, leurs conseils et leur soutien. Vous êtes en or.


"Un goût de trop peu"

Charlie n'aimait pas particulièrement sortir du côté sorcier de Bucarest. Le côté moldu était bien plus intéressant, selon lui, mais ses collègues de travail, avec qui il allait boire un verre ce soir, étaient des inconditionnels de la Taverne, un pub sorcier de la capitale roumaine. Et comme il avait très envie de boire des bières, il les avait suivis.

La Taverne n'était pas l'endroit le plus convivial ni le mieux décoré du coin, mais on y servait des bières artisanales délicieuses qui faisaient la réputation de l'endroit.

Charlie, accompagné de Mihai et Louis, ses collègues de la réserve, s'installèrent à une table reculée et ils commandèrent trois Ursus Black, des bières brunes lager au goût de malt assez prononcé.

Ils trinquèrent ensemble et, rapidement, ses deux collègues commencèrent à parler boulot, ce qui fit soupirer Charlie. Il adorait son travail, il aimait en parler, mais lorsqu'il était dans un cadre adéquat, pas lors d'une soirée entre amis où il espérait seulement se détendre, penser à autre chose et, éventuellement, rencontrer quelqu'un avec qui passer la nuit.

Le dragonnier choisit alors de balayer le lieu du regard, histoire de voir si le dernier point pouvait être honoré. Il y avait, à sa droite, une table où étaient installées quatre jeunes femmes plutôt charmantes, mais celles-ci semblaient bien trop jeunes pour lui. Il n'avait rien contre la différence d'âge, si tout le monde était d'accord, mais il ne voulait pas non plus enfreindre la loi. Une femme se trouvait également au comptoir, dos à lui, mais elle était accompagnée.

Mihai et Louis essayèrent de l'intégrer à la conversation, mais Charlie ne répondit que brièvement, bien plus intéressé par la serveuse qui venait tout juste de prendre son service. Souriante, ses longs cheveux blonds remontés en une queue de cheval, des yeux rieurs et des formes très généreuses qui donnaient envie à Charlie d'y promener ses mains. Le tablier resserré à sa taille marquait très nettement ses hanches, qui ondulaient à chacun de ses pas, et il n'en fallut pas plus au dragonnier pour qu'il quitte sa table au profit du comptoir.

En termes de drague, Charlie était plutôt du genre direct. La séduction pendant des heures ponctuée de mots doux et de roucoulements n'avait pas vraiment sa place, il préférait savoir tout de suite si la personne en face était intéressée pour ne pas perdre son temps.

S'il cherchait du sexe, il le faisait comprendre.

- Bonsoir. Une autre Ursus Black, s'il-vous-plaît, demanda-t-il en faisant glisser sur le comptoir sa première bouteille vide.

- Bien sûr.

Elle se pencha pour attraper une bouteille dans un placard réfrigéré, offrant ostensiblement ses fesses moulées dans son jean à la vue de Charlie. Seul son self-control lui permit d'uniquement serrer les dents alors qu'il aurait voulu se jeter sur elle.

Elle décapsula la bière en le regardant droit dans les yeux et si son attention n'avait pas été détournée par ce qu'il entendit dans son dos, il aurait pu lui demander de le suivre dans les toilettes.

- Allez quoi, s'il-te-plaît ! dit un homme.

- Ethan, j'ai dit non, répondit une femme, insistant fortement sur le dernier mot.

Et Charlie fronça les sourcils. Il lui semblait reconnaître cette voix…

- Pourtant, tout à l'heure, tu as laissé sous-entendre que c'était possible.

- Oui, tout à l'heure. Maintenant je te dis non, et non, c'est non. Ethan, enlève ta main de ma cuisse ou je vais te coller la mienne sur ta joue !

Charlie se retourna vivement en réalisant que, effectivement, il connaissait cette voix, et qu'il n'appréciait pas du tout ce qu'il entendait.

Mais la femme fut plus rapide que lui, puisqu'à peine retourné, Charlie la vit écraser sa main avec violence sur la joue du dénommé Ethan. Surpris, mais qu'à moitié, le dragonnier eut un sifflement épaté face à la parfaite exécution du geste.

Le fameux Ethan, les joues rouges à cause de la honte et de la gifle, lança un regard noir à celle qu'il espérait avoir. Puis, sous les ricanements des clients, il prit ses jambes à son cou et quitta le pub.

- Je suis impressionné.

La femme sursauta et se retourna à son tour. Charlie put alors confirmer ses soupçons ; c'était bel et bien Hermione, son ex belle-sœur, qui venait de mettre la gifle de l'année à un prétendant.

- Charlie ?! s'étonna-t-elle. Par Godric, mais que fais-tu ici ?

- Je vis en Roumanie, tu sais, c'est plutôt ta présence à toi qui est étonnante.

- C'est vrai. Eh bien je suis en séminaire pour le travail, avec des collègues de mon Département au Ministère.

- Ici ? À Bucarest ? demanda-t-il, un sourcil haussé.

- Oui, figure-toi que le Ministère de la Magie roumain est à l'initiative d'un projet de loi européen sur l'interdiction de domestiquer certaines espèces, donc le séminaire se tient ici.

- Et le hasard t'a menée dans le pub le plus miteux de Bucarest ? ricana-t-il.

- Ethan, que tu viens de voir, a prétendu que c'était un bar sympathique et qu'on pouvait y passer une bonne soirée. Tu parles, grogna-t-elle.

- Force est de constater qu'Ethan est un connard, déclara Charlie, mais là où il n'a pas tort, c'est que l'endroit est assez sympa. Allez, qu'est-ce que je t'offre à boire ?

- Oh, je te fais entièrement confiance ! L'autre idiot a commandé ce truc pour moi et c'est ignoble, dit-elle en repoussant son verre, son nez retroussé en une grimace de dégoût.

Charlie prit le verre pour en renifler le contenu.

- C'est de la palinca, une liqueur de prunes.

- Eh bien c'est affreux.

- Je vais te commander quelque chose de mieux, tu vas voir. Excusez-moi !

Charlie héla la serveuse sur qui il avait voulu jeter son dévolu précédemment et celle-ci le regarda de travers.

- Une Timişoreana blonde, s'il-vous-plaît.

Elle soupira lourdement et, après avoir décapsulé la bière, elle la fit glisser juste devant Hermione, manquant de peu d'en renverser une bonne partie.

- Ça me fait plaisir de te voir, en tout cas, dit Hermione. Comment vas-tu ? Je crois que la dernière fois qu'on s'est vus, c'était pour l'anniversaire de Ron, non ?

- Hum possible, je ne suis pas rentré en Angleterre depuis. Écoute ça va. Je travaille beaucoup, mais je ne vais pas m'en plaindre.

- Tout se passe bien à la réserve ?

- J'aimerais autant ne pas parler boulot, si tu n'y vois pas d'inconvénients.

- Oh ! Bien sûr, oui, excuse-moi.

Charlie lui sourit, reconnaissant.

À l'époque où Hermione sortait avec Ron, elle était la seule de ses belles-sœurs avec qui il s'entendait. Il avait toujours trouvé Fleur trop exubérante, Audrey insignifiante et Angelina inintéressante.

Hermione, elle, était intelligente, discrète, mais sachant s'affirmer lorsque cela le nécessitait. Charlie adorait les femmes avec ce genre de caractère. De la répartie, de la poigne, mais avec une certaine sagesse.

Il se souvenait encore de cette fois où elle avait élevé la voix face à Percy, lors d'un déjeuner dominical au Terrier, car elle n'était pas d'accord avec ses propos. Elle avait défendu ses valeurs avec une telle ferveur et une telle détermination, sans flancher, sans trembler, sans bafouiller, que Charlie était resté estomaqué.

Pour peu, elle l'aurait fait bander.

- Tu as raison, cette bière est vraiment bonne ! déclara-t-elle alors qu'elle lisait l'étiquette.

- S'il y a bien une chose à propos de laquelle tu peux me faire confiance, c'est la bière, ricana Charlie. Ce pub a beaucoup de défauts, mais il a au moins une qualité, ils ont une gamme de bière très large et, pour les avoir pratiquement toutes goûtées, elles sont presque toutes bonnes.

- Oh, je suis certaine qu'il y a plein d'autres choses à propos desquelles je peux te faire confiance ! Les dragons, par exemple, mais on a dit qu'on ne parlait pas boulot ce soir.

- En effet. Mais on ne se connaît pas encore assez pour que tu saches l'étendue de mes connaissances dans d'autres domaines que la dragonologie.

Hermione haussa un sourcil, le coin de ses lèvres s'étirant en un sourire.

- Qu'est-ce que ça veut dire, ça ? demanda-t-elle. D'accord, nous ne sommes pas si proches que ça, mais on a tout de même eu le temps d'apprendre à se connaître ! Fut un temps où je passais toutes mes journées au Terrier, pouffa-t-elle.

- C'est vrai. Je me souviens notamment de tout un été que tu as passé chez nous, alors que tu étais déjà séparée de Ronnie. Dès que je rentrais pour rendre visite à ma famille, tu étais là. Je me suis toujours dit que mes parents allaient finir par t'aménager une chambre dans le grenier.

- Avec la goule ?! Merci pour la considération !

Charlie éclata de rire alors qu'elle fronçait les sourcils d'un air faussement vexé.

- Quoi ? Ah, peut-être que tu aurais préféré partager la chambre de quelqu'un d'autre ? demanda-t-il avec un regard légèrement appuyé.

- Et qui donc, je te prie ? l'interrogea-t-elle tout en s'adossant complètement au dossier de sa haute chaise de bar, les bras croisés sur sa poitrine.

- Alors, premièrement, pas Ron, puisque vous étiez séparés, débuta Charlie, énumérant la liste sur ses doigts. Pas Bill, puisqu'il était déjà avec Fleur. Pas Percy, parce que je pense que tu aurais fini par l'étouffer sous son oreiller. Pas Ginny, parce qu'elle était trop occupée avec Harry. Il ne reste que deux options, George et moi.

Hermione pencha légèrement la tête sur le côté.

- Le raisonnement est plutôt juste, admit-elle. Admettons que j'aurais voulu partager la chambre de George ou la tienne, m'aurais-tu laissée faire ?

- À l'époque, peut-être pas.

Ses sourcils se froncèrent légèrement, signe qu'elle analysait ce qu'il disait. Lorsque son visage se détendit, Charlie sut qu'elle avait compris. Et quand ses joues prirent une jolie couleur rose, il ne put s'empêcher de sourire d'un air victorieux.

- Ça voudrait dire que maintenant, oui ?

- Hermione, commença Charlie tout en rapprochant sa chaise de la sienne, sois sûre que si tu venais à partager ma chambre aujourd'hui, on ne discuterait pas bières et dragons.

Ses yeux n'avaient pas quitté les siens pendant qu'il prononçait ces mots et Hermione ne se défila pas non plus. Elle soutenait son regard avec détermination et s'il la vit légèrement déglutir, elle ne perdit pas la face.

Au contraire, elle approcha son visage du sien, si près que Charlie pouvait deviner toutes les notes d'agrumes de sa bière dans son souffle.

- Je trouve que tu parles beaucoup, mais que tu agis peu, Charlie Weasley.

Le dragonnier écarquilla les yeux, étonné par une telle audace de sa part.

Cette facette d'Hermione n'était pas celle qu'il connaissait. Ce n'était pas la Hermione qui pouvait passer des heures le nez dans un bouquin, à presque en oublier de manger. Ce n'était pas la Hermione qui était autrefois sortie avec son petit frère.

Non, c'était une femme sûre d'elle, audacieuse et entreprenante. Celle qu'il avait entrevue quand elle avait confronté Percy.

Celle qui éveillait en lui des désirs insoupçonnés.

Et s'il en croyait ses mots et son attitude, elle avait envie de jouer.

Charlie n'eut qu'à avancer son visage de quelques centimètres pour pouvoir lui chuchoter à l'oreille, pendant que sa main glissait le long de sa cuisse.

- Si tu veux de l'action, je vais t'en donner, mais sache juste une chose… Je suis déjà très, très excité.

Sans pour autant se reculer, il prit la main d'Hermione dans la sienne pour la poser discrètement entre ses jambes afin qu'elle sente la bosse qui s'y formait. Joueuse, elle resserra sa prise, ce qui fit sourire Charlie.

Puis elle sauta de sa chaise avant de prendre sa bouteille de bière pour la finir. Elle porta le goulot à ses lèvres, laissa le liquide glisser dans sa gorge, puis elle reposa la bouteille, tout ça sans le lâcher des yeux. Elle passa ensuite lentement sa langue ses lèvres, récoltant ce qui restait de mousse, avant d'essuyer le coin de sa bouche avec son pouce.

L'érection dans le pantalon de Charlie prit aussitôt beaucoup plus de place. Elle pouvait le faire bander avec des mots, il le savait, mais visiblement, aussi avec ses gestes. Il ne demandait qu'à voir ce que la suite pouvait donner.

Il laissa quelques pièces sur le comptoir pour régler leurs bières et, sans prendre le temps de prévenir Mihai et Louis de son départ, il se saisit de la main d'Hermione une fois à l'extérieur du pub pour les faire transplaner directement dans la maison qu'il occupait dans la réserve.

La jeune femme prit quelques secondes pour se remettre du trajet et, une fois fait, elle tourna sur elle-même, probablement pour rapidement prendre connaissance des lieux.

- Si tu me cherches, je suis dans ma chambre, indiqua Charlie. Tu sais, la pièce que tu rêves de partager avec moi depuis cet été-là.

Sans la regarder, il quitta le salon au profit de la chambre à coucher, laissant à Hermione le choix de venir ou non. Les cartes étaient entre ses mains, il lui offrait là une chance de lancer la partie ou, au contraire, de faire demi-tour avant que les choses sérieuses ne commencent.

Charlie ôta sa veste qu'il jeta sur le dossier d'une chaise, ainsi que ses chaussures et ses chaussettes et s'allongea sur son lit, dans une position semi-couchée, le haut de son dos reposant sur l'oreiller et les mains croisées derrière sa tête.

Il n'eut qu'à patienter quelques petites secondes avant qu'Hermione ne pénètre dans la chambre et qu'elle referme la porte derrière elle. Elle s'y adossa tout en le regardant et Charlie eut tout à loisir de la reluquer.

Elle portait une robe relativement simple, mais qui mettait en valeur tout ce qu'il aimait chez une femme : des hanches auxquelles s'agripper, des fesses à claquer et des seins à malmener.

D'un geste habile, elle remonta ses cheveux qu'elle attacha en une queue de cheval, dégageant ainsi son visage et sa nuque. Charlie se voyait déjà y enrouler sa main pendant qu'elle s'occupait de soulager cette érection qui commençait à prendre bien trop de place dans son caleçon.

Mais avant toute chose, il prit sa baguette, qu'il avait déposée sur la table de chevet, et leur lança à tous les deux les sorts d'usage. Maintenant, ils pouvaient s'amuser.

Avec son index, Charlie l'invita à le rejoindre et Hermione accéda tout de suite à sa requête, grimpant sur le lit avec une grâce féline et, une fois à sa hauteur, elle approcha lentement son visage du sien, millimètre par millimètre, grignotant le vide qui les séparait avant de s'embrasser. Mais elle ne le fit pas.

- Dis-moi ce que tu veux que je fasse et je le ferai, murmura-t-elle, son souffle malté venant s'écraser sur sa bouche.

Charlie grogna, excité par ses mots. Il aimait dominer, c'était un fait, mais il ne disait jamais non à une femme entreprenante.

- Je veux que tu me suces, dit-il d'une voix rauque. Et après ça, je te rendrai la monnaie de ta pièce et tu me supplieras de te prendre.

Hermione hocha la tête avant de se reculer, s'installant à genoux entre ses jambes écartées.

Avec une nonchalance aussi exquise que tortueuse, elle défit le bouton de son jean avant de descendre la fermeture éclair avec la même lenteur. Charlie n'eut qu'à soulever le bassin pour qu'elle baisse son pantalon pour lui retirer complètement. Hermione ne se recula qu'à peine avant de se pencher d'une manière outrageuse pour venir déposer sa bouche contre son sexe encore emprisonné dans son caleçon.

Ainsi cambrée, Charlie avait une vue merveilleuse sur ses fesses moulées dans cette robe dont le tissu commençait doucement à remonter. Si elle se cambrait encore, la robe serait trop tendue et elle remonterait sur ses hanches pour dévoiler ce qu'elle cachait là-dessous.

Comme si elle avait entendu ses supplications internes, elle se pencha encore plus et la robe glissa complètement, offrant à Charlie une vue imprenable sur son cul, dépourvu de sous-vêtement. À nouveau, il grogna. Rien que d'imaginer que, depuis le début de leur conversation au bar, elle ne portait pas de culotte, il sentit son érection tressauter.

Hermione, elle, inconsciente de ce à quoi il pensait, fit glisser son caleçon sur ses cuisses et libéra enfin un sexe long, épais et tendu.

Ce qu'elle vit dut la ravir puisqu'elle eut un hoquet de surprise suivi d'un sourire gourmand. Elle laissa d'abord traîner sa langue de la base jusqu'au gland et inversement, avant de revenir à son sommet pour le prendre en bouche. Celle-ci coulissa doucement, mais sûrement, laissant à Charlie le temps d'apprécier la sensation de chaleur autour de son sexe et à elle le temps de s'habituer à ce membre imposant.

Hermione commença de lents va-et-vient, une main serrée à sa base, pendant que, de l'autre, elle caressait ses testicules. Le dragonnier ne pouvait qu'apprécier l'expertise avec laquelle Hermione le suçait et il ne résista pas à l'envie qui le démangeait, depuis tout à l'heure, d'enfoncer sa main dans ses cheveux, l'accompagnant dans ses mouvements.

- Merlin, grogna-t-il quand, sans prévenir, elle le prit tout entier dans sa bouche, lui offrant un bruit de succion parfaitement indécent. Arrête, Hermione.

Elle stoppa aussitôt tout ce qu'elle faisait, se rasseyant à genoux entre ses cuisses. Avec cette provocation qu'il lui connaissait maintenant, elle essuya sa bouche tout en le regardant dans les yeux.

- Embrasse-moi.

À nouveau, elle obéit, et elle vint se placer à califourchon sur lui, le faisant gémir à peine son sexe eut frôlé le sien. Il lui avait pourtant demandé de le faire, mais Charlie ne résista pas à l'envie de prendre les devants. C'est pourquoi il l'attrapa par la nuque et l'attira à lui, l'embrassant avec force et sauvagerie, ravageant sa bouche de sa langue.

Au-dessus de lui, Hermione accompagnait le baiser d'ondulations du bassin, faisant se frotter leurs sexes l'un contre l'autre. Charlie pouvait très nettement le sentir, elle était trempée et c'était tout à fait grisant de se dire qu'il en était la cause.

Il faisait mouiller Hermione Granger et il en était fier.

- À mon tour de te goûter, dit-il en lâchant ses lèvres. Je suis persuadé que tu es exquise.

- Dis-moi seulement comment tu veux que je m'installe ?

Cette docilité lui plaisait tellement.

- Allonge-toi simplement sur le dos. Mais déshabille-toi avant, je veux d'abord goûter aux moindres recoins de ton corps.

Hermione fit glisser les bretelles de sa robe sur ses épaules avant de laisser le tissu poursuivre sa course, offrant à Charlie une vue imprenable sur sa poitrine emprisonnée dans un soutien-gorge en dentelle mauve. Elle se redressa à peine, le temps de se débarrasser complètement de sa robe et de ses chaussures, puis passa ses mains dans son dos pour dégrafer son dernier sous-vêtement.

Elle envoya valser le soutien-gorge avec le reste de ses vêtements et Charlie prit le temps de la dévorer des yeux. Ses seins ronds et fermes ne demandaient qu'à être embrassés et malmenés, ses hanches n'attendaient plus que ses mains pour les attraper vigoureusement et son sexe trempé de désir appelait sa bouche.

Comme il le lui avait demandé, Hermione s'allongea sur le dos, lui offrant son corps nu et divin. Charlie n'avait jamais osé l'imaginer, mais il savait que s'il l'avait fait, il n'aurait pas pu inventer une telle perfection.

Avant toute chose, il décida que c'était injuste qu'elle soit seule à être nue. Il ôta alors son tee-shirt, seule barrière de tissu restante sur son corps. Le regard d'Hermione en face de lui dévia aussitôt sur son torse et Charlie la laissa apprécier la vue.

Il savait que son corps était son principal atout et il le cultivait. Toutes ces heures à travailler dehors avec des créatures pesant des tonnes l'avaient aidé à obtenir cette musculature solide. Des épaules larges, des pectoraux saillants, une taille peu marquée, un torse avec des abdominaux parfaitement dessinés, bien que ponctué de nombreuses brûlures et cicatrices, elles aussi dues à son métier.

Comme elle plus tôt, il remonta ses cheveux qu'il attacha en chignon désordonné et s'avança sur elle, avec moins de grâce mais tout autant d'envie.

- Ton corps est un appel à la luxure, tu le sais ? demanda-t-il sans forcément attendre de réponse.

Hermione se mordit la lèvre inférieure avant d'ouvrir légèrement la bouche, laissant passer un soupir. Charlie, une main sur sa mâchoire, en profita pour caresser de son pouce son arc de cupidon, avant de laisser doucement glisser son doigt jusqu'à ce qu'elle le prenne entre ses lèvres l'espace de quelques secondes.

Charlie descendit son pouce humide le long de sa gorge, puis entre ses seins, avant d'en prendre un à pleine main pour le masser, tandis que sa bouche s'affairait sur l'autre. Il fit jouer sa langue sur son téton durci, avant de le suçoter avec délectation. Son autre main malmenait son sein, pinçant de temps en temps son téton entre son index et son pouce.

Enhardi par les soupirs de plaisir de plus en plus sonores de sa partenaire, Charlie descendit plus bas, délaissant ses seins au profit de son ventre qu'il embrassa, de même que ses flancs, se délectant de la chair de poule qui se dessinait sur sa peau et des petits gémissements qui lui échappait.

Une fois arrivé au niveau de son pubis, Charlie glissa un doigt le long de sa fente humide, faisant se cambrer Hermione. Taquin, il sourit. Elle avait envie qu'il la touche, mais lui avait terriblement envie de jouer. Alors il la toucha, oui, mais partout autour de son sexe, sans approcher de ses lèvres ou de son clitoris.

- Charlie, gémit-elle, je t'en prie, fais quelque chose !

- Je savais que tu me supplierais, mais je ne pensais pas aussi tôt, dit-il en levant les yeux pour la regarder.

Son regard chargé de désir le couvait, sa respiration haletante faisait se soulever sa poitrine à un rythme irrégulier et elle ondulait du bassin, cherchant un contact entre son sexe et sa main.

- Ta bouche, tes doigts, ta queue, n'importe, mais quelque chose, l'implora-t-elle.

Charlie serra les dents. Pour peu, il l'aurait pénétrée là, tout de suite, avec une telle force que cela l'aurait laissée pantelante. Mais non, plus elle exigeait, et moins elle en aurait.

- Hermione, plus tu vas quémander et moins je vais te donner ce que tu veux, d'accord ?

Elle fronça les sourcils, visiblement guère ravie, mais elle finit par hocher la tête.

Peu satisfait par cette absence de réponse verbale, Charlie se redressa et enserra doucement son cou de sa main avant de venir l'embrasser sauvagement.

- Je veux t'entendre me dire que tu es d'accord.

- D'accord, s'empressa-t-elle de répliquer.

- Je vais te faire douloureusement patienter, mais tu finiras par avoir ce que tu veux. Et tu auras tout. Ma bouche, ma langue, mes doigts, ma queue.

Hermione hocha vivement la tête et Charlie l'embrassa encore, bien plus sauvagement, à en perdre haleine. S'il s'écoutait, il l'aurait prise immédiatement, mais il voulait faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Il ne savait pas si ce moment se reproduirait, alors autant profiter, tant qu'il le pouvait, de pouvoir goûter à cette femme divine.

Le dragonnier retrouva sa place initiale, à savoir entre ses jambes qu'elle écarta. Comme convenu, il ne lui offrit rien d'autre que des baisers à l'intérieur de ses cuisses, une main sur son sein et l'autre accrochée à sa hanche. Il sourit quand, à son tour, elle enfonça ses doigts dans ses cheveux, défaisant partiellement son chignon.

Estimant, au bout de plusieurs minutes, qu'il avait assez joué avec sa patience, il lui donna ce qu'elle souhaitait, en commençant par sa langue qu'il déposa sur son clitoris. Sous ce contact, Hermione se cambra aussitôt, incitant inconsciemment Charlie à accentuer la pression. Il joua avec cette petite boule de nerfs pendant quelques secondes, léchant, suçotant, avant d'agrandir son terrain de jeu. Sa langue fut aussitôt partout à la fois, dévorant son intimité avec passion.

Comme il l'imaginait, elle était exquise et les gémissements de plaisir qu'elle poussait étaient érotiques à souhait, le faisant redoubler de ferveur.

À sa langue, il ajouta un doigt en elle et celui-ci la pénétra avec une facilité déconcertante, comme si elle n'attendait que ça. Il glissa un deuxième doigt et commença ses va-et-vient, butant régulièrement contre son entrée. Constatant que ses gémissements baissaient en intensité, Charlie recourba légèrement ses doigts vers le haut, appuyant sur cette zone qui pouvait être sensible, et elle l'était.

- Oh Merlin ! gémit-t-elle au moment du contact.

Confiant, Charlie répéta le mouvement, sans cesser ceux de va-et-vient, satisfait de l'entendre de nouveau gémir de plaisir.

Elle était fabuleuse, son corps ainsi arc-bouté sous le plaisir, sa queue de cheval quasiment défaite et ses cheveux maintenant complètement désordonnés sur l'oreiller. Ses yeux se révulsaient sous la déferlante de plaisir et Charlie attendit le moment fatidique pour ôter ses doigts et sa bouche, l'empêchant volontairement d'atteindre l'orgasme.

Elle se redressa sur les coudes et alors qu'elle s'apprêtait probablement à râler, Charlie posa son index sur ses lèvres.

- Tu te souviens de notre accord ? Plus tu demandes, moins je donne.

- Mais…

- Chut, la coupa-t-il. J'aimerais que tu te retournes, s'il-te-plaît.

Un éclair lubrique passa dans les yeux d'Hermione, probablement impatiente de découvrir ce qu'il allait lui faire, et elle se retourna. Charlie la stoppa dans son mouvement en la saisissant par les hanches, pour qu'elle reste à quatre pattes.

Il avait là une vue imprenable sur ses fesses tendues vers lui, mais également sur son dos légèrement cambré, sur lequel il fit glisser ses mains. Hermione frissonna, peut-être à cause de la rugosité de ses paumes, et les mains du dragonnier continuèrent leur course jusqu'à son cou. Elles s'y enroulèrent, serrant doucement sans lui faire mal, et Charlie l'incita à se redresser, de façon à ce que son dos appuie contre son torse et que son sexe se frotte à ses fesses.

- Je veux que tu me dises si je te fais mal ou si tu n'aimes pas, souffla-t-il, penché sur son oreille.

- J'aime tout ce que tu fais, continue, affirma-t-elle avec lascivité.

- J'espérais que tu dirais ça, parce que si tu savais quel pied je prends, Hermione… C'est indécent l'effet que tu me fais.

- C'est réciproque.

- Oh, je le sens, dit-il alors qu'il glissait une main entre ses cuisses. Tu es trempée, c'est un bonheur de te toucher.

Il illustra ses propos en insérant rapidement deux doigts en elle et avant de les ressortir aussitôt, lui arrachant un début de gémissement frustré.

Une main entre ses omoplates, Charlie l'invita à se mettre à nouveau à quatre pattes. Cette même main glissa le long de sa colonne vertébrale jusqu'à claquer fermement sa fesse. Sous la surprise, Hermione gémit et l'érection de Charlie redoubla.

- Tu aimes ça ?

Elle hocha la tête, alors il renouvela son geste, prenant soin de ne pas lui faire mal, trouvant le juste milieu entre douleur et plaisir, qui la fit crier encore. Une troisième fessée suffit à laisser une auréole rouge sur sa peau et Charlie détourna son attention en venant caresser son entrée avec son gland.

Il appuya d'abord doucement, la pénétrant que de quelques centimètres avant de ressortir et d'entrer à nouveau. Il s'amusa ainsi quelques fois, savourant chaque avancée avec un plaisir sans nom. Hermione était étroite pour son sexe imposant, mais elle avait l'air d'aimer ça, si il en croyait sa respiration saccadée.

Charlie, lui, n'avait jamais autant pris de plaisir à pénétrer une femme. Il avait terriblement chaud, en témoignaient les perles de sueur sur son front et entre ses pectoraux, mais cela n'avait aucune importance face à la jouissance qui s'installait en lui.

Et alors, sans crier gare, il la pénétra d'un coup jusqu'à la garde, profondément, venant buter en elle avec force. Charlie gémit en même temps qu'elle et il entama des mouvements de bassin secs et rapides, ses mains agrippées à ses hanches avec fermeté, si bien qu'il laisserait probablement une marque.

Sous ses gestes, Hermione cambra encore plus le dos, déposant ses coudes contre le matelas, ce qui permit à Charlie d'aller encore plus loin en elle.

Sentant l'orgasme se former en lui au fur et à mesure de ses coups de reins, Charlie ralentit la cadence, créant un gémissement de frustration chez sa partenaire.

- Charlie ! pesta-t-elle.

- Sois patiente, lui dit-il. Je veux simplement te voir jouir. Je veux voir tes yeux se révulser, ta bouche s'ouvrir et tes traits se tendre sous l'orgasme. Je suis certain que ça doit être une vision particulièrement excitante.

Il se retira d'elle et, alors qu'elle allait s'allonger sur le dos, Charlie l'interrompit dans ses gestes pour s'allonger lui.

Elle écarquilla légèrement les yeux, probablement surprise, mais il haussa les épaules.

- J'aurai une vue imprenable comme ça, se justifia-t-il, et elle sourit.

- Tu me laisses prendre le contrôle, alors ? s'enquit-elle en venant se placer sur lui, une jambe de chaque côté des siennes.

- Nous sommes deux, dit-il sur le ton de l'évidence. Je t'ai seulement demandé de ne pas réclamer quoi que ce soit, mais tu peux imposer ton propre rythme. Oh !

Hermione venait de se saisir de son sexe pour le masturber, le prenant par surprise. Charlie ne put que sourire face à cette prise d'initiative qui le ravit au plus haut point. Elle fit coulisser quelques fois sa main sur toute sa longueur avec expertise, lui arrachant des grognements de plaisir, puis elle se laissa retomber autour de son membre d'un seul coup, le faisant gémir plus fort.

Elle s'allongea presque sur lui, attrapa ses lèvres pour l'embrasser, tandis qu'elle mouvait ses hanches rapidement, faisant claquer leurs peaux l'une contre l'autre avec indécence. En sentant l'orgasme qui se reformait en lui, Charlie essaya de se contenir pour ne pas jouir tout de suite.

Il repoussa doucement Hermione pour qu'elle se redresse. Elle semblait elle aussi au bord de la jouissance, alors le dragonnier vint doucement pincer son clitoris avant de le stimuler plus vigoureusement, espérant qu'elle jouisse avant lui. Et ses prières furent entendues. Hermione, ses mains autour de ses seins, pinçant l'un de ses tétons, entrouvrit sa bouche pour laisser passer des gémissements rapides et aigus et elle atteignit l'orgasme ainsi, se contractant autour de lui.

- Bordel, tu es magnifique Hermione, j'espère que tu le sais !

Elle lui sourit d'un air mutin avant de reprendre ses mouvements de hanches là où elle les avait laissés, s'appliquant à le guider jusqu'à l'orgasme. Celui-ci vint en quelques secondes et Charlie se déversa en elle, une main fermement serrée sur sa fesse, l'autre serrant le drap, et son râle de plaisir se répercutant dans toute la chambre.

Le silence qui suivit leurs orgasmes n'était pertubé que par leurs respirations rapides et le froissement des draps lorsqu'Hermione se dégagea de l'étreinte de Charlie pour se laisser tomber à côté de lui sur le matelas.

Petit à petit, le dragonnier reprit ses esprits et un souffle correct. C'était l'une des meilleures baises de sa vie, si ce n'était la meilleure.

Oh, il avait eu des partenaires qui pouvaient rivaliser, mais Hermione avait eu ce je-ne-sais-quoi en plus qui l'avait rendu fou dès le départ. Peut-être le fait qu'il la connaisse sans réellement la connaître ? Ou peut-être le fait qu'il l'ait vue grandir ? Ou encore, peut-être le fait qu'elle soit l'ex de son petit frère ? Il n'en savait rien, mais ce dont il était sûr, c'était que si elle était partante pour remettre le couvert à l'occasion, il ne dirait pas non.

- Je vais devoir rentrer, dit-elle en ramassant ses affaires éparpillées un peu partout.

Charlie se redressa sur ses coudes pour la regarder faire.

- Rappelle-moi jusqu'à quand tu es en Roumanie ? demanda-t-il avec un sourire en coin qui trahissait très certainement ses pensées.

- Je ne te l'ai pas encore dit, sourit-elle alors qu'elle agrafait son soutien-gorge. Je reste jusqu'à vendredi.

- Hum hum. Et il y a une chance pour qu'on se revoie ?

Hermione stoppa ses gestes alors qu'elle enfilait sa chaussure pour le regarder, un sourcil relevé, ce qui le fit rire.

- Je ne suis pas en train de te proposer un rencard, la rassura-t-il. J'ai simplement passé un très bon moment ce soir et si tu es d'accord, j'aimerais qu'on recommence.

- Tu m'as démontré l'étendue de tes connaissances dans un domaine autre que la dragonologie ou les bières, est-ce que j'ai d'autres choses à apprendre de toi ?

Charlie ricana.

- Si tu savais, ma belle. J'ai tant de choses à t'apprendre, à te montrer, à te faire, dit-il en venant s'asseoir au bord du lit.

Il était encore nu et elle, entièrement habillée, le regardait, mains sur les hanches et sa tête légèrement penchée sur le côté, comme si elle le sondait.

- Tu as des arguments convaincants, dit-elle en baissant rapidement les yeux sur son sexe, bien qu'au repos, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée.

Charlie serra les dents, essayant de ne pas montrer qu'il était légèrement vexé par son refus. Après tout, elle faisait ce qu'elle voulait, il respectait totalement son choix, mais il était un peu déçu.

- Ok, je me range.

- Je disais ça simplement parce que, si je reste en Roumanie, le séminaire se déplace de Bucarest à Cluj-Napoca. D'accord, nous sommes des sorciers, mais je ne tiens pas à transplaner juste pour une partie de jambes en l'air, même incroyable.

La déception s'envola pour laisser place à du soulagement et une certaine fierté. Fierté qu'il ne put que difficilement masquer, en témoignait son sourire légèrement arrogant.

- Mais je serai au Terrier pour l'anniversaire de ta mère, si jamais tu te posais la question.

Hermione avança vers lui et Charlie écarta les jambes pour qu'elle s'approche au plus près. Elle glissa ses mains dans ses boucles rousses, tirant ses cheveux en arrière et dégageant son front.

- Tu me feras une place dans ta chambre ? demanda-t-elle d'une voix charmeuse.

- Pas que dans ma chambre, précisa-t-il. Dans mon lit aussi, toute la place que tu veux.

Il glissa ses mains sur ses cuisses et remonta sous sa robe jusqu'à les poser sur ses fesses.

- J'ai hâte d'y être, murmura-t-elle, son visage si près du sien qu'elle frôlait ses lèvres en parlant.

Charlie frissonna.

- Et mon donc. J'ai hâte de découvrir ce que je ne sais pas encore de toi, dit-il en serrant ses fesses dans ses mains, ce qui la fit légèrement sursauter sous la surprise.

- Charlie ! s'exclama-t-elle, mi-amusée, mi-offusquée.

- Quoi ?! Jamais sans ton consentement, évidemment, mais j'aimerais te montrer, à cet endroit aussi, l'étendue de mes connaissances.

- Nous n'y sommes pas encore, alors ne fanfaronne pas trop, le prévint-elle en se dégageant de son étreinte.

Charlie en profita pour enfiler son caleçon et il la suivit jusqu'au salon.

- Ma cheminée est ouverte si tu veux l'utiliser pour rentrer à ton hôtel, indiqua-t-il.

- C'est ce que je vais faire, je te remercie.

- Pas de soucis.

Elle se posta devant lui, visiblement un peu nerveuse s'il se fiait à son attitude et à son regard fuyant. Finalement, elle se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser à la commissure de ses lèvres, prenant le dragonnier de court.

- J'ai passé un très bon moment, dit-elle en se reculant. À bientôt alors.

Charlie n'eut même pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'Hermione avait déjà disparu au milieu des flammes vertes.

Ainsi seul devant l'âtre de sa cheminée, seuls les hululements des chouettes perturbant le silence qui régnait dans son salon, Charlie se sentait… bizarre. Il ne savait pas pourquoi, mais tout ceci lui laissait un étrange goût de trop peu.


Voilà !

Presque 6000 mots de smut, j'espère que ça vous aura plu ;)

J'ai beaucoup aimé l'écrire, en tout cas. J'écris du smut dans mes fictions longues, mais ce n'est jamais si détaillé (et surtout, le Charlie de LHAD et de DSC ne ressemble pas du tout à celui-là ahah), donc ça fait du bien de sortir de sa zone de confort.

Et j'ai tellement aimé ça que j'ai récidivé, oups. Vous aurez très bientôt un PWP Panville (Pansy/Neville). J'ai découvert ce ship grâce aux filles du Festumsempra, encore une fois, et j'ai craqué.

Du love pour vous !