Bonjour (ou bonsoir) à toutes et tous.

Voici le deuxième chapitre de ma fanfiction, Entre deux mondes. Dans ce chapitre, on quitte la Grande-Bretagne et on part pour New-York afin d'y rencontrer deux personnages énigmatiques.

Disclaimer : Tout ce qui est issu de la saga Harry Potter appartient à J.K. Rowling, et tout ce qui provient de l'univers de Star Wars appartient à George Lucas et Lucasfilm.

Bonne lecture.


Chapitre 02 : Une Nouvelle Vie :

Kingsley Shacklebolt vint retrouver Harry Potter dans son bureau. Environ une heure s'était écoulée depuis l'intrusion des mages noirs au ministère de la magie. Le survivant était en train d'appliquer une lotion pour contrer les effets du maléfice qu'il avait reçu au visage. Tout le monde au sein du ministère était en état de choc. Comment quatre individus sortis de nulle part avaient-ils pu réduire à néant toutes les mesures de sécurité en l'espace d'un moment ?

Bien entendu, personne ne savait ce que ces intrus étaient venus chercher. Seuls les membres de l'Ordre du Phénix connaissaient l'existence de l'horloge. Harry voyait bien dans les yeux du ministre qu'il était particulièrement préoccupé par toute cette affaire. A vrai dire, il n'avait même jamais vu l'ancien Auror dans un tel état d'anxiété.

- Lorsqu'ils se sont séparés, le quatrième s'est introduit dans mon bureau ! Raconta Kingsley d'un ton des plus graves. Il a fouillé dans les dossiers secrets du ministère. Bien qu'il ait tenté de brouiller les pistes, je sais ce qu'il cherchait. Il y avait ce dossier ouvert au milieu des autres !

Kingsley posa ledit dossier sur le bureau. Le mot « Confidentiel » était inscrit en grosses lettres rouges sur la couverture. A peine Harry y eut-il jeté un coup œil qu'il comprit ce qui inquiétait tant le ministre.

- Il faut envoyer quelqu'un là-bas au plus vite, dit-il spontanément.

- D'accord, mais envoyez quelqu'un de qualifié et de discret, insista Kingsley. Nous n'avons aucune autorité pour intervenir, et le secret doit demeurer absolu.

Harry acquiesça et jeta un dernier regard au dossier. Une photo représentant son amie Hermione Granger y était épinglée.


New-York. Pour des millions d'âmes à travers le monde, New-York était le symbole de la liberté. La grande métropole du nouveau monde représentait pour eux l'espoir d'une vie meilleure, le rêve américain. On y rencontrait des gens de toutes les origines et de tous horizons. Mais parmi ces quelque huit millions d'habitants, certains n'étaient pas là pour une vie meilleure, ni pour vivre leurs rêves.

Il y avait aussi beaucoup de gens qui fuyaient. Ils fuyaient leur misère, parfois les forces de l'ordre ou la justice, ou d'autres fois encore, leur passé, leur ancienne vie. Alors, ils se fondaient dans la masse en espérant passer inaperçus, et à la longue, se faire oublier. Un jour, peut-être, ils reviendraient... Si toutefois on ne les retrouvait pas avant.

Une petite fête entre amis battait son plein dans un appartement coquet du sud de Manhattan. C'était l'appartement de Lizzy, une jeune femme qui s'était éloignée du confort du domicile familial pour prendre son indépendance. Depuis, elle travaillait dans un grand centre d'affaires new-yorkais.

Lizzy avait toujours su se faire apprécier des gens autour d'elle, et n'avait eu aucun mal à sympathiser avec tous ses collègues de travail. Aussi, il lui arrivait de temps à autres d'organiser une petite soirée chez elle avec ses amis.

Ce soir-là, l'appartement de Lizzy s'était transformé en discothèque. La jeune femme s'efforçait de faire en sorte que chacun se sente à l'aise, mais ce n'était pas toujours facile.

- Allez Mia, lâche-toi un peu et profite de la fête !

La dénommée Mia était prostrée sur le canapé, loin du reste des convives, comme si elle voulait éviter la compagnie. Tout le monde au bureau savait que cette fille-là n'était pas du tout sociable. Elle ne parlait jamais à personne, et paraissait toujours avoir peur de quelque chose. Malgré ça, Lizzy avait voulu sauter le pas. Elle était allée lui parler, et toutes les deux avaient réussi à sympathiser bien que Mia restait toujours aussi austère.

- Allez, ne reste pas dans ton coin ! Insista Lizzy.

Elle prit la main de son amie et la força à se lever. Puis, elle lui murmura à l'oreille :

- Fais attention, Luke nous surveille.

Cette simple phrase eut l'effet d'une bombe. Le faible faisceau de lumière qui commençait à illuminer Mia s'éteignit aussitôt. Elle s'immobilisa et son visage se referma. Lizzy, désemparée, ne comprit pas ce qui avait bloqué son amie.

- Qu'est-ce que tu as ? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Demanda-t-elle.

Mia ne répondit pas ; elle ne l'entendait même plus. Des gens s'étaient rapprochés mais elle était incapable de s'y concentrer. Sa vue se troubla, ses mains devinrent moites, et sa tête lui faisait de plus en plus mal. Elle commença à projeter d'étranges hallucinations.

Trois visages familiers apparurent alors tout autour d'elle, comme des fantômes. Celui d'un homme noir aux cheveux bruns ; un deuxième homme, lui aussi brun, avec un petit sourire en coin quelque peu narquois ; et enfin, celui d'une femme dont les cheveux étaient coiffés en deux macarons.

- Le danger plane autour de nous, dit le premier.

- Il nous faut de l'aide, dit le deuxième homme.

- Nous devons garder espoir, dit enfin la femme.

Mia ne se sentait pas bien du tout. Elle fila vers la salle de bain sans une explication en laissant Lizzy sur place. Elle avait à peine refermé la porte qu'une violente migraine lui fendit le crâne. La jeune femme se recroquevilla en priant pour que la douleur s'arrête. Les voix dans sa tête se firent de plus en plus insistantes. Une nouvelle vint même s'ajouter aux trois autres en implorant :

- J'ai besoin d'aide. Aide-moi !

Cette dernière voix n'avait rien de naturelle. Elle résonnait dans sa tête comme celle d'un esprit. La dénommée Mia n'avait plus conscience de ce qu'elle faisait. Elle ne savait plus si elle pleurait, si elle criait, ou si elle enrageait. En tout cas, le bruit fut tel que cela inquiéta Lizzy qui frappa à la porte, et demanda :

- Mia ! Tout va bien ?

La porte s'ouvrit et Mia apparut devant Lizzy. Elle était encore toute tremblante.

- Je dois partir ! Dit-elle en se précipitant vers la sortie.

Mia quitta l'appartement et sortit seule dans les rues de Manhattan. Elle savait, cependant, qu'elle n'aurait pas la force d'aller bien loin. Elle tourna dans la première ruelle déserte qu'elle trouva, et s'appuya contre le mur à côté d'elle. Un nouveau fantôme apparut sous ses yeux. Un visage doux, les cheveux courts et deux yeux bleus, brillants et pénétrants ; comment oublier ce visage ?

Le fantôme ne prononça qu'un seul mot qu'il répéta d'une voix caverneuse :

- Hermione ! Hermione !

La fille semblait au bord du désespoir. Les larmes lui montèrent aux yeux.

- Ne me laisseras-tu donc jamais en paix ? hurla-t-elle.

Elle usa de toutes ses forces pour refermer son esprit. Elle crut qu'elle n'y parviendrait jamais, quand soudain, tout s'arrêta. Le fantôme se dissipa, et la voix se perdit dans la nuit. Hermione se releva, encore très secouée de ce qui venait de se passer. Ça l'avait repris, une fois de plus.


Merci d'avoir lu ce chapitre. Dans le prochain, on reste avec Hermione dans un première temps avant d'aller retrouver Han et Leïa dans leur propre monde. En espérant que vous serez aussi du voyage. A bientôt.