Hello les chats !
Eh oui, nous sommes déjà mercredi... Voici donc le 6ème chapitre de Cohabitation. Le temps passe trop vite !
Pour une fois, je ne blablaterai pas trop. Mais sachez que je suis toujours aussi touchée par vos retours sur cette histoire. Ce n'est que le début... ;)
Bonne lecture !
Réponse à la review anonyme :
Guest : Merci à toi pour ta review :D
Merci à JK Rowling pour son œuvre.
Merci à Lyra Verin, Mery-Alice Gilbert et Cailean Charmeleon pour leur relecture, leurs conseils et leurs encouragements.
Chapitre 6, Drago.
Drago referma doucement la porte de la chambre de sa mère et ne s'autorisa à soupirer qu'une fois en dehors de la pièce.
Narcissa avait quitté Sainte Mangouste le jour-même et il avait été autorisé à l'accompagner durant le transfert avant de retourner travailler.
Lorsque le médicomage l'avait prévenu par patronus, interrompant malgré lui quelque chose de plutôt sympathique entre Hermione et lui, sa mère avait fait une importante crise de paralysie, l'empêchant de bouger depuis les pieds jusqu'à la taille, ce qui avait causé une chute. Lucius l'avait tout de suite emmenée à l'hôpital où le personnel avait été très efficace, comme d'habitude, pour apaiser ses douleurs et réfréner la paralysie.
Elle leur avait fait une sacrée frayeur, mais elle semblait calme désormais. Du moins, quand Drago l'avait quittée à l'instant, elle était en train de s'endormir.
Et si Drago essayait de garder la face quand il était avec sa mère, une fois seul c'était plus compliqué.
- Drago ?
Il se retourna pour voir son père qui se trouvait au bout du couloir, en haut de l'escalier.
- J'allais descendre, lui indiqua-t-il.
- J'ai demandé à Arty de préparer des sandwichs. Tu restes déjeuner ?
Drago consulta sa montre. Son directeur de recherches lui avait dit de revenir vers quatorze heures, donc il avait bien le temps de se poser un peu.
Alors il hocha la tête et emboîta le pas de son père jusqu'au salon. Sur la table se trouvaient plusieurs sandwiches différents et Drago en prit un au poulet avec des crudités.
Aucun des deux ne prononça le moindre mot le temps du repas. Drago, perdu dans ses pensées, passait en revue son emploi du temps professionnel et personnel des prochains jours pour savoir quand est-ce qu'il pourrait revenir voir sa mère.
- Je pense que je viendrai la voir demain, annonça-t-il à son père. Après le travail, vers dix-neuf heures, si elle n'est pas trop fatiguée.
- D'accord.
Lucius termina son sandwich et, après une longue gorgée d'eau, il soupira.
- Elle va s'en sortir, Drago, dit-il en le regardant. On va s'en sortir.
Au ton qu'il avait employé, Drago savait qu'il essayait de se convaincre lui-même de ce qu'il disait.
- J'aimerais être aussi optimiste… Maman est forte, je le sais, mais quand on est face à ce genre de situation, c'est difficile d'imaginer qu'elle ira mieux. J'ai l'impression qu'on ne fait que glisser sur une pente et que la collision à la fin est inévitable.
- Tu as entendu ce qu'a dit le médicomage, avant-hier ? Il y a de l'espoir pour une amélioration.
- Oui, enfin je me permettrai de me réjouir quand j'en serai certain, de ça, modéra Drago.
- C'est son métier, tout de même…
- Et moi je suis quoi ? Dresseur de zouwu ? ironisa Drago. J'ai quand même suivi des études de médicomagie, je te rappelle, je sais de quoi je parle. Les maladies comme celle de Bowman Waits, je les étudie toute la sainte journée, donc je peux avancer certaines choses.
Son père tempéra l'échange d'un geste de la main pour éviter que celui-ci s'envenime et Drago se radoucit.
- Ce que je veux dire, c'est que je m'autoriserai à être optimiste lorsque je verrai une amélioration dans son état de santé. Là, c'est plutôt catastrophique.
- Mais il faut que nous restions forts et soudés, déclara Lucius en insistant sur le dernier mot.
- C'est bien pour cette raison que j'ai accepté de déjeuner avec toi et que je suis encore là. Tu m'agaces, mais je fais ça pour maman.
D'un tout petit sourire au coin de ses lèvres, Drago indiqua à son père qu'il plaisantait. Quoi que.
- Je vais devoir y aller, dit-il en se levant. Je viendrai donc demain.
- Bien, alors à demain.
- Oui. Préviens-moi du moindre changement.
Son père hocha brièvement la tête tout en appelant Arty pour qu'il débarrasse la table. Drago, lui, quitta le Wiltshire.
C'était rare, mais aujourd'hui, Drago était seul dans le laboratoire.
Ils étaient une petite équipe, d'habitude, et même s'ils travaillaient le plus souvent chacun de leur côté, il leur arrivait de se consulter ou de mettre en commun leurs recherches.
Et ce jour-là, entre les congés et les malades, Drago était seul, ce qui n'était pas pour lui déplaire.
Mais malgré tout, même s'il essayait de se concentrer le plus possible à sa tâche, une partie de son esprit ne cessait de penser à sa mère. Et à chaque fois qu'une telle pensée lui venait, il sentait la nausée se pointer et la bile lui monter à la gorge.
De plus en plus régulièrement, et souvent malgré lui, Drago pensait que c'était peut-être bientôt la fin. Peut-être que dans une semaine, un jour, une heure, ou même une minute, un patronus allait faire son apparition pour lui annoncer la funeste nouvelle.
Et dans ces moments-là, Drago redoutait sa propre réaction. Il avait tellement pris sur lui durant tant d'années... On lui avait si souvent rabâché qu'il ne devait pas montrer ses émotions qu'il craignait d'être dans le déni lorsque cela arriverait.
Il avait peur et plutôt mourir aussi que de le reconnaître à voix haute.
Drago sursauta quand une note de service vint voler devant ses yeux, le tirant de ses pensées. De justesse, il rattrapa le tube à essai qui était dans ses mains et qui avait failli voler à travers la pièce et déplia le mot. C'était Stevenson, son directeur de recherches, qui lui demandait de venir dans son bureau dans l'après-midi.
L'après-midi ?
Drago consulta l'heure sur sa montre et constata avec effroi qu'il était déjà quatorze heures et qu'il avait donc oublié de déjeuner. Comme si tout se connectait à nouveau, son estomac se rappela à son bon souvenir en grognant.
Après avoir fait un crochet par la cafétéria du personnel de Sainte Mangouste pour y prendre une salade, il se dirigea vers le bureau de son directeur de recherches où il toqua.
- Entrez !
Drago s'exécuta et le salua une fois à l'intérieur.
- Ah ! Malefoy, vous voilà. Je ne vous ai pas vu de la journée, tout va bien ?
- Tout va bien, oui, j'étais concentré dans l'analyse de deux échantillons que nous avons reçus avant-hier.
Pas vraiment, mais disons que c'était son objectif de la journée.
- J'ai reçu ceci pour vous, lui indiqua-t-il en lui tendant une enveloppe bleu clair où son nom était écrit en italique.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il en se saisissant de l'enveloppe.
- C'est à vous de le découvrir, Malefoy, dit-il avec un air et un sourire mystérieux. Vous m'excusez, mais je dois y aller, le Conseil d'Administration de l'hôpital m'attend pour une réunion. Revenez me voir lorsque vous aurez pris connaissance du contenu de ce courrier.
Avant de sortir, Stevenson lui tapota l'épaule d'un geste familier dont Drago se serait bien passé. Il prit le temps de retourner au calme de son bureau pour prendre connaissance de cette lettre.
Le sceau argenté avec une fleur de lys attira son attention. Les signes lui faisaient penser à quelque chose, mais il se demandait pourquoi ils le contactaient. Curieux et, malgré tout, un peu stressé, Drago décacheta l'enveloppe et déplia le parchemin qui se trouvait à l'intérieur.
Par amitié pour Pansy, et un peu pour Weasley, Drago avait accepté l'invitation de ce dernier pour son anniversaire. Ce qu'il n'avait pas prévu, ou ce qu'on avait oublié de lui dire, peut-être, c'était qu'il avait invité amis et famille pour célébrer ses trente ans. Chose que Drago pouvait comprendre, évidemment, mais à laquelle il n'était pas préparé.
Ils ne les connaissaient pas vraiment tous. Il avait entendu parler de certains, côtoyé d'autres à Poudlard ou après, mais, finalement, à part George et Ginny, Drago ne voyait pas grand intérêt à fréquenter les autres. Celui qui s'occupait des dragons, peut-être, et encore. Il n'était pas très loquace.
Il était justement en pleine conversation avec Ginny quand Pansy débarqua avec un énorme opéra dans lequel étaient plantées trente bougies. Alors que le "joyeux anniversaire" était chanté à tue-tête, Drago se délectait du malaise clairement perceptible sur le visage de Weasley. Il était gêné d'avoir toute cette attention sur lui, ses oreilles et ses joues étaient aussi rouges qu'une beuglante et son sourire ressemblait plutôt à une grimace.
Tout le monde l'applaudit une fois qu'il eut soufflé ses bougies et la valse des cadeaux débuta.
- C'est lequel le tien ?
Drago tourna la tête à sa droite pour voir qu'Hermione avait remplacé Ginny. Elle portait un rouge à lèvres légèrement rosé sur sa bouche, chose qu'elle faisait rarement - voire jamais - mais que Drago trouvait ravissant.
- Celui sur le dessus, avec le ruban violet.
- Et que lui as-tu acheté ? Excuse-moi, je suis curieuse, mais j'adore les anniversaires
Elle lui envoya un large sourire qui le fit aussitôt l'imiter.
- Le maillot de Gibson, le gardien des Canons de Chudley, qu'il portait lors de la finale de la Coupe de la Ligue l'année dernière.
Hermione écarquilla les yeux.
- Et après tu oses faire des manières quand on te dit que tu apprécies Ron, au fond ? C'est un magnifique cadeau !
Drago haussa nonchalamment les épaules.
- Ça ne m'a rien coûté, le père de Gibson est un ami de mon père. Et puis, ce sont ses trente ans, il fallait un cadeau qui marque le coup, quand même. Si je m'étais pointé avec une boîte de chocogrenouilles, il aurait fait la gueule.
- Hum, il n'y a rien de moins sûr, plaisanta Hermione.
- C'est vrai, c'est de Weasley qu'il s'agit.
Ils reportèrent leur attention sur la star de la soirée qui enchaînait déballages et remerciements. Lorsqu'il déplia le maillot de Gibson, il ouvrit la bouche, subjugué, avant de jeter un œil à la petite carte qui accompagnait le cadeau pour en connaître l'émissaire.
- S'il s'était agi de quelqu'un d'autre que toi, Malefoy, je t'aurais sauté au cou !
- Pas en public, Weasley, voyons.
Tout le monde rigola et les oreilles de Ron reprirent une teinte rouge.
- Mais merci beaucoup, en tout cas, c'est… wahou !
- Je t'en prie.
Il reprit le déballage de ses cadeaux et Drago put se concentrer sur ce qui lui semblait plus important.
- Et toi, que lui as-tu offert ? demanda-t-il à Hermione.
- Avec Harry et Dean on s'est mis en commun pour lui offrir un nouveau balai. Il vole avec un vieux Nimbus depuis des années et on lui a offert le Vega Millienium, le dernier balai de Krum Corp.
- Krum Corp. ? Comme Viktor Krum ? s'étonna Drago.
- Oui, quand Viktor a pris sa retraite, il a monté une société de fabrication de balais et ça marche plutôt bien.
- D'accord, je ne savais pas.
- Bon, je m'y connais très peu, voire pas du tout, mais les garçons me disent que ce sont de très bons balais, précisa-t-elle.
Leur conversation fut interrompue par un cri de joie du côté de Ron, qui venait de déballer le balai en question. Et s'il avait fait preuve de retenue avec lui, ce fut bien différent avec Hermione, Potter et Thomas qu'il prit successivement dans ses bras pour les embrasser et les remercier de ce cadeau.
- Je ne te le prêterai pas, prévint-il Drago en le pointant du doigt. N'essaie même pas de me demander.
- Je n'y comptais pas, le rassura-t-il. Mon Falcon 9 est un bijou de technologie.
- Aah Malefoy ! Nous n'aurons pas encore une fois ce débat sur les Falcon !
- Je n'y comptais pas non plus, répéta-t-il en ajoutant un clin d'œil avant qu'il ne file terminer son ouverture de cadeaux et remercier ses amis et sa famille.
Une fois le gâteau coupé, les parts disposées dans des assiettes à dessert volèrent jusque dans les mains de chaque invité.
- Hum, je peux me permettre de te demander comment va ta mère ? osa Hermione entre deux bouchées.
On sentait qu'elle marchait sur des œufs. Qu'elle se demandait si sa question n'était pas trop personnelle ou si elle ne le mettait pas mal à l'aise. Cependant, Drago savait très bien qu'elle comprendrait qu'il ne réponde pas. Mais ce n'était pas le cas.
- Elle est couchée la plupart du temps depuis sa dernière crise qui l'a menée à Sainte Mangouste, expliqua-t-il. Elle se lève une heure le matin et une heure en fin de journée, c'est tout ce que son corps peut supporter en ce moment.
- Est-ce que… Est-ce que tu sais si, à l'heure actuelle, une amélioration est possible ? Sans parler d'une guérison totale, même si ce serait l'idéal, évidemment.
- Le médicomage qui s'occupe d'elle pense que oui, mais je n'arrive pas à être aussi optimiste quand je la vois. En tout cas, je sais qu'elle est entourée et je fais tout mon possible au travail pour trouver des solutions à cette maladie.
- Tu as des résultats concluants, toi ?
Drago soupira, tout en se grattant nerveusement l'arrière de la tête. Le courrier que lui avait donné Stevenson lui revint aussitôt en tête.
- Oui et non. J'avance de plus en plus, je sens que je tourne autour de quelque chose d'intéressant, mais ce n'est pas suffisamment avancé pour que je qualifie ça de concluant.
Hermione acquiesça d'un mouvement de la tête.
- Je comprends, compatit-elle en posant sa main sur son avant-bras.
Drago essaya de chasser ses préoccupations de sa tête et de retrouver le sourire. Il ne pouvait pas l'embêter avec ses tracas alors qu'elle était censée s'amuser pour célébrer l'anniversaire de son meilleur ami.
- J'ai entendu Pansy proposer d'aller dans un bar dansant, tout à l'heure, quand les Weasley seront partis et que nous serons qu'entre nous, dit-il.
- Oh, c'est vrai ? s'enthousiasma Hermione. Mais tu viens, pas vrai ?
Drago n'aimait pas vraiment danser. Enfin, si, mais il aimait la vraie danse, celle qui se pratiquait avec maîtrise, pas celle qui voulait qu'on se déhanche en sautant partout sans aucun rythme.
- S'il-te-plaît, ajouta Hermione en pressant son bras, là où sa main était toujours, et en ajoutant un sourire à damner les quatre Fondateurs.
Et il capitula.
Une heure plus tard, Hermione, Pansy, Weasley, Potter, Thomas et lui étaient au Monzémerveille, un bar à la décoration psychédélique caché dans une ruelle adjacente au Chemin de Traverse. On y servait des boissons pas chères et la musique qui passait était très diversifiée, allant du rock à l'électro, en passant par la musique latine.
Weasley, qui avait déjà bien entamé sa consommation d'alcool chez lui, dansait avec Pansy sur une chanson des Bizarr' Sisters assez démodée, mais qui faisait toujours son petit effet. Potter était au comptoir pour commander une nouvelle tournée de boissons et Thomas, assis à une table, se marrait en regardant les deux autres gesticuler avec un rythme incertain.
- À la prochaine, on va danser, glissa Hermione à son oreille.
Son verre de whisky pur feu au bord des lèvres, Drago stoppa tout mouvement pour la regarder avec un sourcil relevé.
- Quel intérêt de venir dans un bar dansant si c'est pour ne pas danser, insista-t-elle sans qu'il ait pu dire quoi que ce soit.
- Tu ne me verras jamais gesticuler sur les Bizarr' Sisters, indiqua-t-il avant de boire.
- Ne me dis pas que tu es resté assis sagement dans ton coin lorsqu'ils sont venus jouer à Poudlard pour le bal lors du Tournoi des Trois Sorciers ?
- Si tu ne veux pas que je le dise, je ne le dirai pas. C'était pourtant le cas, Pansy a dû danser avec Théodore. Qui est un piètre danseur, si tu veux mon avis.
- Quel dommage ! Mais bon, une chance pour toi que le bar ne passe pas que les Bizarr' Sisters.
Elle leva justement l'index en l'air quand la musique changea pour laisser place à un son tout aussi rythmé, mais dans un autre genre. Plus suave, avec des sonorités latines évidentes. Les corps se rapprochèrent significativement et nul doute que la chaleur humaine allait réchauffer l'endroit en quelques minutes.
- Moi je vais danser, lança-t-elle en bondissant sur ses pieds. Si tu veux me rejoindre, tu sais où me trouver.
Hermione l'abandonna au profit de la piste où elle commença à danser. De toute évidence, elle était bien plus douée que Weasley dans ce domaine puisqu'elle, au moins, dansait et ne gesticulait pas. Ses hanches ondulaient au rythme de la musique latine, ses cheveux sauvagement détachés accompagnaient ses mouvements et Drago était hypnotisé par ce spectacle qui se déroulait sous ses yeux.
Elle ne manquait pas de le regarder. Ou du moins, de lui lancer des œillades à travers la foule dès qu'elle parvenait à capter son regard. Elle lui souriait et Drago adorait la lueur dans ses yeux, celle qui brillait quand elle avait un peu bu, qu'elle était légèrement désinhibée, mais profondément heureuse. Hermione était le genre de personne totalement déchiffrable, dont on parvenait à connaître les états d'âme simplement en la regardant. Et Drago avait très envie d'aller partager son bonheur.
Alors il se leva après avoir bu d'une traite son deuxième whisky ramené par Potter et il la rejoignit sur la piste où, en effet, la température avait grimpé de quelques degrés.
Un grand sourire s'étendit sur les lèvres d'Hermione quand elle le vit et Drago, une main dans la sienne, la fit tourner sur elle-même avant de la placer contre lui, son dos contre son torse. Il déposa sa main de libre contre son ventre et elle se laissa guider par ses propres mouvements de bassin.
- Heureusement que la musique a changé, dit-il, penché sur son oreille pour qu'elle l'entende malgré le son bien trop fort.
- Ça aurait été dommage de nous priver de ce moment, en effet, confirma-t-elle avec son grand sourire toujours présent.
Elle pivota entre ses bras, sans pour autant s'écarter de lui, et avant que Drago n'ait pu ajouter quoi que ce soit à propos de la musique, elle l'embrassa. Un baiser fougueux qui collait extrêmement bien à l'ambiance fiévreuse. Un baiser que Drago prolongea avec plaisir. Il avait l'impression qu'à chaque baiser qu'ils partageaient, des barrières tombaient et qu'il n'en restait plus beaucoup avant qu'ils soient totalement prêts à aller au-delà.
Il avait chaud et il était persuadé que ce n'était pas dû qu'à la température ambiante. C'était un tout. Et la cerise sur le gâteau, ce fut cette façon qu'elle eut de légèrement mordiller sa lèvre inférieure à la fin de ce baiser sans le quitter des yeux.
S'il ne le savait pas déjà, Drago aurait pu confirmer qu'il était foutu.
Drago rentra chez lui alors que le soleil commençait à se lever.
Il ne s'était pas attendu à ce que cette soirée soit si bonne et c'était principalement grâce à Hermione. Ils avaient passé des heures à danser, à rire, à s'embrasser, ignorant les remarques et taquineries de leurs amis.
Maintenant qu'il était seul chez lui, la pression retombait et il était presque déçu. Et quand son regard fut attiré par l'enveloppe bleu clair donnée par Stevenson qu'il avait laissée là, il soupira. Le parchemin, déplié à côté, semblait lui crier qu'il avait un choix à faire et qu'il devait se dépêcher de prendre une décision.
Et voilà !
Comme vous vous en doutez, cette lettre n'est pas anodine... Mais je suis curieuse de savoir ce que vous en pensez ! De qui vient-elle ? Que contient-elle ? Pourquoi Drago semble si perturbé par cette lettre ?
En tout cas, malgré ça, le Dramione fait des petites avancées, n'est-ce pas ?
J'espère que le chapitre vous a plu, je vous dis à très vite !
Du love pour vous !
