Bonjour à vous !
Après l'annonce du départ de Drago, voici l'heure tant redoutée du départ...
J'espère que ça vous plaira et que vous ne m'en voudrez pas trop ? En tout cas, ce chapitre signe la fin de la première partie de cette histoire, en quelque sorte.
Bonne lecture !
Merci à JK Rowling pour son œuvre.
Merci à Lyra Verin, Mery-Alice Gilbert et Cailean Charmeleon pour leur relecture, leurs conseils et leurs encouragements.
Chapitre 9, Hermione.
Hermione ne parvenait jamais à réellement débrancher son cerveau. Il lui arrivait de réussir à mettre ses soucis et questionnements de côté pendant quelque temps, mais sitôt qu'elle se reconnectait à nouveau à elle-même, tout revenait à la charge. Et avec plus de vigueur, si possible.
Lorsqu'elle avait rejoint Drago chez lui, en pyjama, quelques jours plus tôt, elle avait réussi. Elle avait mis toutes ses pensées de côté pour ne suivre que son cœur et son corps, mais sa tête la rappelait à l'ordre maintenant.
Drago partait cette après-midi pour Paris et la boule dans son estomac et la nausée dans sa gorge s'intensifiaient au fil des minutes qui passaient.
Ils ne s'étaient pas beaucoup quittés depuis ce soir-là où ils avaient couché ensemble. Hermione remerciait d'ailleurs les vacances de printemps de le lui avoir permis. Ils avaient passé énormément de temps ensemble, que ce soit sous la couette ou ailleurs, et au-delà d'être un amant incroyable, Drago la faisait rire et la couvrait de bienveillance.
En somme, pas grand-chose ne changeait par rapport à avant, sauf que maintenant, ils avaient dépassé cette barrière de l'intime.
Et Hermione en venait parfois à se demander si elle n'aurait pas dû se taire et laisser les choses telles qu'elles étaient. Il serait parti à Paris, revenu dans huit mois et là, ils auraient peut-être pu changer les choses. Cela aurait évité toute cette frustration…
Lorsqu'elle en avait parlé à Pansy, celle-ci lui avait dit qu'elle se demandait déjà comment ils avaient fait pour ne pas se sauter dessus depuis toutes ces années.
Assise dans son canapé, Hermione regardait les aiguilles de son horloge avancer à une vitesse bien trop rapide à son goût.
Sentant probablement une certaine tension chez sa maîtresse qui se rongeait les ongles, Pattenrond sauta sur ses cuisses pour s'y blottir en ronronnant. Hermione caressa le sommet de sa tête.
- Ça va Pattenrond ?
Il lui répondit par un miaulement qui la fit sourire.
- Je prends ça pour un oui. Alors, dis-moi, comment se passe la cohabitation avec ton nouvel ami ?
À ses mots, le chat leva brusquement sa tête pour feuler sur un majestueux hibou grand-duc qui dormait dans une cage à l'autre bout du salon. Le volatile ouvrit un œil, offrit un regard désespéré à Pattenrond, et se rendormit. Hermione, de son côté, étouffa un rire.
- Chronos ressemble un peu trop à son maître, je te l'accorde, mais nous allons devoir le garder avec nous quelques mois. Lucius et Narcissa ne peuvent pas le garder et Pansy a peur des hiboux alors… Mais je suis certaine que vous allez finir par bien vous entendre.
Pour toute réponse, Pattenrond se roula en boule sur ses cuisses.
- Drago et moi avons réussi à devenir amis alors je n'ai aucun doute sur le fait que Chronos et toi puissiez faire pareil. Il est gentil, derrière ses grands airs, je te le promets.
Pattenrond miaula brièvement, l'air de dire "cause toujours, tu m'intéresses" et Hermione reprit ses caresses sur sa tête. Aux ronronnements qui reprirent de plus belle, elle comprit qu'il était bien plus intéressé par les gratouilles que par sa plaidoirie à propos de Chronos.
Le terminal des portoloins de Londres n'était pas très rempli, pour une fois.
Lorsqu'Hermione avait timidement demandé à Drago s'il était d'accord pour qu'elle vienne le jour de son départ, celui-ci avait accepté avec un grand sourire. Elle s'était volontairement mise en retrait toute la journée de la veille pour qu'il puisse dire correctement au revoir à ses parents et à Pansy, mais elle ressentait malgré tout le besoin de le voir avant qu'il ne parte.
Alors qu'elle levait les yeux vers l'immense horloge du terminal afin de vérifier l'heure pour la troisième fois, elle sentit tapoter sur son épaule. Lorsqu'elle se retourna, elle fit face à Drago, les deux mains dans les poches de son pantalon, un sourire tendre fleurissant sur ses lèvres.
Hermione le trouva très beau. Le soleil qui frappait sur les grandes vitres sur terminal se reflétait sur ses mèches blondes, leur donnant une apparence encore plus claire, et sur ses yeux, en faisant ressortir leur gris. Il était, comme toujours, très bien habillé et elle se fustigea de penser que les scientifiques de l'Institut Flamel allaient probablement plus en profiter qu'elle.
- Tu attends depuis longtemps ? demanda-t-il en l'embrassant sur le front.
- Oh, deux petites minutes à tout casser, mentit-elle. Comment vas-tu ?
- Plutôt bien. Je suis à la fois impatient, excité et un peu stressé, je dois reconnaître, mais je me sens bien.
- Tant mieux, c'est du bon stress. Tout est prêt ? Tu as tout ce qu'il te faut ?
- Oui maman, se moqua-t-il gentiment, lui faisant lever les yeux au ciel.
- Tu ne peux pas me reprocher de vouloir être prévoyante. Tu ne pourras pas sortir de ton trou, là-bas, autant que tu n'aies rien oublié.
- J'aurai quand même le droit de demander des choses, ce n'est pas le bagne. C'est juste que ce n'est pas moi qui sortirai pour aller les chercher.
- M'ouais. Mieux vaut être prévoyant.
La banalité de cette conversation était assez affligeante, mais ainsi, Hermione ne pensait pas que dans douze minutes exactement, Drago quitterait le pays.
Lorsqu'il ouvrit ses bras, Hermione prit ça pour une invitation à s'y loger, chose qu'elle fit. Sa tête reposant contre son torse, elle laissa les battements de son propre cœur se calquer sur les siens. Elle se concentra dessus pour penser à autre chose et pour éviter que la nausée ne prenne trop de place. La boule dans son estomac en prenait déjà assez.
- Tu fais attention à toi là-bas, d'accord ? chuchota-t-elle.
- Granger, je ne pars pas en terrain hostile chasser le nundu, se moqua-t-il gentiment. Je vais être enfermé dans un laboratoire toute la sainte journée, pas de quoi risquer ma vie.
- Tu n'en sais rien. Tu manipules des trucs dangereux, parfois.
- Je ne suis pas Londubat ou Finnigan, je suis suffisamment adroit pour ne pas faire exploser des chaudrons. Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.
Il se recula juste un peu, suffisamment pour pouvoir prendre son visage en coupe entre ses mains.
- Et toi, tu ne t'empêches pas de vivre, d'accord ? On se l'est promis.
- Mon monde ne tourne pas autour de toi, tu sais ? le taquina-t-elle.
- Je sais, mais après avoir goûté à la vie avec Drago Malefoy pendant quelques jours, après avoir partagé mon lit et expérimenté mon indéniable talent pour le sexe, je dois dire que j'ai du mal à croire que tu vas supporter mon absence.
Hermione leva les yeux au ciel avec, malgré tout, l'ombre d'un sourire au coin des lèvres.
- Tu es incroyable.
- Je sais, reconnut-il modestement, mais tu verras, huit mois ça passe vite.
Elle hocha la tête, ravalant la petite nausée qu'elle sentait monter de plus en plus, quand une sonnerie d'annonce se fit entendre, suivie d'une voix robotique.
- Le portoloin numéro 1202 à destination de Paris attend ses voyageurs dans la salle six. Départ prévu dans six minutes.
Hermione sentit les larmes lui piquer les yeux et sa vue se brouiller. Elle cligna alors des yeux et, malgré elle, quelques petites larmes roulèrent sur ses joues qu'elle s'empressa d'essuyer d'un revers de manche.
Elle aurait voulu être forte. Lui montrer que son départ, s'il la touchait, ne la mettait pas dans tous ses états, mais elle n'y parvenait pas. Peut-être était-elle trop sensible, trop attachée à lui, mais si elle avait réussi à mettre son cerveau sur pause durant quelques jours, à six minutes de son départ elle n'y arrivait plus.
En sentant sa bouche se poser sur son front, elle ferma les yeux, se pinçant les lèvres pour essayer de garder la face. Un minimum. Elle aurait voulu que cette sensation de chaleur qui l'envahissait dure toujours.
- Le portoloin numéro 1202 à destination de Paris attend ses voyageurs dans la salle six. Départ prévu dans quatre minutes.
Fichu portoloin, pensa-t-elle.
- Granger ?
Elle leva les yeux vers lui, croisant ses iris gris qui dégageaient une certaine sérénité. Son sourire, discret, mais malgré tout présent, décida Hermione à faire de même. Après tout, ce n'était pas un moment triste.
- Hum ?
- Est-ce que tu seras là à mon retour ?
Elle hocha rapidement la tête.
- Ici-même.
Le sourire sur les lèvres de Drago s'élargit un peu plus et Hermione, hissée sur la pointe de ses pieds pour être presque à sa hauteur, l'embrassa. Un baiser empli de tout ce qu'elle ressentait pour lui et qu'elle craignait de lui avouer. Elle ne pouvait pas, de toute façon, pas maintenant, pas alors qu'il allait partir. Elle préféra donc l'embrasser longuement, qu'importe ce que pensaient les passants autour d'eux, qu'importe s'ils trouvaient ça niais, ridicule, gênant ou même dégoûtant. Elle voulait le garder près d'elle jusqu'à la dernière minute, s'enivrer de son odeur et mémoriser la chaleur et la douceur de ses lèvres.
- Le portoloin numéro 1202 à destination de Paris partira dans deux minutes. Les derniers voyageurs sont priés de se rendre immédiatement en salle six.
À contre-cœur, Hermione lâcha ses lèvres et reposa ses talons au sol.
- Prends soin de toi, d'accord ? murmura-t-il en prenant ses deux mains entre les siennes.
- Toi aussi.
Il hocha brièvement la tête et lâcha doucement ses mains avant de se retourner pour rejoindre la salle six. Hermione le remercia silencieusement de ne pas s'être retourné une dernière fois pour la regarder, auquel cas elle n'était pas certaine qu'elle n'aurait pas foncé sur le portoloin pour partir avec lui.
Elle resta plantée là, au milieu du terminal, durant de longues minutes, les yeux fixés sur la porte de la salle six.
- Madame ? Tout va bien ?
Hermione sortit de ses pensées en entendant quelqu'un lui parler. Elle se retourna sur une femme très élégante qui portait l'uniforme bleu marine de la compagnie des transports magiques et qui la regardait avec une certaine inquiétude.
- Oui… Oui ça va, merci.
- Vous êtes sûre ? voulut-elle s'assurer. Vous êtes un peu pâle et vous fixez cette porte depuis presque dix minutes sans bouger.
- Dix minutes ? Merlin… Non, je vais bien, ne vous inquiétez pas. Je suis juste… un peu secouée par le départ d'un proche, mais ça va.
- Les gens qui nous aiment ne nous quittent jamais vraiment, madame, la consola-t-elle en pressant légèrement son épaule. Si vous me dîtes que vous allez bien, alors je vous crois. Passez une bonne journée.
- Vous aussi, merci, sourit Hermione, touchée par les mots de cette femme qu'elle ne connaissait pas.
Hermione quitta le terminal des portoloins le cœur lourd. Elle avait besoin d'un petit remontant et comme elle ne voulait pas embêter Pansy qui devait, probablement, être aussi secouée qu'elle par le départ de son meilleur ami, elle transplana jusqu'à Godric's Hollow.
Après avoir rénové la maison de ses parents, Harry y avait emménagé seul et Dean l'y avait rejoint un an après qu'ils se soient mis en couple. Ils y vivaient désormais ensemble et Hermione savait que, s'ils étaient présents, leur porte lui serait toujours ouverte.
Alors elle toqua, croisant les doigts pour qu'ils soient là.
- Hermione ? Salut, c'est une bonne surprise.
- Dean, souffla-t-elle, soulagée.
- En effet… J'habite ici, tu sais ? Ce n'est pas si étonnant de me voir ouvrir la porte.
Il rigola et se décala pour la laisser entrer.
- Je sais, oui,, c'est juste que je suis contente de trouver quelqu'un ici, j'avais peur que vous soyez absents.
- On est là, rassure-toi. Allez, viens.
Dean ouvrit la marche jusqu'au salon où se trouvait Harry en train de jouer sur une console de jeux portable moldue.
- Tiens ! Prends-toi ça, vieux cyborg ! s'écria-t-il en bondissant sur ses deux pieds, visiblement fier du coup qu'il venait de faire. Je sauvegarde et je suis à vous.
Il s'exécuta et, rapidement, la console fut rangée et Harry l'embrassa sur la joue.
- Que nous vaut cette visite surprise ? demanda-t-il en se rasseyant.
- J'ai besoin de la présence d'amis et d'un remontant, soupira Hermione en se laissant tomber dans le canapé à côté de lui.
- Un thé ? proposa Dean, dont la tête dépassait de l'encadrement de la porte de la cuisine.
- Un remontant, elle a dit, rappela Harry. À part si tu ajoutes du rhum, j'appelle pas ça un remontant. Une bièraubeurre, plutôt ?
Hermione fit un geste de la main pour signifier "encore plus fort".
- Whisky pur feu ? tenta Dean, du bout des lèvres, avec une certaine hésitation.
- Ce sera parfait.
Et pour lui faire oublier Drago et son départ, quoi de mieux qu'un verre de sa boisson préférée ? Hermione soupira face à l'ironie de la chose alors qu'elle allait s'installer dans le salon. Dean revint juste après avec le verre de whisky et, pour lui et Harry, du jus de citrouille.
- On est bien plus raisonnables que toi, plaisanta-t-il.
- Et vous avez tout à fait raison, reconnut Hermione, mais j'ai clairement besoin d'un remontant.
Elle but une gorgée de pur feu et grimaça juste après. C'était dégoûtant. Comment Drago faisait pour boire ce truc infâme ?
- Oh, je me souviens, lança Harry. Drago partait aujourd'hui, c'est ça ?
Hermione hocha lentement la tête et Dean fit un simple petit "oh", signe que la mémoire lui revenait à lui aussi.
- Je l'ai accompagné au terminal des portoloins, expliqua-t-elle. C'était… Je me trouve nulle. On ne sort pas ensemble, on s'est dit qu'on ne s'attendait pas, et ça me va très bien, mais… au fond de moi, j'ai justement peur qu'il ne m'attende pas. On a beau me dire que, le connaissant, il ne pensera à rien d'autre qu'au travail, je ne peux pas m'empêcher de craindre quelque chose.
Sans le vouloir, des petites larmes s'échappèrent à nouveau et elle soupira.
- Je suis ridicule, déplora-t-elle en essuyant ses yeux.
- Non, ma belle, la rassura Harry en posant une main amicale sur sa cuisse, tu es juste amoureuse.
Hermione soupira. C'était peut-être pire.
- Ça ne me rassure pas, soupira-t-elle.
- J'imagine, mais il faut que tu te dises que c'est un mal pour un bien. Pansy te l'a dit, l'autre jour, c'est mieux ainsi, maintenant vous savez tous les deux qu'il y a quelque chose de plus entre vous et que quand il rentrera, vous pourrez le vivre.
- C'est vrai, puis huit mois ce n'est pas grand-chose, ajouta Dean. Avant Harry, je sortais avec un garçon qui devait énormément voyager pour le travail car il était magizoologiste, et il n'était pas rare qu'on soit séparés pendant plusieurs mois sans pouvoir se donner de nouvelles parce qu'il était perdu dans la jungle ou dans les montagnes pour étudier des créatures.
Hermione renifla, ravalant ses larmes, et regarda Dean avec intérêt.
- Mais vous n'êtes plus ensemble.
- Pour mon plus grand plaisir, intervint Harry avec un sourire goguenard.
- Ce n'est pas cette distance qui nous a séparé, se justifia Dean en regardant Harry un peu de travers. Ce que je veux te dire par là, Hermione, c'est que cet éloignement ne va faire que renforcer ce que vous ressentez l'un pour l'autre, même si c'est encore flou pour le moment.
- Pense un peu à vos retrouvailles, ça va être explosif ! la taquina Harry avec un petit coup de coude dans les côtes.
Et Hermione ne put s'empêcher de rire.
- Ça aussi, confirma Dean en souriant avant de poursuivre son argumentaire. Et puis, dis-toi qu'il va revenir, que ce n'est pas comme une vraie relation à distance où à chaque retrouvailles, tu es obligée de profiter à fond parce que tu sais qu'il va repartir. Là, il part huit mois et il revient. Les chances qu'il reparte par la suite sont infimes.
- Vous avez raison, je ne peux pas me morfondre, reconnut-elle. Il va me manquer, c'est sûr, mais il est parti pour la bonne cause. Et, honnêtement, je sais que je ne fais pas le poids face à sa mère et c'est tout à fait normal.
- Imagine dans quel état d'excitation il sera à son retour si, en plus, avec son équipe, ils ont trouvé un remède pour la maladie de Narcissa, surenchérit son meilleur ami. Vous n'allez pas quitter la chambre pendant au moins soixante-douze heures !
- Tu n'es qu'un obsédé, Harry Potter ! se moqua gentiment Hermione.
Dean ajouta quelque chose à propos de l'obsession d'Harry pour le sexe et Hermione rit de plus belle.
C'était, finalement, exactement ce qu'elle était venue chercher en venant ici. Un remontant - qu'elle n'avait presque pas bu - mais surtout des amis. Des amis pour lui faire retrouver le sourire, pour la faire rire. Des amis qui la connaissaient suffisamment bien pour trouver les mots parfaitement adaptés à sa situation et pour l'aider à dédramatiser.
Des mots gentils, des rires, c'était tout ce dont elle avait besoin.
Lorsqu'elle rentra chez elle le soir-même, après avoir passé la fin de journée avec Harry et Dean, Hermione fut surprise - mais amusée - de découvrir Pattenrond assis au pied de la cage de Chronos, remuant gaiement la queue.
Mais une chose attira plus son attention que l'amitié naissante entre son chat et le hibou de Drago. En effet, sur la table de son salon se trouvait un petit paquet plat et rectangulaire qui n'était pas là lorsqu'elle était partie de chez elle en début d'après-midi.
Prudente, elle prit sa baguette dans sa poche et lança un Finite Incantatem sur le paquet, au cas où. Rien ne se produisit, alors elle put déballer l'objet qui se trouvait être un cadre avec, à l'intérieur, une photographie sorcière de Drago, les bras fièrement croisés sur son torse, qui souriait à l'objectif avec un air des plus charmeurs. Cette attitude volontairement exagérée n'était pas sans lui rappeler les portraits de Lockhart en couverture de ses livres de deuxième année.
Hermione remarqua qu'un morceau de parchemin se trouvait là, donc elle le prit pour le lire.
"Granger,
Si tu lis ce parchemin, c'est que Chronos a bien compris qu'il devait déposer ce paquet ici en ton absence. J'espère que cette photo de moi te fait plaisir et qu'elle t'aidera à surmonter la douloureuse épreuve de mon absence. N'hésite pas à la garder sous ton oreiller…
Drago."
Hermione secoua la tête, amusée par ce surprenant cadeau qui, pourtant, la touchait, notamment de par l'effort qu'il avait fait pour que ce cadeau lui parvienne après son départ.
Elle allait déjà beaucoup mieux grâce à Harry et Dean, mais ce cadeau de la part de Drago venait peaufiner le tout. Elle n'allait peut-être pas la glisser sous son oreiller, comme il l'avait conseillé, mais elle allait la garder précieusement.
Et voilà !
C'est la fin de cette première partie. Que pensez-vous que je vous réserve pour la seconde ?
J'espère que vous avez aimé ce chapitre. C'était un peu déchirant à écrire, je vous avoue...
J'ai hâte de lire vos retours.
Du love pour vous, à mercredi !
