Hey !

J'espère que vous vous portez tous-tes bien en ce début de printemps, que les petits oiseaux chantent et que le pollen ne chatouille pas trop votre nez.

C'est l'heure du chapitre 10 et donc, du début de la deuxième partie de cette histoire.

Que s'est-il passé durant ces huit mois ? Vos théories vont-elles s'avérer juste ? Merci, en tout cas, de me les avoir partagées en reviews. C'était génial à lire !

J'espère donc que ça va vous plaire. Nous faisons un peu de huit mois !

Bonne lecture !


Réponses aux reviews anonymes :

Guest : Le voici, le voilà, le nouveau chapitre ! En espérant qu'il te plaise. Bonne lecture et merci pour ta review !

Briselia : Merci beaucoup pour tes deux reviews ! Je suis contente que tu apprécies le début de cette histoire et j'espère que cela continuera ainsi. Merci encore !


Merci à JK Rowling pour son œuvre.
Merci à Lyra Verin, Mery-Alice Gilbert et Cailean Charmeleon pour leur relecture, leurs conseils et leurs encouragements.


Chapitre 10, Drago.

Huit mois plus tard.

Drago patientait dans le terminal des portoloins de Paris avec une boule au ventre assez similaire à celle qu'il avait ressentie le jour de son départ, mais pour d'autres raisons. À ce moment-là, il était impatient d'arriver à l'Institut Flamel, excité à l'idée de découvrir une nouvelle manière de travailler, mais aussi un peu stressé de partir loin de ses proches pendant huit mois.

Là, il était impatient et excité à l'idée de retrouver ses proches, justement, mais aussi un peu stressé. Ils avaient tous fait leur vie sans lui, pendant ces longs mois, et s'il était curieux de savoir ce qu'ils avaient fait durant tout ce temps, il redoutait un peu de voir que la vie avait bien avancé sans lui.

Ses pensées, d'ailleurs, tournaient beaucoup autour de sa mère. Comment allait-elle ? Serait-elle assez en forme pour le voir et discuter ? Était-elle aussi impatiente que lui ? Aussi, une toute petite voix dans sa tête chuchotait que, peut-être, le pire était arrivé en son absence, mais il essayait de l'ignorer.

Il pensait également à Hermione. Serait-elle là, au terminal des portoloins de Londres, comme elle le lui avait dit ? Avait-elle rencontré quelqu'un pendant ces huit mois ? À cette pensée, Drago frémit. Cette idée, bien qu'elle soit possible, ne lui plaisait pas vraiment.

Et puis il pensait à tout ce qu'il avait à leur raconter.

Les recherches avaient été plus que fructueuses. Les réflexions associées de chercheurs venus d'horizons si différents avaient pu permettre d'aboutir à une solution. Un remède, même. Un remède encore expérimental, pour le moment, mais prometteur.

Il fut sorti de ses pensées par une annonce informant que le portoloin en direction de Londres allait partir, alors il quitta le banc sur lequel il était assis pour rejoindre la salle où attendait un cintre rafistolé. Dans quelques minutes, il serait chez lui.

Drago posa sa main sur le portoloin et lorsqu'il se déclencha, il eut cette sensation désagréable d'être agrippé au niveau du nombril et tiré en avant dans un tourbillon de couleurs. Quelques secondes plus tard, il atterrissait, avec les autres passagers, au terminal de Londres.

- Nous espérons que votre voyage s'est bien passé. La compagnie des transports magiques vous souhaite une bonne journée.

La boule d'impatience dans l'estomac de Drago ne cessait de grandir et, sans le vouloir, un sourire prit place sur ses lèvres lorsqu'il quitta la salle.

Une fois dans l'immense hall bondé, il dut se concentrer pour repérer Hermione, ou un autre visage familier, dans la foule. Seulement, après quelques longues minutes de recherches infructueuses, Drago dut se rendre à l'évidence, personne n'était là.

Il tenta d'ignorer cette déception qui l'envahissait en essayant d'être rationnel. Personne ne lui avait rien promis, pas même Hermione. Elle pouvait avoir eu un empêchement ou tout simplement pas envie de venir. Une petite étincelle s'alluma en lui lorsqu'il pensa que, peut-être, ses proches s'étaient réunis en secret chez lui pour lui faire une surprise.

Mais ce fut une seconde désillusion quand, lorsqu'il arriva dans son salon via sa cheminée, il ne vit personne qui l'attendait et aucune banderole "Bon retour à la maison".

Au-delà d'être déçu, il était maintenant vexé. Il leur avait pourtant donné, juste avant de partir, la date exacte de son retour. Ils n'avaient pas tous oublié, quand même ?!

Après avoir pris une douche pour se rafraîchir lui et ses idées après son voyage, il transplana dans le Wiltshire pour revoir ses parents. S'il y avait une personne qui n'avait aucune raison de subir sa mauvaise humeur, c'était bien sa mère.

Avec un nœud dans la gorge dû à la petite voix dans sa tête qui faisait sans arrêt des suppositions macabres sur son état de santé, il toqua à la porte. Quelques secondes plus tard, elle s'ouvrit sur Arty, dont les oreilles se redressèrent.

- Bonjour monsieur Drago, Arty ne s'attendait pas à vous voir.

- Bonjour Arty, le salua Drago en entrant. Je suis rentré de Paris il y a une heure.

- Monsieur Drago veut-il que j'aille prévenir le Maître Lucius de son arrivée ? Le Maître est dans son bureau.

Son cœur se mit aussitôt à battre à vive allure. Pourquoi Arty parlait-il seulement de son père et pas de sa mère ? Quelque chose était arrivé, c'était sûr.

Drago déglutit, une goutte de sueur perlant sur son front.

- Je.. Non, je vais aller le voir. Et… ma mère ? Comment va-t-elle ?

- La Maîtresse Narcissa s'est endormie il y a quelques minutes seulement, lui apprit-il, avec un air penaud.

Le poids dans le cœur de Drago s'envola soudainement. Tout allait bien, sa mère ne l'avait pas quitté en son absence. Il allait pouvoir tout lui raconter à son réveil, son séjour, ses travaux, le remède expérimental qu'ils avaient trouvé. Il était plus qu'impatient de pouvoir lui partager toutes ces choses, mais pour le moment, il devait la laisser se reposer. Alors, après avoir remercié Arty, il se rendit à l'étage et toqua à la porte du bureau de son père qui lui dit d'entrer.

- Drago ! Mais… Nous sommes déjà le douze ? Merlin, oui, dit-il après avoir consulté son calendrier.

Drago leva les yeux au ciel.

- Je vois que mon retour était attendu, bougonna-t-il en s'asseyant de l'autre côté du bureau.

- Le temps passe si vite, mon fils, tu n'imagines pas. Alors, comment s'est passé ton séjour ?

Il essaya d'ignorer à quel point son père avait l'air étrange, surtout avec ce sourire qu'il n'avait pas l'habitude de le voir afficher, et entreprit de lui faire un résumé de son expérience.

Quelque peu déstabilisé par ce sourire à la fois niais et un peu flippant, Drago fronça les sourcils à la fin de son récit.

- Est-ce que tout va bien ? La dernière fois que je t'ai vu sourire c'était… je ne m'en souviens même pas.

- Tout va bien ! le rassura-t-il d'un ton très enjoué. Je suis simplement ravi de te revoir et d'apprendre que ton séjour là-bas a été bénéfique. Ta mère sera ravie d'apprendre tout cela.

- Hum… Je dois passer voir des amis, tu pourras me prévenir quand maman sera réveillée ?

- Elle a insisté pour que tu ailles la voir dès que tu serais rentré.

- Mais Arty m'a dit qu'elle venait de s'endormir ?

- Je sais, mais que veux-tu ? Ta mère peut être très têtue et si elle apprend que tu es passé ici sans aller la voir alors qu'elle l'a expressément demandé, tu risques d'entendre parler du pays. Mais c'est toi qui vois, tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenu.

Drago soupira. En effet, il risquerait de se faire disputer comme un enfant… Il prit alors congé de son père, lui précisant qu'il reviendrait le saluer juste avant de partir, et il quitta son bureau au profit de la chambre de sa mère. Il toqua, mais comme personne ne lui répondit, il entra de lui-même.

Elle était allongée, la couverture remontée jusqu'à sa poitrine, et elle semblait apaisée. Les cernes sous ses yeux étaient légèrement moins marqués que quelques mois en arrière et ce constat lui fit vraiment plaisir. Il s'assit délicatement au bord du lit et passa tendrement sa main sur son front avant de faire glisser ses phalanges sur sa joue. Elle retroussa le nez avant de papillonner des yeux. Elle eut d'abord un peu l'air perdue mais, petit à petit, lorsqu'elle eut pris conscience de son environnement, un doux sourire fatigué s'installa sur ses lèvres.

- Oh mon garçon, tu es là, dit-elle d'une voix d'où perçait encore un peu le sommeil.

- Bonjour maman, la salua-t-il en l'embrassant doucement sur le front. Je ne voulais pas te réveiller, mais papa m'a dit que tu avais insisté pour que je le fasse.

- Quel fils indigne tu aurais fait si tu n'étais pas venu saluer ta mère après être parti huit mois ?

Drago sourit, amusé.

- Aide-moi à me redresser un petit peu, s'il-te-plaît.

Avec précaution, Drago l'aida à passer d'une position allongée à semi-assise.

- Alors, raconte-moi comment s'est passé ton séjour.

- Je ne peux pas attendre plus longtemps alors je vais passer à la conclusion tout de suite, je te raconterai les détails après, dit-il en prenant ses mains entre les siennes. On a trouvé un remède, maman.

Son cœur s'accéléra, et encore plus lorsqu'il vit les yeux de sa mère se remplir de larmes. Automatiquement, sans qu'il ne puisse le contrôler, les siens firent de même.

- C'est un traitement expérimental, expliqua-t-il, mais les premiers tests sont très concluants. Ça fait reculer la maladie doucement, en diminuant les symptômes.

- C'est merveilleux, mon garçon, je suis si fière de toi, le complimenta-t-elle en posant sa main sur sa joue.

Drago ferma les yeux à ce contact, une petite larme s'échappant de son œil pour s'écraser sur la couverture. Il ne chercha même pas à essuyer sa joue tellement il était ému. Cela ne servait à rien, de toute façon, s'il y avait bien une personne devant laquelle il se permettait de se montrer vulnérable, c'était sa mère.

- Si tu es prête à tenter le coup, je peux demander à ton médicomage de t'administrer le traitement dès que tu le souhaites. Je comprendrais que ça te fasse peur, surtout si c'est expérimental, mais…

- Mais rien du tout, le coupa-t-elle. Tu as toute ma confiance, Drago, je sais que tu ne prendrais pas le risque de me donner quelque chose qui pourrait empirer mon cas.

Drago sourit, du plus beau et plus grand sourire qu'il n'ait jamais offert à quiconque.

- Tout va s'arranger, maman, souffla-t-il. Tu vas guérir.

Sa voix, pleine d'espoir, dérailla un peu sur la fin, mais sa mère ne lui en tint pas rigueur. Elle l'invita seulement à se rapprocher pour une étreinte, ce qu'il fit. En sentant son parfum, Drago eut l'impression d'avoir à nouveau quatre ou cinq ans, lorsqu'il se blotissait contre elle pour calmer un chagrin. C'était doux et réconfortant.

- Tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant, c'était pour arriver à ce moment-là, celui où je pouvais enfin t'annoncer que j'avais un remède pour soigner ta maladie, chuchota-t-il à son oreille.

- Merci, Drago, murmura-t-elle à son tour. Je savais que tu y arriverais.

Il resta ainsi, réfugié au creux des bras de sa mère, durant de longues minutes avant de se dégager doucement.

- Comment se sont passés ces huit mois pour toi ? lui demanda-t-il. Est-ce que je t'ai manqué ? ajouta-t-il avec un petit air mutin.

- Évidemment que tu m'as manqué, j'ai pensé à toi tous les jours. Mais ça a été. Ton père et Arty ont bien pris soin de moi.

Sa voix resta en suspens, comme si elle voulait ajouter autre chose, mais qu'elle se retenait.

- Et toi, raconte-moi ton séjour, je veux tout savoir.

Drago fronça légèrement les sourcils. D'abord son père, maintenant sa mère… Il avait l'impression de passer à côté de quelque chose ou qu'il lui manquait une information clé. Ils agissaient bizarrement, tous les deux, mais il décida de ne pas s'y attarder plus que ça. Parler à sa mère de ses recherches lui semblait plus important.


Drago quitta le Wiltshire en fin d'après-midi et il se rendit à Pré-au-Lard, plus précisément aux Trois Balais, où il devait retrouver Pansy. L'impatience de retrouver Hermione grandissait en lui, mais il avait bien l'intention de se rendre chez elle dans la soirée pour lui faire la surprise, puisqu'elle n'était pas venue au terminal.

Il balaya le pub du regard et repéra rapidement sa meilleure amie assise au fond, qui regardait distraitement à l'extérieur. Il commanda un whisky pur feu et, une fois son verre en main, il la rejoignit.

- Drago ! s'exclama-t-elle en réalisant sa présence. Bon sang, je ne t'ai pas vu arriver. Je suis contente de te voir !

Pansy avait toujours été de nature très expressive, mais le fait de ne pas le voir pendant huit mois l'avait rendue particulièrement excitée, ce qui le fit rire.

- Doucement, ma grande, je suis là maintenant, je ne repars plus.

- Tu ne te rends pas compte, huit mois !

- Si, si, je te rassure que je m'en suis rendu compte à quel point c'était long pendant que j'étais enfermé tout ce temps.

- Mais est-ce que ça en valait la peine, au moins ? demanda Pansy.

Elle dut deviner, rien qu'à son sourire, que c'était le cas, mais Drago ne put s'empêcher de lui raconter tous les détails de son séjour. Des chercheurs qu'il avait rencontrés, aux expériences qu'ils avaient menées, en passant par les liens qui s'étaient noués entre eux et jusqu'au résultat tant espéré. Il était si fier… et pourtant, il ne ressentait pas le besoin de s'en vanter.

- À ton tour maintenant, dit Drago. Raconte-moi ce qu'il s'est passé de beau dans ta vie pendant ces huit mois. Vu que je n'étais pas là, ça a dû être triste à mourir, mais bon…

Pansy leva les yeux au ciel.

- Ça fait bien longtemps que ma vie ne tourne plus autour de toi, tu sais ? Je reconnais que quand j'avais treize ou quatorze ans c'était le cas, mais plus maintenant.

- Ose dire que je ne t'ai pas manqué ?

- Ah si, bien sûr, mais regarde, j'ai survécu, déclara-t-elle avec un clin d'œil. Mais du coup, tu n'as rien vu de Paris en fin de compte ?

Drago fronça les sourcils. Pansy adorait parler d'elle et de sa vie, ce n'était pas son genre d'esquiver ainsi le sujet.

- Non, puisque j'étais enfermé, insista-t-il. On avait une jolie vue sur la Tour Eiffel, mais je ne peux pas dire que j'ai vu Paris.

- Quel dommage… J'aimerais vraiment y aller, ça fait plusieurs fois que j'en parle à Ron, mais j'ai l'impression qu'il ne comprend pas le message. Bref. Est-ce que tu as au moins pu goûter à la cuisine française ?

- Oui, quelques fois, mais…

- Tu sais qu'ils mangent des moules ? grimaça-t-elle. Ils en servent à L'Escargot, tu sais, le restaurant français dans le Londres moldu, et je trouve ça dégoûtant. Les cuisses de grenouille passent encore, même si je ne trouve pas ça si exceptionnel, mais les moules…

Elle mima un haut le cœur avant de rire et de boire une longue gorgée de bièraubeurre.

Drago en était certain, il y avait quelque chose de bizarre qui se tramait autour de lui et son incapacité à deviner quoi l'agaçait grandement. D'abord son père, puis sa mère, et maintenant Pansy ?

- En revanche, j'ai très envie de goûter à ce qu'ils appellent la fondue savoyarde. Je trouve le principe rigolo et ça a l'air bon. Tu sais ce que c'est ? Ce sont des petits morceaux de pain que tr…

- Pansy ! la coupa en Drago. S'il-te-plaît, je n'ai pas envie de discuter gastronomie. Ça fait deux fois que j'essaie de te demander ce qu'il s'est passé en mon absence et tu évites la question à chaque fois. Tu me caches quelque chose ?

- Moi ?! s'étonna-t-elle d'une voix trop aiguë pour être naturelle. Évidemment que non ! Tu sais bien que je n'ai aucun secret pour toi !

- Alors crache le morceau, Parkinson, et dis-moi ce qu'il s'est passé pendant ces huit mois.

- Mais rien ! Ce que tu peux être parano. Bon, je dois y aller, j'ai rendez-vous avec Ron chez le notaire. On se voit dans la semaine, d'accord ?

Elle se pencha au-dessus de la table pour l'embrasser sur la joue avant de transplaner en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire Quidditch. Drago se retrouva donc seul, assis à une table du pub, de plus en plus perplexe et, il devait le reconnaître, un peu anxieux maintenant.

Personne ne semblait vouloir lui parler de ce qui s'était passé durant son absence et soit il était effectivement paranoïaque, comme l'avait mentionné Pansy, soit il s'était réellement passé quelque chose. Et, visiblement, personne ne semblait à même de lui raconter.

Il régla leurs deux boissons avant de quitter le pub au profit de Strand-on-the-Green en espérant qu'Hermione soit chez elle. Il fondait tous ses espoirs sur elle, maintenant. Cela dit, plus il y pensait et plus il s'approchait de sa maison, plus il se demandait s'ils allaient tout de suite parler.

Elle lui avait terriblement manqué pendant ces huit mois. Il n'avait pas cessé de penser à elle, au moment où ils allaient se revoir. Bon, il avait espéré la trouver au terminal des portoloins, mais, finalement, c'était peut-être mieux ainsi. Le calme de sa maison était idéal pour leurs retrouvailles.

Au plus il s'avançait, au plus le visage d'Hermione se dessinait dans son esprit. Ses yeux, ses discrètes taches de rousseur, ses boucles brunes, son sourire.

Son cœur se mit à battre plus vite, un petit sourire ourla ses lèvres et, inconsciemment, il accéléra le pas jusqu'à arriver devant sa porte contre laquelle il toqua avec un certain empressement.

Il n'aurait su dire combien de minutes il s'était écoulées entre le moment où il avait toqué et celui où elle avait ouvert la porte, mais là, c'était comme si le temps s'était arrêté. Elle était là, face à lui, le rouge gagnant ses joues et sa bouche entrouverte sur un "oh" de surprise.

Elle était là, oui, mais pas seule.

Même le pull assez ample qu'elle portait n'était pas suffisant pour cacher son ventre considérablement arrondi.

Drago sentait ses oreilles bourdonner et des sueurs froides naître sur son front. Il étouffait, il avait du mal à avoir une respiration correcte. Même ses pensées étaient incohérentes tant elles se mélangeaient toutes les unes aux autres.

Hermione était enceinte. Et de toute évidence, pas de quelques semaines. C'était impossible. Tout bonnement impossible. Ils s'étaient promis de ne pas s'attendre, oui, mais au fond de lui, il avait espéré que tout pouvait reprendre comme si de rien n'était à son retour.

- Drago…

- Non, dit-il en se reculant d'un pas. C'est… Je comprends mieux pourquoi tu n'es pas venue au terminal.

Il essayait de paraître détendu, de faire croire qu'il gardait son sang-froid alors qu'en lui, tout menaçait de déborder d'une minute à l'autre.

- S'il-te-plaît, laisse-moi t'expliquer.

- Que veux-tu m'expliquer ? Je pense que tout est clair. C'est… Non, je ne veux rien savoir.

Il se recula encore et s'il voyait les lèvres d'Hermione bouger, il ne l'entendait pas. Tout était sourd et flou autour de lui et il dut se concentrer pour pouvoir transplaner sans se désartibuler.

Il comprenait maintenant parfaitement l'attitude étrange de Pansy.

C'était un vrai cauchemar.


Tadaaa !

Vous étiez quelques un-es à avoir deviné pour cette grossesse, félicitations à vous !

J'en conviens, c'est encore un peu flou pour le moment. Qui est le père de ce bébé ? Que s'est-il passé, du coup, en Angleterre pendant ces huit mois ? L'entourage de Drago semble être au courant et ça ne lui plaît pas...

Mais malgré tout, Drago revient avec une sacrée bonne nouvelle pour la maladie de Narcissa. Que pensez-vous que cela présage pour la suite ?

Aujourd'hui, encore plus que d'habitude, j'ai hâte de lire vos reviews sur ce chapitre et les révélations qu'il contient !

Du love pour vous, à mercredi !