Résumé :

Il y a trente-cinq ans, à Esthar, un Turk avec une interprétation très personnelle des ordres rencontrait une petite ex-sorcière aux cheveux noirs.

Chronologie :

Se situe trente-cinq ans avant la fondation d'Avalanche.

Notes :

Je vous avoue que quand j'ai commencé Avalanche, ces deux-là n'étaient supposés que se croiser pendant le chapitre de l'attaque de la MGU.

Aussi, j'ai découvert que j'adorais le personnage de Maduin qu'on reverra probablement dans une autre boule de neige.

Personnage :

Turk Vincent Valentine (FF7), Edéa Kramer (FF8), Turk OC for flavor, Maduin (FF6 ? Enfin à la base, c'est sur lui que je suis partie, mais là, c'est quasiment un OC)

Tags spécifiques au chapitre :

SO FLUFFY I'M GONNA DIE, Vincent est fait pour être papa, ou grand frère avec une très mauvaise influence, mais il ne s'en est pas encore rendu compte, Edéa enfant, Vincent était encore plus un troll quand il était jeune, Au point où ça en est je crois que Maduin est un OC, C'est plus un cross over c'est un passage à niveau, C'est quoi le mot pour une crack-fic sans le crack ? , Turk OC for flavor, mention de vol éhonté.


"Tadaima ! " s'exclama Yuffie en entrant à Seventh Heaven.

"Okaeri ! " répondit Vincent, assis avec Jesse et Biggs à la table de la pièce de vie, tous les trois de corvées d'épluchures patates et gysahl.

"Alors cette rentrée à la MGU ? " demanda Elmyra de la cuisine.

"Poussiéreuse, ils ont pas fini les travaux" répondit Yuffie avant d'approcher de Vincent, fouillant dans son sac pour en extraire une enveloppe. "Makoto 'Ni-san, tu as une lettre de la part de Madame Kramer."

Vincent jeta un regard intrigué à Yuffie, puis à l'enveloppe et s'essuya les mains pour prendre le rectangle de papier.

"Qu'est-ce que tu as fait ? " demanda-t-il.

"Mais rien ! " Protesta Yuffie, "elle m'a juste demandé de te transmettre ça."

"Hooo, tu as fait une bêtise" la taquina Jessie.

"Mais non ! "

Vincent ouvrit l'enveloppe et sortit une carte portant quelques mots et un numéro de PHS.

Makoto,

Nous avons trente-cinq ans à rattraper.

Dîner à la MGU un soir ?

Déa

PS : J'ai toujours Monsieur Chamallow

"Qu'est ce qu'elle veut ? " demanda Yuffie en essayant de lire par-dessus son épaule.

"Vie privée, Yuffie."

"Tu sais qu'elle est mariée ? " lui rappela Yuffie.

"Et j'ai hâte qu'elle m'en parle" rétorqua Vincent, à la grande surprise de ses camarades. "Je reviens."

"Tu vas où ? "

"Passer un coup de fil, ce sera rapide."

"On te laissera des patates à éplucher ! "


Esthar

Laboratoire Lunatic Pandora.

2940 AM[1]


"Tu es complètement barge ? " demanda un des hommes en noir, celui aux cheveux blonds.

"On ne la tue pas" répéta l'autre, plus grand et aux cheveux noir et court.

La petite fille leva les yeux timidement. Elle était assise sur son lit. Elle ne bougeait pas. Ses mains étaient serrées sur ses draps, à s'en blanchir les phalanges.

Elle n'avait pas bougé quand les hommes en costume noir étaient entrés et avaient tuées ses deux camarades de chambre.

Elle n'avait rien dit.

Elle n'avait pas crié.

Mais celui qui s'était arrêté devant son lit n'avait pas levé son arme.

"Tu fais la chochotte maintenant, Valentine ? "

"C'est mon tabou, Morrow. Je ne tuerais pas d'enfants."

"Tu pouvais pas le dire AVANT ? " s'exclama le blond.

"Je ne savais pas que les candidates étaient des enfants. J'aurais refusé la mission."

"Valentine," reprit une jeune fille aux longues mèches rousses, "ce sont des Sorcières, si on les laisse en vie, soit Adel les tueras pour prendre leurs pouvoirs, soit elle leur transmettra le sien."

"Tu te rappelles ce qu'a dit le scientifique quand on l'a fait chanter ? Celles-ci," indiqua le brun en désignant la fillette et les deux corps d'un geste, "ce sont celles à qui ils ont pris leurs pouvoirs pour les transférer à Adel."

"On n'a que sa parole pour ça…" rétorqua Morrow.

"Vu comment Ash l'as fait chanter, je ne pense pas qu'il mentait."

"Il ne mentait pas" confirma la petite rousse.

"On n'en a pas la preuve" commença le quatrième homme en noir avant que le brun lève son arme vers l'enfant.

Il tira.

Elle sursauta, levant les mains.

Mais rien ne vint.

Sa glace ne venait plus quand elle l'appelait.

Elle remarqua alors qu'elle n'était pas morte, ni blessée.

Elle tourna la tête sur le côté, regardant le trou dans le mur près de sa tête.

"Si elle avait eu des pouvoirs, je serais mort." déclara le tireur avant de ranger son arme. "Je ne la tuerais pas."

"Je le ferai alors," déclara Morrow.

"Non."

"Valentine, on doit accomplir la mission ! "

"S'assurer qu'Adel ne remettra pas la main sur les candidates à sa succession. Le meurtre n'est qu'une option."

"Ha ! HA ! Et tu veux faire quoi ? La ramener à Midgar ? Nos rats de labo sont probablement pires que ceux d'Esthar ! "

"Pas probablement, ils sont pires" grommela Ash, "tu as entendu parler du nouveau, là ? Quelque chose Hojo ? "

"On peut la faire disparaître" proposa Valentine.

"Trigger ! Essaye de faire entendre raison à ton partenaire ! "

"Vincent," soupira le quatrième turk.

"Elle n'a pas besoin de mourir. Elle peut juste disparaître et ne jamais revenir à Esthar."

"Vincent..."

"Quel âge ton petit dernier, déjà ? "

Les deux autres Turks en restèrent bouche bée.

"Même pour toi, c'était un coup bas, Valentine ! " protesta Morrow.

"Tu aimes mes coups bas" rétorqua le brun avec un sourire en coin.

"Vincent, la petite peut t'entendre," soupira Trigger.

"Si tu te soucie de la chasteté de ses oreilles, ça veut dire que je peux la faire disparaître ? " rebondit le brun.

Son partenaire soupira et réfléchis quelques secondes avant d'hocher la tête.

"Tu as un mois pour la faire disparaître et reprendre contact. Au-delà de ce terme, tu seras considéré comme renégat."

"Compris."

"Si j'arrives à la retrouver au bout d'un mois, vous disparaitrez tous les deux. Définitivement."

"Oui, oui, compris."

"Morrow, Ash, préparez les bombes incendiaires, je veux cette pièce en cendres dans moins d'une heure. Personne ne doit pouvoir comprendre qu'il manque une des filles."

"Oui, Trigger," grommela Morrow en retirant son sac à dos, sortant les bombes qu'il y avait caché.

Tout en l'imitant, Ash se tourna vers Vincent qui préparait ses propres explosifs.

"Tu reviendras ? " demanda-t-elle.

"J'ai encore quelques collègues à culbuter, tu sais. Donc toi."

"Ce serait bien que tu arrêtes de penser soit avec ton cul, soit avec ton cœur. L'un des deux aura ta peau."

"Pourquoi pas les deux[2] ? "

"La petite écoute" gronda Trigger.

"Oui, oui, j'y vais."

"Une heure. Un mois." Lança une dernière fois Trigger avant de sortir, suivit des deux autres Turks.

Resté seul avec la fillette, Vincent approcha et s'agenouilla devant elle, lui souriant calmement malgré la menace qui pesaient sur eux.

"Je vais te sortir de là. D'accord ? "

La petite hocha la tête.

"Comment tu t'appelles ? "

"Edéa, Monsieur."

"Tu as encore de la famille, Edéa ? "

Elle secoua la tête.

"Bon. Il faudra faire tout ce que je te dis, compris ? "

"Oui, Monsieur Valentine."

Le Turk fronça les sourcils, contrarié et elle rentra la tête dans les épaules.

"Ha... Ne m'appelle pas comme ça tant qu'on est à Esthar."

"Comment alors ? "

"Makoto. Makoto, ça ira."

"D'accord, Monsieur Makoto."

Le Turk jaugea la tenue de la fillette d'un regard sévère.

Une robe noire légère. Probablement même pas une robe, mais une chemise de nuit. Pas de chaussette, ni de chaussure.

Rien d'autre.

"Bon. Première chose. Tu as des chaussures ? "

Edéa secoua la tête.


"Suivant ! " appela le préposé à la douane.

Un jeune père approcha, tenant sa fille par la main, tous deux vêtus du costume Estharien, une longue robe blanche avec le surcot vert des marchands, leurs cheveux cachés par la coiffe traditionnelle.

"Bonjour," salua le père en déposant son laissez-passer sur le comptoir.

"Bonjour. Raisons du voyage ? "

"Ma sœur épouse un alexandriote, nous allons au mariage."

Le douanier haussa un sourcil dubitatif.

"Un extérieur ? Vraiment ? "

Le jeune homme soupira d'un air las. Visiblement, il en avait vu d'autres avec elle.

"Elle a toujours été un peu aventurière, vous savez comment sont les petites sœurs."

"Et la petite ? "

"Ho, c'est mon aînée, Maya ! Les autres sont trop jeunes pour le voyage, elles restent avec leur mère et…"

"Ses papiers ? "

"Ses papiers," répéta le jeune père, "heu… lâche ma main, ma chérie" demanda-t-il en tâtant ses poches, "où je les ai mis ? "

"Papa…" commença la petite.

"Je te les ai donnés ? Tu les as mis où ? "

"Papa, je dois faire pipiiii."

Cette fois, le père resta muet quelques secondes avant de laisser échapper un petit rire gêné.

"Attends, ma puce. Il faut que je donne tes papiers au monsieur, tu les as mis ou ? "

"Papaaaaaaa ! ! ! Faut que je fasse pipi maintenant ! ! "

"Quelques minutes, je finis avec le monsieur" répéta son père en échangeant un regard paniqué avec l'employé.

"PAPAAAAAA ! " Trépigna l'enfant en pleurnichant.

"C'est bon, c'est bon, Passez. Emmenez-la aux toilettes, bon sang."

"Merci Monsieur, merci ! Allez viens, vite, vite ! "

Il récupéra ses papiers, remit son sac sur son épaule et prit la petite dans ses bras, se précipitant vers les toilettes les plus proches.

Une fois à l'intérieur, il posa l'enfant et retira son chapeau, débouclant la mentonnière.

"Ah, enfin. J'étouffe avec ça."

Il baissa les yeux sur l'enfant qui se débarrassait aussi de sa coiffe, libérant ses longs cheveux noirs, bien ébouriffés par le chapeau.

"Bien vu le coup du caprice, Edéa."

"Makoto, faut vraiment que je fasse pipi, en fait" avoua la petite fille.

"Heu… tu as besoin d'aide ou…"

"Nonc'estbonmerci ! "déclara la petite d'un trait avant de filer vers les toilettes les plus proches.

Ce fut la première fois qu'Edéa entendit le Turk rire.


"Fais le guet ! " souffla le brun en s'agenouillant.

"Mais…"

"J'ai presque fini, on s'en va tout de suite."

"Mais, Makoto..." protesta Edéa.

"Qu'est-ce qu'il y a ? " demanda le turk en achevant d'ouvrir l'anti-vol de la moto.

"Elle est à quelqu'un cette moto. Ça se fait pas de voler."

Makoto releva la tête, regardant la petite fille debout au bout d'une ruelle sombre d'Alexandria, vêtue d'un survêtement de garçon marqué du dernier super héros à la mode, ses cheveux cachés dans une casquette, et qui le fixait d'un regard désapprobateur.

"Edéa, comment tu crois que j'ai eu les papiers pour sortir d'Esthar ? "

"Heu…"

"Et l'argent pour le voyage jusqu'à Alexandria ? "

"Ben…"

"Tu sais" reprit Vincent en bidouillant le démarreur, "qu'il nous reste plusieurs centaines de kilomètres pour arriver à Junon ? Et de là, il faudra prendre un bateau et on aura encore de la route. Tu veux faire tout ça à pied ? "

"Non, mais... quand même…"

"Ecoute. Ce n'est.. pas un vol… C'est... un emprunt. Je la ramènerais."

"Vraiment ? "

Vincent décida de ne pas mentir plus. Il démarra le véhicule.

"J'essayerais en tout cas[3]. Allez monte."

Edéa s'approcha rapidement et escalada le siège de la moto, s'installant derrière Vincent et nouant ses petits bras autour de lui. Vincent prit note de lui acheter un casque au premier magasin qu'ils passeraient. Il espérait que ça existe à sa taille.

"Tu as peur de la vitesse ? " demanda-t-il.

"Non. J'aimais bien voler."

"Tu vas adorer la moto alors."

Et en effet, elle adora.


Le Turk arrêta la moto et retira son casque avant de se tourner vers sa passagère, accrochée à son blouson.

"Déa ? On est arrivés."

La fillette hocha la tête et dégrafa sa mentonnière, retirant son casque.

Ses cheveux étaient une cause perdue.

Vincent avait tenté de la coiffer pendant une semaine avant de décider qu'il lui ferait une queue de cheval chaque matin plutôt que de risquer de lui arracher la moitié des cheveux à essayer de les démêler.

Il défit l'écharpe qui la retenait à lui et l'aida à descendre du véhicule. Elle s'était assez vite habituée à la moto, au point qu'elle avait tendance à s'endormir dessus et il préférait l'attacher lors des trajets les plus longs, histoire qu'elle ne tombe pas du siège.

Elle portait maintenant une robe d'été et des baskets grise et bleue, avec un blouson trop grand pour elle dans le col duquel était fourré un mog en peluche acheté lors d'un de leurs arrêts en station service.

Elle avait aussi un coup de soleil sur le nez, qui commençait à peler, dû au soleil intense de Gongaga.

Personne n'aurait reconnu la petite fille silencieuse du laboratoire d'Esthar.

Elle souriait.

Elle riait.

Elle parlait.

Beaucoup parfois.

"On est où Makoto ? " demanda-t-elle quand il se leva, prenant le sac dans lequel se trouvait le reste des affaires qu'ils avaient accumulées pendant leur voyage.

Ils s'étaient arrêtés dans une oasis, entourée de bâtiments autrefois grandiose, mais maintenant en ruine.

Ils étaient toutefois toujours habités. Les trous dans les murs étaient fermés par de grandes tentures colorées, des enfants couraient partout, surveillés par des adultes et adolescents de toutes les origines. Il y avait des chocobos et des shoopufs chargés de bagages et de marchandises, des âtres sur lesquels cuisaient des repas communaux et déjà, des gens approchaient d'eux, saluant Makoto de son nom.

"Au Cap de l'Espoir," expliqua-t-il en la soulevant, l'appuyant contre son épaule, saluant un des adultes.

"Qu'est-ce que c'est ? " demanda Edéa.

"Un orphelinat. Il est tenu par des Maduin."

"Maduin ? "

Makoto désigna les habitants des ruines qui les entouraient. Ils étaient vêtus de la même manière, de grands voiles et de vêtements larges, richement brodés, mais leurs peaux étaient de toutes les couleurs. Des clairs, des sombres, d'autres de la couleur de l'or ou de l'acajou, certaines ornées de tatouages noirs ou de peintures colorées.

"Une tribu qui se soucie peu du sang qui coule dans les veines des enfants qu'ils élèvent. Ils s'occuperont de toi."

"Je vais rester ici ? "

"Oui. Tant que tu seras une enfant"

"Et après ? "

"Ho… Et bien, ce sera comme tu voudras. Tu pourras rester ici et t'occuper des autres enfants qui arriveront. Tu pourras les suivre dans leurs caravanes. Tu pourras aller dans une ville et t'y installer. Ou tu pourras partir seule. C'est comme tu voudras."

Edéa s'accrocha au cou du Turk, passant ses petits bras autour de lui.

"Et toi ? tu t'en vas ? "

"Je vais retourner à Midgar."

Edéa ne répondit pas tout de suite, posant sa joue sur l'épaule de celui qui l'avait sauvée du laboratoire.

"Makoto, on se reverra ? "

"Non. Il ne vaut mieux pas."

"Oh…"

"Ne retourne jamais à Esthar et si possible, évite Midgar,"

"Ils me retrouveront pas" déclara Edéa d'un ton décidé.

"C'est l'idée."

"Tu vas me manquer."

Makoto haussa les épaules et obliqua vers un escalier au bout duquel se trouvait un bâtiment aux murs peints de fresques colorées.

"Tu m'oublieras, tu verras. La personne à qui je t'amène va t'aimer de toutes ses forces, il n'y aura plus de place pour moi."

Il se dirigea vers la haute silhouette à la peau brune et aux cornes ornées de bibelots qui l'attendait en haut des marches, vêtue de multiples couches de tissus ouvragés, entourée d'une bonne dizaine d'enfants agrippés à ses voiles.

"Maduin ! J'ai un cadeau pour toi ! "

"Tu m'amènes un nouveau bébé, Makoto ? " demanda l'adulte en approchant, posant sa main aux longues griffes sur l'autre épaule de Makoto.

"Tu vas l'aimer. Comme tous les autres."

Maduin se tourna vers Edéa et la regarda. Elle ne voyait que ses yeux, le reste de son visage restant caché sous ses voiles, mais elle eut l'impression que ses traits bougeaient sur place, jusqu'à devenir identique à ceux de Makoto, jusqu'aux yeux rouge et un peu bridés. Maduin la regarda en silence, ses yeux se plissant en sourire.

"Évidemment que je vais l'aimer. Je l'aime déjà. Comment t'appelles-tu ? Ou as-tu besoin d'un nom ? "

"Je m'appelle Edéa."

"Et maintenant, tu seras Edéa Maduin."


Midgar
Seventh Heaven
2975 AM


"Allo, Déa ? "

Bonjour, Makoto.

"Vendredi ? "

Parfait. Nous t'attendrons à sept heures.

"Tu me présenteras ton époux ? "

Bien sûr. Mais il fait déjà partie de la famille. Il est Maduin, lui aussi.

"Ha. Alors je l'aime déjà."


[1] Après Magi. soit trois millénaires après la guerre des Magi. Un des événements à partir duquel la civilisation du continent de Midgar compte les années.
Je vais peut-être un peu loin dans le world building, là...

[2] Quatre ans plus tard, il rencontrera Lucrecia. L'année suivante, il sera mort. Comme quoi, il n'avait pas tort.

[3] Spoiler : Elle est désormais dans le garage de Seventh Heaven, à attendre un nouveau carburateur et un système de refroidissement.