Des choux et des roses
Résumé :
Une réplique du Capitaine pendant leur dernière chamaillerie fait réfléchir Balthier sur sa vie.
Ça ne lui arrive pas souvent, Fran va remarquer.
Personnages :
Balthier, Fran ( FFXII )
Chronologie :
Se situe la nuit où Vincent et Riku squattent au hangar du Haut-Vent, après le chapitre 49 d'Avalanche.
Avertissement :
Ce chapitre parlera d'avortements voulus, de relations ouvertes et de deux gamins (oui, ce sont des gamins) qui ont eu du mal à apprendre à être responsable.
Tags spécifiques à ce chapitre :
BalthierxFran, BalthierxFranxEdgar, BalthierxFranxGippal, relations ouvertes, badinage, sexe non protégé, avortement, racisme ordinaire, situation de handicap
"Tu penses fort."
Balthier leva les yeux de sa tâche, regardant l'arrière du crâne de Fran.
Hm, la natte se défaisait déjà en haut, il n'avait pas dû serrer assez.
"Brosse," marmonna-t-il en tendant la main près du bras de sa compagne.
Elle obtempéra, lui tendant la lourde brosse en bois.
Il défit la natte, puis s'attela à démêler à nouveau les longs cheveux blancs, pliant et dépliant sa main gauche autant qu'il le pouvait pour faire passer un début de crampe.
"À quoi ? " reprit Fran.
"Hm, juste à un truc qu'a dit le Capitaine," répondit Balthier en reposant la brosse sur le lit, près du joli derrière de Fran.
Il massa ses doigts de l'autre main, observant la masse de cheveux avant de repartir à l'attaque.
Maître Cid avait beau insister pour qu'il réessaye la physiothérapie, il avait eu sa dose. Il préférait natter les cheveux de Fran. Ce n'était peut-être pas aussi efficace qu'un professionnel assermenté, mais…
C'était nettement plus agréable.
Et puis, il avait pris l'habitude de lui brosser les cheveux, quand Fran était encore à l'hôpital, son dos trop à vif pour qu'elle puisse seulement s'asseoir.
Une fois ses cheveux nattés pour la nuit, il lui mettrait sa crème. Mais avec le gamin qui dormait dans la chambre de Luca, ce n'était pas le moment pour une partie de jambes en l'air, Shera et le Capitaine auraient sa peau.
"Qu'a-t-il dit ? "
Fran lui avait dit un jour qu'à Eruyt, elle était chasseuse, et, outre le fait qu'elle maniait un arc avec assez de brio pour tuer une mouche à cent mètres, il la croyait volontiers. Elle ne lâchait jamais sa proie.
"Il a suggéré qu'il était temps que toi et moi on parle de bébé."
Elle se tendit.
Ce n'était jamais brusque chez elle. Même ses mouvements réflexes semblaient toujours calmes et calculés, elle prit simplement une longue inspiration et ses épaules restèrent levées, tendues.
"Il ne sait pas."
"Non," répondit Balthier, levant la natte pour qu'elle ne touche pas la peau tiraillée et cicatrisée du dos de Fran.
"Il ne saura pas," acheva Fran d'un ton sans ambages.
"Hmm," confirma Balthier en déposant un petit baiser sur l'épaule de sa femme.
Elle se détendit et il acheva la natte, plus lentement. Vers la fin, la chevelure de Fran se faisait moins épaisse et les boucles des tresses devenaient minuscules, les mèches trop fines pour ses doigts maladroits.
Mais petit à petit, il arrivait à finir la natte plus bas. Il ne restait plus qu'une douzaine de centimètres en trop à natter. Il espérait arriver à faire la coiffure complète au milieu de l'année prochaine.
"Élastique ou ruban ? "
"Élastique. Tu l'as refaite deux fois," répondit Fran en lui tendant l'attache en question par-dessus son épaule.
Sa main lui faisait mal, en effet. Il attrapa l'élastique entre deux doigts et arriva à l'enrouler au bout de la natte, sans trop la laisser se desserrer.
Pas parfait, mais fait.
Et bien mieux que ce qu'il commettait sur les cheveux de Fran il y a trois ans. Il posa la natte sur l'épaule de Fran, la laissant inspecter les travaux finis et en profita pour se rapprocher d'elle, pressant délicatement son torse contre son dos, jusqu'à pouvoir poser un baiser sur sa nuque, juste sous la natte, posant ses mains sur ses hanches. Il sentit Fran se tortiller, jusqu'à lui prendre la main gauche de la sienne, puis la ramener devant elle, la massant entre ses longs doigts.
"M'ci", marmonna Balthier.
Il garda son autre main sur la hanche de Fran, caressant distraitement la couture de ses sous-vêtements du pouce, jouant avec le bas du pull qu'elle portait au lit en hiver.
Redoutable chasseresse, sa Fran, extraordinaire mécanicienne, belle comme l'œil d'un ouragan mais frileuse comme un chaton.
Il hésita quelques secondes avant de glisser la main sous le pull, pas pour lui caresser les seins, mais juste…
Juste pour toucher son ventre.
Elle se laissa faire.
Quelques secondes.
Ce qui était déjà étonnant.
Mais elle lui attrapa la main baladeuse, essayant de l'inciter à aller plus haut, ou plus bas, au choix.
Il se contenta de lâcher sa peau, reposant sa paume sur sa hanche. Elle tourna la tête vers lui, le fixant du coin de l'œil.
"Balthier ? "
"Je pense trop. Fais pas gaffe."
Un sourcil haussé fut son seul avertissement avant qu'il se retrouve sur le dos, Fran accoudée au-dessus de lui, allongée de tout son long (qui était fort long), ses grandes mains sur ses épaules.
"A quoi ? "
"A ce qui aurait pu," répondit Balthier.
Elle secoua la tête.
"Non, mauvaise idée. Nous n'étions pas prêts."
"En effet, mais je me demande juste…"
"Arrête, alors."
Balthier obéit.
Sans vraiment y arriver.
La première fois…
C'était à l'hôpital militaire. Après le crash. Leur médecin attitré l'avait convoqué un matin, pour leur parler à Fran et lui. Et au milieu des conseils pour leur rééducation, les options opératoires pour réparer les dégâts de sa main et du dos de Fran et tant d'autres procédures qui donnaient la tête qui tourne à Balthier, il avait annoncé qu'un test sanguin avait donné un résultat inattendu.
Il avait fallu un moment aux laborantins pour confirmer, Fran était la première viéra dont ils avaient analysé le sang, mais une fois tous les paramètres réglés, le résultat ne faisait aucun doute.
Enceinte.
La décision avait été rapide.
À ce moment-là, Fran ne pouvait même pas s'asseoir et ne pourrait pas avant plusieurs mois. Les médecins n'étaient pas encore sûrs de pouvoir sauver la main gauche de Balthier et parlaient d'amputation.
Et la veille, au téléphone, son père lui avait lancé un ultimatum : Abandonner son amante monstrueuse et rentrer à la maison ou devoir se débrouiller seul le reste de ses jours.
Ils ne pourraient pas assumer un enfant.
Ils ne voulaient pas assumer un enfant.
Balthier avait dix-neuf ans, Fran cinquante-trois, ce qui, si ses calculs étaient juste, équivalait à peine à dix-sept ou dix-huit ans hume.
Oui, ils avaient tous les deux menti à leur engagement, n'en déplaise au Capitaine.
Et être père ? Très peu pour Balthier, merci, il pourrait tourner comme le sien, mauvaise idée.
Bref, l'avortement s'était imposé.
La grossesse de Fran n'était pas très avancée, à peine trois semaines. Ils ne s'en seraient probablement même pas aperçu aussi vite s'il n'y avait pas eu le crash et tous les examens que leur avait fait passer les médecins.
Et les médecins et infirmières avaient été professionnels, s'assurant que les doses des médicaments étaient adaptées à une viéra au lieu d'y aller au jugé, et acceptant de ne rien dire aux autres.
L'avortement avait été rapide, à ce stade-là, c'était l'affaire de deux cachets, quelques anti-douleurs, et un peu plus de sang que ce à quoi s'était attendu Balthier, mais Fran était dure à la douleur et avait tout supporté sans un mot.
Balthier n'était même pas sûr que l'enfant était de lui, ils avaient été particulièrement cons avec la contraception à l'époque et n'utilisaient pas de préservatif avec leurs partenaires la moitié du temps. C'était un peu un miracle qu'ils n'aient pas eu d'autre surprise du même genre, ou pire.
Ils n'en avaient pas reparlé. Ils avaient d'autres soucis à l'époque. Guérir, pour commencer, s'assurer qu'ils ne seraient pas séparés, trouver un moyen pour que Fran ne soit pas renvoyée à Eruyt, dénicher un culte qui accepte de marier un couple mixte et de leur donner le précieux document les qualifiant de mari et femme et permettant leur retour à Midgar, ensemble.
Mariés.
Trois ans après, Balthier n'en revenait toujours pas.
Il avait épousé la viéra qu'il avait rencontré pendant une course illégale de hoverbikes et qui lui avait bourré le pif quand il avait proposé de faire plus ample connaissance et de préférence à l'horizontale.
Et après leur démobilisation… Ils n'avaient pas vraiment pris le temps d'y penser. Ils auraient dû, mais il fallait survivre d'abord. Heureusement, il y avait eu Edgar et Sabin au début, pour leur apprendre les règles de Midgar, et les accueillir dans leur appartement, le temps que Fran soit assez remise pour travailler.
Balthier ne pouvait plus être mécanicien avec ses paluches qui n'obéissaient plus aussi précisément qu'avant, mais leur solde de vétérans ne suffisait pas à payer leurs frais médicaux, et n'étant plus dans l'armée, ils ne bénéficiaient plus des soins fournis par les hôpitaux Shinra : ils devaient travailler.
Cornéo était venu renifler la queue de Fran, lui proposant une belle somme pour devenir une de ses abeilles et après prise de renseignement auprès d'Edgar sur ce qu'était un bordel, elle avait refusé.
Le larbin de Cornéo venu essayer de la "convaincre" avait été le premier Midgarien à découvrir que malgré leurs oreilles de lapins, les viéras avaient des crocs, des griffes et aucun problème à les utiliser de concert sur la première personne à leur manquer de respect.
Chatouiller la viéra était vite devenu synonyme de titiller le dragon pour les habitants du secteur 4, où ils avaient fini par s'établir.
Fran avait trouvé un travail comme mécanicienne de locomotive, Balthier, dès qu'il eut retrouvé l'usage de sa main droite, tenta d'être ferrailleur, arrondissant leurs fins de mois de petits trafics plus ou moins légaux. Et ils reprirent leur activité de couple favorite : trouver quelqu'un de consentant et pas trop mal avec qui s'envoyer en l'air, autant par plaisir que pour faire la nique à Cornéo qui voyait avec fureur s'envoler un potentiel gain chaque fois qu'un homme ou une femme les suivait dans la rue plutôt que d'entrer au HoneyBee.
Oui, c'était mesquin.
Et malheureusement pour eux, ils n'avaient pas été moins cons qu'un an auparavant.
Plus prudent, peut-être, mais pas assez, même si cette fois, Balthier était certain d'avoir été le père.
Fran s'était aperçue de sa grossesse plus tard que la première fois, juste assez vite pour pouvoir avorter à nouveau mais cette fois, sans les médecins hyper compétents de l'hôpital militaire, ça ne s'était pas aussi bien passé.
Le charlatan qui s'était chargé d'elle n'avait pas pris la peine d'adapter les doses à sa physiologie. Balthier ne savait pas s'il avait sous-dosé ou sur-dosé la drogue abortive, mais le résultat avait été catastrophique.
Il avait vu Fran se casser un doigt sans frémir, être brûlée par du carburant incandescent et à peine grogner de douleur, se démettre et remettre une jambe seule après une chute d'un hoverbike, avant de gambader comme si de rien n'était.
Et pendant des jours, elle s'était tordue de douleur dans leur lit tâché de sang, malgré les antalgiques, à refuser d'aller aux urgences, de retourner voir le médecin véreux.
En désespoir de cause, Balthier avait appelé Edgar à l'aide.
Et si Edgar avait un jour besoin d'aide pour cacher un cadavre, Balthier serait là avec une pelle, une pizza et un pack de bières.
Il était arrivé aussi vite que ses béquilles le lui permettaient, avait compris ce qui se passait en un seul regard et envoyé Balthier chercher une certaine guérisseuse du secteur 5 pendant qu'il aidait Fran à se nettoyer et remettait le lit en état.
Aérith ne saurait probablement jamais ce que sa mère avait fait pour Fran.
Personne ne saurait, sinon Edgar et Madame Falmis.
Et après, ils avaient été EXCESSIVEMENT prudents. Pendant quelques mois, seul Edgar avait été toléré dans leur lit, Gippal aussi, avant qu'il ne se recolle avec Shera.
Laquelle était revenue du front avec son frère, avaient intégré Avalanche et obtenu du Directeur Tuesti la réquisition du Haut Vent et de leur laisser sélectionner une équipe de choc pour le maintenir dans les airs.
Il n'avait pas fallu plus de trente secondes de réflexion à Fran et Balthier pour accepter de les suivre.
Voler à nouveau ? Quitter les Taudis ? Avoir de meilleurs soins pour leurs brûlures ? Une orthèse adaptée pour que Balthier récupère l'usage de sa main ?
Retrouver le reste du Vol ?
En quoi auraient-ils besoin de plus de trente secondes pour y réfléchir ? !
Et sur la suggestion d'Edgar, qui était définitivement un grand frère responsable, la contraception était aussi prise en charge par la Shinra, et un comptable quelque part devait halluciner sur le budget capote de l'équipage.
Si le Capitaine n'avait pas été aussi désespérément chevaleresque, Balthier se serait volontiers chargé de le remercier de son corps, et s'il avait été un peu moins homo, Fran aurait joyeusement aidé, mais il s'était contenté de râler qu'il ne voulait que le meilleur équipage et qu'ils étaient les meilleurs, malgré le reste de leurs défauts.
Ils lui devaient tout.
Balthier ne savait pas s'il se rendait compte qu'il avait plus d'autorité sur lui que son père n'en avait jamais eu, qu'il l'écoutait et le respectait plus que quiconque sur cette foutue planète.
Et tout à l'heure, sans réaliser ce qu'il disait, il leur avait suggéré de penser bébé.
"Tu penses trop fort."
"Désolé," marmonna Balthier en se frottant le visage de la main.
Fran le fixa longuement, les lèvres pincées.
"Est-ce que tu veux ? " finit-t-elle par demander.
"Hm ? "
"Un enfant."
Et ça, c'était la question à 100 000 gils.
Ce n'était même pas une question qu'il s'était posé d'ailleurs.
Jusqu'à maintenant.
"Quel genre de père je ferais ? "
Fran haussa les épaules.
"Tu imagines si je tourne comme le mien ? "
"Tu refuses de faire quoique ce soit comme lui."
Touché.
"Et le tiens ? Il était comment ? "
A nouveau, elle haussa les épaules.
"Les mâles viéras n'élèvent pas les enfants. Ils ne viennent au village que pour se reproduire."
"Wow, glamour."
Fran hocha la tête avant de tapoter leur lit de la main.
"Ce qu'on a, toi et moi. Les viéras ne font pas ça."
"Être un couple ? "
Elle hocha la tête avant de se recoucher sur lui, la tête sur son épaule.
"Elles me voient comme une obsédée sexuelle suivant ses pulsions."
"C'est leur perte," rétorqua Balthier en déposant un baiser sur son joli petit nez.
"Tu voudrais ? "
"Suivre tes pulsions ? "
Elle lui jeta Un Regard et il s'excusa d'un sourire charmeur avant de répondre à la question par une autre question.
"Est-ce que les hybrides sont seulement viables ? "
"Oui. Ça arrive. Ils vivent plus qu'un hume, moins qu'une viéra, mais ils vivent."
Et il y avait ça, aussi.
Quand ils s'étaient rencontrés, ils avaient le même âge, ou à peu près. Seize ans pour Balthier, cinquante pour Fran, soit entre seize et dix-sept ans.
Balthier avait maintenant vingt-deux ans. Fran en avait cinquante-six. Ou dix-neuf.
Quand Balthier en aurait soixante, Fran serait trentenaire.
"Tu voudras t'embarrasser d'un hume décrépit et t'occuper seule d'un enfant quand je mourrai ? "
"Ce que je veux n'a pas d'importance si je ne sais pas ce que tu veux," répondit Fran.
"Putain, Fran," souffla Balthier.
Il contempla le plafond de leur chambre, la petite pièce construite au sommet d'un empilement de vieux conteneurs, à côté du plus bel aéronef qu'il n'ait jamais vu, pour amener au combat la troupe de guerriers les plus tarés de Gaïa.
Il ne savait même pas si ça durerait. S'ils pourraient continuer longtemps cette vie. Si un jour ça n'allait pas stopper brutalement et qu'ils devraient à nouveau ramper sous la plaque, dans la boue et la crasse, à survivre au jour le jour.
Et il se demandait s'il voulait un enfant ? S'il voulait une mini Fran, ou un Balthier junior, ou peut-être un petit Cid, ou une Shera Bis ou…
"Peut-être," finit-t-il par admettre.
Elle hocha la tête.
"Mais pas maintenant."
Elle se redressa, lui jetant un regard surpris.
"Si je dois avoir un gamin, et j'ai pas encore dit oui, hein, je veux être capable de le ou la tenir dans mes bras sans lâcher."
Il leva la main gauche, la lui montrant.
"Je veux rien faire comme mon père. Alors je veux pouvoir… changer les couches, tenir les mains, jouer avec eux… Et avant ça, faut que cette foutue main guérisse."
Il effleura sa joue de ses doigts atrophiés, la regardant fermer à demi les yeux sous la caresse.
"On en reparle dès que j'arrive à te faire une natte en entier sans m'arrêter. Ça te va ? "
Elle hocha la tête.
"Et faute de sceller notre accord en baisant comme des lapins…"
Elle lui mordit le pouce en représailles et il ricana.
"Je te propose de te tourner pour que je te mette ta crème sur le dos."
Elle obtempéra, se redressant juste assez pour retirer son pull d'un geste langoureux qui fit regretter à Balthier que le neveu de Valentine soit actuellement en train de dormir de l'autre côté du mur. Elle roula le pull en boule sous sa tête puis s'allongea sur le ventre, près de Balthier.
"Me fait pas dormir. Après je m'occupe de ta main."
"Oui ma belle," répondit Balthier en se penchant pour lui donner un baiser.
Il ramassa le tube d'onguent sur la table de chevet et s'installa pour pouvoir l'appliquer confortablement, frottant ses mains l'une contre l'autre pour les réchauffer avant de les poser sur le dos de Fran.
Il se donnait six mois pour y réfléchir.
Et d'ici là, il fallait qu'il demande à Maître Cid s'il avait toujours le numéro du kinésithérapeute.
