Auteure : Tch0upi

Disclamer : Les personnages appartiennent à Masashi Kishimoto

Pairing : NaruSasu, peut-être d'autres.

Rating : T (pour violence et possibles scènes explicites)


Double Tranchant

Chapitre 1


- Police ! Ouvrez !

Six agents se tenaient en poste face à la porte de l'immense maison, frappant de grands coups. Leurs voitures étaient garées devant l'allée, gyrophares en marche, faisant étinceler les lumières rouge et bleue dans la nuit. Ils n'eurent aucune réponse.

- POLICE ! gueula derechef le jeune policier, un homme début vingtaine aux cheveux bruns. On sait que vous êtes là, votre putain de bagnole est garée dans l'entrée, alors je vous suggère fortement d'obéir !

La porte s'ouvrit soudain d'un coup sec, révélant un homme au visage amer, visiblement en furax d'avoir été tiré du lit. Il portait une robe de chambre, ses cheveux grisonnants en bataille. Il sortit sur le perron et fusilla les policiers du regard.

- Vous n'avez pas de mandat, vous ne pouvez pas entrer chez moi en pleine nu…

Le jeune homme, du nom de Kiba, brandit le fameux mandat plié en deux qu'il lui plaqua sur le torse avant de le retourner brusquement.

Le partenaire de Kiba, un jeune homme du nom de Lee, s'approcha et l'aida à menotter l'accusé, toujours debout au même endroit devant la maison. Au même moment, une voiture noire se stationna à côté des véhicules blindés.

Un homme sortit de la voiture, quelque part dans la fin vingtaine. Il était plutôt grand et finement musclé, habillé d'un élégant costume de ville, propre, aux couleurs foncés. Sous son veston, on remarquait une veste pare-balle avec écrit sur le torse « Police » en grosses lettres blanches. Il était franchement séduisant, un beau visage irrésistible encadré par des cheveux noir corbeau.

Une jeune policière se retourna à son approche.

- Parle-moi, Sakura, s'exclama-t-il d'une voix veloutée en arrivant à ses côtés. Qu'est-ce qu'on a ?

Sakura Haruno, de son nom complet, le considéra avec un regard grave.

- Nous avons le mandat pour l'arrestation de Kabuto Yakushi. L'arme du crime avait ses empreintes dessus. C'est notre homme.

- Monsieur Kabuto Yakushi, s'exclama Kiba en même temps. Vous êtes en état d'arrestation pour meurtre sur la personne de Konan Tsuchi. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra et sera retenu contre vous devant une cour de justice. Vous aurez le droit de consulter un avocat, si vous n'en avez pas les moyens, un avocat vous sera fourni d'office. Est-ce bien clair ?

Sasuke Uchiwa jeta un regard vers l'homme lorsque les agents l'amenèrent dans sa direction, puis vers la voiture de patrouille. Il soupira.

- Qu'y a-t-il ? demanda Sakura.

- Je le connais, ce type-là.

- Ah ouais ? Un membre de gang ?

Sasuke acquiesça.

- Alors tout est relié ?

- Hm. Ça reste à voir.

Les agents Rock Lee et Kiba Inuzuka venaient de mettre l'accusé dans la voiture. Le premier contourna le véhicule pour remonter à la place du conducteur tandis que le second avait aperçu Sasuke. Il lança aux autres agents de faire le tour de la maison puis vint rejoindre son compatriote.

- Beau travail, s'exclama Sasuke.

- On ne chôme pas ici, tu le sais bien, Uchiwa, sourit Kiba en lui tapotant l'épaule.

Sasuke ne fit qu'un demi sourire en réponse.

- Amenez-le au poste, on se retrouve là-bas.

Kiba échangea un regard satisfait avec Sakura. Sasuke, quant à lui, retourna à sa voiture.

La soirée était bien avancée. En fait, il pouvait dire que la nuit était bien avancée. Voilà un bail qu'il n'avait pas fait exploser ses heures supplémentaires comme ça, mais avec le meurtre de Kin Tsuchi, jeune femme membre d'un groupe de yakuza, il n'était pas près d'avoir une nuit de sommeil complète.

Sergent-détective spécialisé au crime organisé, Sasuke enquêtait depuis des années sur les activités du groupe Akatsuki, une organisation réputée pour leurs activités criminelles, mais il n'arrivait jamais à les atteindre, car ils étaient doués à mettre de l'avant des pions qu'ils pouvaient sacrifier.

Comme Konan.

Elle était une escorte, employée par un haut membre de l'Akatsuki. Elle avait été retrouvée morte, tirée à bout portant dans une ruelle sombre derrière un restaurant.

Lorsqu'il arriva au poste, il était presque minuit. Il se dirigea d'un pas monotone à son bureau où il se laissa tomber, se prenant le visage entre les mains. La fatigue commençait à le tirailler, mais il tenait à faire l'interrogatoire.

- T'es encore là ? parvint une voix.

Un jeune homme s'approcha, vêtu d'un costume semblable au sien, un pantalon noir chic et un blouson bleu marine fraîchement repassé. Ses longs cheveux bruns lui tombaient sur les épaules.

- Hey Neji.

- Sérieusement Sasuke, il est minuit, rentre chez toi.

- J'ai un accusé à interroger. D'ailleurs, ils sont arrivés ?

- Le mec à la queue de cheval grisonnante louche et les horribles lunettes ? Ouais, ils viennent juste.

- Il est pour moi, s'exclama Sasuke en se levant.

- Tu devrais vraiment aller dormir.

- Et toi alors ?

Le sergent Neji Hyûga, assigné aux homicides, lui désigna le dossier qu'il avait en mains.

- Les gens ne choisissent pas l'heure à laquelle ils se font assassiner, hélas…

- Un autre meurtre ?

- Ouais, mais rien à voir, c'est un cas de violence conjugale. J'en aurai pour un moment.

- Je vois. Tiens-moi au courant, ok ? Je pourrais peut-être te filer un coup de main.

- Pas de prob' ! dit Neji en repartant vers son bureau.

Sasuke prit la direction du couloir menant à la salle d'interro. Devant la porte se tenaient Kiba et Lee, faisant le guet.

- Merci les gars, fit Sasuke. Je vais m'en occuper.

- Je t'accompagne à l'intérieur ? proposa Kiba.

- Un imbécile en robe de chambre ne me fait pas peur, répliqua Sasuke en passant tout droit, poussant la porte pour entrer.

La salle d'interrogatoire était une petite pièce carrée, munie d'un miroir de l'autre côté duquel un collège de travail pouvait assister à la séance. Un téléphone au mur pour communiquer et une table au centre. Kabuto Yakushi, les mains libres, était assis là, le regard dirigé vers lui.

- T'as parlé à ton avocat ?

- C'est fait, approuva Kabuto.

- Bien.

- T'es accusé du meurtre de Konan Tsuchi. Je te répète que t'as le droit de garder le silence, ce que tu diras pourra et sera retenu contre toi devant le juge. Il y a une caméra ici et là, indiqua Sasuke en pointant les deux localisations des petites caméras.

- Je n'ai rien à voir là-dedans, grogna Kabuto, sur la défensive.

Sasuke manqua de sourire – quel imbécile…

- T'as le droit de ne pas répondre à mes questions, tu piges cette partie-là, n'est-ce pas ?

- Arrête de te répéter, Uchiha, tu m'emmerdes.

- J'ai aucun problème à te laisser t'incriminer. En fait, vas-y, je n'ai aucune envie d'y passer la nuit, mais je le ferai s'il le faut.

Kabuto le fixa avec les sourcils froncés, énervé. Sasuke s'approcha et se pencha sur la table.

- Tu connaissais Konan Tsuchi ?

Un éclat apparut dans le regard de l'accusé. Sasuke le remarqua aussitôt.

- Qui est-ce ? hésita Kabuto.

Sasuke poussa un rire amer. Ce con était en train de jouer avec ses nerfs.

- Une jeune femme. Une prostituée. Assassinée dans une ruelle non loin d'un endroit très convoité par les membres de l'Akatsuki. Il se trouve que tu étais sur place ce soir-là, quelques-unes de mes sources très fiables me l'ont confirmé. En plus, il y a tes empreintes sur l'arme du crime. T'es foutu.

- Hm. Eh bien dis donc.

- Ces preuves sont suffisantes pour t'envoyer directement derrière les barreaux, tu réalises ?

- Alors pourquoi tu ne le fais pas au lieu de me faire chier en pleine nuit ?

- Si tu me révèles qui t'a donné l'ordre, je pourrais t'arranger quelque chose.

- Je n'ai rien à dire.

- Parce que c'était bel et bien une commande. Non ?

Sasuke frappa durement sur la table.

- HEY ! Tu fais face à la perpétuité, réveille-toi ! Tu as tout intérêt à me donner des noms.

- Au contraire, je n'en vois pas l'intérêt. Je sais que tu brûles d'une envie malsaine de tous nous crucifier sur la place publique, mais ça n'arrivera pas.

- Où est le problème ? Vous êtes des criminels.

- Nous gagnons notre vie, comme tout le monde.

- En exerçant des activités criminelles !

Sasuke avait hurlé cette dernière phrase. Un moment passa, durant lequel il se fit violence pour ne pas sauter à la figure calme et détendue de Kabuto. Sa mâchoire se contracta, au point où il aurait pu s'éclater une ou deux dents. Il se leva et se dirigea vers la porte. Il l'ouvrit et s'adressa à Kiba, toujours là à faire le guet.

- Fermez les caméras.

- Quoi ?

- Fais ce que je te demande, Inuzuka, s'il te plaît.

Le policier s'activa et s'éloigna dans le couloir. Sasuke retourna à l'intérieur, referma la porte et attendit un instant, laissant le temps à Kiba de se rendre à la salle miroir pour tout éteindre.

Mais le téléphone au mur se mit à sonner. Sasuke s'y rendit et décrocha. La voix posée de son lieutenant résonna :

- Du calme, Sasuke. Tu t'emportes. Je ne voudrais pas t'entendre prononcer des propos gênants, tu aurais des problèmes avec les affaires internes.

- Désolé, murmura-t-il.

- Il est tard, tu devrais l'envoyer réfléchir en cellule. De toute façon, il part pas d'ici, il est fait comme un rat. Laisse tomber, Sasuke, tu es fatigué et…

- Ça va très bien, grogna Sasuke en raccrochant brusquement.

Il fit quelques pas.

- Les caméras sont éteintes. Dis-moi maintenant. Qui a ordonné le meurtre de Konan ?

- Il faut croire que c'est moi, non ? Vous avez tout ce qu'il faut, tu viens de le dire.

- C'est Orochimaru. Je le sais.

- Oooh, sourit Kabuto malicieusement. C'est pas joli pour un flic d'accuser sans preuves. Tu contredis un peu ta vocation, non ? Chaque individu a droit à la présomption d'innocence, ça te dit un truc ou pas, ce que je dis ?

- Arrête de me chauffer, parce que ce ne sera pas joli.

- Je me souviens de toi, oui ça me revient maintenant.

- Ne va pas là, le menaça Sasuke, la voix sombre.

- Et pourquoi pas ? Tu as fermé les caméras, non ? Je sais ce que tu veux, Sasuke. Tu veux justice pour ton frère. Mais je ne te livrerai jamais personne. Je suis fidèle, tu vois ?

- OK. Ça suffit.

Il se retourna et fonça vers la porte, qu'il ouvrit en grand. Kiba Inuzuka se tourna vers lui.

- Envoyez-moi ce type en cellule, il passera devant le juge demain matin première heure. J'ai terminé.

Kiba s'empressa d'obtempérer avec l'aide de son partenaire. Sasuke fonça à travers le couloir, se rendit à son bureau où il prit ses affaires, vif comme l'éclair, pour ensuite quitter définitivement le poste.

Le lieutenant, Kakashi Hatake, surgit alors au coin d'un corridor. Sasuke s'arrêta et roula des yeux. Manquait plus que lui…

- J'allais rentrer, Kakashi.

- Je veux juste que tu me confirmes que tu n'es pas trop émotionnellement impliqué.

- Pourquoi je serais émotionnellement impliqué ?

- Pour ce qui est arrivé à Itachi, il y a quatre ans.

Sasuke eut l'impression qu'on venait de griffer un tableau vert juste à côté de lui. Entendre prononcer le nom de son frère lui faisait encore cet effet, même après quatre longues années.

- Ça va, dit-il plus calmement.

- Je veux juste te rappeler que tu es un policier, d'accord ? Pas un superhéros. On finira par trouver les coupables, mais on le fera dans les règles.

- J'ai déjà trouver les coupables.

- Sasuke.

- C'est bon, je vais me coucher.

Kakashi le laissa partir. Sasuke avait soudain besoin d'air, et au plus vite.

Le stationnement était presque vide, excepté les véhicules de service. Il trouva sa voiture personnelle et conduisit jusqu'à son appartement, à quelques rues de là.

Son appartement était situé dans un penthouse, un luxueux logement qu'il avait pu se payer avec son salaire mais aussi grâce à un héritage familial gargantuesque. À la mort de ses parents, tout l'argent avait été déposé dans un compte bancaire pour son frère et lui, et lorsqu'Itachi avait été tué, abattu dans un bar à la suite d'une bagarre et d'un règlement de compte, Sasuke s'était vu devenir le dernier héritier légitime. N'ayant plus rien à perdre et ayant déjà un emploi stable, il s'était permis d'utiliser sa fortune. À quoi d'autre pouvait-elle servir, de toute façon ? Il n'avait pas de famille, pas d'enfants à qui léguer quoique ce soit.

Il monta chez lui, posa les clés sur la table en entrant et se dirigea jusqu'à sa chambre sans prendre la peine d'allumer.

Il se laissa tomber dans son lit après s'être déshabillé paresseusement. Il tourna la tête sur l'oreiller et contempla la nuit dehors, à travers la fenêtre qui donnait sur son balcon. De là, il avait la vue sur toute la ville, les immeubles illuminées, les rues animées même en pleine nuit, la vie en contrebas qui continuait malgré les morts et les crimes. On entendait de temps à autres des sirènes de police ou d'ambulance.

Sasuke sursauta quand il entendit une petite notification sur son téléphone. Il le récupéra et l'ouvrit, inondant sa chambre d'une lumière vive.

Il avait un texto.

J.

Hey, c'était super hier, j'ai vraiment aimé passer la soirée avec toi. On remet ça ?

Sasuke glissa son doigt pour répondre, mais il se rendit compte, à mi-chemin, qu'il n'avait rien à dire à son amant d'un soir. Son cœur était compressé, il se sentait péniblement seul, mais il n'avait pas envie de retrouver les bras chauds d'un coup du soir. Ce qu'il voulait…

« Tu n'es pas un superhéros », avait dit Kakashi.

Il poussa un nouveau soupir.

Il fallait qu'il cesse de penser à l'Akatsuki, parce que ça allait réellement le bouffer vivant. Même s'il savait pertinemment que Kabuto protégeait son chef, Orochimaru. Orochimaru, l'homme à la tête de l'Akatsuki, qui détenait de nombreux hommes à son service, qui possédait une organisation de vente de drogues, de prostitués, de fraudeurs. Son frère, qui avait également été sergent-détective, s'était mêlé à leurs histoires, et il avait payé le prix fort.

Faire tomber Kabuto Yakushi était la première étape, Sasuke était déterminé à tous les crucifier – pour reprendre les termes exacts de Kabuto.

Il dormit d'un profond sommeil sans rêves.


Sasuke leva la tête de ses dossiers lorsque Neji s'approcha de son bureau.

- Ça va ? s'inquiéta son ami et collègue.

Le jeune homme se frotta un œil. La journée était pénible, et il n'était pas 11 heures.

- J'ai la tête d'un gars qui n'a pas beaucoup dormi, c'est tout… T'as quelque chose pour moi ?

Neji lui présenta un sac en plastique dans lequel il y avait un smartphone.

- C'est quoi ?

- J'ai encore des tonnes de choses à faire concernant le meurtre d'hier soir. Le suspect principal n'est nulle part en vue. En attendant, je dois encore parler aux voisins, aux amis, à la famille de la victime.

- Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?

Sasuke récupéra l'objet à travers le sac de plastique.

- Si tu pouvais l'amener au département des renseignements informatiques, s'enquit Neji. Ça me rendrait service. Ils pourront retracer les textos et les appels que la victime a envoyés et reçus. Ça pourrait nous donner des pistes et possiblement retracer le téléphone de celui qu'on suspecte – du même coup, le retrouver lui, à espérer qu'il s'accroche encore à son téléphone.

- Je m'en occupe.

- Merci, Sas'.

Neji se détourna, mais fit demi-tour.

- Hey, au fait…

Son ami hésita un instant, ce qui fit froncer les fins sourcils noirs de Sasuke.

- Tu devrais essayer de… Je sais pas, te détendre ? Trouve-toi un petit ami, un fuck-friend, quelque chose. Parce que comme c'est parti, tu vas te tuer au boulot. À la fin de ta journée, tu devrais être chez toi autour d'un bon verre avec…

- Merci beaucoup de t'inquiéter au sujet de ma vie sexuel, Neji, se moqua gentiment Sasuke en se relevant de sa chaise.

Il lui tapota l'épaule.

- Mais ça ira, je t'assure.

- Tu sais que je pourrais te tenir compagnie le soir, non ?

- T'es pas gay, je te signale.

- Et alors ? Je suis ouvert, voilà tout.

- J'ai du travail, fiche-moi la paix !

Neji lui fit la grimace, puis Sasuke se dirigea vers le département des renseignements en retenant un rire.

Le couloir menant au petit local sombre était pratiquement vide. Il croisa quelques collègues, entre autres l'agent Kiba Inuzuka, qui lui confirma que Kabuto Yakushi était passé devant le juge et que son procès allait avec certitude se terminer sur une perpétuité. Son avocat était l'un des meilleurs criminalistes mais les preuves étaient irréfutables.

Sasuke pensait à tout cela lorsqu'il frappa à la porte du département des renseignements. Celle-ci s'ouvrit après quelques secondes.

- Bonjour, j'aurais un service à…

Sasuke s'interrompit quand il posa les yeux sur l'homme qui se tenait devant lui. Grand, aux épaules larges, vêtu d'une chemise d'un bleu poudre adorable, large, mais qui ne cachait rien de ses muscles évidents, avec un tee-shirt blanc en dessous. Des lunettes sur le nez, une peau merveilleusement halée – un teint bronzé directement du paradis. Des cheveux épais et blonds, une mâchoire carrée, et un regard bleu ciel à se damner, dans lequel le sergent-détective Sasuke se perdit subitement.

Lorsque l'homme se mit à sourire, Sasuke sentit une douce chaleur se répandre dans son ventre.

- Oui ?

Sa voix était douce, chaude, grave…

- Sergent ?

- Hum, marmonna Sasuke. Vous êtes nouveau ?

Il se sentit bête. C'était la seule chose qu'il trouvait à dire ? Malgré tout, il était sûr de n'avoir jamais vu ce bel apollon au poste. Qui était-il donc ?

- Où est Nara ? Shikamaru Nara, notre analyste des renseignements ?

Le grand blond lui adressa un nouveau sourire charmeur et… oh bon sang, ses jambes étaient toutes molles. Ressaisis-toi, Sasuke !

- Il est en congé. Je suis nouveau, et je n'ai pas eu le temps de me présenter à toute l'équipe.

- Oh…

- Naruto. Naruto Namikaze. Enchanté !


A suivre...


OK. J'ai aucune idée de ce qui me prend en ce moment, après des années sans avoir rien écrit sur le fandom. Comme certains le savent j'écris mes histoires originales mais parfois écrire autre chose, ça me permet de m'aérer l'esprit et puis écrire des fanfictions me manquaient aussi beaucoup. Je ne sais pas vraiment où celle-là va me mener mais depuis des jours et des soirs j'ai cette idée en tête et il faut que je l'évacue ! :)

Bonne soirée à vous ! ^^

Tch0upi.