Notes :

Jianshu : Escrime chinois. wiki/World_Jianshu_League

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Blablabla : paroles télépathiques entre les jumeaux et/ou pensées

~ blablabla ~ : Fourchelangue

*/* Blablabla*/* langue des signes

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Évasion

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« Que s'est-il passé le 14 juillet 1476 ? »

« Burdock Muldoon, Ministre de la Magie tente pour la première fois de l'Histoire anglaise d'établir une classification des créatures magiques afin de déterminer ceux qui méritaient de bénéficier des droits garantis par la loi et qui avaient voix au chapitre dans l'organisation du monde magique. »

« Bien. On peut dire que ce fut une jolie catastrophe… À toi », déclara Hermione en vérifiant sur ses notes.

« Que peux-tu me dire sur le Polynectar ? »

« C'est une potion qui permet à un sorcier de prendre temporairement l'apparence d'un autre être humain. La potion est réservée aux métamorphoses humaines : un humain ne peut pas l'utiliser pour devenir un animal et un demi-géant ne peut pas l'utiliser pour devenir un humain. Ses effets peuvent durer de dix minutes à douze heures, en fonction des compétences du sorcier qui l'a préparé et sa préparation nécessite un mois. »

« Et les ingrédients ? »

« Tu veux la liste entière ? », demanda Hermione.

« Ouais »

« Tortionnaire ! Dans un chaudron d'eau bouillante, on met 3 mesures de sisymbre et 2 bottes de polygonum avant de mélanger 3 fois dans le sens des aiguilles d'une montre. On laisse bouillir 60 à 80 minutes après quoi on ajoute 4 sangsues dans le chaudron. Dans un mortier on… »

« Hey stop ! Pas la peine de faire toute la recette ! »

« Faut savoir ! », rouspéta la Serdaigle. « Bref, avant l'ajout de l'élément du corps de la personne dont on souhaite prendre l'apparence, la potion a un aspect de vase épaisse ou de boue. Et après son ajout, le liquide se met à siffler et à écumer. L'aspect final est variable, ainsi que son goût. »

« Exact. »

« Bon. Parle-moi du Sortilège Incassable. »

« C'est un enchantement qui permet, comme son nom l'indique de rendre un objet incassable. La formule est nusquam frangit et le mouvement de baguette est un huit allongé. »

« Vrai », commenta la frisée

« On passe aux Runes. Fehu. »

« Fehu est la première rune du Futhark et aussi le nom de la première famille de huit runes également appelée Fraujaz ou Freyr. Le nom de cette rune est fé en vieux norrois et signifie bétail, richesse », répondit tranquillement la sœur des Potter.

« Mouais ».

« Raido ! »

« Raidō ou Rad est la cinquième rune du Futhark et de la famille de Fehu. Elle est précédée de Ansuz et suivie de Kaunan. Reið en vieux norrois. Elle signifie chevauchée, voyage. »

« Bien. »

« Astronomie. À quelle période de l'année peut-on voir la constellation de Cassiopée ? »

Neville et Harry se cachèrent derrière l'étagère le visage assez blême. Neville jeta un autre coup d'œil furtif aux deux cinquièmes années qui révisaient.

« Ils font peur ! », murmura Neville l'air effrayé.

Harry acquiesça silencieusement.

« Sérieusement mec, on est en avril ! Et c'est les vacances de Pâques ! »

« Je sais bien Neville. Mais c'est Hermione et Weasley numéro… »

Harry compta sur ses doigts faisant pouffer le Griffondor.

« trois ! »

« Il s'appelle Percy. C'est avec lui et Olivier que ta sœur se dispute régulièrement depuis sa première année. Cela rend le fait qu'ils révisent ensemble encore plus effrayant et étrange », chuchota Neville.

« Je confirme… Mais d'un autre côté, c'est Hermione. C'est une tarée du travail. Je veux bien manger un de tes gâteaux si elle n'a pas toutes ses BUSES avec Optimal. »

L'Héritier Longdubas sourit avant de serrer la main d'Harry, scellant leur pari. Tandis que le Griffondor quittait la bibliothèque avec un rire diabolique, le Survivant se dit qu'il avait certainement fait une erreur.

Soupirant le Poufsouffle se dirigea vers la sortie de l'antre de Mme Pince et se cogna violemment contre…

« Hagrid ?! Mais qu'est-ce que vous faites là ? »

« Je suis simplement venu jeter un coup d'œil », dit-il d'une voix pas très naturelle en soulevant Harry du sol. « Et toi ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Pas encore entrain de préparer une nouvelle bêtise j'espère. Transformer les escaliers du hall en guimauve rose était une… »

« Hagrid ! Ce n'était pas moi ! »

« Harry… »

« Les professeurs n'ont aucunes preuves et… »

« Je vous ai vu toi et ton frère lancer l'enchantement… »

« Et vous ne nous avez pas dénoncé ? »

« La tête de Rusard était trop drôle. Et vous n'avez fait de mal à personne. »

« Bref, non je ne suis pas à la recherche de nouvelles blagues, car on a déjà prévu le coup pour la fin d'année… Je suis juste en train de me renseigner pour un devoir d'Enchantement. Tous les professeurs nous assomment de travail, c'est terrible ! »

« Comme si toi et ton frère aviez besoin de réviser ou même de travailler », ironisa Hagrid connaissant parfaitement l'aisance des Jumeaux Potter dans leurs études.

« Et sinon… Pourquoi vous venez à la bibliothèque ? »

« Tu ne lâcheras pas l'affaire ? »

« Nan. »

« Pire que ton père et ses amis… Passe me voir tout à l'heure, je t'expliquerai. »

Harry salua le garde-chasse et se rua dans l'allée dès qu'Hagrid fut hors de vue. Le survivant observa rapidement les ouvrages sur les rayonnages avant de gémir. Norberta ! Il avait oublié Norberta ! Comment avait-il pu oublier ce fichu dragon ? Ralala, Léo allait le tuer !

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Harry gémit mentalement lorsque Su lui annonça clairement et fermement son intention de l'accompagner chez Hagrid. Le Survivant aimait bien la Serdaigle avec qui il avait fait connaissance durant l'épisode des Langues de décembre.

La jeune asiatique au teint cuivré aimait résoudre des énigmes et des mystères. Elle aimait savoir ce qui se passait dans le Château, non pas pour commérer mais simplement pour la Connaissance. Autant dire qu'elle était dangereuse pour les secrets des jumeaux. Mise à part cela, Su était d'une agréable compagnie. Elle ne parlait pas pour ne rien dire, pratiquait le jianshu et savait manier le sarcasme avec style.

Harry lui fit signe de le suivre. De toute façon, il n'avait aucune raison fondée pour refuser sa compagnie. D'autant plus qu'il était déjà accompagné par Sally-Ann.

La petite blonde aux yeux vairons était une Poufsouffle d'origine moldue complètement mordue de cinéma. C'était elle avec l'aide du Comité des Fêtes qui avait organisé la diffusion de la trilogie Star Wars dans la salle commune des Jaunes et Noirs.

Sally faisait hurler de rire Harry avec ses commentaires décalés et son absence totale de tact. La Née de Moldus était un électron libre qui ne se soucier absolument pas de ce que pouvait penser le reste du monde de ses actions. Elle lui faisait un peu penser à Luna de part son côté décalé et à Mamie Rose de part son caractère « j'fais c'que j'veux ! ».

Le Potter regarda Sally sautiller devant Su et lui. Ce n'était pas la première fois que les filles l'accompagnaient lorsqu'il allait voir Hagrid. Mais aujourd'hui il aurait préféré qu'elles s'abstiennent.

Harry frappa lourdement contre la lourde porte de bois.

« Hagrid, ouvrez, chez nous. »

La tête hirsute du garde-chasse apparue dans l'embrasure de la porte avant de les laisser entrer.

À l'intérieur, il faisait une chaleur étouffante et bien que la température extérieure soit relativement estivale, un grand feu ronflait dans la cheminée. Hagrid tira sa bouilloire du feu et servit au Potter de grands mugs de thé. Il proposa également des sandwichs à l'hermine aux premières années qui refusèrent poliment.

« Hagrid, est-ce qu'on pourrait ouvrir les fenêtres ? », demanda la blondinette.

« Impossible Sally, désolé. »

Le garde-chasse tourna son regard vers les flammes. Le Survivant suivit son regard et gémit intérieurement. Il avait raison, Hagrid avait, encore une fois déniché un œuf de dragon !

« Bordel, Hagrid, c'est quoi ça ? » s'exclama Su qui avait elle aussi vu l'œuf.

« Ça ? », demanda nerveusement Hagrid. « C'est juste un… »

« Un Œuf de Dragon ! Où l'avez-vous trouvé ? », s'exclama Su.

L'élève d'origine chinoise s'accroupit devant l'âtre et observa attentivement le gros œuf noir.

« Un œuf de dragon ? Mais ça doit coûter une blinde ! », s'exclama Sally-Ann en rejoignant Su près du feu.

« Je l'ai gagné », répondit Hagrid. « J'étais allé boire un ou deux verres à Pré-au-Lard et j'ai joué aux cartes contre un voyageur de passage. Pour tous vous dire, je crois qu'il n'était pas mécontent de s'en débarrasser. »

« Logique ! L'élevage de dragon a été interdit par la Convention des Sorciers de 1709. Si on se fait chopper avec un œuf de dragon, on gagne un allé simple pour les geôles du Ministère voire pour Askaban ! », s'exclama Su.

« Et vous savez quoi faire une fois qu'il aura éclos ? », demanda Harry, connaissant, malheureusement déjà la réponse.

« Oui, j'ai lu plein de choses là-dessus », déclara Hagrid en retirant un gros livre de sous son oreiller.

« J'ai trouvé ça à la bibliothèque. L'Élevage des dragons pour l'agrément ou le commerce. C'est un peu daté, mais tout y est. Il faut garder l'œuf au chaud pendant un certain temps qui est différent selon les espèces puis le mettre carrément au feu les dernières semaines car dans la nature leur mère leur crache dessus à la fin de la maturation des œufs. Et quand le dragonnau est né, il faut lui donner du sang mélanger avec du cognac toutes les demi-heures. »

« Dégueu », marmonna Sally-Ann.

« Regardez là, ils expliquent comment reconnaître les différentes espèces d'après la couleur et la rugosité de la coquille. Le mien c'est un Norvégien à crête. Une espèce rare ! » s'exclama Hagrid, visiblement ravi.

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« Mais il est complètement taré ! Par le soutient-gorge en dentelle mauve de Serdaigle, sa cabane est en BOIS ! »

« Je sais Su, je sais. »

« Elle risque de cramer ! Et même, un dragon est impossible à dresser, c'est très dangereux. Même les Un no beara, qui sont particulièrement paisibles et tranquilles sont à éviter le plus possible. Si vous voyez les brûlures que s'est faites un cousin de mon père avec des dragons sauvages en Chine ! »

« Il a des dragons sauvages en Angleterre ? »

« Ouais. Les Verts Gallois et les Noirs des Hébrides », répondit Harry. « Les premiers vivent dans les hautes montagnes où une réserve a été établie pour sa protection et préfèrent se nourrir de moutons. Ils sont paisibles et évitent les humains même s'il y a eu un accident majeur en 1932 à Ilfracombe, une station balnéaire. Un Vert gallois facétieux fondit sur une plage bondée de Moldus en train de se dorer au soleil. Les seconds vivent comme leurs noms l'indiquent aux Hébrides et ils sont vachement plus agressifs que les gallois, par exemple, cette espèce doit disposer d'un territoire de deux cent cinquante kilomètres carrés par individu pour vivre dans de bonnes conditions. Sans cela, ils ont tendance à s'entre-tuer. »

« Tu es bien documenté », déclara Su, suspicieuse.

« Le Choixpeau a hésité à me mettre à Serdaigle », badina Harry.

Su haussa un sourcil.

« Et la vraie raison ? »

« Hagrid a toujours voulu avoir un dragon. Il nous l'a dit à Léo et moi la première fois que nous l'avons rencontré. Je l'ai vu sortir du rayon de la bibli traitant des dragons il y a deux jours. Hors Hagrid ne va JAMAIS à la bibliothèque. J'en ai donc conclus qu'il y avait un truc pas net. Je me suis donc renseigné pour savoir quelle tuile allait me tomber sur la tête. »

« Et c'est tout ce que ça te fait ?! Hagrid a un putain d'œuf de reptile volant cracheur de feu dans sa cheminée, tu t'en doutais et tu n'as pas réagi avant ?! »

« Calme-toi ! Ça ne sert à rien de s'énerver maintenant. Le dragon n'est pas né. Et on ne peut pas déplacer un œuf qui a commencé à être chauffé. On tuerait l'embryon. »

La serdaigle soupira avec découragement.

« Donc on fait quoi ? »

« On attend et on profite de nos temps libres pour essayer de ramener Hagrid à la raison », déclara Sally-Ann avec un rien de fatalisme. « Dites, vous pensez que ça m'irait bien les cheveux bleus ? »

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Un matin au petit déjeuner, Edwige, la chouette des jumeaux se posa avec délicatesse devant Harry, un message dans le bec. Le Poufsouffle le récupéra et donna des bouts de lard à la chouette.

La chouette s'envola et vint ensuite saluer son deuxième petit maître à la table des Serpentards.

Léo, pas très réveillé, caressa le bel animal blanc tout en grignotant une tartine de confiture d'orange. Pourquoi donc son frère recevait-il du courrier ? Et surtout qui pouvait envoyer Hedwidge ?

Déterminé à en savoir plus, le Serpentard quitta sa table pour aller s'avachir sur celle des Jaunes et Noirs. Il avait besoin de caféine ! Pourquoi les elfes refusaient-ils d'en donner à des enfants de onze ans et demis ? Tortionnaires !

« L'est d'qui ta lettre ? »

*/* Léo tu m'écrases. */* râla Harry après avoir repoussé son frère aîné qui s'était vautré sur le Survivant. */* C'est Hagrid. */*

*/* Comment va-t-il ? */* questionna l'Héritier.

*/*Bien. Il y a un œuf de dragon dans sa cheminée. Il va éclore aujourd'hui. Hagrid est ravi. */*

*/* J'ai du mal comprendre… Un dragon ? */*

Devant la mine absolument désespérée de son frère, Léo ne put que se rendre à l'évidence, il avait bien compris. Hagrid avait un œuf de dragon dans sa cheminée. Et l'œuf allait éclore.

*/* Mais qu'ai-je donc fait pour mériter cela ?! */* demanda Léo avant de soupirer longuement.*/* Qui d'autre est au courant ?*/*

*/* Qu'est-ce qui te fais croire que… */*

*/* Potter, ne joue pas à ça avec moi. Coupa Léo. Je te connais mieux que quiconque. Et tu es incapable de ne pas embarquer d'innocentes personnes dans les catastrophes qui te tombent sur la tronche. Donc qui ? */*

*/* Sally-Ann et Su sont au courant. */*

Léo adressa son regard spécial « Je te l'avais bien dit » à Harry avant de se lever de table.

*/* Préviens les filles, on va chez Hagrid.*/*

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Léo observa l'intérieur de la maison d'Hagrid avec curiosité. La demeure ne comportait qu'une seule pièce. Des jambons et des faisans étaient suspendus au plafond, et une bouilloire en cuivre était posée sur le feu. Un coin de la pièce était occupé par un lit massif recouvert d'une courtepointe en patchwork.

Les quatre premières années s'assirent autour de la table regardant l'œuf tremblotant sur la table. Il y avait de profondes crevasses dans la coquille et Léo vit quelque chose qui remuait à l'intérieur avec de drôles de bruits, comme un claquement.

Ils retenaient tous leur souffle, attendant la venue au monde du dragonnau. L'œuf tremblait de plus en plus fort, produisant des craquements de plus en plus audibles.

Sally-Ann bondit sur son tabouret lorsque la coquille explosa violemment, laissant voir un bébé dragon couvert de fluide inconnu. Y avait-il du liquide amniotique dans les œufs de dragon ?

« On dirait un vieux parapluie pourri », marmonna Sally-Ann.

Léo ne dit rien mais approuva mentalement. Entre son long corps tout grêle, son long museau aux grandes narines et ses énormes ailes couvertes de grosses plaques écailleuses, il n'était pas gâté par la nature.

Le dragonnau qui n'avait pas encore ouvert les yeux se déplaça maladroitement entre les éclats de coquille.

« Il est magnifique », murmura Hagrid.

Le bébé sur la table éternua et de petites étincelles jaillirent de son museau faisant reculer prudemment Su et Harry. Le reptile couina avant de tenter de se frotter le museau avec ses petites pattes déjà pourvues de griffes aussi longues et acérées que celles de Pattenrond.

Le dragon s'emmêla les pattes dans son mouvement, tombant sur la table. Hagrid se redressa, inquiet qu'il se soit fait mal. Tandis que le garde-chasse tendait la main pour l'aider à se remettre sur pattes, le saurien ouvrit ses gros yeux orange et globuleux.

~ Mama ! ~

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« Léo ? »

Le silence seul répondit à Harry. Le Survivant grimaça. Ça s'annonçait mauvais.

Léo était dans un état plus ou moins catatonique depuis leur visite chez Hagrid. Après l'annonce fracassante du bébé dragon, Hagrid avait tendu la main pour le caresser. Norbert, car encore une fois, le garde-chasse avait nommé le saurien Norbert, avait claqué des mâchoires en montrant ses dents, ce qui avait enthousiasmé son nouveau maître.

« Le brave petit, il a reconnu sa maman », avait gazouillé Hagrid, tandis que Léo blêmissait et qu'Harry se mordait les joues pour ne rien dire.

Le Survivant avait donné le top départ lorsque le garde-chasse avait commencé à vouloir nourrir Norbert. Le Poufsouffle avait dû traîner dehors son frère qui était trop choqué pour réagir. Les filles, elles, étaient restées pour tenter de raisonner Hagrid sur le fait qu'il ne pouvait PAS garder un dragon chez lui.

« Léo ? »

Harry s'avança à tâtons dans les ténèbres de leur pièce mentale. Son frère refusait de lui parler et tentait de le décourager de venir. Mais le Survivant ne comptait pas abandonner. Il fallait qu'ils parlent !

« Léo ? T'es où ? »

« Tu m'veux quoi Potter ? », marmonna une voix dans le noir.

Harry soupira de soulagement. Sa foutue tête de mule de frérot était dans le coin ! Sa main finit par rencontrer le dossier du canapé. Sans le lâcher, Harry en fit le tour et s'assit aux côtés de Léo.

« Tu peux rallumer la lumière s'il te plaît ? »

« Pas envie. »

Le Poufsouffle ne commenta pas la réponse de son frère, même s'il trouvait la réaction du Serpentard assez puérile. Il s'avachit un peu plus sur le canapé avant de tendre le bras en direction de son frère. Harry attrapa Léo par l'épaule avant de le serrer dans ses bras.

« Pourquoi tu as fui lorsque nous sommes rentrés de chez Hagrid ? », questionna le cadet.

Un vague marmonnement incompréhensible lui répondit.

« Tu sais, c'est pas la mort d'être parent. Et puis tu l'as déjà été si j'ai tout compris », commenta Harry en faisant glisser des doigts dans les mèches de son aîné.

« C'est pas ça le problème ! », coupa sèchement Léo en se redressant.

Le serpentard quitta les bras de son frère et alluma une petite lumière.

« C'est quoi alors ? »,demanda Harry.

« C'est… c'est… compliqué. Le dragon m'a parlé. »

« Oui, j'ai entendu cela « Mama » », se moqua gentiment le Poufsouffle.

Léo fusilla son frère du regard avant de poursuivre.

« Il a touché le fond de mon âme triple buse ! Il m'a parlé mentalement. Enfin… non. Pas parlé. J'ai… j'ai ressenti ses émotions. La peur et l'angoisse mais également l'impatience de découvrir son nid, le désagrément du froid qui lui mordait la peau, la joie de pouvoir bouger et l'amour. Une putain de vague d'amour et d'admiration filiale digne de celle que j'ai ressenti lorsque le médicomage m'a mis Scorpius dans les bras pour la première fois. Sauf que c'était les émotions de Norbert… Tu sais que c'est une femelle en réalité ? »

« Oui, Charlie me l'a dit », déclara Harry surpris par les révélations de Léo. « Et qu'est-ce que tu vas faire ? À propos de Norbert… a ? »

« J'en sais rien. À ton avis pourquoi j'ai réagi comme ça ? »

« Parce que ta virilité a été bafouée par un bébé dragon qui t'a appelé Mama ? », proposa Harry.

« Couillon. »

« Moi aussi je t'aime », sourit Harry de toutes ses dents avant de se prendre un coussin dans la tête de la part de Léo.

« Il faut que Norberta quitte Poudlard. Elle ne peut et ne doit pas grandir parmi les hommes. C'est une dragonne, une maîtresse des cieux et des flammes. »

Harry acquiesça mollement. Il était tout à fait d'accord avec son frère sur le fait que le dragon devait absolument quitter l'École. Mais cela allait être compliqué. Et Il fallait encore convaincre Hagrid… Galère.

« La dernière fois, on avait confié Norberta à Charlie, le frère de Ron, dont le métier est justement d'étudier les dragons. Sauf que là, je ne suis pas super proche de Ron… Je sais pas comment faire. »

« Hermione connaît un Weasley », déclara Léo.

« Hein ? Percy ? Ils passent leurs temps à se taper dessus ! »

« Mais non Harry ! Ils ont réussi à faire une trêve ! C'est même toi qui me l'as dit. Ils révisaient ensemble à la Bibliothèque ! »

« Mais bien sur ! », s'exclama le Survivant en frappant son poing dans sa paume. « On demande à Hermione de demander à Percy de demander à Charlie de récupérer Norberta ! Ça va être simple encore cette histoire », marmonna Harry sous les rires de Léo.

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Percy regarda sa montre avec un rien d'angoisse. Il était onze heures trente et le préfet de Griffondor faisait sa ronde. Le rouquin déverrouilla silencieusement les portes principales avant de se diriger vers les sous-sols. L'équipe Alpha avait dix minutes pour passer, après quoi Penny refermerait les portes.

Tout en descendant les escaliers, le Griffondor se redemanda comment par Merlin il en était venu à faire ça.

Ça avait commencé avec la venue de Granger et des Potter à la table de la Bibliothèque où il révisait. La Serdaigle lui avait alors raconté une histoire à dormir debout avec un dragon, des rats, des premières années et Hagrid. Percy avait commencé par penser que c'était encore une nouvelle invention de la fratrie destinée à lui pourrir la vie. Mais lorsqu'Harry avait juré sur sa magie que c'était la vérité, Percy avait bien été obligé de les croire.

Hagrid avait un PUTAIN de DRAGON dans sa cabane en BOIS ! Et le saurien avoisinait déjà les cinquante centimètres de haut alors qu'il était né depuis une dizaine de jours.

Percy s'était précipité à la volière pour contacter son frère. Les Potter lui avaient gentiment proposé d'utiliser Hedwidge pour porter la lettre. Initialement, le Préfet n'avait pas pensé à prévenir le Directeur.

Lorsqu'il y avait songé, Hermione lui avait expliqué qu'il valait mieux que le Directeur ne soit pas au courant. En soit, Dumbledore ne serait pas un problème, mais le Conseil d'administration, surtout avec Lucius Malfoy à sa tête, si. Si le Directeur était prévenu, les Conseillers le seraient également et ils voudraient chasser Hagrid de Poudlard voire l'envoyer à Azkaban.

Percy avait fini par se ranger à l'avis de Granger. Mais il avait quand même pas mal rouspété. La lettre de Charlie était arrivée en début de semaine. Des amis à lui passeraient le vendredi à minuit pour récupérer Norbert. Norbert franchement ! Qui était suffisamment taré pour nommer un dragon ?! Mauvaise question. Il connaissait deux tarés qui le faisaient. Hagrid et Charlie.

Percy soupira. Entre Fred et George et cette fichue histoire, il allait avoir des cheveux blancs avant ses vingt ans !

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Marcus jura à voix basse lorsque son gros orteil cogna contre la boite. Deux « chut ! » lui répondirent. Le cinquième année leva les yeux au ciel avant de reprendre sa pénible marche.

Le Capitaine de Quidditch de Serpentard avait été embauché par sa petite amie pour aider les jumeaux à faire s'évader un dragon de Poudlard. Normal.

C'est pourquoi le grand brun était en train de porter une saleté de caisse super lourde dans les couloirs de l'École à quasiment minuit. Avec Harry et Léo Potter, il était allé chercher le dragon nommé Norbert chez Hagrid.

La bestiole qui atteignait bien un mètre de long désormais avait mordu son « maître » sous les yeux effarés du cinquième année. Mais le garde-chasse avait juste dit que Norbert s'amusait ! Et le grand barbu avait donné un ours en peluche au monstre écailleux pour éviter qu'il s'ennuie…

Hagrid était taré. Et sans aucune conscience du danger.

Le trio avait ensuite pris le chemin du château. Hermione avait tout prévu pour qu'ils ne soient pas embêtés pendant qu'ils rejoignaient la Tour d'Astronomie. Entre le poids du colis et les brusques mouvements de la caisse lorsque Norbert s'agitait pour essayer de s'échapper ils galéraient déjà pas mal. Marcus n'osait pas imaginer s'ils avaient en plus dû gérer les profs/préfets/concierge pour éviter de se faire choper… L'horreur !

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Voyant le signal lumineux au bout du couloir Katherine s'élança silencieusement dans la pièce. La Serdaigle attacha la corde une colonne avant de lancer un sort de glu par-dessus le nœud. On était jamais trop prudent.

Elle lança un bref lumos bleu, prévenant l'équipe Bêta que le filet était accroché. Un flash rouge lui répondit. Tous les sortilèges n'avaient été encore placés.

« Grouille, Colin », siffla la cinquième année entre ses dents avant d'envoyer un flash blanc vers l'extrémité du couloir.

La petite Su sortit des ombres et se rapprocha de sa grande-marraine qui lui sourit. La jeune asiatique s'était greffée à l'opération en cours de route, mais Katherine été heureuse qu'elle soit là pour l'aider.

« C'est onze heures quarante. L'équipe Alpha va arriver », murmura Su.

« Je sais. Il ne reste que les sorts à jeter et… C'est bon », déclara Katherine en voyant le flash bleu de l'autre côté de la cage d'escalier.

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« Va te mettre en place Sally », chuchota Colin.

La première année hocha la tête avant de disparaître dans les ténèbres du couloir. Le Poufsouffle de cinquième année retint un gloussement nerveux. Il était en train d'accomplir la pire connerie de toute sa scolarité, il en mettrait sa main à couper !

Putain de bordel de merde ! Lorsqu'Hermione lui avait demandé son aide pour une opération exceptionnelle, il ne s'attendait pas à aider à faire s'échapper un dragon !

Il avait évidemment accepté. La difficulté ne l'avait jamais rebuté et il ne laisserait jamais tomber sa meilleure amie. Sauf quand elle roucoulait avec son meilleur ami. Tenir la chandelle entre Hermione et Marcus ne l'attirait que très moyennement…

Bref. Le dragon. Hagrid avait un dragon chez lui et les jumeaux aidés de Marcus devaient amener le dragon au sommet de la tour d'Astronomie. Facile à dire, compliqué à faire. Entre ces maudits escaliers, les rondes des préfets, de Rusard et des profs, l'opération promettait d'être chaud patate.

Mione avait eut alors l'excellente idée d'une diversion. D'une grosse diversion. Si grosse qu'elle ne pouvait pas la faire seule. Colin avait été embarqué dans l'histoire de même que Marcus et Percy, même si ce dernier n'avait fait au départ qu'envoyer une lettre.

Là-dessus, Sally-Ann et Su, deux premières années avaient voulu participer. Apparemment elles avaient assisté à la naissance de Norbert et voulaient aider à son évasion. Hermione les avait rajoutées au plan. Puis il y avait eu Katherine et Pénélope.

Comment les deux camarades de dortoir d'Hermione avaient su pour toute cette histoire, Colin l'ignorait. Ce qu'il savait en revanche c'est que le trio des filles de Serdaigles leur avaient pondus un plan qui allait casser la baraque.

Littéralement…

Colin soupira et s'approcha des barrières entourant le vide de la cage des escaliers mouvants. Il avait réussi à bloquer ces derniers dans des positions précises pour une courte durée. Mais ses runes étaient en train de se faire adsorber par la magie antique du château et les escaliers retrouveraient leur mobilité d'ici moins d'une demi-heure.

Le Poufsouffle vit trois flashs bleus venant les trois autres coins de la cage d'escalier. Il respira profondément, jeta un œil à sa montre et lança un bref lumos violet annonçant à l'équipe epsilon que le plan pouvait débuter.

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Pénélope Deauclair était une jeune fille d'une grande intelligence qui aimait penser qu'elle savait éviter les ennuis. Il fallait croire qu'elle se trompait. Sinon elle ne serait pas en train de faire ce qu'elle faisait.

La grande blonde leva la tête vers le vide au-dessus d'elle. La cage d'escalier était vide ! Tous les escaliers, sauf celui qui menait au troisième étage de l'aile Est, étaient rangés le long des murs, laissant une grande zone de vide.

Levant sa baguette, la préfète lança un bref lumos vert. Son sort fut suivi par trois bleus puis un violet. Les choses sérieuses commençaient.

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Hermione déglutit en voyant le lumos violet de Colin. Elle baissa son regard vers sa montre dont les aiguilles luisaient faiblement dans le noir. Minuit moins vingt. Ses frères et Marcus devaient déjà être dans le château.

D'après le planning et le plan fourni par Weasley, il y avait trois profs en vadrouille et quatre préfets dont lui et Pénélope. Soit cinq gêneurs. Et le parcourt de deux d'entre eux empiétait sur celui de l'équipe alpha… Sauf si les gêneurs étaient attirés de l'autre côté du château.

La capitaine de basket dégluti avant d'allumer les mèches. Qui aurait pu croire que les sorciers connaissaient les bombes ? Et surtout que les recettes des potions explosives étaient en libre accès à la bibliothèque ?

Hermione observa les étincelles rougeâtres courir le long de la mèche jusqu'à rejoindre les potions sagement alignées contre le mur.

L'explosion rendue silencieuse par les runes gravées dans le mur fit voler ce dernier en éclat. La Serdaigle sauta sur ses pieds, esquivant plusieurs morceaux coupant de roche. Elle se pétrifia en entendant les grognements du cerbère. Elle leva sa baguette allumée en direction de la poussière qui retombait lentement.

Hermione vit trois paires d'œil refléter la lueur de sa baguette puis trois gueules écumantes de rage apparaître. Ce fut déconnectée de la réalité que la frisée s'entendit interpeller le monstre qui fit un pas dans sa direction.

La Serdaigle détalla dans le couloir en hurlant. Elle entendait les aboiements furieux de la créature sur ses talons et le bruit sinistre de ses griffes raclant les dalles du sol. Hermione slaloma entre les divers objets poussiéreux entreposés dans l'aile Est avant de débouler sur la plate-forme de la Cage. Sans même ralentir, elle sauta. Son pied se percuta le sommet de la barrière, la propulsant à toute vitesse au centre de la cage d'escalier. Dans le vide.

Les mains plaquées sur les yeux, les dents serrées afin d'éviter de hurler, Hermione tomba. L'air sifflait autour d'elle. Elle allait mourir !

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C'est avec effroi que Katherine vit sa cothurne plonger dans le vide.

C'est avec horreur qu'elle vit un énorme cerbère débouler à la suite d'Hermione et aboyer comme un furieux.

C'est avec soulagement qu'elle vit la frisée rebondir sur le filet que les équipes Delta et Bêta avaient fixé dans la cage d'escalier. Katherine, voyant le flash vert qui annonçait qu'Hermione avait quitté le filet, coupa la corde qui fixait le filet. Elle fit ensuite disparaître la corde enroulée autour de la colonne d'un rapide sort avant de courir en direction de l'angle où était Su.

Katherine entendit un hurlement résonner dans la cage d'escalier. Elle rejoignit Su, qui finissait de détacher le reste de corde enroulé autour de sa colonne.

« J'ai pas réussi, ça a pas marché, j'ai… », paniquait la première année.

La plus âgée posa ses mains sur les épaules de la plus jeune, stoppant immédiatement ses propos chaotiques.

« C'est pas grave Su ! Calme-toi. Tu as coupé la corde ? »

Un hochement affirmatif répondit à la cinquième année.

« Bien. »

Le reste de corde disparut sous le geste de baguette de l'aînée. Katherine attrapa la main de la petite asiatique et parti en courant vers la Tour de Serdaigle, sans lâcher la main de sa petite-filleule. Maintenant c'était chacun pour sa peau et rendez-vous au dortoir.

oOo

Sally regarda le cerbère qui aboyait comme un fou deux étage au-dessus d'elle, s'engouffrer dans les escaliers. Le chien allait alerter tous le château avec ses cris. Le petit cinquième année avec qui elle faisait équipe, Colin Crivet, le Président du Comité des Fêtes lui fit signe de le suivre.

La Née de moldus ne se posa pas de question et lui emboîta le pas dans des couloirs tortueux qu'elle ne connaissait absolument pas.

« On est où ?

« Dans le Passage d'Ombre. C'est le réseau de couloirs cachés de l'aile Est qui est construit en parallèle au réseau officiel. À droite ! On va s'en servir pour rejoindre la salle commune sans croiser ni profs, ni cerbère », lui expliqua Colin sans ralentir sa course.

« Les profs vont réussir à le capturer ? »

« Oui ! Et de toute façon, le chien est confiné dans une zone magique où aucuns élèves ne peut entrer. »

« Quoi ?! Mais c'est impossible ! », s'exclama Sally-Ann en dévalant des escaliers à la suite du petit blond.

« Si ! C'est juste super complexe. Mais on a trois Serdaigles dans le coup, rien est impossible ! »

« Quatre, y a Su aussi ! »

« Si tu veux. »

Le duo s'arrêta devant une porte. Colin s'entrouvrit légèrement et jeta un œil dehors.

« La voie est libre. On va arriver dans le Hall. Tu sors et tu cours droit à la Salle Commune. Moi je vais refermer le passage. Ok ? »

Sally-Ann acquiesça frénétiquement avant de se préparer à sprinter. Le cinquième année donna le top départ et la jeunette partit en courant en essayant de ne pas trop faire claquer ses semelles sur le sol.

oOo

Léo inspira profondément. Ils avaient enfin atteint la tour d'Astronomie. Le Serpentard vit du coin de l'œil son frère qui vérifiait que Norberta n'avait pas endommagé sa caisse et Marcus qui s'étirait. Le trio avait traversé le Château sans croiser personne. La diversion de leur sœur avait fonctionné à merveille ! Et avait dû affoler les profs…

Libérer Touffu !

Hermione était dangereuse comme fille.

Par Merlin, Morgane et Salazard réunis, qu'il était fier d'être son frère !

Un signe de Marcus lui fit lever la tête. Un quatuor de balais s'approchait dans la nuit. C'était les amis de Weasley. Ceux-ci plongèrent vers la Tour d'Astronomie et se posèrent à côté du trio.

Il y avait un petit brun et un grand baraqué aux cheveux noirs qui devaient être frères vu comme ils se ressemblaient et qui avaient tous deux un ovale argenté tatoué dans la paume de la main, un homme aux iris violacés et aux cheveux d'un blond argenté et un gringalet qui avait une prothèse à la place de la jambe gauche.

Ils se présentèrent et Léo se maudit pour n'avoir pas pris sa plume à Papote. Bah, il demanderait à Harry de lui raconter plus tard…

Les amis de Weasley avaient fabriqué un harnais pour transporter la boite de Norberta. Tandis qu'ils l'attachaient aux balais, Léo s'accroupit devant la caisse.

~ Au revoir Norberta ~ siffla tout doucement le Serpentard sans que quiconque d'autre que la dragonne l'entende.

Les trois élèves regardèrent l'étrange convois disparaître dans la nuit noire. L'Héritier se demanda s'ils avaient pris la bonne décision. Le bébé dragon qui l'avait choisi comme « maman » allait se retrouver tout seul, sans aucune des personnes qu'il connaissait… Mais Norberta serait avec les siens…